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San Francisco 1906, le jour où la terre trembla
48 min

San Francisco 1906, le jour où la terre trembla

2000 - Réalisation Dominique Thiel
Le 18 avril 1906 survient à San Francisco la plus grande catastrophe que l'Amérique ait connue : un séisme de magnitude 8,25 créant une faille de 420 kilomètres de long suivi d’un gigantesque incendie, qui durera plus de trois jours. D'un seul coup, la Californie du XIXème siècle bascule dans l'histoire, et l'Etat qui renaîtra de ses cendres ne sera plus jamais le même. A partir de témoignages et de documents extraordinaires, ce documentaire s'attache à relater les circonstances de ces journées historiques .
Les Menteurs
95 min

Les Menteurs

2013 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Chevallier et Laspalès au sommet de leur art dans une comédie anglaise inédite en France. Chargés d'annoncer une mauvaise nouvelle à deux personnes âgées au cœur fragile, deux braves « bobbies » appuient sur la sonnette d'un petit pavillon le soir de Noël. La maladresse des deux policiers n'égalant que leur absence de jugeotte, l'affaire prend rapidement une tournure des plus burlesques. La vieille dame n'a plus toute sa tête, une voisine inquiétante terrorise son monde, un pasteur cache quelque chose, une jeune fille peut en cacher une autre, un chien aboie, puis plus... De coups de théâtre en quiproquos désopilants, on rit sans cesse jusqu'au dénouement le plus inattendu.
Le malade imaginaire
126 min

Le malade imaginaire

2009 - Mise en scène Georges Werler
''Le Malade imaginaire', pièce mystérieuse... Écrite par un homme profondément malade qui met en scène un personnage en pleine santé, on est ébloui par la puissance de l'auteur et son courage à se moquer de lui-même. En allant à la rencontre de ce "malade" que je croyais connaître, j'ai été frappé de redécouvrir à quel point l'auteur chemine au plus profond et au plus obscur de l'humain. Molière a écrit une superbe comédie, sans doute la plus désespérée. Le rire libérateur est fracassant : c'est peut-être la guérison." Georges Werler
Par-delà les Marronniers
95 min

Par-delà les Marronniers

2016 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Qu’il vienne celui qui se dit semblable à moi, que je lui crache à la gueule ! En 1972, Jean-Michel Ribes découvre Arthur Cravan, Jacques Vaché et Jacques Rigaut, poètes subversifs à la vie brève. Il les réhabilite. Il reprend sa pièce, ode à la résistance par le rire, lui ajoute la dimension de la revue, pour faire sa fête à la liberté de penser. En frac de satin blanc, trois dandys répondent à un sergent. Début du siècle, la guerre de 14 est déclarée. Arthur Cravan, Jacques Vaché et Jacques Rigaut ont vingt ans à peine. Ils vont vivre sans se rencontrer. Mais leur oeuvre courte fait date. Ils traversent en comètes fulgurantes le ciel noir de leur temps. Ils défient l’existence, les drogues, l’océan et les champions de boxe. Ils laissent au monde des pages sublimes avant de se foutre en l’air, trop amoureux de la vie pour la supporter médiocre. Trois rebelles absolus, figures du dadaïsme, maîtres à penser à contre-courant, ils s’érigent contre les idées reçues des raisons closes. En 1972, Jean-Michel Ribes a vingt-cinq ans quand il découvre les trois poètes à la vie brève, frères posthumes. Il les réhabilite, invente leur rencontre. En cinq tableaux, La Guerre, L’Amour, L’Art, L’Ennui et La Mort, Par-delà les marronniers réunit trois poètes subversifs, trois éclairs à tuer le ronronnement, à foudroyer tout ce qui fait autorité. Après Musée Haut, Musée Bas ; Brèves de comptoir ; René l’énervé et Théâtre sans animaux, entre autres, Jean-Michel Ribes, directeur iconoclaste des lieux, continue cette ode à l’évasion et à l’art de résister par le rire. Il lui ajoute les dimensions du music-hall et de la revue, A9:C21 faire sa fête à la liberté de penser.
Au Revoir…et Merci!
91 min

Au Revoir…et Merci!

2018 - Mise en scène Didier Brengarth
Le jour de l'enterrement d'un proche, non regretté de tous, Victor (Pierre Santini), qui a consacré toute son existence comme chirurgien, prend conscience qu'il s'est oublié pendant quarante années. Il décide de faire table rase de son passé.Il débarque à l'improviste chez son fils et sa belle-fille (Christian Charmetant et Elisa Servier), annonce qu'il quitte sa femme, qu'il part vivre avec son chien dans un grand hôtel face à l'Atlantique. Et lorsque deux autres membres de la famille (Roland Marchisio et Catherine Vranken) viennent les rejoindre à déjeuner, Victor fera des révélations fracassantes qui déstabiliseront tout son entourage pour le meilleur... et pour le pire !Une comédie tonique, incisive et tendre à la fois.
Tombouctou déjà-vu
100 min

Tombouctou déjà-vu

2015 - Mise en scène Emmanuelle Vo-Dinh
Une communauté de sept interprètes met à l’épreuve son unité et ses liens. Prise au piège d’une narration qui défile en boucle, elle fait vaciller chaque situation, sachant que la répétition n’interdit ni le déplacement ni la transformation. Sur le plateau, des cartes à tirer : les stratégies obliques du musicien-producteur Brian Eno et du peintre Peter Schmidt, consignes à exécuter, à transgresser, à empiler. Leur accumulation crée un terreau sur lequel le groupe joue et trébuche, curieux d’expé- rimenter des états, des émotions, des intentions. Enfants farceurs parfois pervers, per- sonnages romantiques qui basculent dans la mélancolie... Tout se fabrique sous nos yeux, entre extrême précision et fragilité, portées par des boucles sonores enregistrées et réinventées par les danseurs. Dans ce processus invariablement circulaire surgissent des brèches, comme des poches de liberté que chacun investit pour échapper au destin, au sens commun. Car à travers cette tentative d’affranchissement dans la répétition, c’est de création artistique qu’il s’agit, à l’image de Tombouctou, nom connu de tous, mais totalement fantasmé, interprété et sublimé. Emmanuelle Vo-Dinh est une chorégraphe des phénomènes. Sociaux, physiologiques, psychologiques ou mécaniques : elle s’empare de faits précis, les observe, les com- prend, puis, les transforme en matériaux chorégraphiques et plastiques.
Drums and Digging
96 min

Drums and Digging

2013 - Mise en scène Faustin Linyekula
67e édition du Festival d'Avignon - Création 2013 Que raconter encore après six années de création en République Démocratique du Congo ? Comment ne pas ressasser les mêmes histoires, les mêmes révoltes, les mêmes espoirs déçus ? Comment continuer d'avancer, de rêver, malgré tout ? Désireux de répondre à ces questions, Faustin Linyekula est retourné dans le village de son enfance, à Obilo, sur les traces de ses premiers souvenirs de danse. Un voyage pour lequel il s'est entouré de complices : des artistes comme lui congolais, au passé commun mais aux itinéraires différents. Ensuite, ils ont visité Gdabolite, petite ville transformée en épicentre du Zaïre par le maréchal Mobutu. L'une des artistes, Véronique Aka Kwadeba, appartient à la famille du président défunt, à la noblesse déchue qui se rendait, chaque année, dans cette cité perdue en pleine nature équatoriale. Après avoir traversé en file indienne les forêts, croisé les fantômes des victimes de la guerre civile et du conflit rwandais, exhumé leurs souvenirs et leurs aspirations d'enfants, les interprètes de Drums and Diggingforment un cercle pour partager avec nous ce qu'ils ont ressenti, capté durant ces mois de création. Un cercle pour composer un récit, pour que la mémoire et la parole circulent. Pour donner une idée, aussi, de ce qui peut advenir dans la cour des Studios Kabako, le lieu de travail de Faustin Linyekula à Kisangani. Un théâtre à ciel ouvert où vit une famille et pousse un grand manguier, un lieu au sein duquel mûrissent les rêves du chorégraphe et ceux des nombreux artistes invités. Comme un écho à cet espace, l'architecte Bärbel Müller a imaginé une fragile construction de bambous que les interprètes de Drums and Digging, tout à la fois danseurs et acteurs, chanteurs et musiciens, bâtiront chaque soir sur le plateau du Cloître des Célestins. Dans cet abri éphémère, où résonneront tambours et chants du peuple mongo, les artistes apporteront une réponse à la question qui a tout déclenché : pour continuer d'avancer, formons un cercle, une communauté.
Orlando ou l’Impatience
202 min

Orlando ou l’Impatience

2014 - Mise en scène Olivier Py
Orlando cherche désespérément son père. Sa mère, célèbre actrice, lui donne à chaque acte une piste nouvelle qui l’entraîne dans une identification toujours plus extravagante. Chacun de ses pères possibles est aussi un théâtre tout autant qu’une philosophie possible. Le premier est un metteur en scène de tragédie politique, le second ne fait que des comédies érotiques, le troisième des poèmes religieux obscurs, le quatrième des épopées historiques et le dernier des farces philosophiques. Orlando tente chaque fois de séduire son nouveau père, jusqu’à ce que sa mère lui avoue qu’il est le fils d’un autre... Nous sommes dans le registre de la comédie et de la métacomédie comme avait pu l’être Illusions comiques. Mais il est aussi question dans cette pièce de rêver une nouvelle éthique, c’est-à-dire un nouveau rapport au monde. La politique a-t-elle remplacé le politique, l’art n’est-il plus qu’une marchandise, le sexe est-il aujourd’hui un vecteur normalisateur et réactionnaire, la foi peut-elle survivre à l’effondrement intellectuel des religions, la philosophie se réduit-elle au commentaire de la gloire passée de l’Europe ? La scénographie sera une chorégraphie d’espaces intérieurs, une cavalcade de lieux intimes qui feront de ce spectacle un ouvrage picaresque. Une version longue et une version courte seront travaillées en amont, la version longue offrira des digressions subtiles, un droit à l’inutile que la version courte épargnera aux spectateurs plus impatients. À la manière d’une grande promenade à travers les pensées et les théâtres de son temps, Orlando ou l’impatience est un portrait du présent, ni assassin ni béat. Il imagine que nous vivons dans un changement d’époque et que, sur cette ligne de fracture, les destins vacillent. Enfin, ce sera pour Avignon un spectacle manifeste où, bien évidemment, seul le théâtre est vainqueur. Olivier Py, septembre 2013
Sonoma
72 min

Sonoma

2021 - Mise en scène Marcos Morau
S’il y a un paradis, il est ici et maintenant (Luis Buñuel).Au son des battements de tambours et d’un vibrant chant folklorique, huit danseuses entrent dans la ronde en une danse frétillante. Un essaim, une nuée. Elles glissent à vive allure dans leurs costumes traditionnels rayés, derviches faisant tourner leurs longues et larges jupes. Au centre de la scène, une croix aux cordes enroulées place la performance sous un signe mystique et énigmatique.Au commencement est le verbe, le cri, souffle primitif de la vie, le corps et la chair. De ces corps en mouvements, des images surgissent. Impressions et paysages oniriques aux contours flottants où passé, futur et présent se confondent. La horde des femmes se meut, se débat, se rassemble, crie et tente de se libérer.Le langage chorégraphique singulier de Marcos Morau nous attire aux frontières du réel avec une force tellurique impressionnante. Entre mélopées traditionnelles et rythmes hypnotiques, folklore et modernité, le créateur espagnol rend hommage à l’univers de Luis Buñuel et à la révolution surréaliste dans une danse à la temporalité fragmentée, à l’architecture stratifiée. Une écriture qui met l’imagination au pouvoir pour nous permettre de vivre, sentir et exorciser le moment. Une libération !