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Le Bourgeois gentilhomme
178 min

Le Bourgeois gentilhomme

2022 - Mise en scène Jérôme Deschamps
Décidé à devenir un homme de qualité, Monsieur Jourdain, riche bourgeois, s’entoure, à cette fin, d’une kyrielle de professeurs. Bien que marié, Monsieur Jourdain est éperdument amoureux d’une belle marquise, Dorimène. Celle-ci lui a été présentée par le comte Dorante lequel, en réalité, utilise Monsieur Jourdain en lui empruntant régulièrement de grosses sommes d’argent qu’il ne rembourse jamais, dans le seul but de séduire Dorimène. Madame Jourdain s’en aperçoit et tente d’attirer l’attention de son mari sur le peu de scrupules dont le Comte fait preuve à son égard, mais en vain. Soutenu par Madame Jourdain, un jeune homme, Cléonte, demande la main de Lucile à Monsieur Jourdain, qui la lui refuse. Sa fille épousera un aristocrate…
Un fil à la patte
136 min

Un fil à la patte

2011 - Mise en scène Jérôme Deschamps
La pièce de Feydeau a vu son succès populaire confirmé lors de la 25ème cérémonie des Molières par l'attribution de deux importantes récompenses : le Molière du théâtre public et celui du comédien décerné à Christian Hecq. Comment se débarrasser d’une maîtresse lorsqu’on prévoit de se marier le jour même avec une riche héritière ? Voici ce à quoi s’emploie Bois d’Enghien, amant de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert, artiste réclamée par la baronne Duverger pour la signature du contrat de mariage de sa fille avec… Bois d’Enghien lui-même. L’amant ménage Lucette et déjoue la cascade d’événements et de quiproquos qui pourraient dévoiler son projet. Pour compléter le tableau : Bouzin, minable clerc de notaire et compositeur raté, le furieux général Irrigua, amoureux de Lucette prêt à tout pour conquérir la belle, et Viviane, la future mariée qui trouve son fiancé trop sage et rêverait d’un séducteur expérimenté, ainsi que quelques valets, rouages indispensables du vaudeville. Avec la participation de la Maîtrise des Hauts-de-Seine
Kallagan – Une très belle surprise
74 min

Kallagan – Une très belle surprise

2020 - Mise en scène Kallagan (Arnaud Benjamin)
« Chouchou du Montreux Comedy Festival, Kallagan se démarque au milieu des meilleurs stand-uppers francophones grâce à son style unique. Trash mais jamais vulgaire, sensible mais pas dupe, on passe volontiers du rire aux larmes au fur et à mesure de sujets auxquels onne s’attendait pas à rire ! Il se peut que vous ayez honte de rire de certaines vannes, c’est normal c’est ce qu’ilcherche…Bref, c’est une très belle surprise… Enfin c’est ce que disent les gens en sortant duspectacle… »
Grosse chaleur
95 min

Grosse chaleur

2005 - Mise en scène Patrice Leconte
En vacances dans le Lubéron, un haut fonctionnaire épris de bonne pensée boboïsée doit supporter dans son havre de tranquillité une ribambelle de gêneurs et d'empêcheurs d'arroser en rond. Femme, enfant et belle-mère au premier rang, beau-frère et belle-soeur en cadeau bonus. S'ajoutent une terrible canicule et une mère restée seule dans son appartement à Paris... Le cocktail est bouillant, voire explosif... avec cette chaleur ça va être dur de le garder frais.
Au pays des Totems
51 min

Au pays des Totems

1999 - Réalisation Michel Viotte
Nos civilisations ont souvent véhiculé les idées les plus fausses sur les indiens d'Amérique, et ce dès l'origine, lorsque Christophe Colomb les baptisa "indiens", injustement, croyant débarquer aux Indes. Ainsi, au cinéma ou dans les diverses iconographies réalisées sur le thème, l'un des clichés les plus communément répandus était la représentation d'un Totem au milieu du village indien. Pourtant, totems et autres oeuvres monumentales de sculpture aborigène se rencontraient exclusivement dans les territoires de l'extrême ouest du continent nord-américain, constituant aujourd'hui la Colombie Britannique (appartenant au Canada) et la pointe sud de l'Alaska. Le film propose de découvrir les réalisations artistiques des tribus indiennes de ces régions. Il explique le formidable "renouveau" culturel actuel à travers la personnalité de différents artistes de renom tels que Robert Davidson ou Joe David. Ils nous présentent leur travail, nous expliquent le sens profond de celui-ci au sein des communautés indiennes et évoquent de quelle manière les grandes figures symboliques représentées sur les oeuvres expriment leur spiritualité et témoignent de leur relation avec leur environnement naturel. Le film montre enfin de quelle façon les indiens ont réappris à gérer leur héritage culturel et social, et tentent aujourd'hui de trouver un équilibre entre tradition et modernité.
L’affaire de la rue Lourcine
87 min

L’affaire de la rue Lourcine

2008 - Mise en scène Macha Makeïeff, Jérôme Deschamps
À leur réveil après une nuit de bringue, deux bourgeois, affreux pochards, ont le vague sentiment qu'ils ont assassiné une pauvre charbonnière, rue de Lourcine, au cours de leur déambulation nocturne. S'ensuit une cascade ahurissante de méprises, de mensonges et de crimes en série. Tout finira par des chansons. C'est du Labiche. Contrairement à une certaine tradition théâtrale qui se revendique iconoclaste et se révèle “bric à brac”, la mise en scène de Jérôme Deschamps rend hommage aux icônes étriquées de l’univers petit-bourgeois labichien et leur construit un monument : une complexe machine théâtrale. Sa mécanique dramaturgique et scénique est extrêmement bien huilée, rigoureusement agencée, minutieusement réglée et produit régulièrement des étincelles ! Riche en ressorts burlesques et en péripéties scabreuses, la pièce de Labiche est encore agrémentée ici d’exagérations savoureuses, d’incursions farfelues, de gestes maladroits acrobatiquement contenus pour éviter la catastrophe, de mimiques ironiques ou de satires grinçantes. Le décor de Macha Makeïeff est un véritable écrin, non pas une boîte hermétiquement fermée préservant un trésor de toute altération, mais un espace bourgeoisement tapissé, où les portes battent sans cesse, où les interprètes s’entrechoquent, se cognent au mur et rebondissent, “rocambolesquement”. Ils émaillent littéralement leur jeu au contact des richesses dramatiques que recèle l’intérieur du couple Lenglumé (qui est ici tout sauf englué). Bref, c’est un espace scénique qui ne recueille pas, mais génère lui-même des perles ! Effectivement, le grain de sable qui s’y glisse, ou plutôt la poussière de charbon, grossit bien vite, sans pourtant jamais enrayer la machine, lancée à plein régime.
Le Dragon
148 min

Le Dragon

2023 - Mise en scène Thomas Jolly
Depuis quatre siècles, un dragon à trois têtes règne en despote sur une ville imaginaire. Les autorités locales, complices et serviles, se plient à tous les caprices du monstre. Il y eut bien quelques révoltes dans un passé lointain, mais elles furent écrasées dans le sang et le feu. Docilement, les habitants acceptent de payer au monstre un lourd tribut : la ville sacrifie plusieurs teêtes de bétail par jour et une vierge chaque année.Cette année, le choix du dragon est tombé sur Elsa, fille de l’archiviste Charlemagne. Elle est sur le point d’être jetée en pâture quand arrive Lancelot, héros professionnel. Il décide de provoquer le dragon en duel pour libérer la ville du tyran et sauver la jeune Elsa, dont il est en train de tomber amoureux. Dans un combat féroce, Lancelot arrive à couper les trois têtes du dragon. La foule en liesse salue la mort du tyran et la liberté retrouvée... mais c’est sans compter sur le bourgmestre et son fils. Le bourgmestre n’hésite pas à usurper le titre de tueur du dragon et s’auto-proclame président et libérateur de la ville. Mortellement blessé, Lancelot est contraint de s’enfuir abandonnant la ville à son nouveau tyran...
Que la noce commence
150 min

Que la noce commence

2013 - Mise en scène Didier Bezace
Roumanie, de nos jours. Une équipe de tournage arrive dans un territoire désolé pour un reportage sur les « phénomènes paranormaux » qui ont traversé l’Histoire du pays. À la surprise de tous, seules de vieilles femmes en deuil hantent ces ruines industrielles. Que s’est-il donc passé avant qu’existe cette usine maintenant détruite ? Il faut remonter en 1953 : alors que tout un village s’active à préparer des noces, tombe l’annonce de la mort de Staline. Une semaine de deuil national interdit toute célébration. Comment sauver la fête et se marier quand même ?
Madame sans gène
113 min

Madame sans gène

2011 - Mise en scène Alain Sachs
Catherine Hubscher est blanchisseuse et fiancée au sergent Lefèbvre. Elle est réputée pour son franc-parler, ce qui lui a valu le surnom de « Madame Sans-Gêne ». Lors de la prise des Tuileries, elle sauve la vie à un jeune noble autrichien, le comte de Neipperg. Les années passent, Lefèbvre devient Maréchal d'Empire, et duc de Dantzig, Catherine, sa femme, devient duchesse. Napoléon, excédé par son manque de distinction dans le grand monde, veut que Lefèbvre divorce. Lefèbvre refuse et la duchesse est convoquée devant l'Empereur. Auparavant, lors d'une réception chez elle, elle remet à leur place les sœurs de Bonaparte en se vantant d'être originaire du bas monde... comme elles l'étaient aussi.
Le Cabaret de l’Exil
79 min

Le Cabaret de l’Exil

2022 - Mise en scène Bartabas
37 ans après la création de son premier « Cabaret équestre », Bartabas revient à cette forme conviviale pour partager les musiques et chansons qui rappellent un pays quitté mais jamais oublié et renouent le lien secret vers des racines ancestrales. Ce premier Cabaret de l’exil célèbre la culture yiddish et les musiques klezmer des communautés juives d’Europe de l’Est. Bartabas invite les musiciens du Petit Mish-Mash et le comédien Rafaël Goldwaser à se joindre à sa tribu mi-hommes mi-chevaux, pour un cabaret joyeux et nostalgique aux couleurs de Chagall. Une invitation au voyage...
Le choix des âmes
75 min

Le choix des âmes

2015 - Mise en scène Valérie Lesage
Le choix des âmes se passe en 1916, dans un trou d’obus pendant l’assaut de Verdun. Dans ce trou, deux hommes que tout oppose : Raoul, poilu rural revanchard et un peu simple, et Franz, un soldat allemand, musicien et humaniste. Ces deux hommes ont besoin l’un de l’autre pour sortir du trou. Ils auront besoin d’oublier leur griefs, dépasser leur haine pour rester vivants. L’âme du violoncelle, est une petite pièce en bois qui soutient et donne sa sonorité à l’instrument, sans âme le violoncelle aurait une sonorité sourde et vide.. Le choix de l’âme est le choix du violoncelle plutôt que de la baïonnette, c’est le choix de l’art plutôt que du barbare, c’est faire raisonner dans toutes les acceptions du terme. Dans ce huis clos étouffant s’expriment leurs différences : aller au-delà des préjugés, élever son âme, accepter l’autre. Franz, musicien croit que l’art peut l’empêcher de devenir barbare. Ils sont allemands et poilu, ils pourraient être Palestinien et Israélien, fondamentaliste et  dessinateur…. Accepter les différences et croyances de l’autre pour être sauvé… Une pièce qui résonne étrangement dans notre quotidien de 2015.
Golgota
85 min

Golgota

2014 - Mise en scène Bartabas
Pionnier d'une expression inédite, Bartabas conjugue art équestre, musique, théâtre et danse. Il fonde en 1984 le théâtre équestre Zingaro puis, voilà tout juste dix ans, l’Académie équestre de Versailles pour laquelle il orchestre ces chants magnifiques à la gloire de l’Animal. Pour l’amour de ses chevaux, il construit l’extraordinaire vaisseau d’Aubervilliers, une nef de bois, un rêve et une folie, à la fois démesure et perfection. Opéra équestre, Chimère, Éclipse, Loungta, Triptyk, Battuta, Darshan, Calacas... Ses créations, chefs- d’œuvre avec chevaux, témoignent d’une quête incessante, jalonnée d’interrogations mystiques. Bartabas crée régulièrement pour les théâtres des œuvres plus intimistes basées sur des rencontres rares, comme Le Centaure et l’Animal avec Ko Murobushi au Théâtre national de Chaillot. Il initie alors des propositions plus audacieuses, parfois plus personnelles, dont il se fait l'auteur et l'interprète. Bartabas choisit de partager cette nouvelle aventure avec Andrés Marín, le plus talentueux des étoiles du flamenco contemporain. Chorégraphe, danseur, créateur des pièces Mas alla del tiempo, Asimetrias ou El cielo de tu boca, Andrés Marín fonde sa propre compagnie en 2002, et voyage depuis à travers le monde. Ensemble, ils choisissent les effluves mystiques des œuvres liturgiques de Tomás Luis de Victoria pour ouvrir des voies nouvelles dans leurs disciplines respectives « à la recherche, dit Bartabas, d'une musique silencieuse ». Pierre Notte / Théâtre du Rond-Point
La Garconnière
110 min

La Garconnière

2018 - Mise en scène José Paul
Nous sommes dans l’Amérique des années 50, celle des grattes ciel et du rêve américain triomphant. Monsieur Baxter, un « petit employé de bureau » dans une importante compagnie d’assurances new yorkaise, prête régulièrement son appartement à ses supérieurs hiérarchiques qui s’en servent comme garçonnière. En échange, ils lui promettent une promotion qui n’arrive jamais. M. Sheldrake, le grand patron, s’aperçoit du manège. Il demande à Baxter de lui prêter l’appartement pour y emmener sa maîtresse, mais il exige d’être dorénavant le seul à en profiter. Sheldrake est un mari et un père respectable, il a besoin de discrétion. Baxter accepte, il monte en grade de façon spectaculaire. Mais lorsque Baxter comprend que Sheldrake y emmène celle qu’il aime, mademoiselle Novak, Baxter est face à un dilemme : renoncer à son amour ou à sa carrière.
Fanny et Alexandre
153 min

Fanny et Alexandre

2019 - Mise en scène Julie Deliquet
C’est dans une atmosphère joyeuse que commence l’histoire. Fête de Noël, fête familiale qui regroupe autour d’Helena Ekdahl ses trois fils, leurs femmes, leurs enfants, les servantes ainsi que les acteurs du théâtre dirigé par Oscar, époux de la belle actrice Emilie. À la mort d’Oscar, Emilie abandonne la direction de la troupe qui lui avait été confiée pour épouser l’évêque Edvard. Elle en a assez de jouer des rôles, elle veut vivre dans la vérité, la passion. Et ce sera en effet une passion, au sens le plus tragique du terme. Dans la maison sinistre où elle s’installe avec ses deux enfants, Alexandre et Fanny, l’évêque dévoile sa vraie nature : puritaine, sadique, perverse...
La Locandiera
140 min

La Locandiera

2006 - Mise en scène Alain Sachs
Mirandolina est une jeune et belle aubergiste qui a le sens des affaires. Libre, indépendante et fière de l'être, elle refuse le mariage, même avec celui que son père lui a destiné avant de mourir, le fidèle valet Fabrizio. Elle n'a pas renoncé ni à l'idée de séduire tous ses clients ni à celle d'accepter leurs hommages. Le marquis de Forlipopoli, couard et fauché, lui offre sa protection, le Comte d'Albafiorita, très fortuné, la couvre de présents et Fabrizio, lui, ne lui offre que son zèle... Il n'y a guère que le Chevalier de Ripafratta, homme agreste et sauvage qui ne lui oppose que mépris, en se moquant aussi de tous ceux qui sont capables de tomber amoureux d'une femme. Piquée au vif, Mirandolina n'aura de cesse de le surprendre, le troubler et le vaincre. Elle veut avoir raison de sa proie pour venger ainsi toutes les femmes, soumises bien souvent à ces hommes brutaux et ignorants.
Christophe Alévêque – Debout !
107 min

Christophe Alévêque – Debout !

2006 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Si les rois d’aujourd’hui avaient un bouffon, il s’appellerait Christophe. Un amuseur qui, par le rire, balance ses vérités à la face du monde. Un Scapin aux fourberies savoureuses qui cloue le bec aux bonimenteurs de notre siècle. Un Robin des bois au nez rouge qui vole aux moralisateurs pour rendre aux jouisseurs. Un véritable auteur digne de ce nom, donc, aux textes acerbes, à la langue bien pendue… et au rythme dans la peau ! Un sacré bon rythme, d’ailleurs, fait de guitare, de batterie, d’accordéon et de cor. Un rythme qui swingue, rock, pop et fait voler en éclat notre idée de l’humour. En live, accompagné par son Groupe, le voilà qui pousse la chansonnette pour nous mettre au tapis en un tour de voix… Plus qu'un show comique, une véritable pièce qui, en alternant standup, sketches et chansons, brosse un portrait implacable de notre époque. "Debout !" c’est tout ça, et ça marche. Décidément, Christophe Alévêque n’a de Saint que son nom…
Sens 1
35 min

Sens 1

2008 - Mise en scène Pedro Pauwels
Quand deux corps se trouvent, se mélangent et s’emmêlent, une énergie se crée. Cette énergie ne peut être contenue dans ces seuls corps. Telle une bulle de plastique, elle explose, renvoyant le corps à sa simple et fébrile expression d’enveloppe. C’est pourtant de cette énergie que les danseuses de Pedro Pauwels se nourrissent pour tenter un impossible détachement. De leurs corps siamois, elles essaient de se libérer. Mais telle une fatalité, elles se retrouvent comme condamnées à ne faire qu’un. Pedro Pauwels dessine avec Sens 1 le rapprochement des corps comme un enfermement et une résurrection permanente. L’esthétique minimaliste de cette création tendue fait jaillir les tourments du physique, et donne à penser autant sur l’articulation des corps liés que sur les perpétuels recommencements des tentatives humaines.
Des pieds et des mains
100 min

Des pieds et des mains

2013 - Mise en scène David Roussel, Arthur Jugnot
Diana a quitté Denis son mari en ne lui laissant que son dîner dans le micro-onde, mais aussi une bonne dizaine de membres humains dans le congélateur…? Qui est le coupable ? L’un des amants de la belle : l’éleveur d’autruche débutant venu l’enlever avec son meilleur reproducteur sous le bras ? Le flic du village, facho au QI négatif ? Le pasteur de la paroisse, érotomane et pornographe compulsif ? Ou bien la mère de l’infidèle, charcutière émérite, grande spécialiste de la tourte cochonne dans tout le Royaume Uni ? Ou encore la ravissante motarde, apprentie cuisinière, mais vraie « quiche » nymphomane ? Si vous voulez connaître le plat préféré d’Elisabeth II et savoir ce qu’est devenue la nièce du Docteur Gœbbels, venez voir ce thriller, policier certes, mais aussi et surtout déjanté, barré, loufoque, hilarant, absurde, dingue, délirant, bref un cocktail détonnant de burlesque mélangé à de l’humour british, le tout secoué très, très violemment.
Mimie Mathy – Je repapote avec vous
108 min

Mimie Mathy – Je repapote avec vous

2013 - Mise en scène Roger Louret
Après 10 longues années d'absence de la scène, Mimie Mathy vient re-papoter avec vous ! Vivez avec elle son retour sur la scène du Théâtre de la Porte St Martin à partir du 23 Octobre ! « Déjà 10 ans qu’on n’avait pas papoté ensemble. Je ne sais pas pour vous, mais moi je n’ai pas arrêté depuis la dernière fois. Quand vous m’avez laissée, j’étais perdue au milieu de mes cartons de déménagement… grosso modo épanouie dans mon célibat… Plutôt grosso que modo d’ailleurs… Et 10 ans après, vous me retrouvez mariée, en belle mère de famille nombreuse. Un mari, ses casseroles, le bonheur, les petits soucis, les grands soucis, la vie à deux, 4 beaux enfants, les crises d’ados, les tournages de Joséphine, une maison à la campagne avec un compost, mes copines, leur divorce, certains journalistes qui veulent à tout prix que je sois malheureuse, mon enterrement…rien de grave, je vous expliquerai… les voyages, un aller- retour au paradis, les petites bêtes, la chirurgie esthétique… Et vous ? Si vous avez un petit coup de mou, je suis là ! Vous cherchez votre moitié, je suis là aussi...On ne sait jamais, le bonheur est contagieux et qui sait si vous n’allez pas, rencontrer votre grand amour en venant re-papoter avec moi. Il est grand temps qu’on se retrouve! Je finis de me préparer et on se fait un petit point sur ces dix ans ! J’ai hâte de vous revoir.» Mimie.
Calacas
62 min

Calacas

2013 - Mise en scène Bartabas
Avec Calacas, (squelette au Mexique), inspiré de la tradition mexicaine de la Fête des morts, le Théâtre équestre Zingaro propose un spectacle époustouflant et poétique où la mort est prétexte à célébrer la vie. Après avoir martelé la terre de son Théâtre équestre Zingaro durant plus d’un quart de siècle, voici que Bartabas s’attaque aujourd’hui au ciel. Et qu’il entend y festoyer de plus belle, en mettant la camarde en cavale et les morts vivants à cheval. Véritable danse de l’âme joyeusement macabre, exécutée sur piste et dans les airs, Calacas évolue comme un double carnaval endiablé au son du tambour des chinchineros, des fanfares mexicaines et des orgues de Barbarie. Avec encore et toujours le cheval, le plus sûr animal psychopompe qui soit comme passeur, coursier, messager et ange gardien. La troupe au grand complet offre au public une grande fresque colorée menée à un rythme d’enfer par ses cavaliers, musiciens et techniciens qui entraînent 29 chevaux éblouissants dans leur danse céleste. Des chevaux qui, au fil des tableaux présentés, tels des passeurs, coursiers, messagers ou anges gardiens conduisent l’âme des morts dans l’au-delà.
Dani Lary – La clé des mystères
106 min

Dani Lary – La clé des mystères

2013 - Mise en scène Dani Lary
Après avoir incarné l’inquiétant personnage du Comte du Bois de Naix, Dani Lary vous entraîne dans la suite extraordinaire de cette aventure... Une nouvelle histoire agrémentée de décors sublimes et de musiques envoûtantes et originales. Des personnages incroyables accompagnés et interprètés par des danseuses et des comédiens surprenants. Tout cela, mis en scène autour d'illusions spectaculaires et inédites, créées par Dani Lary pour ce nouveau spectacle ! Laissez-vous emporter par le tourbillon de magie et de rêves que vous offre Dani Lary, et cotoyez les étoiles. De l'émotion pour tous et à chaque instant !
Cocorico
60 min

Cocorico

2010 - Mise en scène Susy Firth, Michèle Guigon, Patrice Thibaud
Patrice Thibaud et Philippe Leygnac, révélés au grand public dans les spectacles de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff, font avec "Cocorico" le grand saut mis en délire par Michèle Guigon et Susy Firth. Musical en diable, ce duo entre un enfant comme grandi trop vite et un musicien explosif fait la part belle au mime. Les saynètes défilent, du Tour de France à un défilé haute couture, sans oublier des majorettes, des cow-boys ou des dresseurs de fauves. Patrice Thibaud et Philippe Leygnac font de leur folie douce une partie de plaisir partagé par le public qui en redemande. Du presque rien qui devient, le temps d’un "Cocorico", du grand art.
Calamity Jane
123 min

Calamity Jane

2012 - Mise en scène Alain Sachs
Tout le monde connaît Calamity Jane, mais personne ne connaît vraiment son histoire. Entre cow-boys et indiens, sur son cheval Satan, Calamity rencontre Bill Hickock avec qui elle essaiera d’être une épouse modèle, pour finir par écrire une des premières pages de la libération de la femme. Tout ceci sur un ton épique et flamboyant, aussi émouvant que drolatique.
Au Revoir…et Merci!
91 min

Au Revoir…et Merci!

2018 - Mise en scène Didier Brengarth
Le jour de l'enterrement d'un proche, non regretté de tous, Victor (Pierre Santini), qui a consacré toute son existence comme chirurgien, prend conscience qu'il s'est oublié pendant quarante années. Il décide de faire table rase de son passé.Il débarque à l'improviste chez son fils et sa belle-fille (Christian Charmetant et Elisa Servier), annonce qu'il quitte sa femme, qu'il part vivre avec son chien dans un grand hôtel face à l'Atlantique. Et lorsque deux autres membres de la famille (Roland Marchisio et Catherine Vranken) viennent les rejoindre à déjeuner, Victor fera des révélations fracassantes qui déstabiliseront tout son entourage pour le meilleur... et pour le pire !Une comédie tonique, incisive et tendre à la fois.
Stéphane Rousseau brise la glace
101 min

Stéphane Rousseau brise la glace

2015 - Réalisation Medhi Idir
L’humoriste et comédien québécois, Stéphane Rousseau, est de retour sur scène et en tournée en France. Son spectacle « Stéphane Rousseau brise la glace » se veut plus spontané et naturel. Sur le principe du stand up à l’américaine, il est accompagné par deux musiciens-comédiens. À 48 ans, avec des faux airs de « Brad Pitt de la Belle Province », il affiche toujours un physique de trentenaire avenant. Il a pourtant cet âge canonique et joue dans son nouveau spectacle avec l’inquiétude du temps qui passe. Contrairement aux habitudes, c’est un spectacle rôdé qu’il propose. Il nous accueille sur scène, comme à la maison, entouré de ses amis musiciens et nous offre une expérience originale, un spectacle électro-pop-rock-acoustique-humoristique dans un show d’un genre unique.
Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré
75 min

Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré

2018 - Mise en scène Sonia Bester
C’est une belle aventure avant même de commencer. Des musiciens se rencontrent. Ils interprètent des mélodies de Gabriel Fauré. Ils les jouent sobrement, les chantent simplement. Débarrassées de leur esthétique lyrique, ces mélodies révèlent leur beauté limpide et retrouvent le naturel des chansons qu’elles sont. Les musiciens rêvent d’interprètes pour les chanter et concoctent leur répertoire idéal. Ainsi est né le désir de la création Ici-bas. Donner à entendre sous un jour nouveau les mélodies de Gabriel Fauré tout en restant fidèle à l’esprit intemporel du compositeur et à son univers musical. Écouter ces mélodies, c’est aussi faire résonner la poésie de Paul Verlaine dont Gabriel Fauré disait qu’elle était « exquise à mettre en musique », celle de Théophile Gauthier, Sully Prudhomme,Armand Silvestre, Charles Van Lerberghe, Romain Bussine et d’autres encore... Au cœur de ces textes et de cette musique, nous sommes suspendus, en apesanteur dans un monde lointain fait d’aubes naissantes, de crépuscules orangés, de baisers rêvés et d’amours incertains...
Drugs kept me alive
74 min

Drugs kept me alive

2013 - Mise en scène Jan Fabre
Le monologue Drugs kept me alive (Les drogues m’ont maintenu en vie) parle d’un survivant. Il explore toutes les issues de secours, l’aiguille de sa boussole toujours tournée vers les raccourcis entre le ciel et l’enfer, pour toujours avoir une longueur d’avance sur la menace de la Faucheuse. Sa rapidité est sa meilleure arme, son humour un médicament puissant et ses acolytes répondent à des noms illustres issus des sphères supérieures, tels que ecstasy, kétamine,GBH,poppers,speed,cocaïne,2C-B,2C-1,2C-7. Avec ces cristaux à inhaler, ces ‘démangeurs’ de sang et ces envoûteurs cérébraux, il se repousse et se jette dans le magma de ce qui le maintient en vie : le désir tourbillonnant de l’ivresse permanente. Il se meut à bord d’un gigantesque dirigeable, loin au-dessus des nuages, il amarre aux quais de chimères qui semblent être en perpétuelle transformation, se crée des mirages qui semblent l’envelopper aimablement et lui procurent un bonheur intense. C’est précisément cette intensité hors du monde qui fait battre ce désir obsessionnel. Une intensité emplie d’une sorte de pureté : l’extase. C’est une sensation étrange qu’une chose puisse être à la fois aussi floue et aussi transparente. Comme une bulle de savon que l’on peut tendre tout autour de la peau pour ainsi s’enfoncer lentement et disparaître. Cette bulle d’air est sa seconde nature, une enveloppe où le silence est assourdissant et qui le protège de la mort. Mais on approche du plaisir ultime, du superlatif de l’extase quand les médicaments du monde d’en haut se mêlent à ceux du royaume des ombres. Dans Drugs kept me alive, Jan Fabre esquisse une vie au bord du gouffre de la mort. Plus on s’approche de la mort, plus les pilules, les poudres et les boissons doivent soutenir la vie. Telle est la situation dans laquelle se trouve le personnage de cette pièce : il a vu la mort en face et décide de jouer au poker avec la maladie dans son corps : drugs kept me alive. Luk Van den Dries
Jan Fabre à l’Ermitage
58 min

Jan Fabre à l’Ermitage

2017 - Réalisation Wannes Peremans
Presque 10 ans après son exposition au Louvre, à Paris, Jan Fabre fait résonner son travail avec la collection permanente du Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, en Russie. Le film documentaire Jan Fabre au Musée de l’Ermitage raconte les 4 jours qui ont précédé l’inauguration officielle de l’exposition par Dr. Mikhail Piotrovsky, directeur du Musée depuis 1990. Il résume la collaboration de l’Ermitage avec Jan Fabre en ces termes : « Travailler avec un artiste de son vivant, ce n’est pas facile ». Durant le film, la deadline de l’inauguration pousse Fabre et son équipe jusqu’à leur limite. Plus de 200 œuvres ont été transportées à Saint-Pétersbourg et elles doivent être installées dans le Palais d’Hiver et le Bâtiment de l’Etat Major, autour de la Place du Palais. Alors que l’installation suit son cours, Jan Fabre doit échanger avec le personnel technique du Musée pour leur expliquer comment il veut que son travail soit exposé dans les différentes salles. C’est beaucoup plus compliqué qu’au Louvre. Mais en même temps, il est surpris de voir à quel point l’institution de l’Ermitage est très ouverte à ses demandes. « Ils sont d’accord pour bouger des chefs d’œuvre de grands peintres comme Jacob Jordaens afin que mes œuvres soient plus visibles. Fantastique ! ». L’une des œuvres exposée est une projection d’une performance réalisée auparavant par Jan Fabre en 2016, un lundi lorsque que le Musée est fermé au public. Vêtu d’une armure de chevalier, Jan marche à travers le Musée vide et montre son respect et son amour pour toutes les œuvres présentes dans le Musée depuis des siècles. Cette performance, retranscrite dans le documentaire, sert de pause à la narration et se mélange régulièrement aux autres scènes d’installation, pleines de stress et d’imprévus à gérer, jusqu’à l’inauguration de l’exposition. Durant toute cette période d’installation, Jan Fabre révèle comment il avait imaginé l’exposition dans un premier temps et comment il l’a ancré dans la réalité. Parallèlement, il se confie sur lui-même, de son enfance à Anvers, lorsqu’il se déguisait en chevalier avec son armure et ses boucliers en bois, à la vie d’un artiste international voyageant à travers le monde. À la fin du film, sur des images montrant les œuvres de l’exposition, les mots de Pouchkine caractérisent l’artiste : « C’était un homme étrange. Le chevalier meurt sans avoir reçu les derniers sacrements, mais la Sainte Vierge le défend et lui offre sa protection ».
Ola Kala – un spectacle des arts sauts
59 min

Ola Kala – un spectacle des arts sauts

2007 - Mise en scène Les Arts Sauts
Sur scène, les images se substituent aux mots. Chaque moment est une expérience nouvelle où naissent des figures aériennes autour d’un espace de jeu particulier le trapèze en croix - multipliant les axes et les déplacements et permettant de varier les trajectoires. « Ola Kala » est encore une recherche approfondie sur l’esthétisme, le mouvement en l’air spectaculaire et inventif autour du vol, de la chute, du plaisir et du désir. Violons, violoncelles, voix de femme, sons électroniques, forment une texture musicale qui accompagne le ballet. Les musiciens sont placés au plus près des trapézistes, à 12 mètres de hauteur, et accompagnent le ballet des corps dans l’espace comme si un même battement de cœur les unissait. S’ajoute à cette chorégraphie aérienne un travail spécifique sur la lumière - jeux d’ombres, effets de proche et lointain - se projetant sur la toile et offrant ainsi une sorte de double. Les spectateurs sont conviés à pénétrer sous la haute bulle par des boudins remplis d’air et à s’asseoir dans les transats entourant les artistes, retraçant le cercle intime de la piste.
Le Quatuor – Danseurs de cordes
99 min

Le Quatuor – Danseurs de cordes

2012 - Mise en scène Alain Sachs
Depuis trente ans maintenant Le Quatuor offre son talent et sa folie à un public de plus en plus large. Auréolée de ses nombreuses récompenses, ce n’est pas un vain mot de dire que cette formation est devenue une incontournable référence en matière d’humour musical. Une fois de plus, Le Quatuor continue à inventer : Danseurs de Cordes est un spectacle intégralement nouveau. Queues de pie et instruments à cordes sont toujours de mise, bien sûr (on ne change pas les fondamentaux), mais des surprises, il y en a à foison et pour tous les goûts : un voyage en Opéra, un hommage aux plus belles chansons d’amour, une inénarrable séance d’enregistrement en studio qui vire au cataclysme, une veillée que ne renieraient pas Les Marx Brothers, et tant d’autres choses encore à découvrir ! Danseurs de Cordes, bien nommé, fait aussi la part belle à la danse et au chant. C’est un spectacle total. Jean-Claude Camors, Pierre Ganem, Jean-Yves Lacombe et Laurent Vercambre bougent et dansent comme jamais et on est heureux de (re)trouver leurs voix magnifiques, superbement placées, aux tessitures étonnantes. Quant à l’humour, toujours percutant, il est embusqué au détour de chaque image et savamment distillé par la mise en scène poétique d’Alain Sachs.
Instants Critiques
88 min

Instants Critiques

2013 - Mise en scène François Morel
Derrière les transistors fraîchement apparus, deux voix légendaires chroniquent le 7e art dans un duel de joutes verbales et font de l’émission d’Inter, Le Masque et la plume, un moment d’intelligence, d’insoumission, de liberté et de franche rigolade. Les esprits échauffés de Jean-Louis Bory et Georges Charensol s’opposent avec avidité, tantôt déployant un enthousiasme hallucinant pour quantités de films mineurs, tantôt défendant avec pugnacité les classiques. Au-delà de leurs prises de bec, ces deux caractères bien trempés apportent un regard neuf sur cet art alors encore jeune, lui donnant la noblesse de l’esprit critique d’un Voltaire. François Morel théâtralise les échanges houleux de ces deux show-men des ondes et met à jour leur belle complicité. Avec ses comparses des Deschiens, Olivier Broche et Olivier Saladin, il aiguise sa plume acide pour faire s’étriper le tandem vedette. Adversaires de taille, ces acteurs - cinéphiles avertis - font revivre aux Laurel et Hardy de la critique, leurs plus belles heures radiophoniques et montrent combien les controverses artistiques rendent les amitiés fructueuses.
Feu la mère de madame
45 min

Feu la mère de madame

2010 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Lucien, rentré tard du bal des Quat'z'Arts, réveille sa femme Yvonne, qui commence à lui faire une scène. La tempête passée, un valet de chambre sonne à la porte, au moment où les deux époux se couchent. Le messager est porteur d'une bien terrible nouvelle : la mère de Madame est morte. Alors que tout le monde s'active pour se rendre chez la mère de Madame, le couple apprend que le valet vient de commettre une horrible méprise : il s'est trompé de personne, c'est la mère des voisins qui est morte ! Le valet est vivement chassé et les deux époux repartent de plus belle dans une scène de ménage...
Conseil de Famille
93 min

Conseil de Famille

2017 - Mise en scène Éric Civanyan
Ce soir, Flo (Frédéric Bouraly) a réuni son frère Ben (Erwan Creignou) et sa soeur Fanny (Maud Le Guénédal) un peu vant l’heure du dîner prévu avec leur mère (Eva Darlan). Fanny, mère de famille au bout du rouleau et vaguement employée dans la société que dirige Flo est tendue, leur mère n’étant pas des plus délicates. Ben, lui, est en retard comme d’habitude. Dessinateur de bandes-dessinées érotiques, il a très peu de succès, et sans son frère, il aurait du mal à payer son loyer. Mais c’est la crise aussi pour Flo, et ce chef d’entreprise pourrait bientôt mettre la clef sous la porte. Pourtant en arrivant à ce dîner familial, personne ne s’attendant à ce qu’il allait leur proposer. La réflexion de Flo est simple : si par malheur leur mère dérgingolait physiquement comme leur père et qu’il fallait la mettre en maison de retraite, il n’aurait plus les moyens pour tout payer... Ben et Fanny trouvent cette idée prématuée ; leur faire fait du Vélib et danse la zumba. Pourtant Flo insiste...En même temps, ce serait si bie de garder en mémoire l’image de cette belle femme dynamique et de lui ofrir le plus beau des départs...Quelques cachets dans son cocktail, et hop ! Ils rient puis réalisent que Flo parle sérieusement ! Ben et Fanny s’offusquent mais trop tard, leur mère sonne à la porte. Entre la cuisine et le salon, leur réflexion va se faire... Après tout leur mère est plus qu’agacante. Et si elle dit encore une fois à Fanny qu’elle est trop grosse et à Ben qu’il devrait faire son coming-out...son mojito risque de ne pas passer.
Richard III (Thomas Jolly)
240 min

Richard III (Thomas Jolly)

2016 - Mise en scène Thomas Jolly
Le monstre sculpte sa statue  En Avignon, à la fin des intégrales des trois parties de Henry VI, les spectateurs debout après dix-huit heures de spectacle scandaient : «Richard III ! Richard III !» Ils sont aujourd’hui exaucés : Thomas Jolly, qui interprétait lui-même le rôle du sinistre Duc de Gloucester, va conduire son personnage jusqu’à son couronnement puis l’accompagner dans sa chute, au terme d’une dernière bataille... Richard est le premier grand maître de la mise en scène de soi que le théâtre ait produit. Ou du moins le premier personnage théâtral depuis Dionysos en personne (dans Les Bacchantes d’Euripide) à se mettre soi-même au monde théâtralement, sous le regard fasciné d’autrui. Si Richard est un être aussi extraordinaire, cela tient à ce qu’il est aussi son propre auteur, fils de ses œuvres, et que celles-ci, puisant leur énergie dans le goût de l’excès et l’irrépressible sens du jeu de leur auteur, témoignent de la sûreté de ses dons artistiques. Richard se veut roi – nulle autre identité ne saurait lui suffire. Or cette identité royale lui est interdite. S’il veut pouvoir accoucher de sa royauté, il lui faut se frayer seul sa voie, que ce soit par la ruse – en multipliant les masques – ou par la force, et au besoin à coups de hache (ainsi qu’il le dit lui-même dans l'acte III, scène 2 du troisième Henry VI). Il lui faut simultanément éliminer ses rivaux dynastiques au sein de sa propre famille (d’abord son frère Clarence, puis ses neveux Édouard et Richard, princes du sang et héritiers légitimes de son autre frère, Édouard IV), réduire à l’impuissance ses rivaux politiques (dont sa belle-sœur, la reine Élisabeth, ainsi que ses frères et ses fils d’un premier lit) et travailler à asseoir sa propre légitimité (par exemple en épousant Lady Anne, veuve du fils d’Henry VI). À première vue, la tâche paraît impossible. C’est précisément le contraste entre cette impossibilité initiale et les ressources d’intelligence rusée ou de soudaine brutalité que Richard, un effroyable sourire aux lèvres, déploie pour enfin la surmonter qui contribue à nourrir notre plaisir de spectateur – plaisir qui n’est sans doute pas sans rapport avec le souvenir des joies païennes ou enfantines que nous devons au cirque. Car Richard a quelque chose du pur histrion (ainsi lorsqu’il fait retomber sur la tête de Marguerite, la vieille reine-mère, les malédictions dont elle comptait l’accabler). Mais il est également un peu hypnotiseur – voyez comment il séduit Lady Anne. Un dompteur, aussi, qui n’a pas son pareil pour mater, soumettre ou encager les grands fauves politiques qui lui barrent la route. Et si l’on veut, un peu escamoteur : il propage des bruits sur Clarence qui entraînent sa condamnation à mort, puis fait opportunément disparaître la grâce trop tardive que lui accorde Édouard (et les remords du roi, déjà éprouvé par une longue maladie, précipitent sans doute son agonie). Richard, en somme, n’est pas seulement une abomination de la nature, un bossu, un pied-bot, doté de dents dès sa naissance. «Richard» est le nom d’une machine à produire des possibilités théâtrales inouïes, proprement impensables. Derrière le monstre, il faut saluer le tour de force, voire le chef- d’œuvre d’une volonté de puissance qui ne cesse, scène après scène, de sculpter sa propre statue. Trente-deux ans après l’inoubliable monstre d’Ariel Garcia Valdès, voici donc un autre Richard qu’on vit grandir en Avignon, reprenant à nouveaux frais le cérémonial de sa propre invention, puis de sa déroute : après l’intégrale des Henry VI, la bande de la Piccola Familia est de retour pour mener à son terme, avec leur contagieuse vitalité, l’une des aventures théâtrales les plus follement ambitieuses de la décennie.