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Les juments de la nuit
65 min

Les juments de la nuit

2008 - Mise en scène Bartabas, Anne Perron
80 chevaux, une centaine de cavaliers, danseurs et acrobates, jeux d'eaux et feux d'artifice sur la scène flottante du Bassin de Neptune ! Fondateur du Théâtre Zingaro et de l'Académie équestre de Versailles, Bartabas réunit parfois ses deux ensembles artistiques pour des projets spécifiques : ce fut le cas l'été 2008 à Versailles (dans le cadre des Fêtes de Versailles). Après le Chevalier de Saint-George et le Voyage aux Indes galantes, Bartabas a choisi, pour ce spectacle, d'évoquer l'univers de Macbeth à travers un hommage à Kurosawa (auteur du Château de l'Araignée). Revisiter l'oeuvre du cinéaste japonais fut pour lui l'occasion de faire du Bassin de Neptune un espace cadré en cinémascope. Documentaire : "Les juments de la nuit, récit d'une création" - 52 minutes - référence : 297
Voyages aux Indes galantes, des coulisses à la scène
29 min

Voyages aux Indes galantes, des coulisses à la scène

2005 - Réalisation Jean-Philippe Granier
Documentaire sur la création du spectacle de Bartabas : "Voyage aux Indes galantes", donné au Parc du Château de Versailles en 2005.
La reprise musicale de l’académie du spectacle équestre opus 2004
75 min

La reprise musicale de l’académie du spectacle équestre opus 2004

2004 - Mise en scène Bartabas
Chorégraphiée par Bartabas sur des musiques baroques, la Reprise Musicale est un spectacle donné régulièrement par les élèves écuyers de l’Académie du Spectacle Equestre de Versailles dans la salle du Manège de la Grande Ecurie du Château de Versailles. Il évoque la raison d’être de l’Académie elle-même : le respect et la réappropriation de la tradition, la transmission du savoir, la rigueur de l’apprentissage. Après le succès de la version 2003, l’opus 2004 de la Reprise Musicale nous donne à voir une suite de tableaux équestres figurant la leçon de Maître, la leçon d’escrime, le Carrousel des écuyers,... Soixante-quinze minutes de virtuosité, de figures savantes, de délicates évolutions pour retrouver la magie éternelle de la complicité entre l’homme et l’animal.
Le chevalier de Saint Georges
72 min

Le chevalier de Saint Georges

2004 - Mise en scène Bartabas
Le Chevalier de Saint-George est une symphonie équestre et pyrotechnique évoquant la tradition des festivités autrefois données au Château. Chevaux, écuyers, musiciens, chanteurs et comédiens évoluent sur une scène flottante bâtie sur le grand Bassin de Neptune, évoquant, sur ses propres compositions, le célèbre musicien, homme de cheval et d’épée que fut le Chevalier de Saint-George, né fils d’esclave. Symphonie équestre et pyrotechnique autour de la vie du Chevalier de Saint-George. 
Les Fâcheux
90 min

Les Fâcheux

2022 - Mise en scène Julia de Gasquet
Première comédie-ballet de l’Histoire, Les Fâcheux est une pièce de Molière représentée au château de Vaux devant le roi, le 17 août 1661 et commandée par le surintendant Fouquet. Elle fut « conçue, faite, apprise et représentée en quinze jours ». Beauchamp se chargea des ballets, Lebrun peignit les décors, Pellisson composa le prologue. Les Fâcheux est un amusant spécimen de comédie à tiroir, absolument dénuée de toute intrigue.Eraste attend sa maîtresse Orphise à un rendez-vous qu’elle lui a donné et que vient empêcher toute une série d’importuns ou de « fâcheux » : un valet trop complaisant, un marquis ridicule, un danseur, un duelliste, un joueur de piquet, deux précieuses qui désirent consulter Eraste sur un point de métaphysique, un chasseur qui fait un long récit de chasse à courre, un pédant qui ne rêve qu’anagrammes et acrostiches, un inventeur enthousiaste et besogneux, etc.
Bartabas à la rencontre de Saint George
52 min

Bartabas à la rencontre de Saint George

2005 - Réalisation Arnaud Emery
Des premières réunions de préparation à la première, les coulisses de la création du spectacle de Bartabas "Le Chevalier de Saint-George", au Chateau de Versailles en septembre 2004.Des premières réunions de préparation à la première, les coulisses de la création du spectacle de Bartabas "Le Chevalier de Saint-George", au Chateau de Versailles en septembre 2004.  Captation : "Le chevalier de Saint-George" - 73 minutes - référence : 11
Phénoménal – Cirque d’Hiver Bouglione
82 min

Phénoménal – Cirque d’Hiver Bouglione

2014 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Dans l'écrin rouge et or du Cirque d'hiver, la création de la saison 2013-2014 des frères Bouglione mixe comme à l'habitude des numéros techniques et brillants (roue de la mort, acrobatie aux barres parallèles, houla-hop, jonglerie avec des ballons de football…) et des démonstrations d'animaux dressés (tigres par Hans Suppmeier, chevaux), le tout au son de l'orchestre, installé au-dessus de la piste. Le trio de clowns dans un château hanté en Ecosse est particulièrement plébiscité par les familles. Un grand classique.
La Traviata à Paris Making Of
52 min

La Traviata à Paris Making Of

2001 - Réalisation Henri Poulain
En juin 2000 et pendant deux jours, le producteur italien Andrea Andermann diffusait, en direct, depuis Paris, et sur 142 pays, ce célèbre opéra de Verdi en 4 actes, filmé sur différents sites de la capitale française : l'Hôtel de Boisgelin, le château de Versailles, le Petit Palais, et l'Ile Saint-Louis, les musiciens étant basés à la Salle Wagram. Ce making of retrace la préparation de cette grande production, les émotions, les doutes et les joies de tous ses intervenants.
Extra – Cirque d’Hiver Bouglione
103 min

Extra – Cirque d’Hiver Bouglione

2019 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Le Cirque d'Hiver est inauguré par le fraichement sacré Napoléon III le 11 décembre 1852.C'est grâce au Duc de Morny, demi-frère du prince Louis-Napoléon, que la bâtiment obtient son permis de construire sur l'emplacement d'un ancien château d'eau sur le boulevard du crime, surnom du Boulevard du Temple. Son commanditaire, Louis Dejean confie sa construction à Jacques Hittorf, architecte de la gare du Nord et de la place de la Concorde. Il fut alors nommé Cirque Napoléon en hommage au nouvel empereur des Français. Le succès est fulgurant, et la troupe de Louis Dejean alterne les résidences avec le Cirque d'Été en bas des Champs-Elysées. Le 12 novembre 1859, un homme entre dans l'histoire en réalisant pour la première fois au monde un numéro de trapèze volant. Le toulousain Jules Léotard, dit "l'artiste volant" associe à jamais cette nouvelle discipline et la coupole du Cirque d'Hiver pour en faire le temple des arts aériens.
Nelson
105 min

Nelson

2016 - Mise en scène Olivier Macé, Jean-Pierre Dravel
Retrouvez Chantal Ladesou, entourée de six acteurs et d'un lapin, dans une comédie irrésistible taillée sur mesure pour la tornade des comédies de Boulevard... D'un côté, une famille bourgeoise, menée par une mère avocate passionnée par l'argent, la gloire, et la fourrure. De l'autre, une famille modèle, 100% écolo végétalienne passionnée par les missions humanitaires de toutes sortes et la défense des petits animaux. 
Les juments de la nuit, récit d’une création
52 min

Les juments de la nuit, récit d’une création

2008 - Réalisation Michel Viotte
Les Juments de la Nuit est le troisième spectacle mis en scène par Bartabas à Versailles, utilisant les talents conjugués de l’Académie Equestre de Versailles, qu’il dirige, et de la troupe de Zingaro. Mais pour la première fois, après Le Chevalier de Saint Georges et Voyage aux Indes Galantes, le thème du spectacle n’est pas lié à la Cour du Roi de France. Dans Les Juments de La Nuit, Bartabas a imaginé un univers décalé dans ce lieu, plus proche de celui des spectacles de Zingaro. Il a cette fois puisé son inspiration dans le cinéma : la version de Macbeth réalisée par Orson Welles, et la transposition de la pièce de Shakespeare dans le Japon des seigneurs de la guerre du Château de l’Araignée, par Akira Kurosawa. Les Juments de la Nuit s’annonce comme une série de poèmes visuels épiques et baroques, mettant en scène les songes de Lady Macbeth, et faisant fusionner deux lieux et deux époques : l’Ecosse du XIème siècle et le Japon du XVIème. Une fusion de couleurs aussi, mêlant chevaux « crème », argentins ou lusitaniens. Une fusion de talents, enfin, réunissant danseurs, écuyers de l’Académie et voltigeurs de Zingaro. Captation : Les juments de la nuit - 65 minutes - référence : 309
Les amazones 3 ans après
100 min

Les amazones 3 ans après

2007 - Mise en scène Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé
Trois ans plus tard, nos 3 sympathiques quadras, en jachère sur le marché de l’amour, sont de retour. Les données ont un peu changé avec l’arrivée d’un bel Argentin. Leur amitié n’en sera pas émoussée et, une fois réunies, elles deviennent l’explosif et le détonateur de cette nouvelle comédie de Jean-Marie Chevret, réglée sur le diapason du rire. Les Amazones 3 ans après, c’est la suite de la comédie de Jean-Marie Chevret, Les Amazones (800 représentations), mais pas seulement. Grâce à un ingénieux résumé de la pièce précédente dès le lever de rideau, les néophytes du trio féminin ne sont pas perdus. Cette histoire toute neuve prend appui sur l’ancienne, sans tomber pour autant dans la redondance. Une fois de plus, les dialogues de Jean-Marie Chevret sont redoutables, les répliques imparables et l’humour ravageur.
Coup de Griffe
102 min

Coup de Griffe

2019 - Mise en scène Olivier Macé
La prestigieuse maison de couture Laurence Duchenal subit de plein fouet une concurrence redoutable de nouveaux et jeunes créateurs. Sa clientèle déserte ses collections. Trop autoritaire et intransigeante avec elle-même et son personnel, Laurence Duchenal comprend qu’elle doit agir au plus vite. Une rencontre va tout changer ! Elle surprend dans ses ateliers le fils de sa gardienne qui semblait bien vouloir la voler. Surprise, intriguée puis séduite par son charisme, elle l’embauche comme chauffeur. Ce garçon modeste, généreux et de surcroit passionné par la mode, va bouleverser ses certitudes, sa situation familiale et professionnelle. Des étincelles, un sacré remue- ménage va avoir lieu avenue Montaigne... Ecrite « sur mesures » pour l’iconique « Mado la Niçoise », Noëlle Perna en Laurence Duchenal n’est pas seulement odieuse et tyranique : elle est séduisante. Un rôle de composition aussi cinglant qu’hilarant.
Chacun sa croix
91 min

Chacun sa croix

2008 - Mise en scène Thierry Lavat
Du remue-ménage au presbytère : une ex-taularde et un Maire complotent dans le dos du curé pour sauver leur village. Un « Don Camillo » sur les hauts plateaux du Jura !
Les tontons farceurs
97 min

Les tontons farceurs

2022 - Mise en scène Olivier Macé
14 juillet 1962C’est l’effervescence au célèbre cabaret « le Glamour ». L’affriolante chanteuse Lola-Lola débute un nouveau tour de chant : on affiche complet. Mais stupeur et catastrophe ! Au sous-sol, dans les toilettes tenues par l’acariâtre Pénélope, on découvre un cadavre chez les ladies.« Il faut absolument le faire disparaître » hurle monsieur Paul, le directeur affolé tandis que la salle se remplit... Mais qui est le mort ? Et surtout : qui a commis ce meurtre ? La soirée qui débute va se montrer bien plus chaude et agitée que prévue. Une pièce à énigmes où absolument rien ne se déroulera comme on aurait pu l’imaginer. Entre farce et enquête policière, cette comédie voit plus loin que la traditionnelle comédie de boulevard. « Les tontons farceurs » rend hommage à travers des répliques percutantes à l’univers déjanté de Michel Audiard...
Ruy Blas
130 min

Ruy Blas

2019 - Mise en scène Yves Beaunesne
Ruy Blas est un drame romantique de Victor Hugo, en cinq actes, et en vers (alexandrins) où des personnages soumis à un destin fatal tentent vainement d’y échapper. L’action se déroule dans l’Espagne de la fin du xviie siècle, sur plusieurs mois. Le héros de ce drame romantique, Ruy Blas, déploie son intelligence et son éloquence, tant pour dénoncer et humilier une oligarchie accapareuse des biens de l’État que pour se montrer digne d’aimer la reine d’Espagne. Mais cette voix du peuple, éprise de justice, éclairée par l’amour, est prisonnière d’une livrée de valet et d’un maître attaché à perdre la réputation de la Reine en lui donnant « son laquais pour amant
La voie de l’écuyer
62 min

La voie de l’écuyer

2012 - Mise en scène Bartabas
" J’ai imaginé une compagnie-école, un laboratoire de création, où la notion de travail collectif est fortement défendu. Pour moi, il n’y a pas de transmission du savoir équestre sans développement d’une sensibilité artistique. C’est pourquoi, ici, l’apprentissage du dressage se conjugue avec la pratique de la danse, du chant, de l’escrime artistique ou du Kyudo… Il s’agit de considérer la chose équestre comme un art et non comme une discipline." Bartabas La Voie de l’écuyer est le spectacle de répertoire de l’Académie du spectacle équestre ; décliné en Opus, il évolue et s’enrichit chaque année de l’expérience des écuyers et des progrès des chevaux. Avec le Carrousel des lusitaniens, l’escrime artistique, les improvisations, les longues rênes… ce spectacle évoque l’Académie, corps de ballet équestre unique au monde qui allie création contemporaine, art équestre, patrimoine revisité, appropriation de la tradition et transmission des savoirs.
Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots
40 min

Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots

2010 - Réalisation Manuelle Blanc
Olivier Cadiot, artiste associé du festival d’Avignon 2010, est un écrivain dont les formes littéraires, entre poésie et roman d’avant-garde, échappent à toute catégorie. Le metteur en scène Ludovic Lagarde a pourtant décelé dans cette écriture insolite le potentiel d’une adaptation théâtrale. Au fil de séquences de vie, d’entretiens et d’extraits de répétitions de la pièce « Un mage en été », ce film met à jour le processus de transposition d’une œuvre littéraire en objet théâtral. Captation pour mémoire : « Un mage en été » – 90 minutes – Festival d’Avignon 2010
Thomas joue ses perruques
98 min

Thomas joue ses perruques

2023 - Mise en scène Hélène François
Sur l’arène d’une scène magique pouvant se transformer en de multiples terrains de je/jeu, un acteur se coiffe d’une perruque...Thomas Poitevin incarne une ribambelle d’anti-héros magnifiques. Des personnes plus que des personnages, sortant d’une énergie dramatique du « trop », comme prêtes à basculer dans la tragédie totale mais qui grâce au rire et à l’empathie qu’elles provoquent, parviennent à rester dans la lumière. Ils/elles ont tous un besoin urgent de vous parler, ce soir, ici, maintenant.C’est une fête des pas-à-la-fête, un ballet de névrosés et de râleurs, une comédie humaine acide et tendre qui est proposée aux spectateurs. Qu’elles parlent beaucoup ou peu, qu’elles passent en coup de vent ou se déploient comme des tempêtes, toutes ces perruques sont uniques, touchantes, complètement paumées, obstinèment humaines.
Les grands moyens
100 min

Les grands moyens

2014 - Mise en scène David Roussel, Arthur Jugnot
Une très amusante comédie sur l'art et la manière pour piéger les jeunes femmes que l'on veut garder ou séduire. Avec une comédienne particulièrement drôle: Marie Montoya. Le Figaroscope Du début à la fin, on se sent en empathie avec les quatre protagonistes des Grands moyens. Ils nous ressemblent, ils sont comme nous, avec leurs doutes, leur quête de bonheur. Le casting est parfait, épatant. Pour donner la réplique à ces deux hurluberlus de Garnier et Sentou, il fallait deux jeunes femmes promptes à s’engouffrer dans ce joyeux univers et aptes à y ajouter leur grain de folie. Magaly Godenaire et Marie Montoya campent avec autant de malice que de sensibilité ces deux jeunes femmes en mal d’amour en mal de mâles. Contrairement aux bonshommes, elles restent lucides, même si, heureusement, elles ne sont pas toujours raisonnables. Je ne peux que vous recommander le plus chaudement cette pièce joyeuse, pleine d’humour et pleine d’amour. C’est une réussite totale, à tous les niveaux. Que ce soit sur le plan de l’écriture, sur celui de la mise en scène te sur celui du jeu d’acteur, ils y ont tous mis le meilleur d’eux-mêmes. Les grands moyens, quoi ! Critikator
Les aventures de la diva et du toréador
72 min

Les aventures de la diva et du toréador

2009 - Mise en scène Raphaëlle Farman, Jacques Gay
L'opéra vous faisait pleurer, maintenant il va vous faire rire ! Au cours d’une réception, une diva célèbre et fraîchement veuve (mais pas très éplorée), fait la connaissance d’un toréador auréolé de gloire (et un tantinet arrogant). Entre eux deux, le coup de foudre est immédiat... et nous voilà entraînés dans une histoire d'amour pleine de rebondissements, prétexte à un voyage musical à travers les plus belles pages de l’opéra, de l’opérette et de la comédie musicale. Parallèlement à leurs carrières de solistes internationaux, Raphaëlle Farman et Jacques Gay ont eu l’envie de proposer un spectacle lyrique très rythmé et joyeux, qui mêle humour et émotion, alternant courtes scènes de comédie et grands airs connus et qui s’adresse aussi bien à un large public qu’aux mélomanes avertis.
Stéphane Rousseau brise la glace
101 min

Stéphane Rousseau brise la glace

2015 - Réalisation Medhi Idir
L’humoriste et comédien québécois, Stéphane Rousseau, est de retour sur scène et en tournée en France. Son spectacle « Stéphane Rousseau brise la glace » se veut plus spontané et naturel. Sur le principe du stand up à l’américaine, il est accompagné par deux musiciens-comédiens. À 48 ans, avec des faux airs de « Brad Pitt de la Belle Province », il affiche toujours un physique de trentenaire avenant. Il a pourtant cet âge canonique et joue dans son nouveau spectacle avec l’inquiétude du temps qui passe. Contrairement aux habitudes, c’est un spectacle rôdé qu’il propose. Il nous accueille sur scène, comme à la maison, entouré de ses amis musiciens et nous offre une expérience originale, un spectacle électro-pop-rock-acoustique-humoristique dans un show d’un genre unique.
Casimir et Caroline
117 min

Casimir et Caroline

2009 - Mise en scène Johan Simons, Paul Koek
L'histoire se passe pendant une fête foraine, avec foule et manèges, baraques et monstres, jeux d'adresse et de violence. Casimir et Caroline sortent à peine de l'adolescence, ils s'aiment. Mais voilà, Casimir vient de perdre son emploi, Caroline rêve d'évasion, d'argent, en tout cas d'une vie meilleure, peu probable tout au moins avec lui. Devant eux s'ouvre un avenir désertique.
Alil Vardar – Comment garder son mec
79 min

Alil Vardar – Comment garder son mec

2017 - Mise en scène Eric Carrière
«Comment garder son mec» est le premier One Man Show d’Alil Vardar que l’on a notamment découvert avec le fameux «Clan des divorcés». Il a ensuite joué dans «10 ans de mariage», «Familles recomposées» et «Abracadabrunch». Ce solo d’Alil Vardar reste donc dans la même thématique que les précédents spectacles, le couple. Pourtant, son spectacle n’est pas réservé aux couples ; c’est un spectacle à voir entre amis, en couple ou en famille, tant c’est drôle et efficace. Alil Vardar passe en revue tous les clichés mais avec une touche d’humour supplémentaire qui nous fait rire de tout. On retrouve dans ce one man show tout ce que l’on aime chez Alil Vardar avec une «maturité scénique» supplémentaire et un texte encore plus précis que ses précédents écrits. Avec ce spectacle, c’est 85 minutes de bonheur et de rire assurées aux spectateurs.
The Canapé
88 min

The Canapé

2022 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Dans une grande surface de vente de canapés vont successivement arriver : Fabien Romains, metteur en scène venant choisir le canapé qui sera l’élément principal du décor de sa prochaine pièce.Priscilla Gabor (son ex-femme), actrice autoritaire en perte de vitesse qui joue dans la pièce et qui tient à décider elle-même du canapé sur lequel elle posera ses fesses.Édouard Le Tellier, auteur et producteur de la pièce, actuel mari de l’actrice, qui se tape du choix du canapé, mais qui fait semblant de s’y intéresser quand même.Enfin Olivier Leblanc, le vendeur, qui rêve depuis toujours d’une carrière de comédien.Il va sans dire que ce magasin est sur le point de devenir le théâtre inattendu des situations les plus drôles et loufoques que ce cocktail de personnalités peut créer.
René de Obaldia, le troubadour du Théâtre
52 min

René de Obaldia, le troubadour du Théâtre

2010 - Réalisation Stéphane Haskell
Poète, dramaturge, romancier, René de Obaldia est depuis 50 ans l’un des auteurs de théâtre français les plus joué sur la planète, et l’un des plus internationaux (traduit en 28 langues).Interprété par les plus grands tels que Michel Simon, Michel Bouquet ou Jean Rochefort entre autres, ses pièces sont devenues le régal des cours d’art dramatique.Obaldia a voué la plus grande partie de sa vie à cet art, à tel point qu’en Mai 2009, 10 après son élection à l’Académie Française, il a décidé lui-même de brûler les planches du petit Hébertot. A 90 ans, avec plus de 40 représentations, il a présenté un florilège savoureux de ses œuvres théâtrales, poétiques et littéraires qui a enthousiasmé un public de tous âges.Car ses pièces font rire et grincer des dents. C’est tout un univers qui s’y déroule ; un univers de doux anarchiste où l’absurde est plus sérieux que la raison, et où l’on croise, selon la saison, Queneau, Jarry, Ionesco et Giraudoux. Les sujets qu’il y traite sont empruntés au monde moderne, mais son langage nous emmène toujours vers la fantaisie et le rêve.Et il en est de même dans l’intimité, un mélange de gravité et de pétillance, d’érudition et de légèreté. On connaît moins l’homme que l’œuvre. C’est en le côtoyant depuis quelques années, que j’ai eu l’immense privilège de découvrir un véritable personnage, à travers le regard duquel le monde et l’histoire prennent une teinte constamment nouvelle et surréaliste. Toujours curieux et vif, il a approché de près la nature humaine, transformant en matière théâtrale et poétique sa confrontation toute personnelle avec les époques traversées : l’enfance avec un père consul du Panama à Hong-Kong, la guerre (prisonnier au Stalag en 1940), le cinéma (partenaire de Louis Jouvet), la chanson (parolier de Luis Mariano) ou les voyages…Avare d’apparitions médiatiques, ce formidable conteur nous prend par la main pour un délicieux parcours de plusieurs décennies au service des belles lettres.Stephen Haskell
Le prince de Hombourg
128 min

Le prince de Hombourg

2014 - Mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
Toute la pièce est une énigme... ou peut-être un songe... qui commence par un somnambulisme et qui finit par un évanouissement... Ou bien est-ce l’histoire d’une lâcheté et d’un héroïsme ? Est-ce le résultat d’une impulsion inconsciente ou celui d’un véritable choix ? De quoi parle Le Prince de Hombourg ? De comment on peut vivre tout en dormant... ou rêver de la vie... comment Éros se mêle impitoyablement aux décisions conscientes... comment la mort joue avec les glissades et les chutes des hommes... comment on peut entendre sans écouter... en écoutant les voix intérieures plutôt que celles de l’extérieur... comment la guerre est le terrain extrême de toutes les possibilités d’action... par le geste le plus extrême, l’homicide... comment les impulsions nous dominent... et comment la raison nous condamne à mort pour faire taire ces impulsions... L'ordre, l’obéissance aux règles, est-cela la mort ? Qu’est-ce que cette pièce tente de nous dire ? Comment le symbole finit par l’emporter sur le réel... Le symbole, est-ce une couronne de laurier sur la tête des poètes et des héros ? Seul un geste de clémence ou d’appréciation du père peut nous sauver... mais cela vaut seulement une fois que nous aurons accepté de monter sur l’autel, le couteau sous la gorge. Le père dispense-t-il la justice... ? Ou la clémence... ? Ou bien le pardon quand il nous a condamnés à mort pour l’avoir emporté contre la loi ? Au fond, est-ce notre victoire qui a été condamnée ? Et cette victoire, peut-elle être seulement remportée contre les lois du père ? Pour ensuite nous emmener à une condamnation et accepter celle-ci comme la seule possibilité d’affirmation de notre être au monde ? La seule issue de la condamnation, est-elle vraiment notre acceptation, et la consé- quente clémence du père ? La mort, vient-elle vers nous habillée en femme perdant un gant ? Éros dissémine des gants perdus, dévoilant des mains délicates et gracieuses – l’histoire de notre culture... Combien de temps faudra-t-il pour que ces mains deviennent squelette ? Chaque scène est une énigme... le sens se perd dans les élans, dans les fulgurances... le prince est notre héros, l’avatar de nos songes... nous vivons avec lui dans des formes et des paysages durs, de pierre ou de fer... des scènes coupées au sabre... comme dans la charge d’une cavalerie exaltée... des scènes fragmentées, éclatées,LE PRINCE DE HOMBOURG de Heinrich von Kleist mise en scène Giorgio Barberio Corsetti livides... incongrues, l’une après l’autre... chaque scène, un tableau différent... qui répond à un système symbolique tour à tour différent... mais qui, toutes assemblées, créent une grande fresque... comme une chapelle cachée dans une grande cathédrale dépouillée... Sur le chemin du prince, une fosse... les croque-morts au travail... Par le biais de sa mère putative, le prince demande clémence à l’Électeur, son père électif... Au théâtre, est-il possible que, dès que le père prend du pouvoir, les fossoyeurs commencent à creuser ? La Cour d’honneur est une paroi ardue, un plateau sous un abîme... c’est là où le prince affronte la guerre, la peur, l’exaltation, le désir, la mort... c’est là où les personnages tombent et se redressent. On les croit morts, mais ils vivent pourtant pour condamner ou être condamnés, pour donner la grâce ou la recevoir... Mais où est la guerre dans tout cela ? Là, au fond, là où l’élan et le cri surgissent sans calcul, sans raison... c’est ce moment d’exaltation qui nous fait remporter la victoire ou perdre, qui nous perd, dans lequel nous nous perdons... car nous n’avons pas écouté... car nous pensions à autre chose... à l’autre... Images, rêves, fer, chevaux... armes... une paroi gravée de signes picturaux... explosions de couleurs... feu... lances incendiées... visions du jugement dernier... combats... chutes sans fin... corps nus et corps protégés... enveloppes... surfaces en mouvement transpercées par les coups... corps projetés... couleurs vives... explosions de couleurs... fer, pierre... Giorgio Barberio Corsetti, septembre 2013
Boris Charmatz
26 min

Boris Charmatz

2011 - Réalisation Hélène Bouquin
Rencontre avec Boris Charmatz,  artiste associé de l’édition 2011 du festival d’Avignon. En pleine préparation de son prochain spectacle « Enfant », joué cet été dans la cours d’honneur, c’est parfois seul face à son « œuvre », parfois entouré d’une trentaine d’enfants et de danseurs sur fond de grues et de machines, que Boris Charmatz revient sur sa fulgurante carrière. Un film à l’image de son sujet, riche, conceptuel, provocateur. Interviews, séances de travail, images d’archives, improvisations, autant de séquences qui nous dévoilent  un artiste un brin charmeur, un brin malicieux, mais avant tout très généreux.
Battuta
90 min

Battuta

2006 - Mise en scène Bartabas
Bartabas a voulu retrouver une liberté liée à la notion de danger entraînant sa troupe dans une nouvelle création inspirée par les tsiganes. Les 45 chevaux et artistes sont littéralement emportés par les deux groupes de musiciens roumains, une fanfare de cuivres de Moldavie et un ensemble à cordes de Transylvanie. Allègre et inquiétant, "Battuta" se joue de la prouesse comme de la vitesse, nous parle du temps et de la mémoire, et renoue avec la veine populaire et le sens du spectacle festif de la troupe.  Documentaire : Poursuite tzigane - 52 minutes - référence : 197
Désiré
123 min

Désiré

2011 - Mise en scène Serge Lipszyc
Désiré, valet de chambre stylé, entre au service d’une actrice, maîtresse d’un ministre. Malgré les convenances, Désiré tombe amoureux de sa patronne,ce qui lui est déjà arrivé par le passé. Mais cette fois-ci, à sa décharge, Mademoiselle n’est pas insensible à ses charmes… « Sous le vernis d’une comédie pétillante, la pièce de Guitry livre une analyse fine de la société contemporaine, et décortique avec humour et acuité rapports de classe, jeux politiques et vilains travers du pouvoir. La partie de cache-cache est servie par une mise en scène enlevée et des interprètes truculents. Jean-Philippe Puymartin en notable de la Quatrième, Jean-Christophe Barc en goujat exemplaire, Nathalie Krebs en épouse délaissée, bourgeoise sourde et cleptomane – la scène du dîner est littéralement tordante. Et surtout Robin Renucci. Valet de cœur et gentleman aux petits soins, il va, court, s’affole, brûle, se réfrène. D’un bout à l’autre, il est drôlissime et diablement séduisant. Comment ne pas succomber ? » Première.fr
Eric Antoine – Magic Delirium
101 min

Eric Antoine – Magic Delirium

2015 - Mise en scène Etienne De Balasy
En cinq ans à peine, depuis son émergence, Eric ANTOINE, l’Humorillusionniste, le Prestidagitateur, Grand Dépoussièreur de la Magie, a imposé son style unique à la fois grâce à ses nombreux passages à la télévision, où l’ont découvert des millions de téléspectateurs, et surtout à son dernier spectacle « Mystéric » qu’il a joué plus de deux cent cinquante fois en France, Belgique, Suisse, Tunisie, Algérie, au Québec,devant près de cent cinquante mille spectateurs. Le temps est désormais venu d’en présenter un tout neuf !
Tombouctou déjà-vu
100 min

Tombouctou déjà-vu

2015 - Mise en scène Emmanuelle Vo-Dinh
Une communauté de sept interprètes met à l’épreuve son unité et ses liens. Prise au piège d’une narration qui défile en boucle, elle fait vaciller chaque situation, sachant que la répétition n’interdit ni le déplacement ni la transformation. Sur le plateau, des cartes à tirer : les stratégies obliques du musicien-producteur Brian Eno et du peintre Peter Schmidt, consignes à exécuter, à transgresser, à empiler. Leur accumulation crée un terreau sur lequel le groupe joue et trébuche, curieux d’expé- rimenter des états, des émotions, des intentions. Enfants farceurs parfois pervers, per- sonnages romantiques qui basculent dans la mélancolie... Tout se fabrique sous nos yeux, entre extrême précision et fragilité, portées par des boucles sonores enregistrées et réinventées par les danseurs. Dans ce processus invariablement circulaire surgissent des brèches, comme des poches de liberté que chacun investit pour échapper au destin, au sens commun. Car à travers cette tentative d’affranchissement dans la répétition, c’est de création artistique qu’il s’agit, à l’image de Tombouctou, nom connu de tous, mais totalement fantasmé, interprété et sublimé. Emmanuelle Vo-Dinh est une chorégraphe des phénomènes. Sociaux, physiologiques, psychologiques ou mécaniques : elle s’empare de faits précis, les observe, les com- prend, puis, les transforme en matériaux chorégraphiques et plastiques.
Sur les pas du Centaure
51 min

Sur les pas du Centaure

2012 - Réalisation Jean-Luc Gunst
Pour la première fois, Bartabas a accepté la présence d’une caméra dans le secret de son quotidien d’homme de cheval. Jour après jour, la caméra va s’immiscer dans le secret de son univers créatif. Que le décor soit celui de la carrière de Zingaro à Aubervilliers où vivent les chevaux où la scène de la Maison de la Culture de Bobigny où se joue Le Centaure et l’Animal, nous accompagnerons en image et en son les gestes, les paroles et les regards de cet écuyer saltimbanque d’exception. Documentaire du spectacle Le Centaure et l'animal (ref 425) - réalisation : Bartabas et Constance Vargioni
L’Illusion Comique
109 min

L’Illusion Comique

2015 - Mise en scène Eric Vigner
Vingt ans après avoir l’avoir créée à son arrivée au CDDB, Éric Vigner remonte L’Illusion comique de Pierre Corneille pour refermer vingt années d’aventures théâtrales à Lorient. Une pièce féérique qui résonne comme un fervent plaidoyer pour le théâtre. Corneille y joue avec les codes de la narration, mélange les genres — tonalités farcesques, accents élégiaques, motifs tragiques — pour faire la démonstration du propos qui l’anime. Et cette pièce écrite en 1636, qui entrelace tous les genres du théâtre qui existe alors, impressionne aussi par la vigueur de son propos . Une réflexion d’une étourdissante modernité sur la quête d’identité, sur les choix que l’on fait pour s’affranchir du désir des autres, sur la réconciliation entre les pères et les fils... Sur le plateau du Grand Théâtre, L’Illusion comique formera un diptyque inattendu avec Tristan, la pièce écrite et mise en scène par Éric Vigner — qui sera jouée un soir de la même semaine avec six des sept mêmes comédiens. L’un des grands rendez-vous de la saison, dans une mise en scène qui exalte l’art du théâtre au diapason du texte et sera magnifiée par la dramaturgie musicale d’un remarquable quatuor à cordes.
Eric Antoine – Mystéric
99 min

Eric Antoine – Mystéric

2012 - Mise en scène Etienne De Balasy
Depuis son émergence à la fin 2006, Eric Antoine s'est taillé la part du lion (dont il a un peu la crinière, à sa manière), à coups de talent et d'originalité. Il a imposé son style unique à la fois grâce à ses nombreux passages à la télévision (notamment, bien sûr, dans Vivement dimanche prochain au côté de Michel Drucker), où des millions de téléspectateurs l'on découvert, et surtout à son précédent spectacle Réalité ou Illusion ? qu'il a joué plus de deux cent cinquante fois en France, Belgique, Suisse, Tunisie, Algérie,au Québec, devant près de cent cinquante mille spectateurs.C'est Mystéric dans lequel, toujours accompagné de son invisible assistant Bernard, il va plus encore qu'avant mélanger, à sa manière si particulière et performante, humour, illusion/prestidigitation, danse, philosophie, musique, poésie...Qu'est-ce que la magie ? est la question thème de Mystéric. Est-ce que la vraie magie existe ? Quelle est la différence entre la magie et la prestidigitation ? Entre un secret et le mystère ? Est ce que la science prouve que la magie n'existe pas ? Et si finalement, Magie et Amour ne font qu'un ? Et si finalement, acte théâtral et acte d’amour ne font qu'un ? Bon parfois le public, ou le comédien, ont la migraine, mais Eric Antoine est un remède dont les effets secondaires sont encore meilleurs à long terme, vous pouvez le trouver en cachet, en poudre soluble, en inhalation, ou toute autre forme qui vous plaira. C’est à vous de choisir.
Le Buzz ou comment devenir un vrai people
74 min

Le Buzz ou comment devenir un vrai people

2012 - Mise en scène Eric Carrière, Jean-Marc Longval
Enregistré à Avignon. Le milieu des vedettes attire de nombreux journalistes, avides de scoops et n'hésitant pas à s'insinuer dans la vie privée des futurs sujets de leurs articles. C'est là, dans cet univers de dissimulation et de jeux de dupes, que se noue une intrigue mêlant amour, trahison, sexe et mensonge. Des journalistes flairent un scoop énorme et se mettent en chasse pour le débusquer. Mais tout cela ne serait-il pas un piège ?
L’Avare
160 min

L’Avare

2018 - Mise en scène Ludovic Lagarde
Harpagon a du pain sur la planche : enterrer son trésor dans le jardin, épouser la toute jeune Mariane, imposer sa loi à ses enfants, nouer et dénouer des intrigues domestiques, organiser un banquet au rabais. Quelle activité pour ce grand économe ! Ludovic Lagarde s'attaque à une comédie culte avec un Harpagon drôle, pathétique et féroce joué par Laurent Poitrenaux. Il est entouré de Christèle Tual, Julien Storini et des comédiens du Nouveau collectif artistique associé à la Comédie de Reims.
La Mouette
212 min

La Mouette

2012 - Mise en scène Arthur Nauzyciel
À quoi reconnaît-on un chef-d'œuvre ? Sans doute par le fait qu'il soit joué et rejoué, année après année, parce qu'il excite toujours la curiosité des artistes qui s'en emparent et celle des spectateurs qui viennent le réentendre, ses questionnements apparaissant encore d'actualité. "La Mouette" demeure dans l'Histoire, elle est toujours active et sans doute toujours nécessaire et unique. Elle l'est évidemment pour Arthur Nauzyciel qui a voulu la faire entendre dans la Cour d'honneur du Palais des papes. Cette pièce qui parle, selon les mots du metteur en scène, "d'art, d'amour et du sens de nos existences", écrite à la fin de ce XIXe siècle qui se meurt sans bien imaginer ce que sera le XXe pourtant si proche, est aussi hantée de souvenirs, de mélancolie, de ruines et d'espérance. Foi en l'art, attente d'un amour réciproque, ces sentiments ne résisteront pas à la réalité d'un monde où la mort rôde, celle des mouettes abandonnées au bord des lacs et celle des artistes idéalistes qui, comme Tréplev tentant de rêver un autre théâtre, sont brutalement rejetés. Ce qui pourrait n'être qu'un mélodrame construit autour d'une sarabande d'amours impossibles –puisque personne n'aime celui qui l'aime– devient un bal funèbre et métaphysique, une ­véritable parabole sur la condition de l'homme. Arthur Nauzyciel souhaite donc une nouvelle fois "parler pour ressusciter les morts", persuadé que l'auteur Anton Tchekhov "console les âmes" comme le docteur Tchekhov sauvait les corps souffrants. En retraversant "La Mouette", il y croisera des spectres, ceux de l'écrivain russe, mais aussi Hamlet ou les héros de "L'Orestie", venus témoigner du lien avec le passé, pour construire un théâtre qui se fait au présent, un théâtre de l'impérieuse nécessité.
Karamazov
288 min

Karamazov

2016 - Mise en scène Jean Bellorini
Telle une enquête grandiose, le roman de Dostoïevski explore les tourments et les contradictions qui conduisent l'un des fils Karamazov au parricide de Fiodor. L'intempérant Mitia est revenu pour exiger l'héritage maternel indûment conservé par le père. Ivan, aussi instruit qu'intransigeant, nourrit un mépris insondable pour cet homme dépravé. La perversité de Smerdiakov, fils illégitime, pèse comme une menace sur la maison. Seul le jeune Aliocha, dévoué et pieux, semble déterminé à écouter chacun, à comprendre et aimer. En contrepoint des rancoeurs qui les occupent, une tragédie se joue dans la famille d'un homme blessé, offensé puis humilié sous les yeux de son fils Ilioucha qui ne s'en remettra pas. C'est le point de vue que Jean Bellorini et sa troupe choisissent pour déployer la symphonie de Karamozov : une datcha de verre abrite une famille pauvre, simple et honnête qui raconte l'histoire d'Aliocha et ses frères. Porteurs d'autant de sens, la musique, le silence et la parole se relaient pour se poser, amplifier et transmettre les questions essentielles de l'oeuvre du romancier russe : la possibilité d'une justice dans un monde sans Dieu, la possibilité d'une valeur accordée à l'amour et à la charité.
Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner
86 min

Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner

2019 - Mise en scène Jean-Louis Martinelli
« J’irai à la mer, y aura des vagues de toutes les couleurs et je serai riche. » Résonnent ici des voix que l’on entend bien peu. Qui sont ces jeunes qui, en toute verve et crudité, nous font part de leurs vies bouleversées ? On comprend, loin des caricatures et sans angélisme aucun, qu’il s’agit de mineurs en foyer d’accueil d’urgence. Brûlante chorale, coups de gueule, confidences... Mais nous sommes au théâtre, les jeunes sont des comédiens, les deux éducateurs aussi. Christine Citti, l’auteure, joue son propre rôle d’intervenante extérieure. Le texte qu’elle a conçu, à l’issue de son expérience dans un foyer de Seine-Saint-Denis, restitue une langue et une réalité sociale. Tous les personnages sont dépassés par la situation, les encadrants sont réduits à du bricolage social, chacun cherche à s’en sortir du mieux qu’il peut. Ces jeunes peuvent-ils « gagner » ?
Rire – Cirque d’Hiver Bouglione
103 min

Rire – Cirque d’Hiver Bouglione

2016 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Au Cirque d'Hiver-Bouglione, les spectacles enchanteurs se suivent mais ne se ressemblent jamais. C'est la règle d'or ! Seule l'excellence perdure. Les maîtres des lieux y veillent ; ils ont à cœur de faire toujours rimer excellence avec élégance et flamboyance ! Sous l'oeil bienveillant de Monsieur Loyal et du clown blanc, vous apprécierez des numéros d'exception triés sur le volet : des jeux icariens vertigineux, un main-à-main époustouflant, une troupe d'acrobates inouïes - véritables étoiles du Cirque Chinois qui défient les lois de l'équilibre dans une grâce absolue ! Quand artistes et animaux investissent cette piste magique et mythique, vous ne pouvez qu'être séduits et subjugués. Hans Ludwig Suppmeier sait l'effet qu'il produit quand ses tigres puissants et majestueux foulent la piste. Une invitation au voyage pendant lequel le public retient son souffle...  Quant à Juan Gutierrez, il est fier de vous montrer ses perroquets dont le plumage bigarré saura vous émerveiller et les facéties vous ravir. Les performances « maison » ne sont pas en reste. Avec Regina Bouglione, dans un numéro de Haute École, tout paraît facile. Détrompez-vous !  Fille de l'illustre écuyer, Émilien Bouglione, cette cavalière émérite propose un tableau magistral au son de musiques contemporaines. Le spectacle "Rire" offre des moments inédits de pure féerie avec, pour point d'orgue, le rire des petits et grands qui fuse et vole en éclats. Les gradins résonnent de leurs rires pour le plus grand plaisir du charismatique David Larible. Il n'usurpe pas son surnom de « clown des clowns ». Attention, vous serez submergés par l'émotion lorsqu'il accompagne sa fille, Shirley, dans un superbe numéro de sangles aériennes. Avec "Rire", le pari est gagné et la notion de partage, si chère à la famille Bouglione, reste le maître-mot de la piste. Place au cirque !
Moi, Moi et François B
89 min

Moi, Moi et François B

2016 - Mise en scène Stéphane Hillel
François Berléand attend son taxi dans la rue. En retard pour le théâtre, il est de mauvaise humeur.                                   Ce soir, il joue Dom Juan de Molière. Quelques instants plus tard, il se réveille dans une agence de voyage, sans porte, ni fenêtre. Il est emmuré aux côtés de Vincent, un jeune auteur farfelu et inculte, qui prétend être otage lui aussi et qui va rendre François complètement fou. Pour se sortir de cet enfer, François Berléand va devoir tour à tour menacer, mentir, supplier, séduire. Alors qu’il pense avoir trouvé un moyen de s'échapper, il va être confronté à une vérité sidérante…
Phèdre !
98 min

Phèdre !

2019 - Mise en scène François Gremaud
Comment transmettre sa passion pour un texte ? François Gremaud met en scène la comédie Phèdre !, un monologue joyeux et interactif d’après la tragédie Phèdre de Racine. Pièce sur une pièce, Phèdre ! raconte comment le théâtre naît du plaisir de croire ensemble a une fiction et qu’il rencontre le réel de façon toujours inattendue.
Christophe Alévêque – Ça Ira mieux demain (2017)
105 min

Christophe Alévêque – Ça Ira mieux demain (2017)

2017 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER, Thierry Falvisaner
Après son succès au Théâtre du Rond Point, Christophe Alévêque joue les prolongations. Christophe Alévêque se fait Don Quichotte et s’attaque à tous les sujets d’actualités. Il les lamine dans une revue de presse actualisée chaque jour. Il part en campagne et s’en prend à l’éducation et aux ados. Il pointe la génération des grands flasques, des «  tranquille, t’inquiète », ces résignés qui opposent une tiédeur béate aux vieux énervés dans son genre.Il s’attaque au reste du monde, la crise, l’opposition, le gouvernement, les pluies abusives, le réchauffement et la mal-bouffe. Dans un délire d’optimisme, il en est sûr, les forces de l’esprit l’emporteront. Et puis il doute… Humoriste, clown, dérisoire ou missionnaire ? De temps en temps, pour se calmer, il se met au piano.
Ce que le djazz a fait à ma djambe
90 min

Ce que le djazz a fait à ma djambe

2017 - Mise en scène Jacques Gamblin
Jacques Gamblin danse le blues, le groove, le funk. Il écrit, incarne et dit des textes lors d’un concert hors cadre. En freestyle poétique, avec Laurent de Wilde, il invente un dialogue à sept voix de jazzmen pour une folie musicale. D’abord au piano, Gamblin joue quelques notes puis tente les autres instruments. Vite, il abandonne car il se dit "mauvais" . Pourtant la musique a toujours été là, dans son coeur, dans sa vie. Attrayante, aguicheuse, audacieuse et sauvage. Jeune homme démotivé par une professeure intransigeante, il ouvre ses oreilles pour se nourrir de la musique à défaut de la jouer. C’est donc avec des mots, que Gamblin , avec Laurent de Wilde, invente un dialogue à sept voix de jazzmen pour une folie musicale.
Le Cabaret de l’Exil
79 min

Le Cabaret de l’Exil

2022 - Mise en scène Bartabas
37 ans après la création de son premier « Cabaret équestre », Bartabas revient à cette forme conviviale pour partager les musiques et chansons qui rappellent un pays quitté mais jamais oublié et renouent le lien secret vers des racines ancestrales. Ce premier Cabaret de l’exil célèbre la culture yiddish et les musiques klezmer des communautés juives d’Europe de l’Est. Bartabas invite les musiciens du Petit Mish-Mash et le comédien Rafaël Goldwaser à se joindre à sa tribu mi-hommes mi-chevaux, pour un cabaret joyeux et nostalgique aux couleurs de Chagall. Une invitation au voyage...
Mes parents sont des enfants comme les autres
90 min

Mes parents sont des enfants comme les autres

2015 - Mise en scène Renaud Meyer
Arnaud Baudrillard juge ses parents trop égocentriques, trop cools, trop bobos. Alors, il s'évade chez son ami Serge Sitbon pour y trouver une vraie famille. Mais les parents de Serge ont perdu, eux aussi, les rituels et les règles. Les deux ados découvrent brusque- ment, que leurs parents sont des enfants comme les autres. Renaud Meyer revient avec ce nouveau spectacle, après avoir conquis le public en 2013 avec sa pièce Zelda et Scott. Auteur, metteur en scène mais aussi acteur, Renaud Meyer s'illustre dans plusieurs domaines. Sur scène, il a travaillé sous la direction de Daniel Mes- guich, Jean-Michel Ribes ou encore Véronique Vella. Il est également l'auteur de plusieurs romans dont Les Deux Morts d'Hannah K. (2003). Du côté des comédiens, Rudy Milstein a été révélé par la Troupe à Palmade et par son spectacle Les Malheurs de Rudy (2012), joué notamment au Point-Virgule et au Casino de Paris. Nous retrouvons également à l'affiche José Paul. Ces dernières années, le comé- dien a surtout joué sous la direction d'Agnès Boury (Tailleur pour dames, 2015 ; Le Dîner de cons, 2014) et de Jean-Luc Moreau (L'Illusion conjugale, 2009 ; Les Conjoints, 2011). Les spectateurs se souviendront aussi de Marie Montoya, qui était cette année à l'affiche de la pièce d'Arthur Jugnot et David Roussel, Une chance inestimable.
Hamlet
118 min

Hamlet

2008 - Mise en scène Thomas Ostermeier
C’est à la fin de l’année 1601 ou au tout début de 1602 que William Shakespeare (1564-1616) écrit son Histoire tragique d’Hamlet prince du Danemark inspirée des Histoires tragiques extraites des œuvres italiennes de Bandello de François de Belleforest (1556). Accompagné de Marius von Mayenburg, auteur associé à la Schaubühne de Berlin qui a assuré la traduction et l’adaptation du texte shakespearien, Thomas Ostermeier s’engage dans la traversée de l’une des œuvres maîtresses du génial dramaturge anglais. Inépuisable Hamlet, première d’une série de tragédies écrites au crépuscule du règne d’Élisabeth I. Ici au bord de la folie paranoïaque, aux prises avec ses visions, ses angoisses et son incapacité à décider, à choisir, à assumer son statut d’homme et son statut de prince héritier, Hamlet joue, se cache, veut manipuler son entourage, dissimulant sous une folie librement choisie un plan meurtrier censé le sauver, le libérer du “marécage putride” qui l’entoure. Pris au piège de la cour, pris au piège du monde politique, devenant alors véritablement fou, il retourne contre lui-même les armes qui devaient servir à sa libération. Cherchant l’honnêteté et la vérité dans un univers où règnent la dissimulation et le mensonge, Hamlet se perd dans son impuissance à agir, dans un dilemme grandissant qui le submerge et le condamne à mourir. Pour recentrer l’œuvre de Shakespeare autour de son héros interprété par Lars Eidinger, Thomas Ostermeier a choisi une équipe réduite de comédiens ; six acteurs pour jouer une vingtaine de rôles, privilégiant les scènes où Shakespeare dépeint, à travers la cour danoise, un système politique fait de meurtres, de corruption, de passions au service d’une volonté de pouvoir. Impossible, semble dire Shakespeare, de donner place à la complexité de la pensée quand il faut agir, et agir vite, politiquement. C’est ce handicap à choisir dans le champ des possibles qui rend Hamlet inapte au pouvoir et le conduit inexorablement vers sa mort, elle-même annonciatrice de l’effondrement du royaume danois tel qu’il fonctionnait.
Ola Kala – un spectacle des arts sauts
59 min

Ola Kala – un spectacle des arts sauts

2007 - Mise en scène Les Arts Sauts
Sur scène, les images se substituent aux mots. Chaque moment est une expérience nouvelle où naissent des figures aériennes autour d’un espace de jeu particulier le trapèze en croix - multipliant les axes et les déplacements et permettant de varier les trajectoires. « Ola Kala » est encore une recherche approfondie sur l’esthétisme, le mouvement en l’air spectaculaire et inventif autour du vol, de la chute, du plaisir et du désir. Violons, violoncelles, voix de femme, sons électroniques, forment une texture musicale qui accompagne le ballet. Les musiciens sont placés au plus près des trapézistes, à 12 mètres de hauteur, et accompagnent le ballet des corps dans l’espace comme si un même battement de cœur les unissait. S’ajoute à cette chorégraphie aérienne un travail spécifique sur la lumière - jeux d’ombres, effets de proche et lointain - se projetant sur la toile et offrant ainsi une sorte de double. Les spectateurs sont conviés à pénétrer sous la haute bulle par des boudins remplis d’air et à s’asseoir dans les transats entourant les artistes, retraçant le cercle intime de la piste.
Very Wetr !
52 min

Very Wetr !

2012 - Mise en scène Régine Chopinot
Sur le plateau, ils sont douze : onze artistes du Wetr et Régine Chopinot. Depuis leur enfance, tous les membres du Wetr ont appris à danser, chanter et s'accompagner de petites percussions végétales et de bambous à sonorité grave et sourde. Traditionnellement, ce sont les « anciens » qui chantent et les jeunes qui dansent. Pour la création « Very Wetr ! », ils ont accepté de modifier leurs habitudes et les envisagent avec ouverture et tranquillité. Leurs danses sont rythmées par des frappés de pieds sur le sol qui génèrent une sensation de force et de précision. Leur engagement physique est à la fois savant et généreux, mobilisant librement et dynamiquement tous les champs des articulations du corps. Chaque regard est écrit dans des orientations multiples et complémentaires aux mouvements... Les chants sont polyphoniques, circulant entre les modes, majeurs, mineurs, les assonances et les voix de tête pour reprendre à l'unisson une mélodie simple, où toutes les hauteurs de voix s'harmonisent. Les paroles jonglent entre le drehu et le français. Régine Chopinot a de surcroît sollicité Walles Kotra, un ami de longue date du Wetr, journaliste de métier, réalisateur et auteur, pour écrire un texte qu'elle dira pendant le déroulement de « Very Wetr ! » Jean-Paul Gaultier signe les costumes, bel équilibre entre les tutus en pandanus et les vêtements de ville, et travaille sur les peintures de corps pour souligner et paysager graphiquement l'architecture d'os et de muscles. Les fidèles et complices de longue date de Régine Chopinot, Maryse Gautier pour la lumière et Nicolas Barillot pour le son, sont à ses côtés pour continuer à tenter d'innover. Au fil de toutes ces expériences vécues si loin d'ici, Régine Chopinot n'a cessé de préciser et de mettre en place le schéma d'une pièce sur la force de la parole, qui verra un de ses aboutissements s'exprimer en juillet prochain. Avec Le Wetr à ses côtés, il y a de grandes chances pour que le résultat soit joyeux et « Very Wetr ! ».  DOCUMENTAIRE : Very Very Wetr ! – réalisation : Geoffroy Duval & Régine Chopinot - Durée: 52 min REFERENCE CATALOGUE : 420
Le Quatuor – Bouquet final
105 min

Le Quatuor – Bouquet final

2015 - Mise en scène Alain Sachs
C’est bel et bien Le Quatuor qui a inventé Le Quatuor ! En créant sa propre légende, il a tracé une voie nouvelle dans l’humour musical qui, depuis, n’a jamais cessé de faire école. Après 35 ans d’une exceptionnelle carrière, nos quatre mousquetaires ont décidé de remiser queues-de-pies et archets. En quelques mots rapides, le parcours du Quatuor serait : une dizaine de créations originales, des représentations dans les plus beaux théâtres de l’hexagone, des tournées dans le monde entier, des triomphes sur les plus prestigieuses scènes parisiennes, Trois Molières, une Victoire de la Musique et, par-dessus tout, le bonheur d’un public toujours plus fidèle et nombreux à manifester sa jubilation. Ce spectacle d’adieu, véritable bouquet final, inclura les tableaux les plus savoureux, les séquences les plus émouvantes, les trouvailles les plus hilarantes qui ont fait la renommée du Quatuor. Toujours sous la houlette d’Alain Sachs, il s’agira d’un véritable spectacle et non pas d’une simple compilation rétrospective. Le répertoire de trente années de créations sera revisité avec l’ambition de l’interroger et de le réinventer à chaque instant pour en restituer le joyeux fourmillemet.
Le triomphe de l’amour
128 min

Le triomphe de l’amour

2013 - Mise en scène Galin Stoev
Orfèvre du théâtre, Galin Stoev semble apprécier autant les créations inspirées par des textes contemporains (Ivan Viripaev, Hanoch Levin) que la fine approche d’oeuvres classiques. Pour sa première venue à Vidy, il propose une vision très personnelle du Triomphe de l’amour de Marivaux. Dans cette comédie, l’on voit une princesse nommée Léonide se déguiser en homme et s’introduire dans une maison avec l’idée de se faire aimer de tous ses occupants. Aimer ? Pas au sens d’apprécier, évidemment ! Non : il s’agit véritablement que le vieux philosophe, sa soeur et un jeune homme qui vivent là éprouvent pour elle de l’amour. Suite à diverses péripéties, intrigues et rebondissements, Arlequin venant aussi mêler son grain de sel à l’affaire, elle parvient à ses fins : d’où le triomphe… Une fois de plus, Marivaux joue sur les quiproquos et les travestissements, rendant ainsi plus troubles les limites entre les deux sexes, comme si décidément il ne fallait pas se fier aux apparences. Galin Stoev rajoute un niveau à ce jeu : la distribution est entièrement masculine.