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Virtuose – Cirque d’Hiver Bouglione
110 min

Virtuose – Cirque d’Hiver Bouglione

2012 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Un spectacle époustouflant dans un lieu magique ! Tigres, chevaux, trapézistes, clowns, jongleurs, chiens et chats... la crème des artistes internationaux a été sélectionnée vous présenter ce spectacle... Un spectacle de Virtuoses orchestré par Michel Palmer en Monsieur Loyal et le grand clown Fumagalli.
Le Cid
112 min
On choisit pas sa famille
100 min

On choisit pas sa famille

2012 - Mise en scène Jean-Christophe Barc
D’un côté Robert Leguen, de l’autre Pierrette Chaput qu’on ne verra jamais. C’est le jour de leur mariage, tous deux vont sur leurs 60 ans. Yvette Leguen a tenu à ce que le banquet ait lieu dans la salle de réfectoire de l’école primaire où travaille son mari. Toute l’action de On choisit pas sa famille se déroule dans le couloir qui mène à ce réfectoire. Deux sœurs jumelles, un serveur chaotique, un cuisinier apathique, un cousin alsacien, une jeune fille irresponsable, un frère qu’on n’attendait pas et bien d’autres personnages pittoresques s’étripent joyeusement dans l’affolement des préparatifs ou dans les vapeurs d’alcool d’un vin rouge, un peu vert. Un vent de folie furieuse souffle dans la petite ville bretonne où s’accumulent les catastrophes d’un mariage pas comme les autres. Le grand succès du Théâtre Daunou en 2000 !
Répliques en rire pour Haiti
91 min

Répliques en rire pour Haiti

2010 - Mise en scène Rémy Caccia
Soutenir Haïti peut aussi passer par l'humour. Nombreux sont venus rire et se divertir au Casino de Paris avec des artistes solidaires et engagés : Anne Roumanoff, Tex, Les chevaliers du Fiel et bien d'autres. Grâce à leurs zygomatiques, Aide et Action, présente en Haïti depuis plus de 20 ans, a permis de développer son programme Nap Vansé (Nouveau départ en haïtien) et permettre ainsi aux enfants et aux orphelins de retrouver une vie "normale".
Per Jakez Hélias, le conteur des merveilles
52 min

Per Jakez Hélias, le conteur des merveilles

1996 - Réalisation Michel Viotte
Rencontre avec Pierre Jakez Hélias, au fil d'un des derniers entretiens accordés par l'écrivain, quelques mois avant sa disparition, ou l'oralité évoquée par l'un des plus grands conteurs de Bretagne. Des archives cinématographiques et photographiques font revivre campagnes et ports du début du siècle. L'auteur du "Cheval d'orgueil" se confie longuement à la caméra. Il remonte le fil de ses souvenirs et fait revivre pour nous les veillées d'antan, dans un lieu hautement symbolique : la chapelle St-Michel de Brasparts, battue par les vents, au coeur des monts d'Arrée...
La Perle du Bengale – Cirque d’Hiver Bouglione
91 min

La Perle du Bengale – Cirque d’Hiver Bouglione

2011 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
80 Artistes - 200 Costumes - Le plus grand troupeau d’éléphants d’Europe - 30 Chevaux - Le plus impressionnant groupe de Fauves du moment - Le Grand groupe d’animaux exotiques. Et toutes les attractions du Cirque que le public attend : Clowns, trapézistes, acrobates, magiciens… Des moyens colossaux mis en œuvre par les BOUGLIONE dans le seul but de faire vivre à toutes les familles un moment inoubliable plein de rêve et d’émerveillement. Un fabuleux spectacle accompagné par le grand orchestre et les Salto Dancers du Cirque d'Hiver Bouglione.
Cocorico
60 min

Cocorico

2010 - Mise en scène Susy Firth, Michèle Guigon, Patrice Thibaud
Patrice Thibaud et Philippe Leygnac, révélés au grand public dans les spectacles de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, font avec "Cocorico" le grand saut mis en délire par Michèle Guigon et Susy Firth. Musical en diable, ce duo entre un enfant comme grandi trop vite et un musicien explosif fait la part belle au mime. Les saynètes défilent, du Tour de France à un défilé haute couture, sans oublier des majorettes, des cow-boys ou des dresseurs de fauves. Patrice Thibaud et Philippe Leygnac font de leur folie douce une partie de plaisir partagé par le public qui en redemande. Du presque rien qui devient, le temps d’un "Cocorico", du grand art.
Surprise – Cirque d’Hiver Bouglione
92 min

Surprise – Cirque d’Hiver Bouglione

2017 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Au Cirque Bouglione, les spectacles enchanteurs se suivent mais ne se ressemblent jamais. C'est la règle d'or ! Seule l'excellence perdure. Les maîtres des lieux y veillent ; ils ont à coeur de faire toujours rimer excellence avec élégance et flamboyance ! Découvrez les éléphants, les acrobates, les fauves et bien plus encore...Surprise !
Le Voyage de Shéhérazade – Cirque d’Hiver Bouglione
72 min

Le Voyage de Shéhérazade – Cirque d’Hiver Bouglione

2014 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Le Cirque d’Hiver Bouglione présente «Le voyage de Shéhérazade», le Grand Cirque des 1 001 nuits.?Pour ce nouveau spectacle, plongez dans la magie de l’Orient avec?son exotisme et ses mystères. Vous y découvrirez beaucoup d’animaux : chameaux, chevaux, fauves et éléphants sous la direction de leurs dresseurs hors pair. Vous apprécierez l’agilité des acrobates et des trapézites sans oublier les incontournables clowns qui font la joie des petits comme des plus grands !?Toutes les grandes disciplines du cirque seront représentées. Laissez-vous envoûter par ces deux heures de fabuleux spectacle de vrai cirque signé le « Cirque d’Hiver Bouglione ».
Richard III (Thomas Jolly)
240 min

Richard III (Thomas Jolly)

2016 - Mise en scène Thomas Jolly
Le monstre sculpte sa statue  En Avignon, à la fin des intégrales des trois parties de Henry VI, les spectateurs debout après dix-huit heures de spectacle scandaient : «Richard III ! Richard III !» Ils sont aujourd’hui exaucés : Thomas Jolly, qui interprétait lui-même le rôle du sinistre Duc de Gloucester, va conduire son personnage jusqu’à son couronnement puis l’accompagner dans sa chute, au terme d’une dernière bataille... Richard est le premier grand maître de la mise en scène de soi que le théâtre ait produit. Ou du moins le premier personnage théâtral depuis Dionysos en personne (dans Les Bacchantes d’Euripide) à se mettre soi-même au monde théâtralement, sous le regard fasciné d’autrui. Si Richard est un être aussi extraordinaire, cela tient à ce qu’il est aussi son propre auteur, fils de ses œuvres, et que celles-ci, puisant leur énergie dans le goût de l’excès et l’irrépressible sens du jeu de leur auteur, témoignent de la sûreté de ses dons artistiques. Richard se veut roi – nulle autre identité ne saurait lui suffire. Or cette identité royale lui est interdite. S’il veut pouvoir accoucher de sa royauté, il lui faut se frayer seul sa voie, que ce soit par la ruse – en multipliant les masques – ou par la force, et au besoin à coups de hache (ainsi qu’il le dit lui-même dans l'acte III, scène 2 du troisième Henry VI). Il lui faut simultanément éliminer ses rivaux dynastiques au sein de sa propre famille (d’abord son frère Clarence, puis ses neveux Édouard et Richard, princes du sang et héritiers légitimes de son autre frère, Édouard IV), réduire à l’impuissance ses rivaux politiques (dont sa belle-sœur, la reine Élisabeth, ainsi que ses frères et ses fils d’un premier lit) et travailler à asseoir sa propre légitimité (par exemple en épousant Lady Anne, veuve du fils d’Henry VI). À première vue, la tâche paraît impossible. C’est précisément le contraste entre cette impossibilité initiale et les ressources d’intelligence rusée ou de soudaine brutalité que Richard, un effroyable sourire aux lèvres, déploie pour enfin la surmonter qui contribue à nourrir notre plaisir de spectateur – plaisir qui n’est sans doute pas sans rapport avec le souvenir des joies païennes ou enfantines que nous devons au cirque. Car Richard a quelque chose du pur histrion (ainsi lorsqu’il fait retomber sur la tête de Marguerite, la vieille reine-mère, les malédictions dont elle comptait l’accabler). Mais il est également un peu hypnotiseur – voyez comment il séduit Lady Anne. Un dompteur, aussi, qui n’a pas son pareil pour mater, soumettre ou encager les grands fauves politiques qui lui barrent la route. Et si l’on veut, un peu escamoteur : il propage des bruits sur Clarence qui entraînent sa condamnation à mort, puis fait opportunément disparaître la grâce trop tardive que lui accorde Édouard (et les remords du roi, déjà éprouvé par une longue maladie, précipitent sans doute son agonie). Richard, en somme, n’est pas seulement une abomination de la nature, un bossu, un pied-bot, doté de dents dès sa naissance. «Richard» est le nom d’une machine à produire des possibilités théâtrales inouïes, proprement impensables. Derrière le monstre, il faut saluer le tour de force, voire le chef- d’œuvre d’une volonté de puissance qui ne cesse, scène après scène, de sculpter sa propre statue. Trente-deux ans après l’inoubliable monstre d’Ariel Garcia Valdès, voici donc un autre Richard qu’on vit grandir en Avignon, reprenant à nouveaux frais le cérémonial de sa propre invention, puis de sa déroute : après l’intégrale des Henry VI, la bande de la Piccola Familia est de retour pour mener à son terme, avec leur contagieuse vitalité, l’une des aventures théâtrales les plus follement ambitieuses de la décennie.