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L’école des femmes
150 min

L’école des femmes

2001 - Mise en scène Didier Bezace
Didier Bezace s'attaque pour la première fois à Molière. Son "Ecole des Femmes" est une réussite. Pierre Arditi donne tout l'éclat de son talent à un Arnolphe pathétique et Agnès Sourdillon est parfaite dans le rôle d'Agnès. En 1662, le 29 janvier, Molière se marie avec Armande Béjart ; le 26 décembre, il présente L'Ecole des femmes qui sera la seule création de cette année ! C'est le plus grand succès que connaîtra Molière. Le succès de la pièce et le déchaînement des esprits à son encontre est bien le signe que ce n'est pas une réussite ordinaire, mais l'avènement d'une forme nouvelle en rupture avec l'ordre ancien. De la farce à la comédie, de L'Ecole des maris à L'Ecole des femmes.
Le temps d’une création
63 min

Le temps d’une création

2001 - Réalisation Jean-Philippe Granier
A propos de "L'Ecole des Femmes" de Molière, mis en scène par Didier Bezace avec Pierre Arditi et Agnès Sourdillon. Du 14 mai au 6 juillet 2001. Une caméra dans une main et un appareil photo dans l’autre, Jean-Philippe Granier a suivi les trois mois de création de la pièce, du début des répétitions au théâtre de la Commune d'Aubervilliers à la première représentation dans la Cour d'Honneur du Palais des papes d'Avignon (Festival d'Avignon 2001).
L’acte inconnu
153 min

L’acte inconnu

2007 - Mise en scène Valère Novarina
« L'acte inconnu » est un archipel d'actes contradictoires : « Le rocher d’ombre », « L’étoile des sens », « La parole portant une planche », « L’amour géomètre » : quatre pièces renaissant l’une de l’autre et jetées aux points cardinaux. Entrent Le Bonhomme Nihil, Irma Grammatica, L’Ouvrier du Drame, Le Chantre… et onze fois Autrui. Seul l’Accordéon-souffleur sait ce qu’ils chantent en vrai. Les acteurs sont-ils animistes ? Tout passe de cour à jardin, dans le tournoiement du magnétisme animal. Toutes les dix-huit répliques, ils glissent des prières dans le mur humain. Au-dehors le monde court à son renouveau.
Cour d’Honneur
120 min

Cour d’Honneur

2013 - Mise en scène Jérôme Bel
67e édition du Festival d'Avignon - Création 2013 Jérôme Bel voulait faire depuis longtemps un spectacle sur la mémoire d'un théâtre, sur la mémoire des spectacles qui y auraient été présentés. On sait que des spectacles, de la représentation spectaculaire proprement dite, il ne reste rien, sinon dans la mémoire des spectateurs qui ont assisté aux représentations. Car c'est justement la nature même du spectacle vivant que de mourir, de disparaître. Ce qui fait à la fois sa grandeur et sa faiblesse. C'est en pensant à la Cour d'honneur du Palais des papes, sans doute l'un des lieux les plus symboliques du théâtre en France, qu'il imagina une solution : un spectacle mettant en scène des spectateurs qui racontent eux-mêmes leurs souvenirs de ce lieu et des spectacles qu'ils y ont vus. Les spectateurs invités à participer à ce projet sont des amateurs de théâtre, ou pas. Ils ont entre onze et soixante-dix ans ; ils sont étudiant, professeur, graphiste ou infirmière ; ils habitent à Vichy, Avignon, Paris ou Clermont-Ferrand. Chacun à leur manière, ils témoignent de leurs expériences de spectateurs, bonnes ou mauvaises. Les enjeux de cette création sont donc d'essayer de quantifier la réception des spectacles par les spectateurs, de mesurer l'influence de l'art sur leur vie. Dans la Cour d'honneur donc. Car il fallait donner au spectateur la place qu'il méritait : la place d'honneur.