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Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre
57 min

Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre

1999 - Réalisation Jacques Tréfouël
Raconter l'histoire des Renaud-Barrault, c'est raconter l'histoire d'un demi siècle de théâtre. Jean-Louis Barrault, acteur, écrivain, directeur de compagnie, découvreur d'auteurs et de pièces de théâtre, a monté plus de 90 spectacles et accueilli dans ses différents théâtres près de 100 pièces. Madeleine Renaud, indissociable, règne discrètement sur les choix du répertoire de la compagnie et sur l'élaboration des mises en scène. En même temps, elle conduit une carrière personnelle en compagnie d'auteurs qu'elle inspire comme Samuel Beckett ou Marguerite Duras. Pour la première fois un film documentaire restitue l'aventure éblouissante de ce couple mythique.
Voyages aux Indes galantes, des coulisses à la scène
29 min

Voyages aux Indes galantes, des coulisses à la scène

2005 - Réalisation Jean-Philippe Granier
Documentaire sur la création du spectacle de Bartabas : "Voyage aux Indes galantes", donné au Parc du Château de Versailles en 2005.
Deux voix
107 min

Deux voix

2004 - Mise en scène Johan Simons
À la fin d’un dîner bien arrosé, une tablée de la haute société ivre d’elle-même devise sur le sort de l’humanité, se met peu à peu à nu, révèle la face cachée d’un monde titubant qu’elle emporte dans sa soif de pouvoir total. Tour à tour, un politicien installé, un vice-président d’une compagnie pétrolière, un intellectuel en vue appointé par l’entrepreneur, un agent de liaison avec la mafia, un autre chargé d’établir le contact avec l’épiscopat, prennent la parole dans une valse décadente. Dans un jeu de chaises musicales étourdissant, Jeroen Willems, acteur phare de la compagnie Hollandia, interprète tous les rôles de cette satire sociale. Monologues et travestissements pénètrent au cœur des conflits d’intérêts d’un nœud de vipères où l’on peut reconnaître Cor Herkströter, l’ancien président du conseil d’administration de Shell International et, à travers lui, tous les complices des scandales pétroliers et financiers.
Le Trou Noir 1
52 min

Le Trou Noir 1

2020 - Mise en scène Christophe Alévêque
Le 19 mai 2020, au Théâtre du Rond-Point, Christophe Alévêque se déconfinait en proposant un seul en scène, seul au monde, qui revient sur cette période troublée par l’épidémie. Une salle vide, une performance unique en son genre, face aux caméras de la Compagnie des Indes. Diffusion France 3 Paris Ile-de-France, version intégrale en libre accès sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=BfkwOl6hY-g
Les chroniques du théâtre, Thomas Jolly
38 min

Les chroniques du théâtre, Thomas Jolly

2018 - Réalisation Julien Condemine
La Compagnie des Indes est, depuis près de 20 ans, partenaire du Festival d’Avignon. À l’occasion de sa 70ème édition, nous avions produit une série de 19 programmes courts de 2 minutes qui mettaient à l’honneur le Festival, afin de célébrer l’événement :  "Les Chroniques du Festival d’Avignon ". C’était le talentueux Thomas Jolly qui, seul devant la caméra, revisitait à sa manière l’histoire du Festival, Jean Vilar, les publics, les lieux, les directeurs successifs, les spectacles emblématiques... Damien Gabriac en avait écrit les textes et Julien Condemine s’était attaché à la réalisation. Le succès du pilote de cette série avait amené la direction de France Télévisions à diffuser ces programmes quotidiennement sur les antennes de France 2 et de France 5 pendant toute la durée du Festival. Deux ans plus tard, Thomas Jolly frappe encore... Avec « Les Chroniques du Théâtre », c’est le Théâtre dans son ensemble qui est, cette fois-ci, à l’honneur. 
Le Haras d’Hennebont – Une histoire en marche
53 min

Le Haras d’Hennebont – Une histoire en marche

2016 - Réalisation Jean-Luc Gunst
Le Haras d’Hennebont est situé au coeur d’un splendide parc arboré. Ses écuries, classées à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, sont le berceau du cheval de trait breton. Si à l’origine le Haras n’élevait que des chevaux de guerre et de travail, son activité a évolué au fil du temps et propose aujourd’hui une multitude d’activités autour du cheval : formations, travail des étalons, laboratoire de reproduction, club hippique, promenades en calèche, à poney, sellerie, visites touristiques, expositions et spectacles équestres en été. Depuis sa création par Napoléon III, en 150 ans d’existence, le Haras a essuyé bien des tempêtes. Mais il a su résister et s’adapter grâce aux passionnés qui se sont battus pour conserver ce patrimoine et protéger l’existence de la race bretonne. Le Haras d’Hennebont est en cela un exemple fort d’un combat mené par une région pour préserver sa culture et son patrimoine vivant.  
La Fiesta
87 min

La Fiesta

2017 - Mise en scène Israel Galvan
«Je crois que la fête est à la fois l’expression et la nécessité de ma culture». Israel Galván donne cette première indication sur la conception de son spectacle «La Fiesta». Il ne s’agit pas dans ce spectace de chorégraphier une fête comme on pourrait l’entendre au sens premier et culturel. Le chorégraphe andalou tente davantage de créer - chorégraphier -des fêtes qui n’ont rien à voir avec celles de sa communauté, avec la vie de famille. Il s’agirait de fêtes intimes de chacun, un chacun qui formerait un groupe acceptant de vous suivre vers un territoire inconnu. Israel Galván a ici regroupé neuf danseurs et musiciens atypiques. Ils ne sont pas tous de la même école : il ne s’agit pas d’une troupe homogène comme pourraît l’être le ballet. La Fiesta, c’est peut-être aussi l’expression d’un groupe qui singularise chacun au sein du groupe. C’est peut-être l’idée des corps qui bougent, qui s’expriment à partir d’une trajectoire commune par des biais différents. Des corps qui s’écoutent, qui en se voient pas : la musique est essentielle. Plus encore, elle est décisionnaire, elle rassemble.
What did you say ?
34 min

What did you say ?

2014 - Mise en scène Brahim Bouchelaghem
Adolescent, Brahim Bouchelaghem, né à Roubaix, découvre la danse à la télévision dans l’émission « H.I.P. H.O.P. ». Après de nombreux battles, il danse avec Farid Berki, Mourad Merzouki et Kader Attou. En 2007, il présente Zahrbat, son premier solo, en hommage à son père et fonde sa compagnie. Grâce à sa rencontre et à sa complicité avec Carolyn Carlson, il est en compagnonnage au Centre chorégraphique national de Roubaix. PourWhat did you say ? Carolyn Carlson a signé quatre poèmes et des calligraphies évoquant Brahim Bouchelaghem, l’occasion pour lui de revenir de manière subtile sur son parcours…
Promenade obligatoire
66 min

Promenade obligatoire

2014 - Mise en scène Anne Nguyen
Influencée par un cursus scientifique, l’écriture chorégraphique d’Anne Nguyen se situe à la croisée du hip-hop, des sciences et de la danse contemporaine. Elle met en lumière les performances techniques de la danse hip-hop tout en déstructurant la gestuelle, créant ainsi un vocabulaire sobre et fluide. En imposant des contraintes géométriques, elle invente une nouvelle mise en espace de la danse. PROMENADE OBLIGATOIRE est une traversée ininterrompue pour huit poppeurs, une marche dans le sens unique du temps, qui porte une réflexion sur l’« être ensemble » dans une société toujours en mouvement. En lutte contre le déterminisme et leur propre enfermement, les danseurs avancent inéluctablement dans des couloirs lumineux, comme une matière mouvante, créant une incroyable frise chronologique vivante… Surprenant ! Anne Nguyen est une chorégraphe à forte personnalité qui compte aujourd’hui dans le paysage chorégraphique hip-hop.
Jean Malaurie, une passion arctique
44 min

Jean Malaurie, une passion arctique

2010 - Réalisation Michel Viotte
Grande figure de la recherche polaire française avec une oeuvre scientifique considérable au CNRS et à l’EHESS, Directeur-fondateur de la célèbre collection Terre Humaine aux éditions Plon, le parcours de Jean Malaurie est celui d’un scientifique atypique, toujours en marche pour défendre sa passion pour les espaces du Grand Nord et la civilisation inuit. Il évoque pour nous, au Groenland et dans son domicile parisien, les événements majeurs d’une vie riche en péripéties, du Groenland à la Sibérie.
Amalgames
41 min

Amalgames

2014 - Réalisation Benjamin Silvestre
En 2013, le Palais des Papes ouvrait ses portes à la danse et au festival Les Hivernales, pour un marathon Bagouet qui conduisait le public à travers le Grand Tinel, la Grande Chapelle et la Grande Audience. Pour cette deuxième collaboration, Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot de la compagnie Ex Nihilo vont créer dans la Grande Chapelle,Amalgame(s), création in situ. Ils proposent d’y mettre en jeu la modestie des corps en relation avec l’immensité de ce lieu plus que chargé d’histoire. Ils veulent jouer sur la résonance sonore de la salle pour les musiciens et sur la dispersion dans l’espace pour les danseurs. Cette nouvelle création prend toute sa dimension avec la présence dans le spectacle du guitariste et compositeur Pascal Ferrari, accompagné du batteur Régis Boulard. Ce sont les danseurs Corinne Pontana et Rolando Rocha, avec lesquels ils travaillent et partagent depuis plusieurs années le plaisir et le défi de poser la danse dans les espaces les plus improbables, qui les accompagneront.
Les juments de la nuit
65 min

Les juments de la nuit

2008 - Mise en scène Bartabas, Anne Perron
80 chevaux, une centaine de cavaliers, danseurs et acrobates, jeux d'eaux et feux d'artifice sur la scène flottante du Bassin de Neptune ! Fondateur du Théâtre Zingaro et de l'Académie équestre de Versailles, Bartabas réunit parfois ses deux ensembles artistiques pour des projets spécifiques : ce fut le cas l'été 2008 à Versailles (dans le cadre des Fêtes de Versailles). Après le Chevalier de Saint-George et le Voyage aux Indes galantes, Bartabas a choisi, pour ce spectacle, d'évoquer l'univers de Macbeth à travers un hommage à Kurosawa (auteur du Château de l'Araignée). Revisiter l'oeuvre du cinéaste japonais fut pour lui l'occasion de faire du Bassin de Neptune un espace cadré en cinémascope. Documentaire : "Les juments de la nuit, récit d'une création" - 52 minutes - référence : 297
Au pays des Totems
51 min

Au pays des Totems

1999 - Réalisation Michel Viotte
Nos civilisations ont souvent véhiculé les idées les plus fausses sur les indiens d'Amérique, et ce dès l'origine, lorsque Christophe Colomb les baptisa "indiens", injustement, croyant débarquer aux Indes. Ainsi, au cinéma ou dans les diverses iconographies réalisées sur le thème, l'un des clichés les plus communément répandus était la représentation d'un Totem au milieu du village indien. Pourtant, totems et autres oeuvres monumentales de sculpture aborigène se rencontraient exclusivement dans les territoires de l'extrême ouest du continent nord-américain, constituant aujourd'hui la Colombie Britannique (appartenant au Canada) et la pointe sud de l'Alaska. Le film propose de découvrir les réalisations artistiques des tribus indiennes de ces régions. Il explique le formidable "renouveau" culturel actuel à travers la personnalité de différents artistes de renom tels que Robert Davidson ou Joe David. Ils nous présentent leur travail, nous expliquent le sens profond de celui-ci au sein des communautés indiennes et évoquent de quelle manière les grandes figures symboliques représentées sur les oeuvres expriment leur spiritualité et témoignent de leur relation avec leur environnement naturel. Le film montre enfin de quelle façon les indiens ont réappris à gérer leur héritage culturel et social, et tentent aujourd'hui de trouver un équilibre entre tradition et modernité.
Le Jardin des délices
114 min

Le Jardin des délices

2023 - Mise en scène Philippe Quesne
Pour cette nouvelle création qui marque les vingt ans de sa compagnie le Vivarium Studio, Philippe Quesne s’inspire librement du "Jardin des délices", le célèbre et énigmatique triptyque de Jérôme Bosch. Les allégories fantastiques du peintre du XVe siècle décrivaient le bouleversement radical des repères traditionnels, techniques et politiques d’une époque de transition. Le metteur en scène rassemble une équipée d’acteur·rice·s, musicien·ne·s et technicien·ne·s, prête à entreprendre un semblable voyage dans le temps, jusqu’à aujourd’hui. Arrivée·s dans un lieu qu’ils et elles découvrent, abandonné ou ressurgi d’une société à l'arrêt, ils et elles s’organisent à leur façon, empruntant ce qu’ils·elles trouvent sur place et dans la mémoire disponible du lieu, du théâtre, des un·e·s et des autres.Entre bestiaire médiéval, science-fiction écologique et western contemporain, "Le Jardin des délices" est une épopée rétrofuturiste à la rencontre des mondes à venir.
Les amazones 3 ans après
100 min

Les amazones 3 ans après

2007 - Mise en scène Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé
Trois ans plus tard, nos 3 sympathiques quadras, en jachère sur le marché de l’amour, sont de retour. Les données ont un peu changé avec l’arrivée d’un bel Argentin. Leur amitié n’en sera pas émoussée et, une fois réunies, elles deviennent l’explosif et le détonateur de cette nouvelle comédie de Jean-Marie Chevret, réglée sur le diapason du rire. Les Amazones 3 ans après, c’est la suite de la comédie de Jean-Marie Chevret, Les Amazones (800 représentations), mais pas seulement. Grâce à un ingénieux résumé de la pièce précédente dès le lever de rideau, les néophytes du trio féminin ne sont pas perdus. Cette histoire toute neuve prend appui sur l’ancienne, sans tomber pour autant dans la redondance. Une fois de plus, les dialogues de Jean-Marie Chevret sont redoutables, les répliques imparables et l’humour ravageur.
Lelièvre, toujours givré
100 min

Lelièvre, toujours givré

2007 - Mise en scène Arnaud Lemort
Une petite compagnie théâtrale en difficulté financière tente de monter « Pataquès », un très mauvais vaudeville. Le metteur en scène-auteur, doit faire face aux caractères et aux comportements fantasques de ses comédiens hétéroclites, et, pour certains, peu motivés, voire rebelles, ... D’où tensions, pétages de plombs, règlements de comptes,... Heureusement, grâce à un gain providentiel au loto foot, la troupe part se ressourcer dans la campagne normande où les conditions semblent réunies pour que le groupe se ressoude, les couples se forment,...et que triomphe le Théâtre ! Dans le même temps comédien, comédienne, metteur en scène, réalisateur italien, régisseur,... Lelièvre passe d’un personnage à l’autre avec la maestria, la puissance comique, l’excès maîtrisé et l’énergie énorme que celles et ceux qui le connaissent lui reconnaissent.
L’abribus
94 min

L’abribus

2008 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Isa, hyperactive, star du show business parisien, tombe en panne de GPS en rase campagne où même son portable ne marche pas. La rencontre avec l’apiculteur local, Eric, particulièrement paisible, ne calme pas tout de suite son stress. En attendant un bus qui ne passera qu’ «après la décrue», la voilà condamnée à attendre. Elle finira par se laisser aller à l’écoute : de la nature, de son unique interlocuteur, d’elle-même… pour retrouver, qui sait, sa créativité perdue !
Durassong
63 min

Durassong

2013 - Réalisation Jérémie Cuvillier
Il s’agit d’un film sur Marguerite Duras au détour de l’Inde et de son « cycle indien ». Le spectacle d'Eric Vigner, conçu à l'occasion du Festival Bonjour India, voyage à travers ce «cycle indien», créant une expérience théâtrale inédite à partir de deux œuvres Le Vice-consul et India Song. Ce sera la première fois à la veille de fêter le centenaire de sa naissance le 4 avril 1914, que l’Inde rêvée de l’auteur d’Hiroshima mon amour rencontrera la réalité de l’Inde par le corps des acteurs indiens.
Les juments de la nuit, récit d’une création
52 min

Les juments de la nuit, récit d’une création

2008 - Réalisation Michel Viotte
Les Juments de la Nuit est le troisième spectacle mis en scène par Bartabas à Versailles, utilisant les talents conjugués de l’Académie Equestre de Versailles, qu’il dirige, et de la troupe de Zingaro. Mais pour la première fois, après Le Chevalier de Saint Georges et Voyage aux Indes Galantes, le thème du spectacle n’est pas lié à la Cour du Roi de France. Dans Les Juments de La Nuit, Bartabas a imaginé un univers décalé dans ce lieu, plus proche de celui des spectacles de Zingaro. Il a cette fois puisé son inspiration dans le cinéma : la version de Macbeth réalisée par Orson Welles, et la transposition de la pièce de Shakespeare dans le Japon des seigneurs de la guerre du Château de l’Araignée, par Akira Kurosawa. Les Juments de la Nuit s’annonce comme une série de poèmes visuels épiques et baroques, mettant en scène les songes de Lady Macbeth, et faisant fusionner deux lieux et deux époques : l’Ecosse du XIème siècle et le Japon du XVIème. Une fusion de couleurs aussi, mêlant chevaux « crème », argentins ou lusitaniens. Une fusion de talents, enfin, réunissant danseurs, écuyers de l’Académie et voltigeurs de Zingaro. Captation : Les juments de la nuit - 65 minutes - référence : 309
Christophe Aleveque Revient Bien Sur
85 min

Christophe Aleveque Revient Bien Sur

2019 - Mise en scène Christophe Alévêque
Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo. Christophe Alévêque était « Super Rebelle ! » en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans « Les Monstrueuses Actualités » en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans « Ça ira mieux demain », il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée ».
A Théâtre Ouvert
33 min

A Théâtre Ouvert

2012 - Réalisation Jérémie Cuvillier
La célébration du centenaire de la naissance de Jean Vilar est l’occasion d’interroger le Théâtre, à travers la programmation 2012 du Festival d’Avignon qu’il a créé. Que reste-t-il de l’élan d’ouverture entre le Théâtre et le public, le Théâtre dans sa relation au monde ? Marie Labory, journaliste attachée à la culture sur Arte, part à la rencontre de 5 des metteurs en scène majeurs de cette édition (Thomas Ostermeier, Simon Mc Burney, William Kentridge, Eric Vigner et Stephane Braunshweig) pour tenter de répondre à la question du Théâtre et de ses enjeux. Le documentaire nous invite à la suivre dans son enquête, dans sa déambulation, depuis Paris jusqu’à Avignon, en passant par Berlin. Elle découvre, interroge, prend des notes, rédige et consigne son travail dans un carnet, à la façon de notes de voyage. Voyage d’un lieu de création à un autre, l’occasion de découvrir en images la 66ème programmation de ce Festival.
Lamine Lezghad – Impeccable !
73 min

Lamine Lezghad – Impeccable !

2012 - Mise en scène Lamine Lezghad
Révélé par l'émission de Laurent RUQUIER sur FRANCE 2 « On ne demande qu'à en rire » dont il est devenu l'un des piliers les plus brillants, recruté par Isabelle GIORDANO dans son émission « Les Affranchis » sur FRANCE INTER où il sévit chaque semaine, LAMINE LEZGHAD revient avec un spectacle largement renouvelé, augmenté et aggravé : « IMPECCABLE ! », qui triomphe depuis février 2012 au Théâtre Le Temple à Paris. « Très à l’aise en impro, Lamine Lezghad sait rebondir sur les réactions d’un public aussi séduit par sa générosité. Un jeune talent à suivre de près. De très près même. » TÉLÉRAMA « Un spectacle efficace et carré, mais drôle, délirant et extrêmement sympathique.» L’EXPRESS
La voie de l’écuyer
62 min

La voie de l’écuyer

2012 - Mise en scène Bartabas
" J’ai imaginé une compagnie-école, un laboratoire de création, où la notion de travail collectif est fortement défendu. Pour moi, il n’y a pas de transmission du savoir équestre sans développement d’une sensibilité artistique. C’est pourquoi, ici, l’apprentissage du dressage se conjugue avec la pratique de la danse, du chant, de l’escrime artistique ou du Kyudo… Il s’agit de considérer la chose équestre comme un art et non comme une discipline." Bartabas La Voie de l’écuyer est le spectacle de répertoire de l’Académie du spectacle équestre ; décliné en Opus, il évolue et s’enrichit chaque année de l’expérience des écuyers et des progrès des chevaux. Avec le Carrousel des lusitaniens, l’escrime artistique, les improvisations, les longues rênes… ce spectacle évoque l’Académie, corps de ballet équestre unique au monde qui allie création contemporaine, art équestre, patrimoine revisité, appropriation de la tradition et transmission des savoirs.
Récital à 40
53 min

Récital à 40

2014 - Mise en scène Mourad Merzouki
Mourad Merzouki s’entoure, dès la création de la compagnie Käfig en 1996, de danseurs, compositeurs, scénographes, faisant de chacune de ses créations un bonheur complet. Il est aujourd’hui à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Centre chorégraphique Pôle Pik de Bron. Créée en 1998 pour six danseurs, Récital, après une tournée mondiale et cinq cents représentations, est reconnue comme une oeuvre marquante de l’histoire de la danse hip-hop. Dans cette nouvelle version ce ne sont plus six, mais quarante danseurs qui dévoilent cette alchimie spectaculaire entre différentes écritures. Mourad Merzouki crée l’événement en réunissant quatre générations de danseurs sur scène. Faisant la démonstration que le hip-hop a atteint un niveau exemplaire de maturité.
On Purge Bébé – Feu la Mère de Madame
95 min

On Purge Bébé – Feu la Mère de Madame

2011 - Mise en scène Alain Françon
Georges Feydeau avait l’intention de rassembler sous le titre « Du mariage au divorce » les farces conjugales qu’il écrivit après 1908, au moment où lui-même connaissait des difficultés dans son couple, pour finir par divorcer en 1916. Le Théâtre Marigny respecte sa volonté !Monsieur Follavoine cherche à décrocher le marché des pots de chambre incassables à destination de l’armée française. Pour tenter de conclure l’affaire, il invite à dîner Chouilloux, fonctionnaire influant du ministère des armées, son épouse et l’amant de celle-ci. Mais ce jour-là, le fils Follavoine est constipé et ne veut pas prendre sa purge… et rien ne se passe comme prévu.
Edgar Morin – Se souvenir de l’avenir
151 min

Edgar Morin – Se souvenir de l’avenir

2021 - Réalisation Stéphane Pinot
Né le 8 juillet 1921, Edgar Morin est un enfant du siècle qui a vécu intimement les extases de l’histoire. Théoricien de la connaissance et héros de la Résistance, dissident du stalinisme et infatigable arpenteur des chemins de l’espérance, anthropologue de la mort et sociologue du temps présent, Edgar Morin est un omnivore culturel et un penseur fraternel. Et n’aura cessé de vivre autant que de penser les événements. À travers l’évocation de ses souvenirs les plus marquants, il lancera, en compagnie d’invités inspirés par ses idées, quelques salves d’avenir afin de dessiner une nouvelle voie pour notre temps. le 8 juillet 1921, Edgar Morin est un enfant du siècle qui a vécu intimement les extases de l’histoire. Théoricien de la connaissance et héros de
Le Fusible
96 min

Le Fusible

2017 - Mise en scène Arthur Jugnot
Le Fusible, comédie disjonctée mise en scène par Arthur Jugnot et servie par Stéphane Plaza et Arnaud Gidoin au meilleur de leur forme ! Paul, un homme d’affaire de 45 ans, est sur le point de changer radicalement de vie… Il a tout organisé dans les moindres détails : la vente lucrative de son site internet à une compagnie Russe, son divorce et son départ sur une île paradisiaque avec sa maîtresse…. Seul confident de son stratagème et de ses projets du lendemain : son ami Michel, génie de l’informatique naïf et gaffeur qui suit Paul comme un phare… Mais à la veille de ce jour fatidique, tout bascule : un court-circuit fait exploser le four au moment même où Paul se trouve dans la cuisine. Il sort indemne, mais contre toute attente, a totalement perdu la mémoire….
On achève bien les anges
79 min

On achève bien les anges

2016 - Mise en scène Bartabas
Dans un espace unique - on songe au fond d'un volcan - Bartabas revient sur scène et nous livre une fascinante rêverie équestre et poétique. Pour cette nouvelle création, il redescend dans l'arène tel un archange déchu depuis son purgatoire. Car ici le ciel des anges s’annonce de terre ferme et les envolées se veulent cavalières. Même le paradis des chevaux n’est plus de tout repos. À quel messager se vouer, quand le cercle des enfers ne cesse de s’inverser et les séraphins aux ailes amochées de reconquérir leur royaume ? À quelle étoile se fier quand on marche sur un fil au-dessus des volcans ? À quelle assomption croire quand le châtiment advient au son des grandes orgues ? Avec ce nouveau spectacle, le treizième en trente ans, Zingaro poursuit sa quête indomptable, équestre et poétique, dans l’inconnu. Le rire souvent va aussi l’amble en cette fosse aux chimères chaque fois réinventée, où des clowns blancs aux allures de bouchers s’agitent sur des airs populaires.
Italienne, scène et orchestre
165 min

Italienne, scène et orchestre

2020 - Mise en scène Jean-François Sivadier
Dans Italienne scène et orchestre, Jean-François Sivadier nous propose de suivre les répétitions de la Traviata, l’un des opéras les plus populaires de Verdi, traduisant par là même, son désir de s’adresser à un large public à travers des formes jubilatoires qui ne cessent d’interroger ce que créer et représenter veulent dire.NB : Spectacle disponible en deux parties
La Garconnière
110 min

La Garconnière

2018 - Mise en scène José Paul
Nous sommes dans l’Amérique des années 50, celle des grattes ciel et du rêve américain triomphant. Monsieur Baxter, un « petit employé de bureau » dans une importante compagnie d’assurances new yorkaise, prête régulièrement son appartement à ses supérieurs hiérarchiques qui s’en servent comme garçonnière. En échange, ils lui promettent une promotion qui n’arrive jamais. M. Sheldrake, le grand patron, s’aperçoit du manège. Il demande à Baxter de lui prêter l’appartement pour y emmener sa maîtresse, mais il exige d’être dorénavant le seul à en profiter. Sheldrake est un mari et un père respectable, il a besoin de discrétion. Baxter accepte, il monte en grade de façon spectaculaire. Mais lorsque Baxter comprend que Sheldrake y emmène celle qu’il aime, mademoiselle Novak, Baxter est face à un dilemme : renoncer à son amour ou à sa carrière.
Feu la mère de madame
45 min

Feu la mère de madame

2010 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Lucien, rentré tard du bal des Quat'z'Arts, réveille sa femme Yvonne, qui commence à lui faire une scène. La tempête passée, un valet de chambre sonne à la porte, au moment où les deux époux se couchent. Le messager est porteur d'une bien terrible nouvelle : la mère de Madame est morte. Alors que tout le monde s'active pour se rendre chez la mère de Madame, le couple apprend que le valet vient de commettre une horrible méprise : il s'est trompé de personne, c'est la mère des voisins qui est morte ! Le valet est vivement chassé et les deux époux repartent de plus belle dans une scène de ménage...
La cage aux folles
124 min

La cage aux folles

2011 - Mise en scène Didier Caron
Georges et son compagnon Albin tiennent un célèbre club de revue travestis à Saint-Tropez dont Albin, alias Zaza Napoli en est également la vedette. Georges fait tout son possible pour tempérer les caprices de la diva et ses sauts d’humeur qui rythment leur longue vie commune. Mais l’arrivée de Laurent, le fils de Georges va bousculer cette pittoresque plénitude. En effet, ce dernier vient annoncer à son père son désir d’épouser Muriel Dieulafoi, une jeune fille de bonne famille dont le père est un homme politique en vue dans la région. Et Laurent de rajouter que ses futurs beaux-parents veulent rencontrer ses parents dans deux jours ! Georges et Albin vont alors tenter de se muer en parents modèles, dépourvus de toute équivoque. Mais chassez le naturel et il revient au galop !
Christophe Alévêque est super rebelle ! Enfin ce qu’il en reste
100 min

Christophe Alévêque est super rebelle ! Enfin ce qu’il en reste

2010 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Christophe Alévêque plante ses banderilles dans l’échine du système. C’est sa façon à lui d’appuyer là où ça fait mal, histoire de percer les furoncles de cette si charmante société. Il aime pointer du doigt ce qui cloche dans ce monde sans pour autant verser dans le sérieux. Loin de se prendre pour un justicier masqué (il est incapable de respirer sous un masque), il endosse un déguisement de Super Rebelle, il balance quelques pincées de poil à gratter avant de s’écrouler tel un dandy blasé dans l’absurdité de nos vies. Là, plutôt que de s’endormir, il chante pour oublier, pour harmoniser sa colère. Il a peur de la nature humaine, des enfants qui grandissent mal, du sexe qui ne s’assume plus... Tout lui est bon pour moquer nos travers, tel un petit diable qui ricane devant l’angélisme ambiant. Et puis il y a l’actualité décidément généreuse avec les humoristes. Au lieu de s’assoupir devant son poste de télévision, le gaillard s’ingénie à décrypter le zapping permanent et le jargon médiatique servis quotidiennement. Son ironie fait mouche, preuve qu’on peut rire les yeux grands ouverts. Christophe Alévêque plante ses banderilles dans l’échine du système. 
Making Henry
65 min

Making Henry

2014 - Réalisation Guillaume Germaine
Il fallait oser, Thomas Jolly le fait : mettre en scène Henry VI, une pièce gargantuesque de 15 actes, 78 scènes, avec plus de 10 000 vers et 150 personnages. Une performance unique et inédite qui ne s’achèvera qu’à l’aube du 22 juillet 2014, en Avignon, mélange d’émotions virevoltantes, d’effets visuels, d’actions scéniques d’envergure, d’efforts physiques intenses et de dépassement de soi. 18 heures de spectacle pour 13 heures de représentation : une expérience théâtrale rare, jubilatoire, presque totale, qui a marqué les esprits pour des décennies entières. Durant près de 3 mois, le réalisateur Guillaume Germaine, a suivi pas à pas la mise en place des quatre dernières heures du spectacle, le point final d’une épopée de près de 4 ans. De Cherbourg à Avignon, en passant par Rennes, la caméra observe, filme discrètement la mécanique de création, la mise en scène, les répétitions, le souci du détail, tout le travail effectué pour passer de l’ombre à la lumière. Making Henry  est un témoignage inédit de la vie de la troupe, de l’osmose entre les comédiens, les techniciens et le metteur en scène, Thomas Jolly, tous conscients de vivre ensemble un moment unique, le « projet d’une vie ».NB : Il s'agit d'un documentaire making off du spectacle Henry VI (référence 484)
Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille
74 min

Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille

2006 - Réalisation Michel Viotte
Dès sa fondation en 1947, le Festival d’Avignon s’inscrit en rupture avec le théâtre d’avant-guerre, lorsque Jean Vilar met en scène les grands textes du répertoire à ciel ouvert, dans la désormais mythique Cour d’honneur du Palais des papes. Depuis, à travers les différents directeurs qui s’y sont succédés, ce rendez-vous mondial des passionnés des arts de la scène a su conserver sa dynamique originelle : Avignon, véritable laboratoire de la création, se veut le reflet du théâtre de son temps. En même temps qu’elle revisite les classiques, la cité provençale met régulièrement en lumière les formes nouvelles, nées de la fusion entre le théâtre, la danse, ou même les arts plastiques. Ainsi, l’histoire du Festival reste marquée par quelques spectacles-clé, dont la modernité et la radicalité ont enflammé les esprits, et provoqué de nombreux débats, tant dans la critique qu’auprès du public. De Messe pour le temps présent (Maurice Béjart-1967) à Einstein on the Beach (Bob Wilson-1976), de Nelken (Pina Bausch-1983) au Soulier de Satin (Antoine Vitez-1987), de Woyzeck (Thomas Ostermeier-2004) à L’histoire des larmes (Jan Fabre-2005), c’est cette aventure absolument unique de théâtre que le film propose de revivre, avec de nombreuses archives des grandes époques du Festival.
Entr’Aperçu
75 min

Entr’Aperçu

2004 - Mise en scène Bartabas
Bartabas nous emmène sur les traces de Victor Segalen. Entre paysages et calligraphies, la Chine suggérée se révèle alors le cadre d’un voyage très intime. Pour la première fois, Bartabas donne un spectacle sur une scène de théâtre : Entre tulles et kakémonos, ombres et lumières, l’espace scénique se métamorphose. La réalité n’est plus saisissable mais entr’aperçue.
La vie rêvée de Fatna
78 min

La vie rêvée de Fatna

2005 - Mise en scène Hélène Darche
Les textes de Rachida Khalil et de Guy Bedos nous racontent, avec une joie féroce, les destins croisés de trois femmes d'aujourd'hui, par petites touches, parfois corrosives ou poignantes, mais toujours drôles. Fatna, la tante restée au bled, Karima, la jeune femme qui veut devenir actrice, Sophie, la voisine de Mantes-la-Jolie, sont empêtrées dans un quotidien parfois difficile mais trouvent la force de rêver et de vouloir changer leur destin…
Si c’était à refaire
88 min

Si c’était à refaire

2005 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Dans la clinique du docteur Jouvence, les femmes célèbres ou anonymes se bousculent pour se faire refaire le nez, les seins, la bouche ou les hanches… L’arrivée d’une nouvelle secrétaire et la jalousie de Mme Jouvence ne vont rien arranger au monde de la chirurgie esthétique.
Numéro complémentaire
120 min

Numéro complémentaire

2006 - Mise en scène Alain Sachs
Les Leblanc : Bernard, dit Nanard et sa femme Nadette, français moyens heureux, ont une fille, 19 ans, fan de Jean-Edouard Bernel, spécialiste des têtes couronnées. 25 millions d'euros, la super-cagnotte du Loto, leur tombe sur la tête! Ils peuvent tout s'offrir... sauf le rêve de leur fille : devenir princesse. La solution : kidnapper Bernel, lui seul pourra transformer leur fille.
La Locandiera
140 min

La Locandiera

2006 - Mise en scène Alain Sachs
Mirandolina est une jeune et belle aubergiste qui a le sens des affaires. Libre, indépendante et fière de l'être, elle refuse le mariage, même avec celui que son père lui a destiné avant de mourir, le fidèle valet Fabrizio. Elle n'a pas renoncé ni à l'idée de séduire tous ses clients ni à celle d'accepter leurs hommages. Le marquis de Forlipopoli, couard et fauché, lui offre sa protection, le Comte d'Albafiorita, très fortuné, la couvre de présents et Fabrizio, lui, ne lui offre que son zèle... Il n'y a guère que le Chevalier de Ripafratta, homme agreste et sauvage qui ne lui oppose que mépris, en se moquant aussi de tous ceux qui sont capables de tomber amoureux d'une femme. Piquée au vif, Mirandolina n'aura de cesse de le surprendre, le troubler et le vaincre. Elle veut avoir raison de sa proie pour venger ainsi toutes les femmes, soumises bien souvent à ces hommes brutaux et ignorants.
La sœur du grec
106 min

La sœur du grec

2006 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Lucas et Camilla, un couple trentenaire de bo-bos parisiens s'apprêtent à passer le réveillon du 31 décembre aux Menuires... Mais comment passer un réveillon tranquille, quand on cherche un titre pour son bouquin, que sa compagne est au bord de l'explosion, qu'un couple prétend avoir loué le même appartement, qu'un ami psy arrive en pleine dépression et que la soeur du Grec menace de débarquer ?
Rhinocéros
119 min

Rhinocéros

2006 - Mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota
"Rhinocéros". Pièce en trois actes créée dans sa version française à Paris à l’Odéon-Théâtre de France le 22 janvier 1960. Elle s’appuie sur une expérience personnelle traumatisante (le jeune Roumain avait fui la "nazification" de son pays en 1938), partagée par de nombreux contemporains. Ce sérieux tragique a pour contrepartie le comique grotesque qui repose sur la métamorphose, laquelle, comme toute action chez Ionesco, passe par le dérèglement du langage, symbolisé par le discours d’un "Logicien professionnel". La pièce met en scène une petite ville tranquille soudain bouleversée par la métamorphose de ses habitants en rhinocéros. Seul Bérenger, un marginal qui refuse toutes les formes de conformisme, n’est pas atteint. Au dénouement, il s’interroge sur sa situation : ne serait-il pas plus simple de faire comme tout le monde ? Mais il garde ses certitudes : "Un homme qui devient rhinocéros, c’est indiscutablement anormal", et son langage, initialement fantaisiste, s’ancre peu à peu dans un fonctionnement cartésien qui annonce la "résistance" finale à la folie générale. Ainsi accède-t-il au statut de "héros", si peu prévisible dans l’œuvre de l’inventeur des Bobby Watson (voir La Cantatrice chauve).
Landru
107 min

Landru

2006 - Mise en scène Jean Luc Tardieu
Guillotiné le 24 février 1922 à l’âge de 52 ans, Henri-Désiré Landru, petit fonctionnaire du crime, fut le premier serial killer célèbre du XXe siècle. Fiancé professionnel, l’homme à la barbe célèbre tua 11 fois dans les années 1915 à 1919, niant l’évidence jusqu’au bout et faisant preuve d’un rare cynisme et d’un réel talent d’humoriste pendant toute la durée de son procès. Bien que soupçonné d’avoir brûlé dans la chaudière de sa maison de Gambais les femmes qu’il avait recrutées par petites annonces, il fit rire tout Paris, rendit célèbre son avocat, Maître de Moro Giafferri, et fut soutenu jusqu’au bout par la seule femme qu’il aimait, sa maîtresse, Fernande Segret. En trois actes - la pièce a été écrite en 1995 - Laurent Ruquier a décidé de vous faire revivre l’historique vie de Landru, de la période vaudevillesque pendant laquelle il jonglait entre les rendez-vous avec ses futures victimes, ceux avec sa maîtresse et ceux avec sa femme et ses enfants jusqu’à son arrestation, son procès et sa condamnation à mort.
Le vent souffle dans la Cour d’Honneur
90 min

Le vent souffle dans la Cour d’Honneur

2012 - Réalisation Elisabeth Perveval, Nicolas Klotz
Dans un bar la nuit, à Paris, Jeanne Moreau et Juliette Binoche dialoguent ensemble pendant qu’un des très grands photographes actuels, Michael Ackerman, fait leurs portraits. Entre celle qui fut là dès la première édition du Festival, en 1947, dans "Richard II", et celle qui a découvert la scène avignonnaise en 2011 dans "Mademoiselle Julie", naît une parole inédite. Les deux actrices échangent à propos de leurs expériences d'Avignon, de leurs perceptions de la ville, de leurs approches d'une scène si particulière où jouent sans cesse les éléments agités par le mistral, témoignant ainsi d'un Festival qu'elles jugent fondamentalement émancipateur.
Céséna
98 min

Céséna

2011 - Réalisation Jan Claes, Olivia Rochette
Présenté en 2011 dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes d’Avignon à quatre heures et demie du matin, Cesena se présente comme le prolongement d’En Atendant. Cette pièce, qui amorce un mouvement de l’obscurité vers la lumière, avait en réalité été conçue en premier dans l’esprit de la chorégraphe belge mais des raisons matérielles avaient reporté sa création. Dans Cesena, Anne Teresa De Keersmaeker poursuit son travail autour de l’Ars Subtilior, ce courant de musique polyphonique d’une grande complexité apparu à la Cour papale au XIVe siècle. Cette fois-ci, elle s’est entourée des musiciens du groupe Graindelavoix. Sur scène, six chanteurs et treize danseurs, des hommes pour la plupart, tentent ainsi de fusionner leurs danses et leurs voix dans une pièce dépouillée qui fait appel à nos perceptions les plus fines. Dans le calme et la pénombre, danses et chants se mêlent, luttent contre la gravité et tracent un chemin vers la lumière. Ils nous invitent à entendre le mouvement, à regarder les sons. À parler et penser un ton plus bas pour mieux percevoir le mystère des choses. Plus qu’un spectacle, ce qui nous est proposé ici, c’est de partager l’expérience fondamentale d’une danse qui remet au centre la question de notre matérialité, de notre condition de mortels.
Erdman/Pineau répétition à ciel ouvert
26 min

Erdman/Pineau répétition à ciel ouvert

2011 - Réalisation Jérôme Cassou
Le comédien et metteur en scène Patrick Pineau nous invite, avec l’ensemble de son équipe artistique, à un grand pique-nique durant lequel ils vont répéter une partie de son prochain spectacle « Le suicidé », pièce du dramaturge moscovite Nikolaï Erdman qu’ils joueront cet été dans la carrière de Boulbon en Avignon. L’occasion de faire la lumière sur cet auteur trop méconnu qui, en seulement deux pièces, toutes deux censurées par le régime stalinien, aura marqué l’histoire du théâtre russe. Une partie de campagne estivale, ponctuée de sujets inhérents aux préparatifs de la pièce, de réflexions des artistes et des techniciens, de scènes de travail, de témoignages et d’images d’archives. Une répétition à ciel ouvert, vive et chaleureuse que menacent pourtant les nuages de l’ordre et du contrôle de certains régimes d’hier et d’aujourd’hui, peu favorables à la liberté d’expression.
Boris Charmatz
26 min

Boris Charmatz

2011 - Réalisation Hélène Bouquin
Rencontre avec Boris Charmatz,  artiste associé de l’édition 2011 du festival d’Avignon. En pleine préparation de son prochain spectacle « Enfant », joué cet été dans la cours d’honneur, c’est parfois seul face à son « œuvre », parfois entouré d’une trentaine d’enfants et de danseurs sur fond de grues et de machines, que Boris Charmatz revient sur sa fulgurante carrière. Un film à l’image de son sujet, riche, conceptuel, provocateur. Interviews, séances de travail, images d’archives, improvisations, autant de séquences qui nous dévoilent  un artiste un brin charmeur, un brin malicieux, mais avant tout très généreux.
Grossesses nerveuses
88 min

Grossesses nerveuses

2011 - Mise en scène Philippe Hersen
Le soir où Mathilde réunit son mari, sa fille, son gendre, son fils, ses amis le docteur Laroque et sa femme et leur annonce qu’elle est enceinte, elle fait l’effet d’une bombe... Car, tout le monde sait que non seulement Mathilde a eu son « retour d’âge » il y a déjà un « certain temps ». Mais aussi que son mari et elle font chambre à part depuis « aussi longtemps ». Alors ? Eh bien, tout va exploser ! Et les situations, les quiproquos qui vont en découler seront totalement rocambolesques et déjantés. Le subterfuge qu’emploie Mathilde pour récupérer son mari va lui revenir en pleine figure et lui faire découvrir qu’autour d’elle, tout le monde trompe tout le monde... Avec tout le monde !
Le suicidé
157 min

Le suicidé

2011 - Mise en scène Patrick Pineau
S’il est un metteur en scène qui incarne à lui seul le théâtre et l’esprit de « troupe », c’est bien Patrick Pineau. Fasciné par les comédiens et les grands textes, il décide de monter ce Suicidé férocement drôle, une des créations les plus attendues du 65e Festival d’Avignon. La vie de Sémione Podsékalnikov prend un drôle de tour quand sa femme le surprend en train d’engloutir un saucisson… qu’elle prend à tort pour un revolver. La rumeur de sa pseudo-tentative de suicide se répand alors plus vite qu’un verre de vodka avalé cul sec. Le quiproquo est total, chacun essayant de dissuader, puis finalement d’encourager - pour la bonne cause - le pauvre Sémione au suicide. Il devient alors un futur héros de l’intelligentsia, condamné à mort par lui-même. Le texte de Erdman est une formidable pièce pour les acteurs, une farce noire pleine de force de vie et d’humour. Songer que cette oeuvre, écrite en pleine ère stalinienne, a été interdite jusqu’en 1987 donne la mesure de sa portée subversive. Une comédie loufoque et mordante servie par des acteurs de premier ordre : Anne Alvaro, Hervé Briaux, Sylvie Orcier et Patrick Pineau en tête.
Léonie est en avance – Mais n’te promène pas toute nue
118 min

Léonie est en avance – Mais n’te promène pas toute nue

2011 - Mise en scène Alain Françon
Georges Feydeau avait l’intention de rassembler sous le titre "Du mariage au divorce" les farces conjugales qu’il écrivit après 1908, au moment où lui-même connaissait des difficultés dans son couple, pour finir par divorcer en 1916. Le Théâtre Marigny respecte sa volonté ! Résumé : Au coeur de l'été et de ses vacances au bord de la mer, Léonie est sur le point d'accoucher avec un mois d'avance. Les mauvaises langues se délient, les règlements de compte et les mesquineries entre beaux-parents et gendre vont bon train, l'arrivée d'une sage-femme tyrannique finit de chambouler toute hiérarchie dans la maison, et ce qui devait être un moment de joie va tourner à la catastrophe...
Mademoiselle Julie
100 min

Mademoiselle Julie

2011 - Mise en scène Frédéric Fisbach
Pour réunir sur scène Juliette Binoche et Nicolas Bouchaud, il fallait l’un des plus intenses et poignants affrontements du répertoire. C’est à un duel atroce que nous fait assister Strindberg, entre un valet trop bien doué, séduisant ambitieux et une jeune femme trop sensible à la supériorité de sa propre position, qui se sent comme captive au sommet d’une haute colonne. Dans cette pièce tout semble se passer à la fois en l’espace de quelques heures pendant une nuit d’été et dans un temps qui échappe à toute mesure objective. Au-dehors la fête. Au-dedans, c’est d’abord le vin qui coule et la tension qui monte entre la jeune maîtresse et celui qu’elle trouble. Frédéric Fisbach n’a pas oublié que Strindberg lui-même disait de sa pièce qu’elle est un « combat entre cerveaux », une sorte de long assassinat psychique. Il fallait inventer pour ce « meurtre d’âme » un espace qui rende sensible le fait que la lutte entre ces deux êtres se situe d’abord en eux-mêmes. Ici l’attention est donc portée sur les corps.
Jan Fabre à l’Ermitage
58 min

Jan Fabre à l’Ermitage

2017 - Réalisation Wannes Peremans
Presque 10 ans après son exposition au Louvre, à Paris, Jan Fabre fait résonner son travail avec la collection permanente du Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, en Russie. Le film documentaire Jan Fabre au Musée de l’Ermitage raconte les 4 jours qui ont précédé l’inauguration officielle de l’exposition par Dr. Mikhail Piotrovsky, directeur du Musée depuis 1990. Il résume la collaboration de l’Ermitage avec Jan Fabre en ces termes : « Travailler avec un artiste de son vivant, ce n’est pas facile ». Durant le film, la deadline de l’inauguration pousse Fabre et son équipe jusqu’à leur limite. Plus de 200 œuvres ont été transportées à Saint-Pétersbourg et elles doivent être installées dans le Palais d’Hiver et le Bâtiment de l’Etat Major, autour de la Place du Palais. Alors que l’installation suit son cours, Jan Fabre doit échanger avec le personnel technique du Musée pour leur expliquer comment il veut que son travail soit exposé dans les différentes salles. C’est beaucoup plus compliqué qu’au Louvre. Mais en même temps, il est surpris de voir à quel point l’institution de l’Ermitage est très ouverte à ses demandes. « Ils sont d’accord pour bouger des chefs d’œuvre de grands peintres comme Jacob Jordaens afin que mes œuvres soient plus visibles. Fantastique ! ». L’une des œuvres exposée est une projection d’une performance réalisée auparavant par Jan Fabre en 2016, un lundi lorsque que le Musée est fermé au public. Vêtu d’une armure de chevalier, Jan marche à travers le Musée vide et montre son respect et son amour pour toutes les œuvres présentes dans le Musée depuis des siècles. Cette performance, retranscrite dans le documentaire, sert de pause à la narration et se mélange régulièrement aux autres scènes d’installation, pleines de stress et d’imprévus à gérer, jusqu’à l’inauguration de l’exposition. Durant toute cette période d’installation, Jan Fabre révèle comment il avait imaginé l’exposition dans un premier temps et comment il l’a ancré dans la réalité. Parallèlement, il se confie sur lui-même, de son enfance à Anvers, lorsqu’il se déguisait en chevalier avec son armure et ses boucliers en bois, à la vie d’un artiste international voyageant à travers le monde. À la fin du film, sur des images montrant les œuvres de l’exposition, les mots de Pouchkine caractérisent l’artiste : « C’était un homme étrange. Le chevalier meurt sans avoir reçu les derniers sacrements, mais la Sainte Vierge le défend et lui offre sa protection ».
Golgota
85 min

Golgota

2014 - Mise en scène Bartabas
Pionnier d'une expression inédite, Bartabas conjugue art équestre, musique, théâtre et danse. Il fonde en 1984 le théâtre équestre Zingaro puis, voilà tout juste dix ans, l’Académie équestre de Versailles pour laquelle il orchestre ces chants magnifiques à la gloire de l’Animal. Pour l’amour de ses chevaux, il construit l’extraordinaire vaisseau d’Aubervilliers, une nef de bois, un rêve et une folie, à la fois démesure et perfection. Opéra équestre, Chimère, Éclipse, Loungta, Triptyk, Battuta, Darshan, Calacas... Ses créations, chefs- d’œuvre avec chevaux, témoignent d’une quête incessante, jalonnée d’interrogations mystiques. Bartabas crée régulièrement pour les théâtres des œuvres plus intimistes basées sur des rencontres rares, comme Le Centaure et l’Animal avec Ko Murobushi au Théâtre national de Chaillot. Il initie alors des propositions plus audacieuses, parfois plus personnelles, dont il se fait l'auteur et l'interprète. Bartabas choisit de partager cette nouvelle aventure avec Andrés Marín, le plus talentueux des étoiles du flamenco contemporain. Chorégraphe, danseur, créateur des pièces Mas alla del tiempo, Asimetrias ou El cielo de tu boca, Andrés Marín fonde sa propre compagnie en 2002, et voyage depuis à travers le monde. Ensemble, ils choisissent les effluves mystiques des œuvres liturgiques de Tomás Luis de Victoria pour ouvrir des voies nouvelles dans leurs disciplines respectives « à la recherche, dit Bartabas, d'une musique silencieuse ». Pierre Notte / Théâtre du Rond-Point
Les Chroniques du Festival d’Avignon
36 min

Les Chroniques du Festival d’Avignon

2016 - Réalisation Julien Condemine
À l’occasion de la 70è édition du Festival d’Avignon du 6 au 24 juillet, l’acteur et metteur en scène Thomas Jolly avec La Piccola Familia revisitent à leur manière cette grande manifestation. Ils signent sous la forme d’une série de 19 pastilles de 2 minutes mêlant vidéo et animation leurs « Chroniques du Festival d’Avignon » diffusées quotidiennement et pendant toute la durée du Festival sur Culturebox, France 2 et France 5. Ce projet est une réponse à la commande d’Olivier Py faite à cette joyeuse équipe d’interpréter l’histoire du Festival d’Avignon à leur manière, ces chroniques du petit écran sont un écho au feuilleton théâtral « le Ciel, la Nuit et la Pierre glorieuse » que la compagnie jouera tous les jours dans un jardin public pendant le Festival.N.B. : Il s'agit de 19 épisodes de 2 minutes chacun. 
La chute des Dieux
140 min

La chute des Dieux

2005 - Mise en scène Johan Simons, Paul Koek
En 1933, le baron Joachim von Essenbeck, patriarche d’une riche famille industrielle des aciéries de la Ruhr, fête son anniversaire au milieu des siens, alors que les nazis se précipitent sur le Reichstag incendié. Sur les cendres d’un monde ancien, une fratrie se déchire, se désagrège, libère ses instincts les plus vils qu’autorise la montée d’une volonté de puissance totale. Dans une danse macabre, notamment composée par le musicien Heiner Goebbels et arrangée par Paul Koek, où les cordes tendues et les percussions font résonner en direct les bruits de bottes et les tourments intérieurs, une humanité plongée dans de sombres temps transgresse tous les interdits, se perd dans le meurtre du père et l’inceste œdipien. Adaptée du film envoûtant de Luchino Visconti les Damnés (1969), "La Chute des dieux" en reprend la trame principale. Membre fanatique des SS de Himmler, Aschenbach convainc Friedrich Bruckmann, directeur des aciéries et amant de la baronne Sophie, de porter Hitler au pouvoir. Meurtrier du baron von Essenbeck, Bruckmann récupère les pleins pouvoirs sur les aciéries des mains du jeune héritier Martin, le fils névrosé de Sophie, une Lady Macbeth moderne. Le basculement de l’Europe vers le fascisme enserre ce huis clos familial. Une veste tombée, une autre enfilée : dans un ballet parfaitement réglé, les neuf comédiens et trois musiciens de la compagnie ZT Hollandia jouent tous les personnages de cette ascension de la perversion des pulsions.
Christophe Alévêque – Debout !
107 min

Christophe Alévêque – Debout !

2006 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Si les rois d’aujourd’hui avaient un bouffon, il s’appellerait Christophe. Un amuseur qui, par le rire, balance ses vérités à la face du monde. Un Scapin aux fourberies savoureuses qui cloue le bec aux bonimenteurs de notre siècle. Un Robin des bois au nez rouge qui vole aux moralisateurs pour rendre aux jouisseurs. Un véritable auteur digne de ce nom, donc, aux textes acerbes, à la langue bien pendue… et au rythme dans la peau ! Un sacré bon rythme, d’ailleurs, fait de guitare, de batterie, d’accordéon et de cor. Un rythme qui swingue, rock, pop et fait voler en éclat notre idée de l’humour. En live, accompagné par son Groupe, le voilà qui pousse la chansonnette pour nous mettre au tapis en un tour de voix… Plus qu'un show comique, une véritable pièce qui, en alternant standup, sketches et chansons, brosse un portrait implacable de notre époque. "Debout !" c’est tout ça, et ça marche. Décidément, Christophe Alévêque n’a de Saint que son nom…
Sur les pas de l’académie CDDB
52 min

Sur les pas de l’académie CDDB

2010 - Réalisation Cyril Brody
Fin septembre 2010, huit jeunes comédiens venus d’Europe, d’Afrique et d’Orient, débarquent en Bretagne pour rejoindre l’académie créée par Eric Vigner, metteur en scène – directeur du CDDB, Théâtre de Lorient – Centre Dramatique National. D’ici à octobre 2011, ils vont régulièrement y travailler ensemble à monter trois pièces en triptyque, qu’ils interpréteront aussi bien dans leur langue maternelle, qu’en anglais et en français. Le film suit les répétitions sur le plateau et la vie du groupe à Lorient d’une part, et accompagnera d’autre part chacun de ces acteurs dans son propre pays, à la rencontre de sa culture, entre les sessions de répétitions, afin de le confronter au retour, à distance, aux changements que l’académie aura entraîné et aux fondements qui la constitue : partir et revenir, ce qu’on apporte et qui nourrit l’autre, et ce qu’on reçoit en retour et qui nous change. Pour prendre la mesure de ces allers-retours et suivre au plus prés le travail de création, le montage empruntera dans un premier temps la forme d’un webdocumentaire de 10 modules de 10 à 12 minutes, diffusés sur un mode de feuilleton, au rythme du travail jusqu’aux premières représentations. Ce matériau a été ensuite réinvesti pour monter un film de 52 minutes rendant compte de l’ensemble du projet.
Bros
67 min

Bros

2022 - Mise en scène Romeo Castellucci
Romeo Castellucci, le grand maître d’un théâtre qui fait parler les images et provoque les imaginaires, réunit sur le plateau un groupe d’hommes anonymes, qui ne sont pas des acteurs, pour questionner notre rapport à la loi et la responsabilité individuelle et collective que nous avons face à sa force de domination, à l’heure de la menace de la montée du totalitarisme dans nos sociétés.Derrière la critique apparemment limpide de l’État policier et de la fascisation de l’Europe, Bros nous met à l’épreuve de notre sidération. Et de la facilité avec laquelle nous nous laissons hypnotiser par le sens faussement univoque des images.Pour les 27 hommes non professionnels sur scène, qui doivent suivre en direct les ordres qu’ils ignorent avant d’entrer en scène et qu’ils reçoivent dans une oreillette individuelle, Bros est une expérience d’aliénation.Pour le spectateur, une expérience physique qui irrite les nerfs et fatigue les muscles. On rit de leur comportement avant que le trouble ne s'invite.
L’Amour Vainqueur
62 min

L’Amour Vainqueur

2019 - Mise en scène Olivier Py
Parce qu’elle a refusé d’obéir à son père, une jeune fille amoureuse est enfermée dans une tour. À sa sortie, elle découvre un monde ravagé par les conflits et la misère. Pour retrouver son prince, notre héroïne laisse place à l’écoute de ses désirs et affronte un général qui ne sait que semer le chaos. Quatrième spectacle d’Olivier Py inspiré des frères Grimm, L’Amour vainqueur est une opérette où cinq personnages – une princesse volontaire, un prétendant défiguré, un général diabolique, un jardinier écolo et une fille de vaisselle – nous emmènent en alexandrins blancs dans leurs aventures faites d’amour, de travestissement et de lutte.   Dans ce spectacle tout public, l’auteur et metteur en scène allie avec esprit le plaisir du théâtre musical et la conscience d’un monde trouble : le nôtre. Au désespoir il répond par la fantaisie, à la guerre par le chant, pour que l’amour, en compagnie des comédiens, chanteurs et musiciens, soit vainqueur.
Topor 2, Les Prix de l’Inattendu
135 min

Topor 2, Les Prix de l’Inattendu

2019 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Une thérapie de groupe improvisée. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, Christophe Alévêque décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde. Pour s’amuser, ensemble, dans une thérapie de groupe improvisée. Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo. Christophe Alévêque était Super Rebelle ! en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans Les Monstrueuses Actualités en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans Ça ira mieux demain, il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée. » Pierre Notte