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Harold et Maude
117 min

Harold et Maude

2012 - Mise en scène Ladislas Chollat
« Harold et Maude », c’est la rencontre entre deux personnages que tout oppose. Lorsque Harold, jeune homme de dix-huit ans croise Maude, jeune idéaliste de quatre-vingt ans, tout change, la vie s’emballe et le quotidien devient drôle et extraordinaire. Line Renaud, Thomas Solivéres (Bastien dit « Le Plumeau » du film « Intouchables ») et Claire Nadeau vont vous enchanter dans cette comédie moderne tendre et pleine d’humour.
Voyages aux Indes galantes, des coulisses à la scène
29 min

Voyages aux Indes galantes, des coulisses à la scène

2005 - Réalisation Jean-Philippe Granier
Documentaire sur la création du spectacle de Bartabas : "Voyage aux Indes galantes", donné au Parc du Château de Versailles en 2005.
Le chevalier de Saint Georges
72 min

Le chevalier de Saint Georges

2004 - Mise en scène Bartabas
Le Chevalier de Saint-George est une symphonie équestre et pyrotechnique évoquant la tradition des festivités autrefois données au Château. Chevaux, écuyers, musiciens, chanteurs et comédiens évoluent sur une scène flottante bâtie sur le grand Bassin de Neptune, évoquant, sur ses propres compositions, le célèbre musicien, homme de cheval et d’épée que fut le Chevalier de Saint-George, né fils d’esclave. Symphonie équestre et pyrotechnique autour de la vie du Chevalier de Saint-George. 
Le clan des divorcées
105 min

Le clan des divorcées

2009 - Mise en scène Hazis Vardar
Trois femmes divorcent et partagent le même appartement. A trois, elles vont vivre la douloureuse mais hilarante épreuve du divorce. Cette comédie très drôle met en scène le divorce vu par trois femmes au statut social bien différent. La bourgeoise Stéphanie d'Humily de Malanpry, la british délurée Mary Bybowl et Brigitte la rurale vont partager leur expérience du divorce mettant ainsi le rire sur une rupture pas toujours évidente.
Promenade obligatoire
66 min

Promenade obligatoire

2014 - Mise en scène Anne Nguyen
Influencée par un cursus scientifique, l’écriture chorégraphique d’Anne Nguyen se situe à la croisée du hip-hop, des sciences et de la danse contemporaine. Elle met en lumière les performances techniques de la danse hip-hop tout en déstructurant la gestuelle, créant ainsi un vocabulaire sobre et fluide. En imposant des contraintes géométriques, elle invente une nouvelle mise en espace de la danse. PROMENADE OBLIGATOIRE est une traversée ininterrompue pour huit poppeurs, une marche dans le sens unique du temps, qui porte une réflexion sur l’« être ensemble » dans une société toujours en mouvement. En lutte contre le déterminisme et leur propre enfermement, les danseurs avancent inéluctablement dans des couloirs lumineux, comme une matière mouvante, créant une incroyable frise chronologique vivante… Surprenant ! Anne Nguyen est une chorégraphe à forte personnalité qui compte aujourd’hui dans le paysage chorégraphique hip-hop.
Si c’était à refaire
88 min

Si c’était à refaire

2005 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Dans la clinique du docteur Jouvence, les femmes célèbres ou anonymes se bousculent pour se faire refaire le nez, les seins, la bouche ou les hanches… L’arrivée d’une nouvelle secrétaire et la jalousie de Mme Jouvence ne vont rien arranger au monde de la chirurgie esthétique.
Quai des bulles, 20 ans de BD à Saint-Malo
74 min

Quai des bulles, 20 ans de BD à Saint-Malo

2001 - Réalisation Dominique Thiel, Michel Viotte
Rencontre avec les plus grands auteurs BD franco-belges à l’occasion de la XXème édition du Festival “ Quai des Bulles ”.
La Garconnière
110 min

La Garconnière

2018 - Mise en scène José Paul
Nous sommes dans l’Amérique des années 50, celle des grattes ciel et du rêve américain triomphant. Monsieur Baxter, un « petit employé de bureau » dans une importante compagnie d’assurances new yorkaise, prête régulièrement son appartement à ses supérieurs hiérarchiques qui s’en servent comme garçonnière. En échange, ils lui promettent une promotion qui n’arrive jamais. M. Sheldrake, le grand patron, s’aperçoit du manège. Il demande à Baxter de lui prêter l’appartement pour y emmener sa maîtresse, mais il exige d’être dorénavant le seul à en profiter. Sheldrake est un mari et un père respectable, il a besoin de discrétion. Baxter accepte, il monte en grade de façon spectaculaire. Mais lorsque Baxter comprend que Sheldrake y emmène celle qu’il aime, mademoiselle Novak, Baxter est face à un dilemme : renoncer à son amour ou à sa carrière.
Paysage après la bataille
75 min

Paysage après la bataille

1997 - Mise en scène Angelin Preljocaj
Ce "Paysage après la bataille" se veut le résultat de joutes imaginaires menées par deux personnages antinomiques du monde de l’art et représentant chacun un versant opposé de l’approche de la création : l’un, Joseph Conrad est écrivain ; l’autres Marcel Duchamp est peintre. Ainsi, s’agirait-il d’une confrontation souterraine entre une approche intellectuelle de la création, qui engendra l’art conceptuel, et une vision instinctive de l’art. Le corps, quant à lui, possédant par nature ces deux tendances, devient l’enjeu, le médiateur et l’arbitre de ce match où boxent pour une fois dans la même catégorie l’instinct et l’intelligence.
Virginie Hocq – Sur un fil
98 min

Virginie Hocq – Sur un fil

2016 - Mise en scène Isabelle Nanty
Virginie Hocq, toujours aussi pétillante et surprenante, nous entraîne dans son univers décalé. L'humoriste belge y évoque la croisée des chemins à sa manière. Elle se retrouve plus que jamais " sur le fil " de la vie et des choix qu'elle aurait pu faire : et si elle avait décidé d'être hôtesse de l'air, aurait-elle été comme Claire, touchante hôtesse qui noie sa solitude dans le champagne ?
Croisée des chemins, Grand prix des auteurs 2016
77 min

Croisée des chemins, Grand prix des auteurs 2016

2016 - Mise en scène Laurent Serrano
Cette pièce a remporté le concours du Grand Prix du Théâtre en 2016. Deux couples, de générations différentes, se croisent dans un hôtel isolé et insolite pour y régler des comptes. Le fils y retrouve son père absent depuis si longtemps. Entre gravité et légèreté le récit se déploie claire et divertissant.
Divina
100 min

Divina

2014 - Mise en scène Nicolas Briançon
Claire Bartoli, surnommée Divina, est une présentatrice star de la télévision. Depuis des années, c'est elle qui souffle le chaud et le froid dans le métier. Lorsqu'un matin, son assistant, le dévoué Jean-Louis, découvre par le biais du journal que l'émission de Divina est arrêtée, il pressent un véritable drame... Après une annonce faite difficilement à l'intéressée, Divina va tenter de trouver un rebond pour ne surtout pas disparaître du paysage audiovisuel... Son arrivée sur un plateau d'émission culinaire sera un véritable électrochoc ! Retrouvez Amanda Lear dans un rôle taillé sur mesure qui vous réservera bien des surprises...
Richard III (Thomas Ostermeier)
159 min

Richard III (Thomas Ostermeier)

2015 - Mise en scène Thomas Ostermeier
Richard est hideux. Il est né prématurément, déformé, boiteux et bossu. Sur les champs de bataille de la guerre des Deux Roses - qui a éclaté après la mort de Henry V à la fin du XVème siècle en Angleterre – Richard a bien servi sa famille et surtout son frère, Edward. Aujourd’hui Edward est roi, et le doit à un certain nombre de meurtres commis à l'initiative de son frère estropié. La fin de la guerre n’apporte pas pour autant la paix à Richard. Il garde une haine très profonde pour le reste du monde, qui ne lui ressemble pas. Si le destin l'empêche de faire partie de cette société bénie par la bonne fortune, il en sera pour le moins leur seigneur. Il divise pour mieux régner, sans scrupule, exploitant les ambitions des uns et des autres à ses propres fins, et, surtout, fait ce qu'il sait faire de mieux : tuer, assassiner, écarter tous les obstacles qui se trouve sur son chemin, avec pour unique obsession finale, le pouvoir. Mais même après sa victoire totale sur ses ennemis – une victoire qui a couté la mort à ses parents et à ses amis - il restera a jamais meurtri par le mépris et la haine qui l’entourent. Seul au sommet du royaume d’Angleterre, privé de tous ses adversaires, il retourne maintenant sa rage sur son véritable ennemi - lui-même. Richard III est une des premières œuvres de Shakespeare, écrite vers 1593, dans laquelle Richard est présenté comme un personnage débridé et simple d'esprit. C’est le premier d'une liste de personnages sombres, typiquement shakespeariens, faisant de leur art consommé de la manipulation une vertu. Mais au delà de la description d’une âme noire ou d’un tueur psychopathe, c’est aussi et surtout le portrait d'une élite au pouvoir, déchirée par des luttes intestines, dont l’incapacité à s’élever au dessus des ambitions particulières fera émerger la figure diabolique d’un dictateur pervers. Avec cette nouvelle version de Richard III, à la fois claire dans sa mise ne scène et sombre par son atmosphère, le grand metteur en scène allemand Thomas Ostermeier, grand habitué du Festival d’Avignon, frappe un grand coup. Comme toujours, c’est un classique qui est modernisé, à travers la présence d’un batteur et des costumes glamours et actuels. Dans une scénographie judicieuse, inspirée du Théâtre du Globe de Londres, une architecture en demi-cercle permet aux acteurs d’entrer sur scène en sortant du public, établissant naturellement une grande proximité avec les spectateurs. Et surtout, ce personnage flamboyant et complexe est l’occasion, pour le grand acteur allemand Lars Eidinger, de laisser libre court à son génie.
Au cœur des festivals
90 min

Au cœur des festivals

2009 - Réalisation Richard Valverde
Ce magazine propose aux téléspectateurs un éventail de l'actualité artistique mêlé à de nombreuses découvertes, au coeur des festivals de l'été. Emission 1 - Paris, diffusée le vendredi 3 juillet 2009. Invités : Maxime Le Forestier, Ridan, Michel Vuillermoz, Patrick Fiori, Gwenola Maheux, Richard Perret, Arthur Ribo.Emission 2 - Avignon, diffusée le vendredi 10 juillet 2009. Invités : Alice Belaïdi, Béatrice Uria-Monzon, Danièle Lebrun, Ibrahim Maalouf, Pascal Légitimus, Yannick Jaulin.Emission 3 - Avignon, diffusée le vendredi 17 juillet 2009 encadrant la diffusion de la pièce "Angelo, Tyran de Padoue" depuis le Festival d'Avignon.Emission 4 - Avignon diffusée le vendredi 24 juillet 2009. Invités : Claire Désert, Michel Leeb, Anthéa Sogno, les Stones, Tom Novembre, Aurélien Daudet, Clémentine Célarié.
Gentlemen Déménageurs
84 min

Gentlemen Déménageurs

2018 - Mise en scène Jean-Philippe Azema
Juliette, écrivain à succès à l'âme romantique, vient de rompre avec son ami qu'elle croyait célibataire... en réalité, marié et père de famille. Un peu désemparée, elle décide de quitter son appartement le plus rapidement possible. Elle fait appel à deux déménageurs pittoresques : Pierrot et Glacière : Patrice Laffont dans un rôle inattendu et désopilant et David Chenaud, plus serviable que jamais. Le nouveau locataire François Berthier (Christophe Héraut) débarque plus tôt que prévu. C'est le coup de foudre immédiat entre Juliette et lui. Hélas, le nouvel occupant est accompagné d'une jeune peste capricieuse ( Laure Mathurier). Avec la complicité zélée des deux déménageurs plein d'ingéniosité, Juliette met tout en œuvre pour ralentir son départ. Elle veut conquérir le fameux François, pensant avoir enfin rencontré l'homme de sa vie. Il faut absolument qu'elle passe la nuit avec lui... Une comédie « boulevardesque » enlevée, rythmée et truffée de répliques qui font mouche à tous les coups et de scènes cocasses irrésistibles.
Le jeu de l’amour et du hasard (2019)
118 min

Le jeu de l’amour et du hasard (2019)

2019 - Mise en scène Catherine Hiegel
Après Le Bourgeois Gentilhomme et Les Femmes Savantes de Molière, Catherine Hiegel revient à la Porte Saint-Martin avec la célèbre pièce de Marivaux. M. Orgon décide de marier sa fille Silvia au jeune Dorante. Les deux promis ne se sonnaissent pas encore, et inquiets de décourir leur véritable personnalité avant de s’engager, ils sont la même idée sans le savoir : se présenter à l’abri sous un masque, et scruter le coeur de l’autre. Silvia se fait passer pour sa femme de chambre Lisette, tandis que Dorante endosse le costume d’Arlequin, son valet. M. Orgon et son fils, Mario, qui seuls connaissent le stratagème des quatre jeunes gens, se taisent, et décident de laisser ses chances au jeu de l’amour et du hasard. S’en suivront quiproquos et rebondissements sur un rythme endiablé jusqu’au triomphe de l’amour. «Rien ne nuit tant à l’amour que de s’y rendre sans façon. Bien souvent il vit de la résistance qu’on lui fait» (Marivaux)
Les juments de la nuit
65 min

Les juments de la nuit

2008 - Mise en scène Bartabas, Anne Perron
80 chevaux, une centaine de cavaliers, danseurs et acrobates, jeux d'eaux et feux d'artifice sur la scène flottante du Bassin de Neptune ! Fondateur du Théâtre Zingaro et de l'Académie équestre de Versailles, Bartabas réunit parfois ses deux ensembles artistiques pour des projets spécifiques : ce fut le cas l'été 2008 à Versailles (dans le cadre des Fêtes de Versailles). Après le Chevalier de Saint-George et le Voyage aux Indes galantes, Bartabas a choisi, pour ce spectacle, d'évoquer l'univers de Macbeth à travers un hommage à Kurosawa (auteur du Château de l'Araignée). Revisiter l'oeuvre du cinéaste japonais fut pour lui l'occasion de faire du Bassin de Neptune un espace cadré en cinémascope. Documentaire : "Les juments de la nuit, récit d'une création" - 52 minutes - référence : 297
La fête de la dette
80 min

La fête de la dette

2014 - Mise en scène Christophe Alévêque
Un événement qui va susciter des débats, des discussions, des rencontres autour de ce problème qui berce notre quotidien, mais dont la majorité de la population ignore tout. Notre but n’est pas d’en parler de façon partisane ou militante, mais de vulgariser ce qui paraît très compliqué pour la majeure partie de la population, de tenter de faire un peu d’éducation populaire et d’expliquer de façon la plus simple et la moins rébarbative possible un mécanisme qui effraie la majorité des citoyens. Bref, de s’approprier cette dette, puisque de toute façon c’est la nôtre. Le tout étant évidemment à but non lucratif mais éminemment éducatif. Un spectacle ludique et populairement éducatif sur La Dette orchestré par Christophe ALEVEQUE, conçu et écrit par Christophe ALEVEQUE et Vincent GLENN. Des spécialistes en économie interviendront au cours de la représentation. Ces intervenants sont présents sur scène ou filmés auparavant. Chacun intervenant 2 minutes sur un sujet très précis.
In The Middle
66 min

In The Middle

2018 - Réalisation Mathieu Allard
Ouverture et métissage sont la devise de cette famille de femmes fortes et indépendantes. Très loin de l’étiquette exclusive «casquette à l’envers», les Swaggers bousculent le monde culturel pour proposer un hip-hop nouveau et alternatif. On retrouve chez elles de nombreuses inspirations, fruits de diverses collaborations individuelles avec les plus grands chorégraphes contemporains tels que Angelin Preljocaj, Blanca Li ou encore Sylvain Groud. Marion Motin a su créer une véritable synergie de groupe : contrepied de l’uniformité, c’est la diversité qui prévaut. Son écriture atypique révèle les styles et les personnalités artistiques. Swaggers se nourrit de ses invdualités.
Miam Miam (Marigny)
117 min

Miam Miam (Marigny)

2010 - Mise en scène Edouard Baer
Après l’accueil chaleureux de Looking for Mr Castang, Edouard Baer vous fait découvrir sa dernière pièce Miam miam, avec cet esprit de troupe qui l’anime, toujours dans ce registre décalé qui le caractérise. "Un restaurant ! Le coeur du cyclone ! Là où se posent les questions les plus essentielles de notre époque. Pourquoi est-ce que  » les vaches qu’on aime, on les mange quand même  »  ? Peut-on manger du porc avec n’importe qui ? Pourquoi cette fille à la table à côté est-elle plus jolie que moi ? Combien de temps vais-je encore attendre ? Que dira la solitude de l’homme sans portefeuille devant l’addition salée ?  »Un spectacle détonnant et qui promet, une fois encore, de nous faire oublier notre quotidien le temps de leurs répliques, et de nous emporter dans un tourbillon d’excentricité dont Edouard Baer à le secret.
On choisit pas sa famille
100 min

On choisit pas sa famille

2012 - Mise en scène Jean-Christophe Barc
D’un côté Robert Leguen, de l’autre Pierrette Chaput qu’on ne verra jamais. C’est le jour de leur mariage, tous deux vont sur leurs 60 ans. Yvette Leguen a tenu à ce que le banquet ait lieu dans la salle de réfectoire de l’école primaire où travaille son mari. Toute l’action de On choisit pas sa famille se déroule dans le couloir qui mène à ce réfectoire. Deux sœurs jumelles, un serveur chaotique, un cuisinier apathique, un cousin alsacien, une jeune fille irresponsable, un frère qu’on n’attendait pas et bien d’autres personnages pittoresques s’étripent joyeusement dans l’affolement des préparatifs ou dans les vapeurs d’alcool d’un vin rouge, un peu vert. Un vent de folie furieuse souffle dans la petite ville bretonne où s’accumulent les catastrophes d’un mariage pas comme les autres. Le grand succès du Théâtre Daunou en 2000 !
La voie de l’écuyer
62 min

La voie de l’écuyer

2012 - Mise en scène Bartabas
" J’ai imaginé une compagnie-école, un laboratoire de création, où la notion de travail collectif est fortement défendu. Pour moi, il n’y a pas de transmission du savoir équestre sans développement d’une sensibilité artistique. C’est pourquoi, ici, l’apprentissage du dressage se conjugue avec la pratique de la danse, du chant, de l’escrime artistique ou du Kyudo… Il s’agit de considérer la chose équestre comme un art et non comme une discipline." Bartabas La Voie de l’écuyer est le spectacle de répertoire de l’Académie du spectacle équestre ; décliné en Opus, il évolue et s’enrichit chaque année de l’expérience des écuyers et des progrès des chevaux. Avec le Carrousel des lusitaniens, l’escrime artistique, les improvisations, les longues rênes… ce spectacle évoque l’Académie, corps de ballet équestre unique au monde qui allie création contemporaine, art équestre, patrimoine revisité, appropriation de la tradition et transmission des savoirs.
Le Roi Lear
160 min

Le Roi Lear

2015 - Mise en scène Olivier Py
"Le Roi Lear", une pièce pour le vingtième siècle ? Fort de ce sentiment, Olivier Py s'est attelé à une nouvelle traduction de l'oeuvre de Shakespeare, qu'il met en scène dans la Cour d'honneur du Palais des papes. Une traduction en vers libres, vive, aiguisée et présente, pour restituer le mécanisme infernal qui s'enclenche une fois que Lear pose l'immense et insondable question qui siège au sein de toutes les familles. Avant d'abandonner son pouvoir à ses filles, il veut savoir qui des trois lui exprimera son amour avec le plus d'emphase et obtiendra la part la plus importante de l'héritage. Le silence de Cordélia, plus encore que la marque de son intégrité, signe l'aveu de l'impuissance de la parole face à la raison instrumentale. Ce silence provoque la folie de Lear et la chute de tous. Comme une prophétie des catastrophes à venir trois siècles plus tard, la falsification du langage et son acceptation génèrent un bain de sang, où même frères et soeurs se massacrent. Sur le plateau intégralement ouvert de la Cour d'honneur, Lear et Gloucester, pères humiliés, errent et leurs enfants manigancent. Tous creusent leur propre tombe, bons et méchants, vieillards et héritiers ; de guerres en aveuglements, ils courent à toute vitesse vers la fin du monde, le néant. Acteur, chanteur, écrivain poète et passeur de poètes,traducteur de Shakespeare, metteur en scène de théâtre et d'opéra : la recherche d'Olivier Py prend tous les chemins possibles, intérieurs et concrets, pour rencontrer une présence au monde, une réponse fugitive à l'inquiétude latente. 
Les juments de la nuit, récit d’une création
52 min

Les juments de la nuit, récit d’une création

2008 - Réalisation Michel Viotte
Les Juments de la Nuit est le troisième spectacle mis en scène par Bartabas à Versailles, utilisant les talents conjugués de l’Académie Equestre de Versailles, qu’il dirige, et de la troupe de Zingaro. Mais pour la première fois, après Le Chevalier de Saint Georges et Voyage aux Indes Galantes, le thème du spectacle n’est pas lié à la Cour du Roi de France. Dans Les Juments de La Nuit, Bartabas a imaginé un univers décalé dans ce lieu, plus proche de celui des spectacles de Zingaro. Il a cette fois puisé son inspiration dans le cinéma : la version de Macbeth réalisée par Orson Welles, et la transposition de la pièce de Shakespeare dans le Japon des seigneurs de la guerre du Château de l’Araignée, par Akira Kurosawa. Les Juments de la Nuit s’annonce comme une série de poèmes visuels épiques et baroques, mettant en scène les songes de Lady Macbeth, et faisant fusionner deux lieux et deux époques : l’Ecosse du XIème siècle et le Japon du XVIème. Une fusion de couleurs aussi, mêlant chevaux « crème », argentins ou lusitaniens. Une fusion de talents, enfin, réunissant danseurs, écuyers de l’Académie et voltigeurs de Zingaro. Captation : Les juments de la nuit - 65 minutes - référence : 309
Jan Fabre au Louvre
47 min

Jan Fabre au Louvre

2008 - Réalisation Wannes Peremans
Ce film retrace l’installation de l’exposition qu’a consacré le Louvre à Jan Fabre entre avril et juillet 2008. Pour la première fois, l’oeuvre d’un artiste contemporain est exposée de façon aussi importante dans le prestigieux musée. On revit dans ce film l’arrivée et la mise en place des oeuvres et l’écho immédiat qu’elles provoquent avec les toiles des Maîtres Flamands. Au-delà de sa réputation parfois scandaleuse, Jan Fabre rappelle ici le dialogue permanent qu’il mène avec ses paires, inscrivant son travail dans une tradition multi séculaire.
La Madâ’a
26 min

La Madâ’a

2006 - Mise en scène Héla Fattoumi, Eric Lamoureux
Pour « La Madâ'a », Hela fattoumi et Eric Lamoureux se sont inspirés de la poésie arabe d’Adonis à la croisée de l’Orient et de l’Occident. Le film est une récréation cinématographique, une fiction chorégraphique en décors naturels issue d’une réécriture de « La Madâ’a ». En créant une nouvelle trame narrative et un nouvel espace dramaturgique, le film va permettre d’aller puiser l’émotion et l’énergie des corps au plus près de leur singularité et ainsi donner à voir toute la complexité des liens qu’ils entretiennent entre eux et avec l’espace qui les entoure. De plus la coloration particulière de la pièce qui donne à ressentir par touche, la lumière changeante et singulière des villes méditerranéennes va fortement imprégner l’univers du film.
Orlando ou l’Impatience
202 min

Orlando ou l’Impatience

2014 - Mise en scène Olivier Py
Orlando cherche désespérément son père. Sa mère, célèbre actrice, lui donne à chaque acte une piste nouvelle qui l’entraîne dans une identification toujours plus extravagante. Chacun de ses pères possibles est aussi un théâtre tout autant qu’une philosophie possible. Le premier est un metteur en scène de tragédie politique, le second ne fait que des comédies érotiques, le troisième des poèmes religieux obscurs, le quatrième des épopées historiques et le dernier des farces philosophiques. Orlando tente chaque fois de séduire son nouveau père, jusqu’à ce que sa mère lui avoue qu’il est le fils d’un autre... Nous sommes dans le registre de la comédie et de la métacomédie comme avait pu l’être Illusions comiques. Mais il est aussi question dans cette pièce de rêver une nouvelle éthique, c’est-à-dire un nouveau rapport au monde. La politique a-t-elle remplacé le politique, l’art n’est-il plus qu’une marchandise, le sexe est-il aujourd’hui un vecteur normalisateur et réactionnaire, la foi peut-elle survivre à l’effondrement intellectuel des religions, la philosophie se réduit-elle au commentaire de la gloire passée de l’Europe ? La scénographie sera une chorégraphie d’espaces intérieurs, une cavalcade de lieux intimes qui feront de ce spectacle un ouvrage picaresque. Une version longue et une version courte seront travaillées en amont, la version longue offrira des digressions subtiles, un droit à l’inutile que la version courte épargnera aux spectateurs plus impatients. À la manière d’une grande promenade à travers les pensées et les théâtres de son temps, Orlando ou l’impatience est un portrait du présent, ni assassin ni béat. Il imagine que nous vivons dans un changement d’époque et que, sur cette ligne de fracture, les destins vacillent. Enfin, ce sera pour Avignon un spectacle manifeste où, bien évidemment, seul le théâtre est vainqueur. Olivier Py, septembre 2013
Géant – Cirque d’Hiver Bouglione
92 min

Géant – Cirque d’Hiver Bouglione

2015 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Au coeur du plus ancien cirque du monde, retrouvez acrobates, trapézistes, chevaux, l'orchestre du Cirque d'Hiver et un extraordinaire numéro d'éléphants le tout présenté par Monsieur Loyal.
Topors 1- Les Prix de l’Inattendu
105 min

Topors 1- Les Prix de l’Inattendu

2018 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
« VIVRE EN MARGE POUR NE PAS MOURIR AU MILIEU. » ROLAND TOPOR Dans un décor créé par Sophie Perez, la cérémonie orchestrée par Jean-Michel Ribes se déroulera en musique et avec une succession d’interventions aussi inattendues, burlesques et insolites que les œuvres des lauréats récompensés. La remise des trophées sera à elle seule une performance savoureuse. « Le Théâtre du Rond-Point crée un prix destiné à récompenser les créateurs du spectacle vivant oubliés des chapelles du bon goût et de la morale définitive, à saluer les mauvaises herbes de la culture trop folles pour être taillées à la française, les incongrus qui ridiculisent les gens qui savent. Bref tous ceux qui sautent dans le vide pour découvrir d’autres planètes. Ces prix qui célèbreront toutes les disciplines du spectacle vivant seront remis à des lauréats désignés par un jury composé de personnalités sensibles à l’extravagance, au pas de côté, au monde à l’envers, au rire de résistance, à l’issue de secours, aux utopies, à la joie d’être soi, au chant de baleine devant la lune, à la musique de l’insolence, bref des personnalités qui ne voient pas la beauté que dans les belles choses. La sélection des spectacles concourant à ce prix sera faite de façon arbitraire par le jury selon ses goûts, ses envies, et pourquoi pas ses amis. Tous les prix sont injustes, les Topor le seront encore plus. » Jean-Michel Ribes
Le prince de Hombourg
128 min

Le prince de Hombourg

2014 - Mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
Toute la pièce est une énigme... ou peut-être un songe... qui commence par un somnambulisme et qui finit par un évanouissement... Ou bien est-ce l’histoire d’une lâcheté et d’un héroïsme ? Est-ce le résultat d’une impulsion inconsciente ou celui d’un véritable choix ? De quoi parle Le Prince de Hombourg ? De comment on peut vivre tout en dormant... ou rêver de la vie... comment Éros se mêle impitoyablement aux décisions conscientes... comment la mort joue avec les glissades et les chutes des hommes... comment on peut entendre sans écouter... en écoutant les voix intérieures plutôt que celles de l’extérieur... comment la guerre est le terrain extrême de toutes les possibilités d’action... par le geste le plus extrême, l’homicide... comment les impulsions nous dominent... et comment la raison nous condamne à mort pour faire taire ces impulsions... L'ordre, l’obéissance aux règles, est-cela la mort ? Qu’est-ce que cette pièce tente de nous dire ? Comment le symbole finit par l’emporter sur le réel... Le symbole, est-ce une couronne de laurier sur la tête des poètes et des héros ? Seul un geste de clémence ou d’appréciation du père peut nous sauver... mais cela vaut seulement une fois que nous aurons accepté de monter sur l’autel, le couteau sous la gorge. Le père dispense-t-il la justice... ? Ou la clémence... ? Ou bien le pardon quand il nous a condamnés à mort pour l’avoir emporté contre la loi ? Au fond, est-ce notre victoire qui a été condamnée ? Et cette victoire, peut-elle être seulement remportée contre les lois du père ? Pour ensuite nous emmener à une condamnation et accepter celle-ci comme la seule possibilité d’affirmation de notre être au monde ? La seule issue de la condamnation, est-elle vraiment notre acceptation, et la consé- quente clémence du père ? La mort, vient-elle vers nous habillée en femme perdant un gant ? Éros dissémine des gants perdus, dévoilant des mains délicates et gracieuses – l’histoire de notre culture... Combien de temps faudra-t-il pour que ces mains deviennent squelette ? Chaque scène est une énigme... le sens se perd dans les élans, dans les fulgurances... le prince est notre héros, l’avatar de nos songes... nous vivons avec lui dans des formes et des paysages durs, de pierre ou de fer... des scènes coupées au sabre... comme dans la charge d’une cavalerie exaltée... des scènes fragmentées, éclatées,LE PRINCE DE HOMBOURG de Heinrich von Kleist mise en scène Giorgio Barberio Corsetti livides... incongrues, l’une après l’autre... chaque scène, un tableau différent... qui répond à un système symbolique tour à tour différent... mais qui, toutes assemblées, créent une grande fresque... comme une chapelle cachée dans une grande cathédrale dépouillée... Sur le chemin du prince, une fosse... les croque-morts au travail... Par le biais de sa mère putative, le prince demande clémence à l’Électeur, son père électif... Au théâtre, est-il possible que, dès que le père prend du pouvoir, les fossoyeurs commencent à creuser ? La Cour d’honneur est une paroi ardue, un plateau sous un abîme... c’est là où le prince affronte la guerre, la peur, l’exaltation, le désir, la mort... c’est là où les personnages tombent et se redressent. On les croit morts, mais ils vivent pourtant pour condamner ou être condamnés, pour donner la grâce ou la recevoir... Mais où est la guerre dans tout cela ? Là, au fond, là où l’élan et le cri surgissent sans calcul, sans raison... c’est ce moment d’exaltation qui nous fait remporter la victoire ou perdre, qui nous perd, dans lequel nous nous perdons... car nous n’avons pas écouté... car nous pensions à autre chose... à l’autre... Images, rêves, fer, chevaux... armes... une paroi gravée de signes picturaux... explosions de couleurs... feu... lances incendiées... visions du jugement dernier... combats... chutes sans fin... corps nus et corps protégés... enveloppes... surfaces en mouvement transpercées par les coups... corps projetés... couleurs vives... explosions de couleurs... fer, pierre... Giorgio Barberio Corsetti, septembre 2013
Ariodante
204 min

Ariodante

2007 - Mise en scène Lukas Hemleb
Vingt-neuvième opéra italien de Haendel, "Ariodante" fut le premier ouvrage lyrique expressément conçu par le compositeur pour le tout nouveau théâtre de Covent Garden. Ce fut, avec "Alcina", qui date de cette même année 1735, l'un des derniers opéras italiens grâce auxquels Haendel connut le succès à Londres. Il comporte une facette française, puisqu'à la demande du directeur du théâtre, John Rich, un ancien danseur, elle inclut des ballets qui, à l'époque, furent chorégraphiés et dansés par la danseuse française Marie Sallé. Christophe Rousset, déjà au pupitre de "Jules César", dirige une nouvelle fois ses Talents lyriques. La mise en scène est confiée à Lukas Hemleb, dont on a pu apprécier la réalisation du "Dindon" à la Comédie-Française, de "Nathan le Sage" de Lessing au Burgtheater de Vienne, de "Pessah" de Laura Forti au théâtre de la Ville et de "La Clémence de Titus" au Festival d'Aix-en-Provence. Le rôle-titre sera interprété par la mezzo-soprano autrichienne Angelika Kirchschlager que l'on a pu applaudir au théâtre des Champs-Elysées dans "Cherubino" et dans de nombreux récitals.