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Dominique Blanc lit Patrice Chéreau
74 min

Dominique Blanc lit Patrice Chéreau

2019 - Mise en scène Dominique Blanc
Dominique Blanc est l'une des plus grandes comédiennes de sa génération. Patrice Chéreau la découvre en 1981 et lui offre un premier rôle dans Peer Gynt de Henrik Ibsen, qui marque le début d'une collaboration fructueuse au cinéma comme au théâtre. Elle est depuis 2016 pensionnaire de la Comédie-Française. En prélude de la lecture, une performance dansée de Thierry Thieû Niang, chorégraphe associé aux dernières productions de théâtre et d'opéra de Patrice Chéreau.
Les chiens
36 min

Les chiens

2002 - Réalisation Dominique Thiel
En 1997, Joëlle Bouvier et Régis Obadia sont directeurs du Centre National de Danse Contemporaine d'Angers, première école de formation en France d'où sont issus nombre de danseurs et chorégraphes. Leur danse lyrique, puissamment expressive et charnelle, est pétrie de références aux peintures de Bacon, Velikovic, Rembrandt, Dado... Ces productions chorégraphiques et cinématographiques les ont propulsé au devant de la scène nationale et internationale. Ils co-signent 17 créations présentées dans le monde entier entre 1980 et 1997, comme "Welcome to Paradise" à "Indaten"...  "Les Chiens" est un écho du thème fondamental pour le duo chorégraphique, les grands mythes, avec ici celui de "L’Orestie".
L’affaire de la rue Lourcine
87 min

L’affaire de la rue Lourcine

2008 - Mise en scène Macha Makeïeff, Jérôme Deschamps
À leur réveil après une nuit de bringue, deux bourgeois, affreux pochards, ont le vague sentiment qu'ils ont assassiné une pauvre charbonnière, rue de Lourcine, au cours de leur déambulation nocturne. S'ensuit une cascade ahurissante de méprises, de mensonges et de crimes en série. Tout finira par des chansons. C'est du Labiche. Contrairement à une certaine tradition théâtrale qui se revendique iconoclaste et se révèle “bric à brac”, la mise en scène de Jérôme Deschamps rend hommage aux icônes étriquées de l’univers petit-bourgeois labichien et leur construit un monument : une complexe machine théâtrale. Sa mécanique dramaturgique et scénique est extrêmement bien huilée, rigoureusement agencée, minutieusement réglée et produit régulièrement des étincelles ! Riche en ressorts burlesques et en péripéties scabreuses, la pièce de Labiche est encore agrémentée ici d’exagérations savoureuses, d’incursions farfelues, de gestes maladroits acrobatiquement contenus pour éviter la catastrophe, de mimiques ironiques ou de satires grinçantes. Le décor de Macha Makeïeff est un véritable écrin, non pas une boîte hermétiquement fermée préservant un trésor de toute altération, mais un espace bourgeoisement tapissé, où les portes battent sans cesse, où les interprètes s’entrechoquent, se cognent au mur et rebondissent, “rocambolesquement”. Ils émaillent littéralement leur jeu au contact des richesses dramatiques que recèle l’intérieur du couple Lenglumé (qui est ici tout sauf englué). Bref, c’est un espace scénique qui ne recueille pas, mais génère lui-même des perles ! Effectivement, le grain de sable qui s’y glisse, ou plutôt la poussière de charbon, grossit bien vite, sans pourtant jamais enrayer la machine, lancée à plein régime.