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The Fluid Force Of Love
80 min

The Fluid Force Of Love

2021 - Mise en scène Jan Fabre
L’immense Jan Fabre, monstre sacré des arts visuels et de la scène, vient répéter et vous présenter en première mondiale sa nouvelle pièce ! Il lance ses neuf interprètes débridés à la poursuite de l’essence même de l’amour. Danser la liberté d’être soi, accueillir le mystère de la transformation, louer la fluidité de notre identité humaine. Les multiples formes de sensualité hors norme sont sublimées par cet artiste inclassable, surprenant, transgressif. Une création attendue avec impatience qui s’annonce… décoiffante !Qui sommes-nous, au juste ? Qui aimons-nous vraiment ? Et comment ? À l’heure des coming-out libérateurs qui invitent à affirmer enfin notre identité profonde, sortir du placard reste un acte radical. Jan Fabre répond à l’étiquetage de nos sexualités par un humour débridé et folâtre, proche des Monty Python. Dépliant l’éventail fascinant de tous les amours possibles, des fantasmes singuliers, il renverse la bien-pensance, érige un éloge à la liberté d’aimer, vitale et insaisissable, comme le fluide nécessaire dont nous sommes tous faits. En faisant voltiger l’absurde, le sérieux et l’hilarant, le grand maître de la scène européenne nous bous-cule à grands coups de burlesque. Attention, les « Guerriers de la beauté » sortent du placard !
Le temps d’une création
63 min

Le temps d’une création

2001 - Réalisation Jean-Philippe Granier
A propos de "L'Ecole des Femmes" de Molière, mis en scène par Didier Bezace avec Pierre Arditi et Agnès Sourdillon. Du 14 mai au 6 juillet 2001. Une caméra dans une main et un appareil photo dans l’autre, Jean-Philippe Granier a suivi les trois mois de création de la pièce, du début des répétitions au théâtre de la Commune d'Aubervilliers à la première représentation dans la Cour d'Honneur du Palais des papes d'Avignon (Festival d'Avignon 2001).
Frère et sœur
61 min

Frère et sœur

2005 - Réalisation Don Kent
Frère et sœur se construit autour de la notion de scène comme un espace fictionnel, suite de courts récits qui constituent les différentes parties de la création. Dans la mise en scène de ces groupes, je souhaite développer l’idée de confusion des personnes et de leurs rôles. Essayer de créer un chaos et un malaise sur la reconnaissance du "qui est qui?” pour une mise en abîme de l'autre comme de son propre désir. Tenter de croiser un autre et en même temps d'inventer et d'interroger la nature discontinue de la relation à l’autre. Il s’agit de se dégager et de s’arracher à soi dans une certaine impudeur et dans un mimétisme par rapport à ceux que l’on croise. L'identité devient alors un objet changeant. Tous ces personnages provisoires se ressemblent, ils se comportent avec une similitude étonnante et leurs préoccupations se recoupent invariablement. Ils pourraient n’être qu’une unique et même personne et pourtant ils sont multiples, interchangeables, transitifs. Les rôles s’avèrent être de pures voix qui pénètrent les corps et les abandonnent, ouvrant une vision, celle des corps multiples que nous possédons, que nous construisons et que nous représentons face à l’autre.
Puz/zle
124 min

Puz/zle

2012 - Réalisation Don Kent
À la question « pourquoi dansez-vous ? », Sidi Larbi Cherkaoui répond : « Pour honorer mes ancêtres. Pour rassembler des gens, pour se rencontrer grâce à la scène. Pour mieux comprendre la vie quotidienne. Pour exprimer les choses qu’on ne sait dire ». Son grand talent est d’avoir su donner une portée universelle à ses différentes raisons de danser. Accessible et généreux, le style du chorégraphe flamand d’origine marocaine porte l’empreinte de sa propre multiculturalité et sublime l’éclectisme de ses enthousiasmes esthétiques. Sa vocation artistique s’est en effet éveillée à la fois en dessinant traits pour traits des chefs-d’œuvre de la peinture flamande et en imitant les pas de danse de Michael Jackson. Comme en témoigne sa nouvelle création, Puz/zle, il aime réunir des danseurs et des musiciens issus d’horizons éloignés : le groupe polyphonique corse A Filetta donne de la voix aux côtés de la chanteuse libanaise Fadia El-Hage. À partir de cette alliance méditerranéenne inédite, il agence sous un jour nouveau les multiples pièces (aussi bien charnelles, musicales, intellectuelles ou émotionnelles) qui composent le grand puzzle de l’histoire de l’humanité.
Les Damnés
140 min

Les Damnés

2016 - Mise en scène Ivo Van Hove
L'histoire de la famille Essenbeck à l'heure du triomphe des nazis en Allemagne. Pour protéger leurs intérêts, ces maîres de la sidérurgie ne voient d'autre alternative que de s'allier au nouveau régime et assassinent leur patriarche, le vieux baron Joachim, que cette idée répugne. D'intrigues en manipulations, de trahisons en meurtres, la désignation du nouveau patron des aciéries génère un véritable rituel de célébration du Mal, où la perversion des rapports entre les individus fait écho à la cruauté et la brutalité du contexte politique. Dans cette lutte pour la survie, contre toute attente, Martin - le fils pédophile et incestueux de la puissante baronne Sophie - parvient à éliminer tous ses adversaires, devenant un serviteur zélé du régime prêt à régner sur l'empire hérité. Pour cela, il accepte de payer le prix fort : la froideur d'une vie où l'amour, la bonté et la beauté ont irrémidiablement disparus.
Papperlapapp
130 min

Papperlapapp

2010 - Mise en scène Christoph Marthaler
Christoph Marthaler est l’artiste associé de la 64e édition du Festival d’Avignon. Il fera l’ouverture du Festival avec un spectacle conçu, spécialement pour la Cour d’honneur du palais des Papes, avec Anna Viebrock et sa famille d’acteurs. Inspirés par ce palais et par Avignon, ils vont créer une nouvelle pièce musicale et  théâtrale. Christoph Marthaler mêle chansons, populaires ou classiques, et textes  polyphoniques pour révéler la profonde humanité du monde. Sa façon poétique et  musicale d’aborder les problèmes politiques et sociaux sans avoir l’air de s’en préoccuper, ses collages hétéroclites et surtout l’incroyable travail choral qu’il met en chantier avec ses acteurs, chanteurs et musiciens, ont fait de lui l’un de plus importants créateurs de notre époque.
Cour d’Honneur
120 min

Cour d’Honneur

2013 - Mise en scène Jérôme Bel
67e édition du Festival d'Avignon - Création 2013 Jérôme Bel voulait faire depuis longtemps un spectacle sur la mémoire d'un théâtre, sur la mémoire des spectacles qui y auraient été présentés. On sait que des spectacles, de la représentation spectaculaire proprement dite, il ne reste rien, sinon dans la mémoire des spectateurs qui ont assisté aux représentations. Car c'est justement la nature même du spectacle vivant que de mourir, de disparaître. Ce qui fait à la fois sa grandeur et sa faiblesse. C'est en pensant à la Cour d'honneur du Palais des papes, sans doute l'un des lieux les plus symboliques du théâtre en France, qu'il imagina une solution : un spectacle mettant en scène des spectateurs qui racontent eux-mêmes leurs souvenirs de ce lieu et des spectacles qu'ils y ont vus. Les spectateurs invités à participer à ce projet sont des amateurs de théâtre, ou pas. Ils ont entre onze et soixante-dix ans ; ils sont étudiant, professeur, graphiste ou infirmière ; ils habitent à Vichy, Avignon, Paris ou Clermont-Ferrand. Chacun à leur manière, ils témoignent de leurs expériences de spectateurs, bonnes ou mauvaises. Les enjeux de cette création sont donc d'essayer de quantifier la réception des spectacles par les spectateurs, de mesurer l'influence de l'art sur leur vie. Dans la Cour d'honneur donc. Car il fallait donner au spectateur la place qu'il méritait : la place d'honneur.
Casimir et Caroline
117 min

Casimir et Caroline

2009 - Mise en scène Johan Simons, Paul Koek
L'histoire se passe pendant une fête foraine, avec foule et manèges, baraques et monstres, jeux d'adresse et de violence. Casimir et Caroline sortent à peine de l'adolescence, ils s'aiment. Mais voilà, Casimir vient de perdre son emploi, Caroline rêve d'évasion, d'argent, en tout cas d'une vie meilleure, peu probable tout au moins avec lui. Devant eux s'ouvre un avenir désertique.
Médée
140 min

Médée

2000 - Mise en scène Jacques Lassalle
Réfugiée à Corinthe avec Jason, pour lequel elle a trahi les siens et à qui elle a donné deux fils, Médée est désormais bannie de la terre grecque. Son époux a accepté l’offre du roi Créon et a épousé sa fille. Dans une rage folle, Médée ne mange plus, ne parle ni à ses enfants ni à ses serviteurs. Craignant sa colère, Créon la condamne à l’exil mais consent à lui laisser un jour de répit pour trouver une terre d’asile. Médée décide de mettre à profit ce délai pour se venger. Elle décide d’assassiner Jason, sa nouvelle femme et le roi Créon, pour ensuite égorger ses enfants.
L’école des femmes
150 min

L’école des femmes

2001 - Mise en scène Didier Bezace
Didier Bezace s'attaque pour la première fois à Molière. Son "Ecole des Femmes" est une réussite. Pierre Arditi donne tout l'éclat de son talent à un Arnolphe pathétique et Agnès Sourdillon est parfaite dans le rôle d'Agnès. En 1662, le 29 janvier, Molière se marie avec Armande Béjart ; le 26 décembre, il présente L'Ecole des femmes qui sera la seule création de cette année ! C'est le plus grand succès que connaîtra Molière. Le succès de la pièce et le déchaînement des esprits à son encontre est bien le signe que ce n'est pas une réussite ordinaire, mais l'avènement d'une forme nouvelle en rupture avec l'ordre ancien. De la farce à la comédie, de L'Ecole des maris à L'Ecole des femmes.
Le Pouvoir des Folies Théâtrales
257 min

Le Pouvoir des Folies Théâtrales

2013 - Mise en scène Jan Fabre
De l’art d’enterrer avec faste et superbe un théâtre qui fut et n’est plus. De l’art de rendre hommage tout en claquant la porte au nez de ses ainés. En signant en 1984 cette pièce majeure de son répertoire, Le Pouvoir des folies théâtrales, Jan Fabre, artiste turbulent, réfractaire au joli, aux connivences de bon aloi, à la frilosité, entérinait, une fois pour toutes, la mort des scènes empesées, corsetées, formatées, croulant sous les froufrous et suintant le moisi à cent lieux à la ronde. Il faut pas moins de 4h20 pour que s’opère, sur scène, ce programme de reconfiguration qui affranchit du 19ème siècle et de ses avatars un plateau en quête urgente de vitalité dont le seul credo semble être « l’ici et maintenant ». C’est ce à quoi s’emploient les interprètes qui vont aux limites de l’épuisement physique, exténuant dans d’innombrables répétitions les noms de pièces, d’auteurs, de dates sur lesquels s’arqueboute l’histoire de la représentation. Ils sont en uniformes, costumes cravates, nus, portent des couronnes dorées sur la tête, courent comme des dératés, halètent comme des chiens. Ils ressuscitent avec un zest de perversité un théâtre muséifié qui n’autorise aucune transgression. Et ce faisant, ils l’achèvent dans un geste total mêlant vidéo, corps, texte et musique. Du conflit ainsi activé entre passé et présent émerge une forme qui ne doit qu’à elle même sa légitimité. Une forme tourbillonnante dont on sort droit comme un i, avec la certitude que nos pendules internes viennent d’être remises à l’heure.
Mount Olympus
223 min

Mount Olympus

2016 - Mise en scène Jan Fabre
Pour louer ou visionner le programme : https://vimeo.com/ondemand/mountolympus Jan Fabre repousse plus loin les limites du théâtre, étire le temps, pour offrir 24 heures non-stop d’un spectacle d’une folle énergie. Avec 27 acteurs/performeurs/danseurs, ses « guerriers de la beauté », il plonge aux racines des tragédies grecques. « Mount Olympus » se conclut par une danse d’anthologie applaudie debout pendant 40 minutes. Jan Fabre pense qu’en ces temps de restriction, de crise, d’anti-culture, il était important, au contraire, d’offrir plus et d’explorer nos tréfonds mythiques. « Mount Olympus » cumule toutes les folies, les excès et les beautés de Jan Fabre comme si on entrait dans son cerveau. Pour les spectateurs comme pour les performeurs, il y aura eu un avant et un après « Mount Olympus ».
Pièces d’Identité
71 min

Pièces d’Identité

2016 - Mise en scène Stéphane Hillel
Par le bout du cœur, Jean Piat nous emmène avec lui dans une balade de sa prime jeunesse à aujourd’hui. Au hasard d'anecdotes savoureuses il nous conte ses rencontres avec les auteurs Guitry, La Fontaine, Beaumarchais, Musset, Feydeau Dorin, et les grands rôles qu'il a interprétés Figaro, Cyrano, Don César etc… et à la télévision, Lagardère et Robert d’Artois. On découvrira combien, au cours de ce long compagnonnage amoureux, l'homme réel et les personnages se sont mélangés au point de ne plus faire qu’un. Le propos est tour à tour vif ou grave, drôle ou touchant. L’œil brille de malice, le verbe scintille d'élégance. Et l'on comprend avec un infini bonheur comment ces petits morceaux de « Pièces d'identité » ont construit peu à peu le puzzle d'un immense homme de théâtre.
Christophe Alévêque – Ça Ira mieux demain (2017)
105 min

Christophe Alévêque – Ça Ira mieux demain (2017)

2017 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER, Thierry Falvisaner
Après son succès au Théâtre du Rond Point, Christophe Alévêque joue les prolongations. Christophe Alévêque se fait Don Quichotte et s’attaque à tous les sujets d’actualités. Il les lamine dans une revue de presse actualisée chaque jour. Il part en campagne et s’en prend à l’éducation et aux ados. Il pointe la génération des grands flasques, des «  tranquille, t’inquiète », ces résignés qui opposent une tiédeur béate aux vieux énervés dans son genre.Il s’attaque au reste du monde, la crise, l’opposition, le gouvernement, les pluies abusives, le réchauffement et la mal-bouffe. Dans un délire d’optimisme, il en est sûr, les forces de l’esprit l’emporteront. Et puis il doute… Humoriste, clown, dérisoire ou missionnaire ? De temps en temps, pour se calmer, il se met au piano.
Chacun sa croix
91 min

Chacun sa croix

2008 - Mise en scène Thierry Lavat
Du remue-ménage au presbytère : une ex-taularde et un Maire complotent dans le dos du curé pour sauver leur village. Un « Don Camillo » sur les hauts plateaux du Jura !