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Le Dragon
148 min

Le Dragon

2023 - Mise en scène Thomas Jolly
Depuis quatre siècles, un dragon à trois têtes règne en despote sur une ville imaginaire. Les autorités locales, complices et serviles, se plient à tous les caprices du monstre. Il y eut bien quelques révoltes dans un passé lointain, mais elles furent écrasées dans le sang et le feu. Docilement, les habitants acceptent de payer au monstre un lourd tribut : la ville sacrifie plusieurs têtes de bétail par jour et une vierge chaque année.Cette année, le choix du dragon est tombé sur Elsa, fille de l’archiviste Charlemagne. Elle est sur le point d’être jetée en pâture quand arrive Lancelot, héros professionnel. Il décide de provoquer le dragon en duel pour libérer la ville du tyran et sauver la jeune Elsa, dont il est en train de tomber amoureux. Dans un combat féroce, Lancelot arrive à couper les trois têtes du dragon. La foule en liesse salue la mort du tyran et la liberté retrouvée... mais c’est sans compter sur le bourgmestre et son fils. Le bourgmestre n’hésite pas à usurper le titre de tueur du dragon et s’auto-proclame président et libérateur de la ville. Mortellement blessé, Lancelot est contraint de s’enfuir abandonnant la ville à son nouveau tyran...
Le prince de Hombourg
128 min

Le prince de Hombourg

2014 - Mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
Toute la pièce est une énigme... ou peut-être un songe... qui commence par un somnambulisme et qui finit par un évanouissement... Ou bien est-ce l’histoire d’une lâcheté et d’un héroïsme ? Est-ce le résultat d’une impulsion inconsciente ou celui d’un véritable choix ? De quoi parle Le Prince de Hombourg ? De comment on peut vivre tout en dormant... ou rêver de la vie... comment Éros se mêle impitoyablement aux décisions conscientes... comment la mort joue avec les glissades et les chutes des hommes... comment on peut entendre sans écouter... en écoutant les voix intérieures plutôt que celles de l’extérieur... comment la guerre est le terrain extrême de toutes les possibilités d’action... par le geste le plus extrême, l’homicide... comment les impulsions nous dominent... et comment la raison nous condamne à mort pour faire taire ces impulsions... L'ordre, l’obéissance aux règles, est-cela la mort ? Qu’est-ce que cette pièce tente de nous dire ? Comment le symbole finit par l’emporter sur le réel... Le symbole, est-ce une couronne de laurier sur la tête des poètes et des héros ? Seul un geste de clémence ou d’appréciation du père peut nous sauver... mais cela vaut seulement une fois que nous aurons accepté de monter sur l’autel, le couteau sous la gorge. Le père dispense-t-il la justice... ? Ou la clémence... ? Ou bien le pardon quand il nous a condamnés à mort pour l’avoir emporté contre la loi ? Au fond, est-ce notre victoire qui a été condamnée ? Et cette victoire, peut-elle être seulement remportée contre les lois du père ? Pour ensuite nous emmener à une condamnation et accepter celle-ci comme la seule possibilité d’affirmation de notre être au monde ? La seule issue de la condamnation, est-elle vraiment notre acceptation, et la consé- quente clémence du père ? La mort, vient-elle vers nous habillée en femme perdant un gant ? Éros dissémine des gants perdus, dévoilant des mains délicates et gracieuses – l’histoire de notre culture... Combien de temps faudra-t-il pour que ces mains deviennent squelette ? Chaque scène est une énigme... le sens se perd dans les élans, dans les fulgurances... le prince est notre héros, l’avatar de nos songes... nous vivons avec lui dans des formes et des paysages durs, de pierre ou de fer... des scènes coupées au sabre... comme dans la charge d’une cavalerie exaltée... des scènes fragmentées, éclatées,LE PRINCE DE HOMBOURG de Heinrich von Kleist mise en scène Giorgio Barberio Corsetti livides... incongrues, l’une après l’autre... chaque scène, un tableau différent... qui répond à un système symbolique tour à tour différent... mais qui, toutes assemblées, créent une grande fresque... comme une chapelle cachée dans une grande cathédrale dépouillée... Sur le chemin du prince, une fosse... les croque-morts au travail... Par le biais de sa mère putative, le prince demande clémence à l’Électeur, son père électif... Au théâtre, est-il possible que, dès que le père prend du pouvoir, les fossoyeurs commencent à creuser ? La Cour d’honneur est une paroi ardue, un plateau sous un abîme... c’est là où le prince affronte la guerre, la peur, l’exaltation, le désir, la mort... c’est là où les personnages tombent et se redressent. On les croit morts, mais ils vivent pourtant pour condamner ou être condamnés, pour donner la grâce ou la recevoir... Mais où est la guerre dans tout cela ? Là, au fond, là où l’élan et le cri surgissent sans calcul, sans raison... c’est ce moment d’exaltation qui nous fait remporter la victoire ou perdre, qui nous perd, dans lequel nous nous perdons... car nous n’avons pas écouté... car nous pensions à autre chose... à l’autre... Images, rêves, fer, chevaux... armes... une paroi gravée de signes picturaux... explosions de couleurs... feu... lances incendiées... visions du jugement dernier... combats... chutes sans fin... corps nus et corps protégés... enveloppes... surfaces en mouvement transpercées par les coups... corps projetés... couleurs vives... explosions de couleurs... fer, pierre... Giorgio Barberio Corsetti, septembre 2013
La femme du boulanger
130 min

La femme du boulanger

2010 - Mise en scène Alain Sachs
La femme du boulanger raconte l’histoire d’Amable, un boulanger installé en Provence avec sa très jeune femme qui l’abandonne pour un berger. Affecté, le boulanger suspend son activité, arrête le four et se morfond dans l’alcool. L’infidélité de son épouse Aurélie devient alors une affaire communale. Tout le village fait taire ses haines et ses rancunes aussi mesquines que stupides pour partir à la recherche de l’infidèle et la ramène à son bon vieux mari. On y retrouve toute la symphonie de Pagnol, avec une pléiade de personnages pittoresques, hauts en couleur, antagonistes… Il y a ceux qui se boudent de père en fils, les commères, les grenouilles de bénitier, le notable, et bien sûr les deux grandes figures dominantes de tout village français de l’époque : Le curé et l’instituteur !
Le malade imaginaire
126 min

Le malade imaginaire

2009 - Mise en scène Georges Werler
''Le Malade imaginaire', pièce mystérieuse... Écrite par un homme profondément malade qui met en scène un personnage en pleine santé, on est ébloui par la puissance de l'auteur et son courage à se moquer de lui-même. En allant à la rencontre de ce "malade" que je croyais connaître, j'ai été frappé de redécouvrir à quel point l'auteur chemine au plus profond et au plus obscur de l'humain. Molière a écrit une superbe comédie, sans doute la plus désespérée. Le rire libérateur est fracassant : c'est peut-être la guérison." Georges Werler
1983
84 min

1983

2024 - Mise en scène Jean Robert-Charrier
En 1983, après un succès fulgurant dans l’univers de la mode, Michèle Davidson décide de se couper totalement du monde - quelques mois seulement - pour retrouver l’inspiration. Sauf qu’on est en 2022 et qu’elle est toujours enfermée… Sa découverte de notre époque actuelle sera un véritable choc des cultures avec les années 80. 
Nelson
105 min

Nelson

2016 - Mise en scène Olivier Macé, Jean-Pierre Dravel
Retrouvez Chantal Ladesou, entourée de six acteurs et d'un lapin, dans une comédie irrésistible taillée sur mesure pour la tornade des comédies de Boulevard... D'un côté, une famille bourgeoise, menée par une mère avocate passionnée par l'argent, la gloire, et la fourrure. De l'autre, une famille modèle, 100% écolo végétalienne passionnée par les missions humanitaires de toutes sortes et la défense des petits animaux. 
Iphigénie
127 min

Iphigénie

2018 - Mise en scène Chloé Dabert
La guerre de Troie est imminente et la flotte du roi grec Agamemnon est retenue dans le port d'Aulis depuis trois mois. L'oracle est consulté et l'oracle dit?: pour retrouver la clémence des dieux, la fille d'Agamemnon, Iphigénie, doit être sacrifiée sur l'autel de Diane. Questionnant les actions par devoir, le bien-fondé du sacrifice ou encore les oscillations de l'amour et de l'ambition, Chloé Dabert se saisit à la lettre du texte de Racine, entre dans les mots du XVIIe siècle et interpelle le sens moral de cette expiation. Dans un campement entre plage et mer, les protagonistes encerclés reprennent à leur compte cette poésie si tragique, nous disent que l'action se nourrit avant tout de parole, que le désir des dieux entraîne toutes les soumissions, que la femme est la victime de tous les enjeux... Une pensée qui ne cesse d'en revenir à nous et aux choix qui nous dépassent dans le but d'un retour au calme ou de l'apaisement d'un climat...
Ariodante
204 min

Ariodante

2007 - Mise en scène Lukas Hemleb
Vingt-neuvième opéra italien de Haendel, "Ariodante" fut le premier ouvrage lyrique expressément conçu par le compositeur pour le tout nouveau théâtre de Covent Garden. Ce fut, avec "Alcina", qui date de cette même année 1735, l'un des derniers opéras italiens grâce auxquels Haendel connut le succès à Londres. Il comporte une facette française, puisqu'à la demande du directeur du théâtre, John Rich, un ancien danseur, elle inclut des ballets qui, à l'époque, furent chorégraphiés et dansés par la danseuse française Marie Sallé. Christophe Rousset, déjà au pupitre de "Jules César", dirige une nouvelle fois ses Talents lyriques. La mise en scène est confiée à Lukas Hemleb, dont on a pu apprécier la réalisation du "Dindon" à la Comédie-Française, de "Nathan le Sage" de Lessing au Burgtheater de Vienne, de "Pessah" de Laura Forti au théâtre de la Ville et de "La Clémence de Titus" au Festival d'Aix-en-Provence. Le rôle-titre sera interprété par la mezzo-soprano autrichienne Angelika Kirchschlager que l'on a pu applaudir au théâtre des Champs-Elysées dans "Cherubino" et dans de nombreux récitals.
Thais – Hymne à la joie
73 min

Thais – Hymne à la joie

2020 - Mise en scène Stéphane Casez
Tu vas rire ! La vraie histoire du spectacle, notre histoire, commence dans une lointaine contrée du nom de Lyon. Y vit Thaïs, une jeune fille de 23 ans qui a les cheveux blonds comme l’huile d’olive (suite à une coloration maison ratée), la peau rouge eczéma et pas un seul dragon.Un jour elle rencontre sur son chemin Stéphane Casez Lord du Boui Boui qui lui propose de coécrire un one woman show.De cette union nait un beau bébé du nom d’”Hymne à la joie”.Dès le premier mois, le spectacle se place premier des ventes et le reste pendant un an et demi.En juillet 2017, Thaïs n’écoutant que son courage part à la conquête du Festival d’Avignon, le succès est à nouveau au rendez-vous.11 raisons d’aller voir le spectacle :1. Pendant une heure tu n’entendras par parler de “corps parfait pour la plage”2. Tu t’es levé en te disant que ta vie était compliquée ? Viens écouter celle de thaïs, c’est pire.3. Tu peux t’asseoir à côté d’un charmant jeune homme/jeune fille, c’est le coup de foudre.4. Si tu es sage, à la fin tu gagnes une bière5. Tu peux voir plein de personnages, de la danse et du chant en une soirée6. Tu peux faire ton rire, tu sais celui que tu n’oses jamais faire, celui que tout le monde confond avec une alarme de voiture. Et bien là tu peux le faire.7. On ne parlera pas de politique.8. La bière.9. Si tu viens, que tu en parles à 3 personnes et qu’elles viennent, tu auras le bonheur sur 3 générations.10. Promis personne ne te spoilera ta série péférée11. J’ai mentionné la bière ?
L’Appel de Londres
80 min

L’Appel de Londres

2016 - Mise en scène Marion Sarraut
Ils sont trois. Ils ne se connaissent pas. Ils ont quitté la France pour s'installer à Londres. Charles, l'avocat, François, l'écrivain, Jean-Christophe, le trader, déçus par leur patrie et malheureux d'être obligés de trouver un ailleurs pour respirer mieux, émigrent à Londres. Ce n'est pas si loin de la France, c'est juste de l'autre côté du channel ! Et pourtant... Un soir de 14 juillet, ils trouvent un port d'attache, une bouffée d'oxygène. Ce petit restaurant où l'on parle français, où l'on mange français, ce havre de paix, empli de joie et de soleil comme Marianne, la patronne... Et soudain, cet " appel " vers la patrie qui éclate comme un feu d'artifice, véritable pétard lancé dans la rue un soir de 14 juillet, et qui va tout faire basculer...
Géant – Cirque d’Hiver Bouglione
92 min

Géant – Cirque d’Hiver Bouglione

2015 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Au coeur du plus ancien cirque du monde, retrouvez acrobates, trapézistes, chevaux, l'orchestre du Cirque d'Hiver et un extraordinaire numéro d'éléphants le tout présenté par Monsieur Loyal.
Surprise – Cirque d’Hiver Bouglione
92 min

Surprise – Cirque d’Hiver Bouglione

2017 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Au Cirque Bouglione, les spectacles enchanteurs se suivent mais ne se ressemblent jamais. C'est la règle d'or ! Seule l'excellence perdure. Les maîtres des lieux y veillent ; ils ont à coeur de faire toujours rimer excellence avec élégance et flamboyance ! Découvrez les éléphants, les acrobates, les fauves et bien plus encore...Surprise !
Défi – Cirque d’Hiver Bouglione
112 min

Défi – Cirque d’Hiver Bouglione

2020 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Une nouvelle fois, le cirque Bouglione offre, avec "Défi", un spectacle de haute volée.Et le renouveau arrive même avant le début du spectacle : la traditionnelle valse des lumières à des accents électro cette année.Les animaux de Régina Bouglione, comme d'habitude, sont majestueux. Ses six chameaux (et son lama !) sont brossés tels des chameaux d'apparat. Les caniches blancs du dresseur Evgeny Komisarenko sont parfaitement toilettés et évoluent en rythme.Victoria Bouglione, toute en paillettes argentées, exécute un hula hoop avec différentes parties de son corps et des cerceaux lumineux qui évoquent, dans le noir, une chenille. Cerceaux qui seront utilisés, plus tard, par Daniel Golla qui pilote des avions téléguidées passant, justement, au centre des cerceaux.Le duo Shock, habillé tels des gladiateurs, se meut, comme si de rien n'était, tantôt avec une cagoule opaque sur le visage, tantôt avec une corde à sauter, sur la roue de la mort. Quant au duo de main à main AA, il impressionne toujours autant.Le drôle de clown Konstantin Mouraviev étonne à la roue allemande. Quant au trio de clowns Without Socks, ils font rire - surtout les enfants - mais nous surprend grâce à ses multiples talents (chorégraphie avec des claquettes, "Smoke on The Water" ou encore "The Show must go on" joués à l'accordéon et à la batterie...).
Orgy of Tolerance – Orgie de la Tolérance
104 min

Orgy of Tolerance – Orgie de la Tolérance

2009 - Mise en scène Jan Fabre
Puisque nous avons trop de tout, trop de confort, d'images, de sons, de bouffe, de sexe, comme trop de misère, d'émotions ou de bons sentiments, Jan Fabre a voulu se situer exactement là où ça déborde, recueillant les excès pour en faire des formes elles-mêmes excessives. Et puisque tout se recycle de plus en plus vite, y compris le plaisir, les idées, la révolution ou encore la subversion, sa nouvelle création s'installe au cœur de ce qui bouge, de ce qui communique, pour faire circuler les signes encore plus rapidement, avec une énergie destructrice phénoménale, jusqu'à la farce, jusqu'au non-sens. L'orgie du titre, c'est l'extase, l'orgasme de la consommation : se faire plaisir, parfois littéralement, en tenant sa place dans la licence, l'outrance et la dépense, de préférence avec beaucoup de zéros. La tolérance ? C'est se demander si quelque chose, aujourd'hui, peut encore choquer : sommes-nous prêts à tout accepter ? Notre société est à la fois extrêmement précautionneuse dans certains domaines, mais finalement immensément tolérante pour la plupart des autres. Ce qui permet à Jan Fabre, et à ses neuf performeurs, de déployer sur scène un rire violent qui contamine tout et ne respecte rien. "Orgie de la tolérance" propose en effet une série de rituels mettant à mal notre siècle fraîchement éclos. Les corps y sont régulièrement pris de réflexes animaux, mais des animaux acheteurs, mis en compétition devant les produits dont ils ont besoin, comme soumis à une dépendance incontrôlable. Et quand, au contraire, ils s'alanguissent et se reposent, c'est pour mieux sombrer dans la cérémonie des sofas, ces indices confortables du bien-être intime, où nous nous déposons délicatement afin de regarder la télévision – et faire entrer la violence, la barbarie –, où nous discutons sans fin entre amis d'un ton las et sentencieux, souvent pour tromper l'ennui, parfois pour dire des horreurs en toute bonne conscience. Il y a de l'Ubu dans ce spectacle qui oscille entre la farce et les Monty Python, entre le cabaret brechtien et le happening dévastateur. Comme si un complot absurde, mais néanmoins rigoureux, pouvait permettre d'appuyer toujours plus fort sur l'accélérateur et précipiter joyeusement le monde dans le mur.
Christophe Alévêque – Ça Ira mieux demain (2017)
105 min

Christophe Alévêque – Ça Ira mieux demain (2017)

2017 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER, Thierry Falvisaner
Après son succès au Théâtre du Rond Point, Christophe Alévêque joue les prolongations. Christophe Alévêque se fait Don Quichotte et s’attaque à tous les sujets d’actualités. Il les lamine dans une revue de presse actualisée chaque jour. Il part en campagne et s’en prend à l’éducation et aux ados. Il pointe la génération des grands flasques, des «  tranquille, t’inquiète », ces résignés qui opposent une tiédeur béate aux vieux énervés dans son genre.Il s’attaque au reste du monde, la crise, l’opposition, le gouvernement, les pluies abusives, le réchauffement et la mal-bouffe. Dans un délire d’optimisme, il en est sûr, les forces de l’esprit l’emporteront. Et puis il doute… Humoriste, clown, dérisoire ou missionnaire ? De temps en temps, pour se calmer, il se met au piano.