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Cour d’Honneur
120 min

Cour d’Honneur

2013 - Mise en scène Jérôme Bel
67e édition du Festival d'Avignon - Création 2013 Jérôme Bel voulait faire depuis longtemps un spectacle sur la mémoire d'un théâtre, sur la mémoire des spectacles qui y auraient été présentés. On sait que des spectacles, de la représentation spectaculaire proprement dite, il ne reste rien, sinon dans la mémoire des spectateurs qui ont assisté aux représentations. Car c'est justement la nature même du spectacle vivant que de mourir, de disparaître. Ce qui fait à la fois sa grandeur et sa faiblesse. C'est en pensant à la Cour d'honneur du Palais des papes, sans doute l'un des lieux les plus symboliques du théâtre en France, qu'il imagina une solution : un spectacle mettant en scène des spectateurs qui racontent eux-mêmes leurs souvenirs de ce lieu et des spectacles qu'ils y ont vus. Les spectateurs invités à participer à ce projet sont des amateurs de théâtre, ou pas. Ils ont entre onze et soixante-dix ans ; ils sont étudiant, professeur, graphiste ou infirmière ; ils habitent à Vichy, Avignon, Paris ou Clermont-Ferrand. Chacun à leur manière, ils témoignent de leurs expériences de spectateurs, bonnes ou mauvaises. Les enjeux de cette création sont donc d'essayer de quantifier la réception des spectacles par les spectateurs, de mesurer l'influence de l'art sur leur vie. Dans la Cour d'honneur donc. Car il fallait donner au spectateur la place qu'il méritait : la place d'honneur.
Bouvard et Pecuchet
92 min

Bouvard et Pecuchet

2018 - Mise en scène Jérôme Deschamps
« Bouvard et Pécuchet » mis entre les mains de Jérôme Deschamps, c'est forcément un régal ! Le créateur des Deschiens adapte le savoureux chef d’œuvre de Flaubert et l’interprète aux côtés de Micha Lescot accompagné d’une joyeuse troupe ! Bouvard et Pécuchet, copistes de leur état, se rencontrent sur un banc public. Et s’apitoient sur l’état du monde qui, mon pauvre ami, va à vau l’eau. Mais foin de jérémiades, il s’agit de prendre le taureau par les cornes, hardi les gars, sus à la bêtise humaine. Tout y passe de l’agriculture à la culture et rien n’échappe au faible lumignon de ces deux cloportes à l’intelligence aussi courte qu’un jour sans proverbe de l’almanach Vermot. C’est le grand bazar des clichés et stéréotypes, le vide grenier des inepties et des idées reçues, le grand bêtisier encyclopédique, la foire des gags à gogo. Car ils sont niais à manger du foin, ces deux-là.  Parfois, tels de vieux cousins inopportuns, les Deschiens surgissent au détour d’une scène, à la grande surprise de Gustave, n’en déplaise aux encyclopédistes purs et durs. Agaçants, irritants, émouvants, tendres, drôles, nos deux compères campés avec brio par Jérôme Deschamps- Pécuchet en personne tout en rondeur et souplesse, et Micha Lescot- Bouvard, le long escogriffe que l’on ne s’attendait pas à trouver là, entourés par Pauline Tricot et Lucas Hérault dont il faut aussi saluer la « bravitude », vont faire souffler entre Vieux- port et Canebière un petit vent de folie burlesque pour fêter le joli mois de mai. 
Un fil à la patte
136 min

Un fil à la patte

2011 - Mise en scène Jérôme Deschamps
La pièce de Feydeau a vu son succès populaire confirmé lors de la 25ème cérémonie des Molières par l'attribution de deux importantes récompenses : le Molière du théâtre public et celui du comédien décerné à Christian Hecq. Comment se débarrasser d’une maîtresse lorsqu’on prévoit de se marier le jour même avec une riche héritière ? Voici ce à quoi s’emploie Bois d’Enghien, amant de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert, artiste réclamée par la baronne Duverger pour la signature du contrat de mariage de sa fille avec… Bois d’Enghien lui-même. L’amant ménage Lucette et déjoue la cascade d’événements et de quiproquos qui pourraient dévoiler son projet. Pour compléter le tableau : Bouzin, minable clerc de notaire et compositeur raté, le furieux général Irrigua, amoureux de Lucette prêt à tout pour conquérir la belle, et Viviane, la future mariée qui trouve son fiancé trop sage et rêverait d’un séducteur expérimenté, ainsi que quelques valets, rouages indispensables du vaudeville. Avec la participation de la Maîtrise des Hauts-de-Seine
Tartarin de Tarascon
125 min

Tartarin de Tarascon

2012 - Mise en scène Jérôme Savary
Alphonse Daudet raconte l'histoire de Tartarin, un intrépide chasseur de casquettes, fanfaron, matamore et sympathique. Tiré d'œuvre littéraire appartenant à un monde imaginaire et burlesque, "Tartarin de Tarascon", adapté et mis en scène par Jérôme Savary, interprété par Michel Galabru, est un spectacle drôle, éblouissant et étourdissant, pour tous les publics où se côtoient les codes du théâtre à l'ancienne, ceux de la comédie musicale et de la bande dessinée…
Le Bourgeois gentilhomme
178 min

Le Bourgeois gentilhomme

2022 - Mise en scène Jérôme Deschamps
Décidé à devenir un homme de qualité, Monsieur Jourdain, riche bourgeois, s’entoure, à cette fin, d’une kyrielle de professeurs. Bien que marié, Monsieur Jourdain est éperdument amoureux d’une belle marquise, Dorimène. Celle-ci lui a été présentée par le comte Dorante lequel, en réalité, utilise Monsieur Jourdain en lui empruntant régulièrement de grosses sommes d’argent qu’il ne rembourse jamais, dans le seul but de séduire Dorimène. Madame Jourdain s’en aperçoit et tente d’attirer l’attention de son mari sur le peu de scrupules dont le Comte fait preuve à son égard, mais en vain. Soutenu par Madame Jourdain, un jeune homme, Cléonte, demande la main de Lucile à Monsieur Jourdain, qui la lui refuse. Sa fille épousera un aristocrate…
Les étourdis
44 min

Les étourdis

2005 - Mise en scène Macha Makeïeff, Jérôme Deschamps
Un patron déjanté et tyrannique règne sur son monde de petits employés, tous plus inadaptés les uns que les autres au monde du travail et à sa rationalité. Les étourdis vont jusqu’au bout nous démontrer leur entêtement à ne pouvoir rien faire comme il le faudrait, non sans humour et ironie.
L’affaire de la rue Lourcine
87 min

L’affaire de la rue Lourcine

2008 - Mise en scène Macha Makeïeff, Jérôme Deschamps
À leur réveil après une nuit de bringue, deux bourgeois, affreux pochards, ont le vague sentiment qu'ils ont assassiné une pauvre charbonnière, rue de Lourcine, au cours de leur déambulation nocturne. S'ensuit une cascade ahurissante de méprises, de mensonges et de crimes en série. Tout finira par des chansons. C'est du Labiche. Contrairement à une certaine tradition théâtrale qui se revendique iconoclaste et se révèle “bric à brac”, la mise en scène de Jérôme Deschamps rend hommage aux icônes étriquées de l’univers petit-bourgeois labichien et leur construit un monument : une complexe machine théâtrale. Sa mécanique dramaturgique et scénique est extrêmement bien huilée, rigoureusement agencée, minutieusement réglée et produit régulièrement des étincelles ! Riche en ressorts burlesques et en péripéties scabreuses, la pièce de Labiche est encore agrémentée ici d’exagérations savoureuses, d’incursions farfelues, de gestes maladroits acrobatiquement contenus pour éviter la catastrophe, de mimiques ironiques ou de satires grinçantes. Le décor de Macha Makeïeff est un véritable écrin, non pas une boîte hermétiquement fermée préservant un trésor de toute altération, mais un espace bourgeoisement tapissé, où les portes battent sans cesse, où les interprètes s’entrechoquent, se cognent au mur et rebondissent, “rocambolesquement”. Ils émaillent littéralement leur jeu au contact des richesses dramatiques que recèle l’intérieur du couple Lenglumé (qui est ici tout sauf englué). Bref, c’est un espace scénique qui ne recueille pas, mais génère lui-même des perles ! Effectivement, le grain de sable qui s’y glisse, ou plutôt la poussière de charbon, grossit bien vite, sans pourtant jamais enrayer la machine, lancée à plein régime.
Erdman/Pineau répétition à ciel ouvert
26 min

Erdman/Pineau répétition à ciel ouvert

2011 - Réalisation Jérôme Cassou
Le comédien et metteur en scène Patrick Pineau nous invite, avec l’ensemble de son équipe artistique, à un grand pique-nique durant lequel ils vont répéter une partie de son prochain spectacle « Le suicidé », pièce du dramaturge moscovite Nikolaï Erdman qu’ils joueront cet été dans la carrière de Boulbon en Avignon. L’occasion de faire la lumière sur cet auteur trop méconnu qui, en seulement deux pièces, toutes deux censurées par le régime stalinien, aura marqué l’histoire du théâtre russe. Une partie de campagne estivale, ponctuée de sujets inhérents aux préparatifs de la pièce, de réflexions des artistes et des techniciens, de scènes de travail, de témoignages et d’images d’archives. Une répétition à ciel ouvert, vive et chaleureuse que menacent pourtant les nuages de l’ordre et du contrôle de certains régimes d’hier et d’aujourd’hui, peu favorables à la liberté d’expression.
Feu la mère de madame
45 min

Feu la mère de madame

2010 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Lucien, rentré tard du bal des Quat'z'Arts, réveille sa femme Yvonne, qui commence à lui faire une scène. La tempête passée, un valet de chambre sonne à la porte, au moment où les deux époux se couchent. Le messager est porteur d'une bien terrible nouvelle : la mère de Madame est morte. Alors que tout le monde s'active pour se rendre chez la mère de Madame, le couple apprend que le valet vient de commettre une horrible méprise : il s'est trompé de personne, c'est la mère des voisins qui est morte ! Le valet est vivement chassé et les deux époux repartent de plus belle dans une scène de ménage...
L’Avare
160 min

L’Avare

2018 - Mise en scène Ludovic Lagarde
Harpagon a du pain sur la planche : enterrer son trésor dans le jardin, épouser la toute jeune Mariane, imposer sa loi à ses enfants, nouer et dénouer des intrigues domestiques, organiser un banquet au rabais. Quelle activité pour ce grand économe ! Ludovic Lagarde s'attaque à une comédie culte avec un Harpagon drôle, pathétique et féroce joué par Laurent Poitrenaux. Il est entouré de Christèle Tual, Julien Storini et des comédiens du Nouveau collectif artistique associé à la Comédie de Reims.
Ce que le djazz a fait à ma djambe
90 min

Ce que le djazz a fait à ma djambe

2017 - Mise en scène Jacques Gamblin
Jacques Gamblin danse le blues, le groove, le funk. Il écrit, incarne et dit des textes lors d’un concert hors cadre. En freestyle poétique, avec Laurent de Wilde, il invente un dialogue à sept voix de jazzmen pour une folie musicale. D’abord au piano, Gamblin joue quelques notes puis tente les autres instruments. Vite, il abandonne car il se dit "mauvais" . Pourtant la musique a toujours été là, dans son coeur, dans sa vie. Attrayante, aguicheuse, audacieuse et sauvage. Jeune homme démotivé par une professeure intransigeante, il ouvre ses oreilles pour se nourrir de la musique à défaut de la jouer. C’est donc avec des mots, que Gamblin , avec Laurent de Wilde, invente un dialogue à sept voix de jazzmen pour une folie musicale.
La tragédie du roi richard II
167 min

La tragédie du roi richard II

2010 - Mise en scène Jean-Baptiste Sastre
La pièce s’ouvre sur un royaume perdu. Un monde fini dont il ne reste que des traces, des empreintes. Pièce historique, dit-on. Prophétique plutôt, au sens où les prophètes s’attachent à dénoncer la catastrophe présente par une projection historique imaginaire. Le jardin harmonieux et protecteur n’est plus. De ce monde ancien et parfait, équilibré et vertueux, il ne reste que le roi comme l’image mélancolique d’une souveraineté dont on découvre que l’on est exclu. Lentement le roi lui-même exprimera sa propre impuissance. Tentera en vain de faire réapparaître le paradis comme de dire la Loi. Un autre voudra restaurer la puissance rêvée, l’harmonie, mais son rêve deviendra cauchemar.
Le point virgule fait l’Olympia 3
103 min

Le point virgule fait l’Olympia 3

2010 - Mise en scène Antoinette Orge-Colin
Préparez-vous pour découvrir les coups de cœur 2010 de la mythique salle de spectacle du Point-virgule ! Les artistes auront le privilège de monter sur la scène de l'Olympia pour une soirée exceptionnelle. Ne manquez pas la troisième édition du "Point Virgule fait l'Olympia" ! Pour célébrer dignement ses trente ans, le Point Virgule avait eu l'idée de délocaliser pour une soirée le meilleur cru de ses artistes dans la salle de l'Olympia. C'était le 28 avril 2008. Fort de son succès, "le Point Virgule fait l'Olympia" est devenu un événement annuel. L'année 2010 ne dérogera donc pas à la règle et vous présentera les artistes incontournables de la petite salle du Marais.
L’amour sur un plateau
118 min

L’amour sur un plateau

2011 - Mise en scène Agnès Boury
Mariés depuis 20 ans, Caroline et Jean-Louis tiennent une auberge dans la Creuse. Mais rien ne va plus dans le couple et ils envisagent de se séparer. Une mystérieuse cliente de l’auberge leur propose alors de tenter le tout pour le tout : pourquoi ne pas faire venir MAP, la célèbre médiatrice des amours perdus ? Elle est connue dans toute la France pour ses émissions télévisées où l’on voit des couples en difficulté s’aimer comme au premier jour ! La télévision va donc débarquer à l’auberge. MAP réussira-t-elle à rapprocher Jean-Louis et Caroline ?
Topors 1- Les Prix de l’Inattendu
105 min

Topors 1- Les Prix de l’Inattendu

2018 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
« VIVRE EN MARGE POUR NE PAS MOURIR AU MILIEU. » ROLAND TOPOR Dans un décor créé par Sophie Perez, la cérémonie orchestrée par Jean-Michel Ribes se déroulera en musique et avec une succession d’interventions aussi inattendues, burlesques et insolites que les œuvres des lauréats récompensés. La remise des trophées sera à elle seule une performance savoureuse. « Le Théâtre du Rond-Point crée un prix destiné à récompenser les créateurs du spectacle vivant oubliés des chapelles du bon goût et de la morale définitive, à saluer les mauvaises herbes de la culture trop folles pour être taillées à la française, les incongrus qui ridiculisent les gens qui savent. Bref tous ceux qui sautent dans le vide pour découvrir d’autres planètes. Ces prix qui célèbreront toutes les disciplines du spectacle vivant seront remis à des lauréats désignés par un jury composé de personnalités sensibles à l’extravagance, au pas de côté, au monde à l’envers, au rire de résistance, à l’issue de secours, aux utopies, à la joie d’être soi, au chant de baleine devant la lune, à la musique de l’insolence, bref des personnalités qui ne voient pas la beauté que dans les belles choses. La sélection des spectacles concourant à ce prix sera faite de façon arbitraire par le jury selon ses goûts, ses envies, et pourquoi pas ses amis. Tous les prix sont injustes, les Topor le seront encore plus. » Jean-Michel Ribes
Géant – Cirque d’Hiver Bouglione
92 min

Géant – Cirque d’Hiver Bouglione

2015 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Au coeur du plus ancien cirque du monde, retrouvez acrobates, trapézistes, chevaux, l'orchestre du Cirque d'Hiver et un extraordinaire numéro d'éléphants le tout présenté par Monsieur Loyal.
Frère et sœur
61 min

Frère et sœur

2005 - Réalisation Don Kent
Frère et sœur se construit autour de la notion de scène comme un espace fictionnel, suite de courts récits qui constituent les différentes parties de la création. Dans la mise en scène de ces groupes, je souhaite développer l’idée de confusion des personnes et de leurs rôles. Essayer de créer un chaos et un malaise sur la reconnaissance du "qui est qui?” pour une mise en abîme de l'autre comme de son propre désir. Tenter de croiser un autre et en même temps d'inventer et d'interroger la nature discontinue de la relation à l’autre. Il s’agit de se dégager et de s’arracher à soi dans une certaine impudeur et dans un mimétisme par rapport à ceux que l’on croise. L'identité devient alors un objet changeant. Tous ces personnages provisoires se ressemblent, ils se comportent avec une similitude étonnante et leurs préoccupations se recoupent invariablement. Ils pourraient n’être qu’une unique et même personne et pourtant ils sont multiples, interchangeables, transitifs. Les rôles s’avèrent être de pures voix qui pénètrent les corps et les abandonnent, ouvrant une vision, celle des corps multiples que nous possédons, que nous construisons et que nous représentons face à l’autre.
Cher Tresor
90 min

Cher Tresor

2014 - Mise en scène Francis Veber
Comment faire quand on est un chômeur de longue durée et qu'on n'a pas un centime en banque ? Avoir un contrôle fiscal ! Une stratégie qui peut paraître absurde : pourquoi le Trésor Public irait-il contrôler quelqu'un qui ne possède rien ? C'est pourtant la tactique employée par François Pignon pour se remettre à exister auprès de tous ceux qui l'ont abandonné, sa femme, ses amis. Un moyen de devenir brusquement quelqu'un d'intéressant à leurs yeux, quelqu'un qui cache quelque chose. Comment Pignon parviendra-t-il à entraîner un contrôleur fiscal dans son jeu et quels avantages tirera-t-il de sa fraude imaginaire ?
Arnaud Ducret – J’me rends
76 min

Arnaud Ducret – J’me rends

2013 - Mise en scène Etienne De Balasy
Dans son spectacle, Arnaud ne raconte pas sa vie mais il incarne celle des autres. Il passe du prof de karaté qui s’entraine sur ses élèves, à Sylvie l’allumeuse allumée et même à l’énergumène alcooliquement modifié qui vous semblera étrangement familier. Il est plusieurs mais au prix d’un ! Après avoir brûlé les abdos du public parisien à l’Européen en hiver 2012, Arnaud est à présent en tournée en France, en Suisse et en Belgique.
Ciao Amore
85 min

Ciao Amore

2010 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Elle : « Je crois que je t’aime plus… » Lui : « T’as quelqu’un ?! » Non, elle n’a personne. Elle ne l’aime plus, tout simplement. Mais elle ne sait pas pourquoi. Le temps d’une soirée, ils vont voir défiler leur vie de couple. Dans un jeu ridicule, souvent absurde, parfois violent, ils vont s’étudier, s’insulter, se toucher, partir, revenir, se comprendre enfin et se perdre l’instant d’après. Comment s’aimer comme au premier jour dans ce monde qui court plus vite que nos sentiments ? Pourquoi on s’aime, pourquoi on ne s’aime plus ? Mais surtout, comment faire pour s’aimer dans une société où l’individualisme règne en roi et où l’épanouissement personnel est devenu le Graal ? Un Adam et Eve d’aujourd’hui, elle féministe et italienne, lui ambitieux et paumé dans les méandres du quotidien, mais toujours « un couple ». Une grande scène d’explication, une enquête sur les pourquoi qui va tourner à la comédie, l’histoire d’un amour, un vrai, où l’on se fait mal pour se faire du bien. Ils vont nous faire rire, puis pleurer, puis rire encore, eux qui sont si loin de nous, mais tellement proches.
Landru
107 min

Landru

2006 - Mise en scène Jean Luc Tardieu
Guillotiné le 24 février 1922 à l’âge de 52 ans, Henri-Désiré Landru, petit fonctionnaire du crime, fut le premier serial killer célèbre du XXe siècle. Fiancé professionnel, l’homme à la barbe célèbre tua 11 fois dans les années 1915 à 1919, niant l’évidence jusqu’au bout et faisant preuve d’un rare cynisme et d’un réel talent d’humoriste pendant toute la durée de son procès. Bien que soupçonné d’avoir brûlé dans la chaudière de sa maison de Gambais les femmes qu’il avait recrutées par petites annonces, il fit rire tout Paris, rendit célèbre son avocat, Maître de Moro Giafferri, et fut soutenu jusqu’au bout par la seule femme qu’il aimait, sa maîtresse, Fernande Segret. En trois actes - la pièce a été écrite en 1995 - Laurent Ruquier a décidé de vous faire revivre l’historique vie de Landru, de la période vaudevillesque pendant laquelle il jonglait entre les rendez-vous avec ses futures victimes, ceux avec sa maîtresse et ceux avec sa femme et ses enfants jusqu’à son arrestation, son procès et sa condamnation à mort.
L’entêtement
142 min

L’entêtement

2011 - Mise en scène Eric Vigner, Marcial Di Fonzo Bo
L’Entêtement est la dernière pièce de l’heptalogie inspirée par le tableau La Roue des sept péchés capitaux de Jérôme Bosch (1475), à Rafael Spregelburd. À la fois auteur, metteur en scène, comédien, traducteur et pédagogue, il est l’un des plus brillants représentants d’une nouvelle génération de dramaturges argentins, qui a commencé à écrire dans les années du retour à la démocratie. Membres du Théâtre des Lucioles, Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo abordent pour la quatrième fois un de ses textes (après La Connerie et La Paranoïa au Théâtre national de Chaillot en 2008 et 2009). Forts de ce long compagnonnage, et entourés d’une équipe d’acteurs et de créateurs fidèles aux projets précédents, ils plongent dans cette oeuvre « hybride, métisse, excessive, irrégulière ». La pièce se passe près de Valencia en Espagne, fin mars 1939, dans la maison du commissaire de la ville. Le spectateur assiste en temps réel à une succession d’événements déroulés à chaque acte d’un point de vue différent. Cette construction particulière fait avancer la pièce à la manière d’un roman policier et déploie une multitude de lectures possibles : le texte questionne la guerre d’Espagne et par ce biais la frontière parfois étroite entre fascisme et démocratie. Il démontre comment la création d’une nouvelle langue, au nom d’une utopie humaniste, peut dégénérer en langage totalitaire. Et il pose aussi « le langage » comme lien entre les hommes, comme « bien commun ». La pièce est d’ailleurs jouée en français, en espagnol et en valencien.
Cocorico
60 min

Cocorico

2010 - Mise en scène Susy Firth, Michèle Guigon, Patrice Thibaud
Patrice Thibaud et Philippe Leygnac, révélés au grand public dans les spectacles de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, font avec "Cocorico" le grand saut mis en délire par Michèle Guigon et Susy Firth. Musical en diable, ce duo entre un enfant comme grandi trop vite et un musicien explosif fait la part belle au mime. Les saynètes défilent, du Tour de France à un défilé haute couture, sans oublier des majorettes, des cow-boys ou des dresseurs de fauves. Patrice Thibaud et Philippe Leygnac font de leur folie douce une partie de plaisir partagé par le public qui en redemande. Du presque rien qui devient, le temps d’un "Cocorico", du grand art.
Les chroniques du théâtre, Thomas Jolly
38 min

Les chroniques du théâtre, Thomas Jolly

2018 - Réalisation Julien Condemine
La Compagnie des Indes est, depuis près de 20 ans, partenaire du Festival d’Avignon. À l’occasion de sa 70ème édition, nous avions produit une série de 19 programmes courts de 2 minutes qui mettaient à l’honneur le Festival, afin de célébrer l’événement :  "Les Chroniques du Festival d’Avignon ". C’était le talentueux Thomas Jolly qui, seul devant la caméra, revisitait à sa manière l’histoire du Festival, Jean Vilar, les publics, les lieux, les directeurs successifs, les spectacles emblématiques... Damien Gabriac en avait écrit les textes et Julien Condemine s’était attaché à la réalisation. Le succès du pilote de cette série avait amené la direction de France Télévisions à diffuser ces programmes quotidiennement sur les antennes de France 2 et de France 5 pendant toute la durée du Festival. Deux ans plus tard, Thomas Jolly frappe encore... Avec « Les Chroniques du Théâtre », c’est le Théâtre dans son ensemble qui est, cette fois-ci, à l’honneur. 
Very Wetr !
52 min

Very Wetr !

2012 - Mise en scène Régine Chopinot
Sur le plateau, ils sont douze : onze artistes du Wetr et Régine Chopinot. Depuis leur enfance, tous les membres du Wetr ont appris à danser, chanter et s'accompagner de petites percussions végétales et de bambous à sonorité grave et sourde. Traditionnellement, ce sont les « anciens » qui chantent et les jeunes qui dansent. Pour la création « Very Wetr ! », ils ont accepté de modifier leurs habitudes et les envisagent avec ouverture et tranquillité. Leurs danses sont rythmées par des frappés de pieds sur le sol qui génèrent une sensation de force et de précision. Leur engagement physique est à la fois savant et généreux, mobilisant librement et dynamiquement tous les champs des articulations du corps. Chaque regard est écrit dans des orientations multiples et complémentaires aux mouvements... Les chants sont polyphoniques, circulant entre les modes, majeurs, mineurs, les assonances et les voix de tête pour reprendre à l'unisson une mélodie simple, où toutes les hauteurs de voix s'harmonisent. Les paroles jonglent entre le drehu et le français. Régine Chopinot a de surcroît sollicité Walles Kotra, un ami de longue date du Wetr, journaliste de métier, réalisateur et auteur, pour écrire un texte qu'elle dira pendant le déroulement de « Very Wetr ! » Jean-Paul Gaultier signe les costumes, bel équilibre entre les tutus en pandanus et les vêtements de ville, et travaille sur les peintures de corps pour souligner et paysager graphiquement l'architecture d'os et de muscles. Les fidèles et complices de longue date de Régine Chopinot, Maryse Gautier pour la lumière et Nicolas Barillot pour le son, sont à ses côtés pour continuer à tenter d'innover. Au fil de toutes ces expériences vécues si loin d'ici, Régine Chopinot n'a cessé de préciser et de mettre en place le schéma d'une pièce sur la force de la parole, qui verra un de ses aboutissements s'exprimer en juillet prochain. Avec Le Wetr à ses côtés, il y a de grandes chances pour que le résultat soit joyeux et « Very Wetr ! ».  DOCUMENTAIRE : Very Very Wetr ! – réalisation : Geoffroy Duval & Régine Chopinot - Durée: 52 min REFERENCE CATALOGUE : 420