4 résultats pour ADL Productions
Dominique Blanc lit Patrice Chéreau
Dominique Blanc est l'une des plus grandes comédiennes de sa génération. Patrice Chéreau la découvre en 1981 et lui offre un premier rôle dans Peer Gynt de Henrik Ibsen, qui marque le début d'une collaboration fructueuse au cinéma comme au théâtre. Elle est depuis 2016 pensionnaire de la Comédie-Française. En prélude de la lecture, une performance dansée de Thierry Thieû Niang, chorégraphe associé aux dernières productions de théâtre et d'opéra de Patrice Chéreau.
Les chiens
En 1997, Joëlle Bouvier et Régis Obadia sont directeurs du Centre National de Danse Contemporaine d'Angers, première école de formation en France d'où sont issus nombre de danseurs et chorégraphes.
Leur danse lyrique, puissamment expressive et charnelle, est pétrie de références aux peintures de Bacon, Velikovic, Rembrandt, Dado... Ces productions chorégraphiques et cinématographiques les ont propulsé au devant de la scène nationale et internationale. Ils co-signent 17 créations présentées dans le monde entier entre 1980 et 1997, comme "Welcome to Paradise" à "Indaten"... "Les Chiens" est un écho du thème fondamental pour le duo chorégraphique, les grands mythes, avec ici celui de "L’Orestie".
La Dame de chez Maxim
Après Le système Ribadier à la Comédie-Française, Zabou Breitman retrouve Georges Feydeau et l’une de ses pièces les plus mythiques, La Dame de Chez Maxim, qu’elle met en scène,
au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Le Docteur Petypon (Micha Lescot), médecin respectable, a fait la fête jusqu’au petit matin chez Maxim. Son meilleur ami le découvre endormi à midi sous un canapé renversé. De la chambre sort la Môme Crevette (Léa Drucker), une danseuse du Moulin-Rouge. Celle-ci est forcée de se faire passer pour sa femme. Elle se pique au jeu et provoque une cascade de quiproquos, d’imbroglios et de coups de théâtre à un rythme effréné.
Jan Fabre à l’Ermitage
Presque 10 ans après son exposition au Louvre, à Paris, Jan Fabre fait
résonner son travail avec la collection permanente du Musée de l’Ermitage de
Saint-Pétersbourg, en Russie.
Le film documentaire Jan Fabre au
Musée de l’Ermitage raconte les 4 jours qui ont précédé l’inauguration
officielle de l’exposition par Dr. Mikhail Piotrovsky, directeur du Musée
depuis 1990. Il résume la collaboration de l’Ermitage avec Jan Fabre en ces
termes : « Travailler avec un artiste de son vivant, ce n’est pas
facile ».
Durant le film, la deadline de l’inauguration pousse Fabre et son équipe
jusqu’à leur limite. Plus de 200 œuvres ont été transportées à
Saint-Pétersbourg et elles doivent être installées dans le Palais d’Hiver et le
Bâtiment de l’Etat Major, autour de la Place du Palais.
Alors que l’installation suit son cours, Jan Fabre doit échanger avec le
personnel technique du Musée pour leur expliquer comment il veut que son
travail soit exposé dans les différentes salles. C’est beaucoup plus compliqué
qu’au Louvre. Mais en même temps, il est surpris de voir à quel point
l’institution de l’Ermitage est très ouverte à ses demandes. « Ils sont
d’accord pour bouger des chefs d’œuvre de grands peintres comme Jacob Jordaens
afin que mes œuvres soient plus visibles. Fantastique ! ».
L’une des œuvres exposée est une projection d’une performance réalisée
auparavant par Jan Fabre en 2016, un lundi lorsque que le Musée est fermé au
public. Vêtu d’une armure de chevalier, Jan marche à travers le Musée vide et
montre son respect et son amour pour toutes les œuvres présentes dans le Musée
depuis des siècles.
Cette performance, retranscrite dans le documentaire, sert de pause à la
narration et se mélange régulièrement aux autres scènes d’installation, pleines
de stress et d’imprévus à gérer, jusqu’à l’inauguration de l’exposition.
Durant toute cette période d’installation, Jan Fabre révèle comment il
avait imaginé l’exposition dans un premier temps et comment il l’a ancré dans
la réalité. Parallèlement, il se confie sur lui-même, de son enfance à Anvers,
lorsqu’il se déguisait en chevalier avec son armure et ses boucliers en bois, à
la vie d’un artiste international voyageant à travers le monde.
À la fin du film, sur des images montrant les œuvres de l’exposition, les
mots de Pouchkine caractérisent l’artiste : « C’était un homme
étrange. Le chevalier meurt sans avoir reçu les derniers sacrements, mais la
Sainte Vierge le défend et lui offre sa protection ».