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Foresti and co
135 min

Foresti and co

Imaginé pour le Festival Juste pour rire de Nantes 2008 dont Florence Foresti était la Marraine, exporté et adapté au Festival Juste pour rire de Montréal en juillet 2008, ce show inédit, tant sur la forme que sur le contenu arrive, enrichi de surprises et crée l’événement à Paris. Entourée de ses invités et mise en scène par Josée Fortier, Florence Foresti explore les relations “hommes-femmes” et leurs nouvelles règles du jeu à travers des numéros spécialement écrits pour l’occasion : sketches, danses, chansons, parodies, imitations... en solo, duos, ou trios. Lorsque Florence Foresti se voit offrir carte blanche, elle nous en met plein la vue. “On s'amuse comme des gosses et je crois que le public aussi!” Florence Foresti
Franck Dubosc et Stéphane Rousseau – Permission accordée
115 min

Franck Dubosc et Stéphane Rousseau – Permission accordée

2009 - Mise en scène Josée Fortier
Un hommage aux comédies musicales américaines des années 50 de Vicente Minnelli ou Stanley Donen pour un spectacle déjanté, qui mêle dans un cocktail explosif, textes hilarants, chorégraphies virevoltantes à 10 danseurs et moments de pure loufoquerie. Franck Dubosc et Stéphane Rousseau y incarnent deux marins en permission, qui avec la complicité de la fine fleur des humoristes français, vont partir dans un grand voyage au pays du délire. Le tout est mis en histoire et en rythme par l’écriture malicieuse d’Arnaud Gidoin, qui réussit la gageure de respecter l’univers spécifique de chacun, de Florence Foresti à Patrick Timsit en passant par Jonathan Lambert, tout en liant l’ensemble avec un dynamisme et une douce folie irrésistibles. Une scénographie imposante, avec des décors pivotants s’adaptant à l’ambiance voulue pour chacune des séquences, et un travail spécialement soigné sur la lumière, donnent à ce spectacle un vrai parfum de Broadway. Après un immense succès à Nantes (du 3 au 10 avril 2009) et à Montréal (du 3 au 26 juillet 2009), ils prennent aujourd’hui leur « Permission » à Paris, au Zénith du 23 au 26 septembre 2009.
Le Syndrome de l’Écossais
91 min

Le Syndrome de l’Écossais

2017 - Mise en scène Jean-Louis Benoît
Bruno et Florence ont invité Sophie et Alex pour la soirée mais rien ne se passera comme prévu entre l'auteur à succès, le brillant chef d'entreprise et leurs épouses... Une réjouissante cascade d'incidents va rapidement transformer la réunion de famille en une nuit folle où les secrets, les bouteilles et les non-dits vont voler en éclats jusqu' à amener les deux couples, pris dans un irrésistible tourbillon, à formuler les projets les plus inattendus...
Amour et chipolatas
84 min

Amour et chipolatas

2007 - Mise en scène Xavier Letourneur
"Amour et chipolatas", ou comment inviter ses trois premiers amours à un soi-disant barbecue pour mettre à l'épreuve son futur mari. Une comédie pleine de drôlerie et de charme sur les relations amoureuses quand c'est la femme qui mène la danse.
Jean Gabin, gueule d’amour
88 min

Jean Gabin, gueule d’amour

2001 - Réalisation Michel Viotte
En mêlant archives télévisuelles et photographiques rares avec des entretiens inédits, ce film propose de découvrir les liens étroits existant entre le parcours de l’homme, Jean-Alexis Moncorgé, et l’évolution de la carrière de l’acteur. De nombreux extraits de long-métrages de fiction permettent de parcourir une filmographie sans équivalent.
Fanny et Alexandre
153 min

Fanny et Alexandre

2019 - Mise en scène Julie Deliquet
C’est dans une atmosphère joyeuse que commence l’histoire. Fête de Noël, fête familiale qui regroupe autour d’Helena Ekdahl ses trois fils, leurs femmes, leurs enfants, les servantes ainsi que les acteurs du théâtre dirigé par Oscar, époux de la belle actrice Emilie. À la mort d’Oscar, Emilie abandonne la direction de la troupe qui lui avait été confiée pour épouser l’évêque Edvard. Elle en a assez de jouer des rôles, elle veut vivre dans la vérité, la passion. Et ce sera en effet une passion, au sens le plus tragique du terme. Dans la maison sinistre où elle s’installe avec ses deux enfants, Alexandre et Fanny, l’évêque dévoile sa vraie nature : puritaine, sadique, perverse...
Pièce détachée
68 min

Pièce détachée

2009 - Mise en scène Florence Foresti
C'est l'histoire d'une bande de potes qui se retrouvent pour fêter un 31 décembre alors qu'ils ne se sont pas vus depuis trois ans. Edouard, publicitaire dans une agence de communication, rentre des Etats-Unis pour présenter à ses anciens associés, et néanmoins amis, sa nouvelle compagne Katherine. Evidemment, tout ne se passe pas comme prévu, et à minuit, tout bascule dans le "cauchemarrant".
Pour le meilleur et pour le pire
109 min

Pour le meilleur et pour le pire

2023 - Mise en scène Guillaume Mélanie
Jeanne est une organisatrice de mariage bienveillante et appliquée, mais bien qu’elle travaille d’arrache-pied, entre l’EHPAD de son père et les études de sa fille, les dettes s’accumulent dangereusement. Prise à la gorge, elle mise beaucoup sur le mariage très chic pour lequel elle et son assistant, le naïf et dévoué Serge, ont été engagés ce samedi. C’est sûr : cette fois, elle va pouvoir solder ses comptes et payer tous ses créanciers ! Sauf que toutes les personnes du staff disparaissent mystérieusement, les unes après les autres, mettant la cérémonie en péril... Mais pour Jeanne et Serge, pas question d’abdiquer : ce mariage doit avoir lieu, pour le meilleur... et pour le pire !
1983
84 min

1983

2024 - Mise en scène Jean Robert-Charrier
En 1983, après un succès fulgurant dans l’univers de la mode, Michèle Davidson décide de se couper totalement du monde - quelques mois seulement - pour retrouver l’inspiration. Sauf qu’on est en 2022 et qu’elle est toujours enfermée… Sa découverte de notre époque actuelle sera un véritable choc des cultures avec les années 80. 
A Vos Souhaits
99 min

A Vos Souhaits

2018 - Mise en scène Luq Hamett
Un richissime romancier, est foudroyé chez lui par une crise cardiaque. Le testament n’est pas encore ouvert que les héritiers avides et peu chagrinés donnent le ton de ce vaudeville aussi cocasse que féroce. Une bonne aussi innocente que désopilante, une jeune veuve vite joyeuse, une fille mariée à un faux-jeton, un voisin qui veut en profiter pour agrandir son appartement, un employé des pompes funèbres contrarié, un banquier pigeon sont autant de personnages cyniques et savoureux qui font une joyeuse ronde intéressée autour d’un cercueil pas encore fermé... avec un mort... pas si mort !
Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots
40 min

Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots

2010 - Réalisation Manuelle Blanc
Olivier Cadiot, artiste associé du festival d’Avignon 2010, est un écrivain dont les formes littéraires, entre poésie et roman d’avant-garde, échappent à toute catégorie. Le metteur en scène Ludovic Lagarde a pourtant décelé dans cette écriture insolite le potentiel d’une adaptation théâtrale. Au fil de séquences de vie, d’entretiens et d’extraits de répétitions de la pièce « Un mage en été », ce film met à jour le processus de transposition d’une œuvre littéraire en objet théâtral. Captation pour mémoire : « Un mage en été » – 90 minutes – Festival d’Avignon 2010
La tragédie du roi richard II
167 min

La tragédie du roi richard II

2010 - Mise en scène Jean-Baptiste Sastre
La pièce s’ouvre sur un royaume perdu. Un monde fini dont il ne reste que des traces, des empreintes. Pièce historique, dit-on. Prophétique plutôt, au sens où les prophètes s’attachent à dénoncer la catastrophe présente par une projection historique imaginaire. Le jardin harmonieux et protecteur n’est plus. De ce monde ancien et parfait, équilibré et vertueux, il ne reste que le roi comme l’image mélancolique d’une souveraineté dont on découvre que l’on est exclu. Lentement le roi lui-même exprimera sa propre impuissance. Tentera en vain de faire réapparaître le paradis comme de dire la Loi. Un autre voudra restaurer la puissance rêvée, l’harmonie, mais son rêve deviendra cauchemar.
Jan Fabre, Among Spiritual Guards
27 min

Jan Fabre, Among Spiritual Guards

2017 - Réalisation Giulio Boato
Ce film trace un parcours à travers l’exposition Spiritual Guards de Jan Fabre, l’un des artistes contemporains les plus prolifiques, provocateurs et rêveurs des 30 dernières années. L’exposition a eu lieu à Florence en 2016 : les sculptures de Fabre ont été exposées dans la place centrale, sur les remparts du fort et dans un palais historique. En suivant les paroles de l’artiste et des conservateurs, la caméra se balade parmi les œuvres d’art intégrées dans les paysages Renaissance de la ville de Dante. Des citations du journal intime de Jan Fabre ponctuent le film, en créant un dialogue entre le passé et le présent, entre l’art et l’utopie.
Un fil à la patte
136 min

Un fil à la patte

2011 - Mise en scène Jérôme Deschamps
La pièce de Feydeau a vu son succès populaire confirmé lors de la 25ème cérémonie des Molières par l'attribution de deux importantes récompenses : le Molière du théâtre public et celui du comédien décerné à Christian Hecq. Comment se débarrasser d’une maîtresse lorsqu’on prévoit de se marier le jour même avec une riche héritière ? Voici ce à quoi s’emploie Bois d’Enghien, amant de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert, artiste réclamée par la baronne Duverger pour la signature du contrat de mariage de sa fille avec… Bois d’Enghien lui-même. L’amant ménage Lucette et déjoue la cascade d’événements et de quiproquos qui pourraient dévoiler son projet. Pour compléter le tableau : Bouzin, minable clerc de notaire et compositeur raté, le furieux général Irrigua, amoureux de Lucette prêt à tout pour conquérir la belle, et Viviane, la future mariée qui trouve son fiancé trop sage et rêverait d’un séducteur expérimenté, ainsi que quelques valets, rouages indispensables du vaudeville. Avec la participation de la Maîtrise des Hauts-de-Seine
Désiré
123 min

Désiré

2011 - Mise en scène Serge Lipszyc
Désiré, valet de chambre stylé, entre au service d’une actrice, maîtresse d’un ministre. Malgré les convenances, Désiré tombe amoureux de sa patronne,ce qui lui est déjà arrivé par le passé. Mais cette fois-ci, à sa décharge, Mademoiselle n’est pas insensible à ses charmes… « Sous le vernis d’une comédie pétillante, la pièce de Guitry livre une analyse fine de la société contemporaine, et décortique avec humour et acuité rapports de classe, jeux politiques et vilains travers du pouvoir. La partie de cache-cache est servie par une mise en scène enlevée et des interprètes truculents. Jean-Philippe Puymartin en notable de la Quatrième, Jean-Christophe Barc en goujat exemplaire, Nathalie Krebs en épouse délaissée, bourgeoise sourde et cleptomane – la scène du dîner est littéralement tordante. Et surtout Robin Renucci. Valet de cœur et gentleman aux petits soins, il va, court, s’affole, brûle, se réfrène. D’un bout à l’autre, il est drôlissime et diablement séduisant. Comment ne pas succomber ? » Première.fr
L’abribus
94 min

L’abribus

2008 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Isa, hyperactive, star du show business parisien, tombe en panne de GPS en rase campagne où même son portable ne marche pas. La rencontre avec l’apiculteur local, Eric, particulièrement paisible, ne calme pas tout de suite son stress. En attendant un bus qui ne passera qu’ «après la décrue», la voilà condamnée à attendre. Elle finira par se laisser aller à l’écoute : de la nature, de son unique interlocuteur, d’elle-même… pour retrouver, qui sait, sa créativité perdue !
Welfare
154 min

Welfare

2023 - Mise en scène Julie Deliquet
Décembre 1973 à New-York, une journée de l’ouverture à la fermeture d’une permanence d’urgence d’un centre d’Aide sociale hébergé dans le gymnase d’une école municipale. Dans ce refuge républicain aux couleurs de l’enfance, on attend son tour... Les sans-abris, apatrides, travailleurs, mères célibataires, immigrés et démunis se succèdent. Les heures passent, une cantine solidaire est offerte et crée du lien entre les usagers. Un monde de résistance prend vie. Sur cette île marginale, l’époque et les frontières n’existent plus, seuls les humains sont collectivement en action. Cette terre d’asile abrite un monde qui s’invente à chaque récit. Le vrai et le faux ne font que se jouer l’un de l’autre et cette comédie humaine devient le tréteau d’un théâtre ou` les femmes et les hommes luttent avec force et courage pour la refondation d’une démocratie.
L’hiver sous la table
80 min

L’hiver sous la table

2004 - Mise en scène Zabou Breitman
Dragomir (Dominique Pinon), émigré et cordonnier, sous-loue le dessous de la table de travail de Florence Michalon (Isabelle Carré), une jeune traductrice peu argentée, pour y installer son atelier et son domicile. De cette promiscuité (les très belles jambes de la loueuse ajoutant au trouble de Dragomir), vont naître quelques quiproquos, le quotidien devenant bien sûr complètement décalé. Jamais dans si peu de mètres carrés, entre le dessous et le dessus d’une table, il y aura eu tant d’ébullition. Topor traite de l’immigration et de l’exclusion avec humour : l’art d’être grave dans un éclat de rire.
Lukrecia Borxhia
127 min

Lukrecia Borxhia

2017 - Mise en scène Eric Vigner
Eric Vigner est le premier metteur en scène français invité par le Théâtre National de Tirana pour une production dans ses murs, en langue albanaise et avec les acteurs du Théâtre National. C'est fort de cette rencontre initiale avec la culture de ce pays et par le théâtre qu'Eric Vigner revient aujourd'hui en Albanie à l'invitation du Théâtre National. Il propose de poursuivre l'aventure commune et de mettre en scène Lukrezia Borxhia d'après l'oeuvre emblématique de Victor Hugo Lucrece Borgia. Tirana sera le théâtre de cette histoire qui s'inscrit dans l'Italie du XIVème où la jeunesse sacrifiée vit sous la tyrannie des Borgia. Victor Hugo sera traduit pour la première fois en Albanie et entrera au répertoire du Théâtre National.
Géant – Cirque d’Hiver Bouglione
92 min

Géant – Cirque d’Hiver Bouglione

2015 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Au coeur du plus ancien cirque du monde, retrouvez acrobates, trapézistes, chevaux, l'orchestre du Cirque d'Hiver et un extraordinaire numéro d'éléphants le tout présenté par Monsieur Loyal.
Représailles
96 min

Représailles

2017 - Mise en scène Anne Bourgeois
"C’est le soir du mariage de sa fille que Francis se fait prendre, la main dans le sac, par sa femme, Rosalie, qui découvre ses nombreuses infidélités. Le divorce qui s’annonce semble perdu d’avance pour Francis qui craint de se voir dépouiller, et puis, il aime toujours Rosalie. Alors, pourquoi ne pas signer la paix ? Mais on ne rattrape pas un mensonge par un autre mensonge. Sa maladresse et sa mauvaise foi vont provoquer les pires représailles de sa femme. "
Fantaisie – Cirque d’Hiver Bouglione
100 min

Fantaisie – Cirque d’Hiver Bouglione

2023 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Sous l’œil bienveillant de Michel Palmer, Monsieur Loyal, et au son de l'orchestre de Pierre Nouveau, la nouvelle saison s'ouvre ! Les artistes du millésime 2022-2023 jouent la carte de la Fantaisie avec des numéros de haut vol : mât oscillant, sangles aériennes, grande illusion, monocycle géant, cerceau aérien, main-à-main, jonglerie horizontale... Sans oublier les désopilants Mangeurs de lapin et d'autres surprises à venir!
Gérald Dahan président
95 min

Gérald Dahan président

2017 - Mise en scène Gérald Dahan
Ce spectacle est un casting géant parmi les personnalités célèbres pour trouver le président idéal. L’occasion de tester ceux qui rêvent de le devenir depuis toujours, ceux qui veulent le redevenir, ceux qui ne le seront jamais, mais aussi ceux qui n’y ont jamais pensé… Artistes, politiciens, comédiens et chanteurs, tous passent au banc d’essai grâce à l’imitateur…. D’où le « S » à présidents! Gérald Dahan est accompagné sur scène par Julien Bourel, son fidèle pianiste.
Bouquet Final
94 min

Bouquet Final

2018 - Mise en scène Olivier Macé
Une météorite géante fonce sur la Terre. L'apocalypse est proche. Réunis dans un chalet, une poignée d'amis décident de s'offrir une ultime fête. Fête qui va rapidement tourner au scénario catastrophe. Si ce n'est pas vraiment la fin du monde, ce sera peut-être la fin de leur monde !
Le Cid
145 min

Le Cid

2017 - Mise en scène Yves Beaunesne
Le Cid, c’est d’abord une lutte de générations et l’histoire de deux jeunes gens face aux héritages, aux lois sociales, aux codes familiaux, face à leur histoire. Comment ne pas évacuer les contraintes de l’âge baroque et la convention inhérente ? Car si l’on meurt en coulisses, c’est pour qu’aient lieu les récits de ces combats. Et si l’alexandrin est un corset, une armure plutôt, c’est pour mieux garantir la posture héroïque qui fait foin de la psychologie mais définit durablement un code de l’honneur qui pourrait s’appeler aujourd’hui la loyauté ou le courage. S’il faut éviter d’être coincé entre le respect béat et la subversion bébête, il faut décoller de la tradition, la revivifier, pour, ensuite, retrouver la narration. L’exaltation de la fête dans ce qu’elle a d’essentiel, la bravoure à l’état brut, le courage naturel, cela aussi, c’est le chant profond des Espagnes que crie l’alexandrin. Les alexandrins cornéliens sont un sport circassien où l’émotion ne trouve son compte qu’à force d’abandon. Corneille est un guérillero de l’imagination, toujours ingénieux, souvent génial, parfois gênant. Le théâtre, c’est une larme et un sourire. Avec Le Cid, c’est un torrent de larmes et un rire tonitruant.
Le prince de Hombourg
128 min

Le prince de Hombourg

2014 - Mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
Toute la pièce est une énigme... ou peut-être un songe... qui commence par un somnambulisme et qui finit par un évanouissement... Ou bien est-ce l’histoire d’une lâcheté et d’un héroïsme ? Est-ce le résultat d’une impulsion inconsciente ou celui d’un véritable choix ? De quoi parle Le Prince de Hombourg ? De comment on peut vivre tout en dormant... ou rêver de la vie... comment Éros se mêle impitoyablement aux décisions conscientes... comment la mort joue avec les glissades et les chutes des hommes... comment on peut entendre sans écouter... en écoutant les voix intérieures plutôt que celles de l’extérieur... comment la guerre est le terrain extrême de toutes les possibilités d’action... par le geste le plus extrême, l’homicide... comment les impulsions nous dominent... et comment la raison nous condamne à mort pour faire taire ces impulsions... L'ordre, l’obéissance aux règles, est-cela la mort ? Qu’est-ce que cette pièce tente de nous dire ? Comment le symbole finit par l’emporter sur le réel... Le symbole, est-ce une couronne de laurier sur la tête des poètes et des héros ? Seul un geste de clémence ou d’appréciation du père peut nous sauver... mais cela vaut seulement une fois que nous aurons accepté de monter sur l’autel, le couteau sous la gorge. Le père dispense-t-il la justice... ? Ou la clémence... ? Ou bien le pardon quand il nous a condamnés à mort pour l’avoir emporté contre la loi ? Au fond, est-ce notre victoire qui a été condamnée ? Et cette victoire, peut-elle être seulement remportée contre les lois du père ? Pour ensuite nous emmener à une condamnation et accepter celle-ci comme la seule possibilité d’affirmation de notre être au monde ? La seule issue de la condamnation, est-elle vraiment notre acceptation, et la consé- quente clémence du père ? La mort, vient-elle vers nous habillée en femme perdant un gant ? Éros dissémine des gants perdus, dévoilant des mains délicates et gracieuses – l’histoire de notre culture... Combien de temps faudra-t-il pour que ces mains deviennent squelette ? Chaque scène est une énigme... le sens se perd dans les élans, dans les fulgurances... le prince est notre héros, l’avatar de nos songes... nous vivons avec lui dans des formes et des paysages durs, de pierre ou de fer... des scènes coupées au sabre... comme dans la charge d’une cavalerie exaltée... des scènes fragmentées, éclatées,LE PRINCE DE HOMBOURG de Heinrich von Kleist mise en scène Giorgio Barberio Corsetti livides... incongrues, l’une après l’autre... chaque scène, un tableau différent... qui répond à un système symbolique tour à tour différent... mais qui, toutes assemblées, créent une grande fresque... comme une chapelle cachée dans une grande cathédrale dépouillée... Sur le chemin du prince, une fosse... les croque-morts au travail... Par le biais de sa mère putative, le prince demande clémence à l’Électeur, son père électif... Au théâtre, est-il possible que, dès que le père prend du pouvoir, les fossoyeurs commencent à creuser ? La Cour d’honneur est une paroi ardue, un plateau sous un abîme... c’est là où le prince affronte la guerre, la peur, l’exaltation, le désir, la mort... c’est là où les personnages tombent et se redressent. On les croit morts, mais ils vivent pourtant pour condamner ou être condamnés, pour donner la grâce ou la recevoir... Mais où est la guerre dans tout cela ? Là, au fond, là où l’élan et le cri surgissent sans calcul, sans raison... c’est ce moment d’exaltation qui nous fait remporter la victoire ou perdre, qui nous perd, dans lequel nous nous perdons... car nous n’avons pas écouté... car nous pensions à autre chose... à l’autre... Images, rêves, fer, chevaux... armes... une paroi gravée de signes picturaux... explosions de couleurs... feu... lances incendiées... visions du jugement dernier... combats... chutes sans fin... corps nus et corps protégés... enveloppes... surfaces en mouvement transpercées par les coups... corps projetés... couleurs vives... explosions de couleurs... fer, pierre... Giorgio Barberio Corsetti, septembre 2013