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Mes parents sont des enfants comme les autres
90 min

Mes parents sont des enfants comme les autres

2015 - Mise en scène Renaud Meyer
Arnaud Baudrillard juge ses parents trop égocentriques, trop cools, trop bobos. Alors, il s'évade chez son ami Serge Sitbon pour y trouver une vraie famille. Mais les parents de Serge ont perdu, eux aussi, les rituels et les règles. Les deux ados découvrent brusque- ment, que leurs parents sont des enfants comme les autres. Renaud Meyer revient avec ce nouveau spectacle, après avoir conquis le public en 2013 avec sa pièce Zelda et Scott. Auteur, metteur en scène mais aussi acteur, Renaud Meyer s'illustre dans plusieurs domaines. Sur scène, il a travaillé sous la direction de Daniel Mes- guich, Jean-Michel Ribes ou encore Véronique Vella. Il est également l'auteur de plusieurs romans dont Les Deux Morts d'Hannah K. (2003). Du côté des comédiens, Rudy Milstein a été révélé par la Troupe à Palmade et par son spectacle Les Malheurs de Rudy (2012), joué notamment au Point-Virgule et au Casino de Paris. Nous retrouvons également à l'affiche José Paul. Ces dernières années, le comé- dien a surtout joué sous la direction d'Agnès Boury (Tailleur pour dames, 2015 ; Le Dîner de cons, 2014) et de Jean-Luc Moreau (L'Illusion conjugale, 2009 ; Les Conjoints, 2011). Les spectateurs se souviendront aussi de Marie Montoya, qui était cette année à l'affiche de la pièce d'Arthur Jugnot et David Roussel, Une chance inestimable.
Le Tartuffe (2018)
120 min

Le Tartuffe (2018)

2018 - Mise en scène Peter Stein
Pour la première fois réunis sur scène : Jacques Weber et Pierre Arditi. Dans cette célèbre comédie, Molière crée un personnage dissimulateur et sournois, qui fait perdre toute raison à Orgon (Jacques Weber), le maître de Maison. Entiché jusqu’à la folie de son Tartuffe (Pierre Arditi), qu’il a recueilli chez lui, il se moque des mises en garde de son épouse, son fils, son beau-frère et sa servante : aux yeux d’Orgon, et en dépit de tous, Tartuffe est le plus fervent des dévots, et le meilleur des hommes. La raison semble perdre le combat contre l’imposture... jusqu’au dénouement final.
Deux hommes tout nus
100 min

Deux hommes tout nus

2015 - Mise en scène Ladislas Cholat
La pièce. Alain Kramer, avocat sérieux et mari fidèle, se réveille nu chez lui avec un de ses collègues de bureau. L’incompréhension est totale, et aucun des deux hommes n’arrive à expliquer comment ils ont pu se retrouver dans cette situation. Quand la femme de l’avocat découvre les deux hommes dénudés dans son salon, Kramer invente n’importe quoi pour sauver son couple. Il est prêt à tout pour rétablir une vérité qui lui échappe. Où se trouve la vérité ? Dans le salon de kramer, ou dans son inconscient ? Quand on fouille au fond de soi, sait-on jamais ce qu’on va trouver ? En partenariat avec Le Parisien. Le mot de l’auteur. Il y a quelque temps, j’assistais à une représentation d’un vaudeville classique. Comme souvent, un mari infidèle pris en flagrant délit d’adultère, inventait tout et n’importe quoi pour tenter de cacher sa liaison avec une maitresse cachée dans un placard. Je me suis dit : « Et si la maitresse était un homme ? Et si cet homme sortait du placard sans qu’on comprenne comment il y est arrivé ? ». C’est ainsi que m’est venue l’idée de Deux hommes tout nus. Les situations qui vont s’enchaîner sont celles d’un boulevard classique, où l’on va retrouver les ingrédients habituels propres à ce genre de comédie (mauvaise foi, quiproquos, stratagèmes ridicules), mais les motivations du héros sont plus sombres : ce sont celles d’un homme pris en flagrant délit d’un acte qu’il n’a pas commis, obligé de se justifier sur des pratiques sexuelles qui ne sont pas les siennes, un homme persécuté qui finira par douter lui-même de sa propre sexualité. Comme dans mes pièces précédentes, Cochons d’Inde, Qui est Mr Schmitt ? ou Comme s’il en pleuvait, ce ne sont pas les réponses qui m’intéressent, mais les questions. Où se trouve la vérité ? Dans le lit du héros ? Dans sa tête ? Ou dans son inconscient ? Deux hommes tout nus n’est pas une pièce à thèses sur la sexualité, et encore moins sur l’homosexualité. C’est simplement une farce avec une question sans réponse : a-t-on réellement conscience de ses désirs sexuels les plus enfouis ? Sébastien Thiéry Le mot du metteur en scène. À l’origine d’une pièce de Sébastien Thiéry il y a toujours une situation incongrue, comme seul son imaginaire débridé est capable d’en inventer. Ici un homme se réveille dans le canapé-lit de son salon. Il est vingt heures. Sa femme ne va pas tarder à rentrer. À côté de lui dort un homme tout nu. Il ne sait pas comment cet homme est arrivé dans son lit. Ni pourquoi il est tout nu. Il ne se souvient pas des dernières heures qui viennent de s’écouler. Choc. Prise de conscience. Enquête. Dans les pièces de Sébastien Thiéry, il n’y a pas d’exposition. Le public qui n’en sait pas plus que les personnages est plongé dès le début dans une situation de crise. Situation comique pour le spectateur, tragique pour les personnages qui la subissent. Les héros sont ici des bobos. Ils n’ont pas de problème d’argent mais sont empêtrés dans leur éducation bourgeoise et sont pétris de tabous. Sébastien aime gratter là où ça fait rire. En vilain garnement qu’il est, il s’amuse à mettre ses personnages dans les situations les plus gênantes et les pousse à aborder des thèmes auxquels ils n’avaient jamais encore réfléchi. Pour tenter de comprendre l’inexplicable, ils se lancent dans des raisonnements flous, dans des actions désespérées, inventent des stratagèmes fumeux. Sans avoir le temps de prendre leur élan ils sautent avec nous dans la situation imposée par l’auteur et nous embarquent dans leur logique approximative. Mais comme Labiche en son temps, Sébastien aime ses personnages. Son regard sur ce petit monde est moqueur mais aussi profond. Derrière l’absurde de la situation, il est question d’identité. De la difficulté à être nous-même. Du combat nécessaire pour exister quand on est différent du moule social dont on est issue et dans lequel on baigne. Je ne chercherai pas dans ma mise en scène à faire rire. Le texte de Sébastien est déjà tellement comique. Mon rôle est d’amener les comédiens à aller au cœur de leur drame, vers la plus grande sincérité. Je crois que c’est « tout nus », exact miroir de nous-mêmes, que les personnages au théâtre sont les drôles. Ladislas Chollat
Les Amantes
63 min

Les Amantes

2004 - Mise en scène Joël Jouanneau
Les amantes : l’épopée amoureuse et maritale de Brigitte et Paula, deux jeunes femmes, couturières dans une usine de slips et soutiens-gorge, perdues dans l’univers rude et rural de la Styrie autrichienne, et qui n’ont pour toute échappatoire possible que la rencontre avec le masculin. En quête d’avenir, elles n’envisagent que l’idylle et le mariage comme issue. Jour après jour, Brigitte, le “bon exemple”, et Paula, le “mauvais exemple”, s’inventent un destin. La gageure est de faire passer les Amantes du roman à la scène, de la scène à l’écran… Pour le film, Joël Jouanneau et Isabelle Marina s’inspirent de l'univers du roman-photo et des toiles peintes pour imaginer un film aussi drôle et féroce que le spectacle.
Les conjoints
90 min

Les conjoints

2011 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Dans un couple, la vérité est toujours mise à rude épreuve tandis que le mensonge ne demande qu'à s'installer. Les conjoints nous rappelle que le bonheur n'est pas un état permanent mais un équilibre précaire. Fertile en rebondissements, l'intrigue, qui mêle le pouvoir ravageur de l'argent et le jeu subtil des sentiments, met en scène deux hommes et deux femmes ballotés entre leur éthique, leurs intérêts et leurs émotions. Tout le monde a quelque chose à revendiquer. Tout le monde a quelque chose à cacher. Tenté par la transgression mais soucieux du qu'en dira-t-on, chacun se débat avec ses raisons. Bonnes et mauvaises, petites et grandes, morales et obscures. Une comédie fine et piquante qui est en équilibre entre gravité, légèreté et vivacité.
A table!
83 min

A table!

2014 - Mise en scène Pierre Fontes
Antoine et Charlotte sont frère et sœur. Ils s’aiment autant qu’ils se détestent. Ils ont tous les deux une conception de la vie très différente. Lui est un ancien séducteur et elle une éternelle romantique. A l’occasion de l’anniversaire de leur grand-père, ils s’isolent pour finir les derniers préparatifs. A priori rien de plus simple. Mais en famille rien ne se passe comme prévu, la moindre étincelle peut déclencher un règlement de compte. Leur complicité et leur sens de l’humour vont être mis à rude épreuve par un secret de famille et ce, pour notre plus grand bonheur. «A table ! La famille est un plat qui se mange froid.», peint avec humour et tendresse un tableau familial haut en couleur que l’on connaît tous et dont on aime rire.