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Golgota
85 min

Golgota

2014 - Mise en scène Bartabas
Pionnier d'une expression inédite, Bartabas conjugue art équestre, musique, théâtre et danse. Il fonde en 1984 le théâtre équestre Zingaro puis, voilà tout juste dix ans, l’Académie équestre de Versailles pour laquelle il orchestre ces chants magnifiques à la gloire de l’Animal. Pour l’amour de ses chevaux, il construit l’extraordinaire vaisseau d’Aubervilliers, une nef de bois, un rêve et une folie, à la fois démesure et perfection. Opéra équestre, Chimère, Éclipse, Loungta, Triptyk, Battuta, Darshan, Calacas... Ses créations, chefs- d’œuvre avec chevaux, témoignent d’une quête incessante, jalonnée d’interrogations mystiques. Bartabas crée régulièrement pour les théâtres des œuvres plus intimistes basées sur des rencontres rares, comme Le Centaure et l’Animal avec Ko Murobushi au Théâtre national de Chaillot. Il initie alors des propositions plus audacieuses, parfois plus personnelles, dont il se fait l'auteur et l'interprète. Bartabas choisit de partager cette nouvelle aventure avec Andrés Marín, le plus talentueux des étoiles du flamenco contemporain. Chorégraphe, danseur, créateur des pièces Mas alla del tiempo, Asimetrias ou El cielo de tu boca, Andrés Marín fonde sa propre compagnie en 2002, et voyage depuis à travers le monde. Ensemble, ils choisissent les effluves mystiques des œuvres liturgiques de Tomás Luis de Victoria pour ouvrir des voies nouvelles dans leurs disciplines respectives « à la recherche, dit Bartabas, d'une musique silencieuse ». Pierre Notte / Théâtre du Rond-Point
Sonoma
72 min

Sonoma

2021 - Mise en scène Marcos Morau
S’il y a un paradis, il est ici et maintenant (Luis Buñuel).Au son des battements de tambours et d’un vibrant chant folklorique, huit danseuses entrent dans la ronde en une danse frétillante. Un essaim, une nuée. Elles glissent à vive allure dans leurs costumes traditionnels rayés, derviches faisant tourner leurs longues et larges jupes. Au centre de la scène, une croix aux cordes enroulées place la performance sous un signe mystique et énigmatique.Au commencement est le verbe, le cri, souffle primitif de la vie, le corps et la chair. De ces corps en mouvements, des images surgissent. Impressions et paysages oniriques aux contours flottants où passé, futur et présent se confondent. La horde des femmes se meut, se débat, se rassemble, crie et tente de se libérer.Le langage chorégraphique singulier de Marcos Morau nous attire aux frontières du réel avec une force tellurique impressionnante. Entre mélopées traditionnelles et rythmes hypnotiques, folklore et modernité, le créateur espagnol rend hommage à l’univers de Luis Buñuel et à la révolution surréaliste dans une danse à la temporalité fragmentée, à l’architecture stratifiée. Une écriture qui met l’imagination au pouvoir pour nous permettre de vivre, sentir et exorciser le moment. Une libération !
Calacas
62 min

Calacas

2013 - Mise en scène Bartabas
Avec Calacas, (squelette au Mexique), inspiré de la tradition mexicaine de la Fête des morts, le Théâtre équestre Zingaro propose un spectacle époustouflant et poétique où la mort est prétexte à célébrer la vie. Après avoir martelé la terre de son Théâtre équestre Zingaro durant plus d’un quart de siècle, voici que Bartabas s’attaque aujourd’hui au ciel. Et qu’il entend y festoyer de plus belle, en mettant la camarde en cavale et les morts vivants à cheval. Véritable danse de l’âme joyeusement macabre, exécutée sur piste et dans les airs, Calacas évolue comme un double carnaval endiablé au son du tambour des chinchineros, des fanfares mexicaines et des orgues de Barbarie. Avec encore et toujours le cheval, le plus sûr animal psychopompe qui soit comme passeur, coursier, messager et ange gardien. La troupe au grand complet offre au public une grande fresque colorée menée à un rythme d’enfer par ses cavaliers, musiciens et techniciens qui entraînent 29 chevaux éblouissants dans leur danse céleste. Des chevaux qui, au fil des tableaux présentés, tels des passeurs, coursiers, messagers ou anges gardiens conduisent l’âme des morts dans l’au-delà.
Princesses le reve d’Odile
52 min

Princesses le reve d’Odile

2009 - Réalisation Hervé Portanguen
Dans une grande féerie, 20 chorégraphes-danseurs contemporains renommés investissent différents espaces d’un bâtiment flambant neuf, le Théâtre-Auditorium de Poitiers, pour en célébrer la création et son ouverture au public. De son solo respectif, chacun éprouve les lieux, dialogue avec, pour mieux en réinventer le sien et un autre, celui du spectacle. Les formes et les volumes de l’édifice dessinés par l’architecte expriment ici ses recherches autour d’un lien nouveau entre la structure de l’espace et le mouvement du corps. Par son univers et son style propre, chaque danseur donne à percevoir son rapport à l’espace environnant. Les perceptions varient de l’un à l’autre, s’additionnent et révèlent l’espace architectural. Les murs peuvent danser.
Alex Vizorek est une œuvre d’art
77 min

Alex Vizorek est une œuvre d’art

2016 - Mise en scène Stéphanie Bataille
L'Art, c'est comme la politique, c'est pas parce qu'on n'y connait rien qu'on ne peut pas en parler. Et Alex Vizorek en a des choses à dire sur la Musique, la Sculpture, le Cinéma ou encore l'Art Moderne. Le phénomène de l'humour belge vous emmène dans un univers flamboyant ou Magritte, Ravel, Bergman, Visconti et Bergson côtoient Pamela Anderson, Luis Fernandez et Paris Hilton. Sa mission : vous faire rire tout en apprenant. A moins que ce ne soit l'inverse.
René de Obaldia, le troubadour du Théâtre
52 min

René de Obaldia, le troubadour du Théâtre

2010 - Réalisation Stéphane Haskell
Poète, dramaturge, romancier, René de Obaldia est depuis 50 ans l’un des auteurs de théâtre français les plus joué sur la planète, et l’un des plus internationaux (traduit en 28 langues).Interprété par les plus grands tels que Michel Simon, Michel Bouquet ou Jean Rochefort entre autres, ses pièces sont devenues le régal des cours d’art dramatique.Obaldia a voué la plus grande partie de sa vie à cet art, à tel point qu’en Mai 2009, 10 après son élection à l’Académie Française, il a décidé lui-même de brûler les planches du petit Hébertot. A 90 ans, avec plus de 40 représentations, il a présenté un florilège savoureux de ses œuvres théâtrales, poétiques et littéraires qui a enthousiasmé un public de tous âges.Car ses pièces font rire et grincer des dents. C’est tout un univers qui s’y déroule ; un univers de doux anarchiste où l’absurde est plus sérieux que la raison, et où l’on croise, selon la saison, Queneau, Jarry, Ionesco et Giraudoux. Les sujets qu’il y traite sont empruntés au monde moderne, mais son langage nous emmène toujours vers la fantaisie et le rêve.Et il en est de même dans l’intimité, un mélange de gravité et de pétillance, d’érudition et de légèreté. On connaît moins l’homme que l’œuvre. C’est en le côtoyant depuis quelques années, que j’ai eu l’immense privilège de découvrir un véritable personnage, à travers le regard duquel le monde et l’histoire prennent une teinte constamment nouvelle et surréaliste. Toujours curieux et vif, il a approché de près la nature humaine, transformant en matière théâtrale et poétique sa confrontation toute personnelle avec les époques traversées : l’enfance avec un père consul du Panama à Hong-Kong, la guerre (prisonnier au Stalag en 1940), le cinéma (partenaire de Louis Jouvet), la chanson (parolier de Luis Mariano) ou les voyages…Avare d’apparitions médiatiques, ce formidable conteur nous prend par la main pour un délicieux parcours de plusieurs décennies au service des belles lettres.Stephen Haskell