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Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille
74 min

Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille

2006 - Réalisation Michel Viotte
Dès sa fondation en 1947, le Festival d’Avignon s’inscrit en rupture avec le théâtre d’avant-guerre, lorsque Jean Vilar met en scène les grands textes du répertoire à ciel ouvert, dans la désormais mythique Cour d’honneur du Palais des papes. Depuis, à travers les différents directeurs qui s’y sont succédés, ce rendez-vous mondial des passionnés des arts de la scène a su conserver sa dynamique originelle : Avignon, véritable laboratoire de la création, se veut le reflet du théâtre de son temps. En même temps qu’elle revisite les classiques, la cité provençale met régulièrement en lumière les formes nouvelles, nées de la fusion entre le théâtre, la danse, ou même les arts plastiques. Ainsi, l’histoire du Festival reste marquée par quelques spectacles-clé, dont la modernité et la radicalité ont enflammé les esprits, et provoqué de nombreux débats, tant dans la critique qu’auprès du public. De Messe pour le temps présent (Maurice Béjart-1967) à Einstein on the Beach (Bob Wilson-1976), de Nelken (Pina Bausch-1983) au Soulier de Satin (Antoine Vitez-1987), de Woyzeck (Thomas Ostermeier-2004) à L’histoire des larmes (Jan Fabre-2005), c’est cette aventure absolument unique de théâtre que le film propose de revivre, avec de nombreuses archives des grandes époques du Festival.
Fantasmes de demoiselles
87 min

Fantasmes de demoiselles

2012 - Mise en scène Pierre Jacquemont
Music-Hall imaginaire pour quatuor de comédiens chanteurs et deux poly-instrumentistes Ce Music-Hall onirique raconte le voyage nocturne de deux secrétaires en quête de l'âme soeur et de l'homme idéal... Au petit matin, il faut se rendre à l'évidence : le Prince charmant n'existe pas. C'est à l'amour de rendre le voisin de bureau prince et charmant ! Avec sa verve poétique et sa fantaisie jubilatoire, René de Obaldia est lui-même un fantasme, un ovni littéraire, un « académicien encore vert » , inventeur de « la littérature du plus léger que l'air » .
Black M – Eternel Big Black Tour
108 min

Black M – Eternel Big Black Tour

2017 - Mise en scène Black M, HCUE, Raphael Maitrat
L'Artiste : Black Mesrimes est son pseudo complet : c’est un jeu de mots entre le nom de l’ennemi public numéro 1 dans les années 70 et son activité favorite qui consiste à faire des rimes. Voilà ce qui résume le personnage de Black M. De son vrai nom Alpha Diallo, le rappeur né le 27 décembre 1984 se fait connaître comme l’un des membres fondateurs de Sexion d’Assaut. Ses mimiques comme sa façon de rouler les gros yeux ou encore de ponctuer ses chansons par des onomatopées de colère, en font un rappeur à part. Après quelques années de galère, c’est en 2010 que le groupe rencontre son public avec leur premier album L’École des points vitaux. Les hits Désoléet Wati by night deviennent des tubes en un rien de temps. Un franc succès puisque l’album est certifié disque d’or seulement trois semaines après sa sortie. Rapidement, le groupe enchaîne avec un deuxième album, l’Apogée, et remporte grâce à lui deux NRJ music awards. Comme bien souvent dans la carrière des groupes, les membres décident de faire un break. 2014 est l’année des lancements solos. Pour sa part, Black M sort son album solo en mars 2014, intitulé Les Yeux plus gros que le monde. Dès sa sortie, il réalise un carton, porté par les hits Mme Pavoshko, Sur ma route, La Légende Black. Il se hisse directement dans le top des ventes de disques et est certifié disque d’or puis disque de platine. Logiquement, le rappeur est alors récompensé lors de la 16e édition des NRJ Music Awards, remportant le trophée de meilleur clip de l’année pour Mme Pavoshko. 550 000 spectateurs, plus de 800 000 albums vendus, Black M revient avec « Éternel Insatisfait » : des collaborations avec Shakira, MHD, Amadou et Mariam, une tournée dans toute la France à partir du 1er avril 2017 et un concert exceptionnel a l’Accor Hotels Arena de Paris le Samedi 2 décembre 2017 !
Par-delà les Marronniers
95 min

Par-delà les Marronniers

2016 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Qu’il vienne celui qui se dit semblable à moi, que je lui crache à la gueule ! En 1972, Jean-Michel Ribes découvre Arthur Cravan, Jacques Vaché et Jacques Rigaut, poètes subversifs à la vie brève. Il les réhabilite. Il reprend sa pièce, ode à la résistance par le rire, lui ajoute la dimension de la revue, pour faire sa fête à la liberté de penser. En frac de satin blanc, trois dandys répondent à un sergent. Début du siècle, la guerre de 14 est déclarée. Arthur Cravan, Jacques Vaché et Jacques Rigaut ont vingt ans à peine. Ils vont vivre sans se rencontrer. Mais leur oeuvre courte fait date. Ils traversent en comètes fulgurantes le ciel noir de leur temps. Ils défient l’existence, les drogues, l’océan et les champions de boxe. Ils laissent au monde des pages sublimes avant de se foutre en l’air, trop amoureux de la vie pour la supporter médiocre. Trois rebelles absolus, figures du dadaïsme, maîtres à penser à contre-courant, ils s’érigent contre les idées reçues des raisons closes. En 1972, Jean-Michel Ribes a vingt-cinq ans quand il découvre les trois poètes à la vie brève, frères posthumes. Il les réhabilite, invente leur rencontre. En cinq tableaux, La Guerre, L’Amour, L’Art, L’Ennui et La Mort, Par-delà les marronniers réunit trois poètes subversifs, trois éclairs à tuer le ronronnement, à foudroyer tout ce qui fait autorité. Après Musée Haut, Musée Bas ; Brèves de comptoir ; René l’énervé et Théâtre sans animaux, entre autres, Jean-Michel Ribes, directeur iconoclaste des lieux, continue cette ode à l’évasion et à l’art de résister par le rire. Il lui ajoute les dimensions du music-hall et de la revue, A9:C21 faire sa fête à la liberté de penser.
Le Cid
145 min

Le Cid

2017 - Mise en scène Yves Beaunesne
Le Cid, c’est d’abord une lutte de générations et l’histoire de deux jeunes gens face aux héritages, aux lois sociales, aux codes familiaux, face à leur histoire. Comment ne pas évacuer les contraintes de l’âge baroque et la convention inhérente ? Car si l’on meurt en coulisses, c’est pour qu’aient lieu les récits de ces combats. Et si l’alexandrin est un corset, une armure plutôt, c’est pour mieux garantir la posture héroïque qui fait foin de la psychologie mais définit durablement un code de l’honneur qui pourrait s’appeler aujourd’hui la loyauté ou le courage. S’il faut éviter d’être coincé entre le respect béat et la subversion bébête, il faut décoller de la tradition, la revivifier, pour, ensuite, retrouver la narration. L’exaltation de la fête dans ce qu’elle a d’essentiel, la bravoure à l’état brut, le courage naturel, cela aussi, c’est le chant profond des Espagnes que crie l’alexandrin. Les alexandrins cornéliens sont un sport circassien où l’émotion ne trouve son compte qu’à force d’abandon. Corneille est un guérillero de l’imagination, toujours ingénieux, souvent génial, parfois gênant. Le théâtre, c’est une larme et un sourire. Avec Le Cid, c’est un torrent de larmes et un rire tonitruant.
Le Cid
112 min