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La candidate
103 min

La candidate

2016 - Mise en scène Raymond Aquaviva
La candidate" est la suite de "Panique au Ministère"! Amanda Lear, reprend du service. Et cette fois, c'est dans la course à l'Élysée qu'elle nous embarque ! En effet, Cécile Bouquigny (Amanda Lear) a pris du grade depuis le premier opus : elle est actuellement Ministre de la Jeunesse et des Sports ! Sur un coup de tête, (et à trois mois de la fin de ses fonctions !) elle décide de se présenter à l'Élection Présidentielle... En faisant valser un équilibre déjà précaire, elle va une fois encore semer la Panique au Ministère...
Croque-Monsieur
123 min

Croque-Monsieur

2016 - Mise en scène Thierry Klifa
Dans le Paris des années 60, Coco Baisos se retrouve veuve et désargentée pour la cinquième fois, son mari, un riche péruvien, ayant préféré se suicider plutôt que d'affronter sa ruine subite. Ne se laissant pas abattre, Coco, femme de tête irrésistiblement gaie et fantasque, choisit de dissimuler sa double infortune pour mieux trouver un nouveau parti qui lui assure une existence confortable. Celle qui a toujours décidé de son destin à travers les hommes de sa vie enchaine alors les rendez-vous galants, auprès de riches messieurs... Mais l'amour n'ayant pas forcément le visage de l'argent, l'éternelle séductrice, se laissera surprendre par les élans de son coeur...
Les Prêtres – Amen
110 min

Les Prêtres – Amen

2014 - Mise en scène Monseigneur Di Falco Leandri
En 2013, alors qu’ils lancent une campagne pour récolter de l’argent en faveur du diocèse de Gap et d’Embrun, les trois ecclésiastiques retrouvent le chemin des studios. Jean-Michel, Charles et Joseph Dinh ont ainsi accepté de se réunir à nouveau pour enregistrer un troisième album. Intitulé Amen, il est sorti le 7 avril 2014, est le dernier du groupe, et est vendu au profit de l’association Spirale, chargée de redistribuer les fonds à diverses associations caritatives. Plus de 1,7 million d’exemplaires de leurs deux premiers albums, Spiritus Dei (2010) et Gloria, ont déjà été vendus...
Le Quatuor – Bouquet final
105 min

Le Quatuor – Bouquet final

2015 - Mise en scène Alain Sachs
C’est bel et bien Le Quatuor qui a inventé Le Quatuor ! En créant sa propre légende, il a tracé une voie nouvelle dans l’humour musical qui, depuis, n’a jamais cessé de faire école. Après 35 ans d’une exceptionnelle carrière, nos quatre mousquetaires ont décidé de remiser queues-de-pies et archets. En quelques mots rapides, le parcours du Quatuor serait : une dizaine de créations originales, des représentations dans les plus beaux théâtres de l’hexagone, des tournées dans le monde entier, des triomphes sur les plus prestigieuses scènes parisiennes, Trois Molières, une Victoire de la Musique et, par-dessus tout, le bonheur d’un public toujours plus fidèle et nombreux à manifester sa jubilation. Ce spectacle d’adieu, véritable bouquet final, inclura les tableaux les plus savoureux, les séquences les plus émouvantes, les trouvailles les plus hilarantes qui ont fait la renommée du Quatuor. Toujours sous la houlette d’Alain Sachs, il s’agira d’un véritable spectacle et non pas d’une simple compilation rétrospective. Le répertoire de trente années de créations sera revisité avec l’ambition de l’interroger et de le réinventer à chaque instant pour en restituer le joyeux fourmillemet.
Eric Antoine – Magic Delirium
101 min

Eric Antoine – Magic Delirium

2015 - Mise en scène Etienne De Balasy
En cinq ans à peine, depuis son émergence, Eric ANTOINE, l’Humorillusionniste, le Prestidagitateur, Grand Dépoussièreur de la Magie, a imposé son style unique à la fois grâce à ses nombreux passages à la télévision, où l’ont découvert des millions de téléspectateurs, et surtout à son dernier spectacle « Mystéric » qu’il a joué plus de deux cent cinquante fois en France, Belgique, Suisse, Tunisie, Algérie, au Québec,devant près de cent cinquante mille spectateurs. Le temps est désormais venu d’en présenter un tout neuf !
Mes parents sont des enfants comme les autres
90 min

Mes parents sont des enfants comme les autres

2015 - Mise en scène Renaud Meyer
Arnaud Baudrillard juge ses parents trop égocentriques, trop cools, trop bobos. Alors, il s'évade chez son ami Serge Sitbon pour y trouver une vraie famille. Mais les parents de Serge ont perdu, eux aussi, les rituels et les règles. Les deux ados découvrent brusque- ment, que leurs parents sont des enfants comme les autres. Renaud Meyer revient avec ce nouveau spectacle, après avoir conquis le public en 2013 avec sa pièce Zelda et Scott. Auteur, metteur en scène mais aussi acteur, Renaud Meyer s'illustre dans plusieurs domaines. Sur scène, il a travaillé sous la direction de Daniel Mes- guich, Jean-Michel Ribes ou encore Véronique Vella. Il est également l'auteur de plusieurs romans dont Les Deux Morts d'Hannah K. (2003). Du côté des comédiens, Rudy Milstein a été révélé par la Troupe à Palmade et par son spectacle Les Malheurs de Rudy (2012), joué notamment au Point-Virgule et au Casino de Paris. Nous retrouvons également à l'affiche José Paul. Ces dernières années, le comé- dien a surtout joué sous la direction d'Agnès Boury (Tailleur pour dames, 2015 ; Le Dîner de cons, 2014) et de Jean-Luc Moreau (L'Illusion conjugale, 2009 ; Les Conjoints, 2011). Les spectateurs se souviendront aussi de Marie Montoya, qui était cette année à l'affiche de la pièce d'Arthur Jugnot et David Roussel, Une chance inestimable.
Le jeu de l’amour et du hasard (2019)
118 min

Le jeu de l’amour et du hasard (2019)

2019 - Mise en scène Catherine Hiegel
Après Le Bourgeois Gentilhomme et Les Femmes Savantes de Molière, Catherine Hiegel revient à la Porte Saint-Martin avec la célèbre pièce de Marivaux. M. Orgon décide de marier sa fille Silvia au jeune Dorante. Les deux promis ne se sonnaissent pas encore, et inquiets de décourir leur véritable personnalité avant de s’engager, ils sont la même idée sans le savoir : se présenter à l’abri sous un masque, et scruter le coeur de l’autre. Silvia se fait passer pour sa femme de chambre Lisette, tandis que Dorante endosse le costume d’Arlequin, son valet. M. Orgon et son fils, Mario, qui seuls connaissent le stratagème des quatre jeunes gens, se taisent, et décident de laisser ses chances au jeu de l’amour et du hasard. S’en suivront quiproquos et rebondissements sur un rythme endiablé jusqu’au triomphe de l’amour. «Rien ne nuit tant à l’amour que de s’y rendre sans façon. Bien souvent il vit de la résistance qu’on lui fait» (Marivaux)
Jonathan Lambert – Perruques
93 min

Jonathan Lambert – Perruques

2013 - Mise en scène Jonathan Lambert
Pour son nouveau spectacle, Jonathan Lambert revient sur scène tel qu’il est : non pas lui-même mais plusieurs. Après quatre saisons chez Ruquier, il nous propose de revisiter les personnages hors-norme qu’il a créés. Homme, femme, vieux, jeune, bon ou mauvais, les voilà pour la première fois sortis de la télé. Et puisqu’il fallait lui donner un titre, cette performance s’appelle tout simplement Perruques.
Richard III (Thomas Jolly)
240 min

Richard III (Thomas Jolly)

2016 - Mise en scène Thomas Jolly
Le monstre sculpte sa statue  En Avignon, à la fin des intégrales des trois parties de Henry VI, les spectateurs debout après dix-huit heures de spectacle scandaient : «Richard III ! Richard III !» Ils sont aujourd’hui exaucés : Thomas Jolly, qui interprétait lui-même le rôle du sinistre Duc de Gloucester, va conduire son personnage jusqu’à son couronnement puis l’accompagner dans sa chute, au terme d’une dernière bataille... Richard est le premier grand maître de la mise en scène de soi que le théâtre ait produit. Ou du moins le premier personnage théâtral depuis Dionysos en personne (dans Les Bacchantes d’Euripide) à se mettre soi-même au monde théâtralement, sous le regard fasciné d’autrui. Si Richard est un être aussi extraordinaire, cela tient à ce qu’il est aussi son propre auteur, fils de ses œuvres, et que celles-ci, puisant leur énergie dans le goût de l’excès et l’irrépressible sens du jeu de leur auteur, témoignent de la sûreté de ses dons artistiques. Richard se veut roi – nulle autre identité ne saurait lui suffire. Or cette identité royale lui est interdite. S’il veut pouvoir accoucher de sa royauté, il lui faut se frayer seul sa voie, que ce soit par la ruse – en multipliant les masques – ou par la force, et au besoin à coups de hache (ainsi qu’il le dit lui-même dans l'acte III, scène 2 du troisième Henry VI). Il lui faut simultanément éliminer ses rivaux dynastiques au sein de sa propre famille (d’abord son frère Clarence, puis ses neveux Édouard et Richard, princes du sang et héritiers légitimes de son autre frère, Édouard IV), réduire à l’impuissance ses rivaux politiques (dont sa belle-sœur, la reine Élisabeth, ainsi que ses frères et ses fils d’un premier lit) et travailler à asseoir sa propre légitimité (par exemple en épousant Lady Anne, veuve du fils d’Henry VI). À première vue, la tâche paraît impossible. C’est précisément le contraste entre cette impossibilité initiale et les ressources d’intelligence rusée ou de soudaine brutalité que Richard, un effroyable sourire aux lèvres, déploie pour enfin la surmonter qui contribue à nourrir notre plaisir de spectateur – plaisir qui n’est sans doute pas sans rapport avec le souvenir des joies païennes ou enfantines que nous devons au cirque. Car Richard a quelque chose du pur histrion (ainsi lorsqu’il fait retomber sur la tête de Marguerite, la vieille reine-mère, les malédictions dont elle comptait l’accabler). Mais il est également un peu hypnotiseur – voyez comment il séduit Lady Anne. Un dompteur, aussi, qui n’a pas son pareil pour mater, soumettre ou encager les grands fauves politiques qui lui barrent la route. Et si l’on veut, un peu escamoteur : il propage des bruits sur Clarence qui entraînent sa condamnation à mort, puis fait opportunément disparaître la grâce trop tardive que lui accorde Édouard (et les remords du roi, déjà éprouvé par une longue maladie, précipitent sans doute son agonie). Richard, en somme, n’est pas seulement une abomination de la nature, un bossu, un pied-bot, doté de dents dès sa naissance. «Richard» est le nom d’une machine à produire des possibilités théâtrales inouïes, proprement impensables. Derrière le monstre, il faut saluer le tour de force, voire le chef- d’œuvre d’une volonté de puissance qui ne cesse, scène après scène, de sculpter sa propre statue. Trente-deux ans après l’inoubliable monstre d’Ariel Garcia Valdès, voici donc un autre Richard qu’on vit grandir en Avignon, reprenant à nouveaux frais le cérémonial de sa propre invention, puis de sa déroute : après l’intégrale des Henry VI, la bande de la Piccola Familia est de retour pour mener à son terme, avec leur contagieuse vitalité, l’une des aventures théâtrales les plus follement ambitieuses de la décennie.
L’Appel de Londres
80 min

L’Appel de Londres

2016 - Mise en scène Marion Sarraut
Ils sont trois. Ils ne se connaissent pas. Ils ont quitté la France pour s'installer à Londres. Charles, l'avocat, François, l'écrivain, Jean-Christophe, le trader, déçus par leur patrie et malheureux d'être obligés de trouver un ailleurs pour respirer mieux, émigrent à Londres. Ce n'est pas si loin de la France, c'est juste de l'autre côté du channel ! Et pourtant... Un soir de 14 juillet, ils trouvent un port d'attache, une bouffée d'oxygène. Ce petit restaurant où l'on parle français, où l'on mange français, ce havre de paix, empli de joie et de soleil comme Marianne, la patronne... Et soudain, cet " appel " vers la patrie qui éclate comme un feu d'artifice, véritable pétard lancé dans la rue un soir de 14 juillet, et qui va tout faire basculer...
Axelle Laffont – Hypersensible
82 min

Axelle Laffont – Hypersensible

2016 - Mise en scène Charles Templon
Après "La Folie du Spectacle", son premier one woman show, Axelle Laffont revient dans un nouveau seule en scène "HyperSensible". Avec sa cape sur le dos et son bandeau sur les yeux, elle met en avant son super pouvoir : l’hypersensibilité. "Je voulais revenir 10 ans avant, plutôt que 10 ans après, mais pour de sombres raisons d'espace-temps, ça n'a pas été possible."
Le faiseur
118 min

Le faiseur

2014 - Mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota
Plongée dans les mœurs, coutumes et ambitions des « hommes d'affaires » aux abois, vertigineux vaudeville balzacien. Les temps changent bien peu. En observant Mercadet, spéculateur aussi cynique que sympathique, se débattre dans des situations toujours plus périlleuses, Balzac ne fait surtout pas la morale : Il s'amuse, campe des personnages aussi fortement vivants que dans ses romans, les bouscule, les secoue de répliques claquantes, leur fait subir les lois de la Comédie. Et c'est ce qui a séduit Emmanuel Demarcy-Mota : faire redécouvrir une pièce rarement jouée, découvrir un Balzac comme toujours creusant au cœur du réel, et cette fois, impitoyablement drôle. L'auteur voyait dans le théâtre un moyen de gagner de l'argent. Sinon beaucoup, du moins rapidement. Rapidement il a dû déchanter. Son ultime héros se trouve, lui aussi, en quête d'argent frais. Homme d'affaires malchanceux, il espère le retour d'un associé enfui en Inde et qui pourrait rembourser ses dettes, ou envisage de marier sa fille à un riche jeune homme… Qui se révèle encore plus ruiné que lui. La pièce a été écrite sous le règne de Louis-Philippe. Comme quoi, les mœurs financières ont la vie dure.
Le temps des cerises
84 min

Le temps des cerises

2009 - Mise en scène Stéphane Hillel
Eddy Mitchell et Cécile de France font leur grand début au théâtre dans cette comédie sentimentale de Niels Arestrup. Il est peintre, alcoolique et en panne d'inspiration. C'est un misanthrope. Elle est jeune, jolie, pleine de vie et pas très sûre d'elle...
Hit Parade
101 min

Hit Parade

2017 - Mise en scène Gregory Antoine
UN SPECTACLE INÉDIT ! HOLOGRAMME OU RÉALITÉ ? Au milieu des années 70, le développement de la télévision et le passage à la couleur ouvrent de nouvelles perspectives aux artistes. Après le Sacha Show qui a ouvert la voie, Claude François décide de s’inspirer de ses concerts géants (jamais filmés) pour produire et créer une nouvelle forme de spectacle de télévision qui permettrait de réunir, le temps d’une soirée, le public de 1000 concerts autour d’une même scène…celle de la lucarne du petit écran. À une époque où les émissions françaises ne reflètent pas toujours la magie du live, Claude veut mélanger les genres. Ainsi, deviendra-t-il le précurseur d’un nouveau style d’émissions de variétés grand public. Les ingrédients de son projet ambitieux : Dans la salle, un public vivant, participatif et fougueux à l’instar de celui de ses concerts ; sur scène, les meilleurs musiciens et des orchestrations riches et brassy ; des chansons interprétées en direct mélangées à des chorégraphies dynamiques ; des effets scéniques à grand spectacle ; des moments magiques incroyables ; des versions inédites laissant toute leur place à l’émotion ; un rythme effréné et des enchainements débordants d’humour. Pour se donner les moyens de ses ambitions, il s’entoure d’une nouvelle équipe artistique qui constitue la jeune génération des créateurs de la télévision. Ils ont tout à prouver pour gagner leurs galons dans ce monde de progrès technologiques où l’imagination est au pouvoir.
Fanny et Alexandre
153 min

Fanny et Alexandre

2019 - Mise en scène Julie Deliquet
C’est dans une atmosphère joyeuse que commence l’histoire. Fête de Noël, fête familiale qui regroupe autour d’Helena Ekdahl ses trois fils, leurs femmes, leurs enfants, les servantes ainsi que les acteurs du théâtre dirigé par Oscar, époux de la belle actrice Emilie. À la mort d’Oscar, Emilie abandonne la direction de la troupe qui lui avait été confiée pour épouser l’évêque Edvard. Elle en a assez de jouer des rôles, elle veut vivre dans la vérité, la passion. Et ce sera en effet une passion, au sens le plus tragique du terme. Dans la maison sinistre où elle s’installe avec ses deux enfants, Alexandre et Fanny, l’évêque dévoile sa vraie nature : puritaine, sadique, perverse...
La tragédie du roi richard II
167 min

La tragédie du roi richard II

2010 - Mise en scène Jean-Baptiste Sastre
La pièce s’ouvre sur un royaume perdu. Un monde fini dont il ne reste que des traces, des empreintes. Pièce historique, dit-on. Prophétique plutôt, au sens où les prophètes s’attachent à dénoncer la catastrophe présente par une projection historique imaginaire. Le jardin harmonieux et protecteur n’est plus. De ce monde ancien et parfait, équilibré et vertueux, il ne reste que le roi comme l’image mélancolique d’une souveraineté dont on découvre que l’on est exclu. Lentement le roi lui-même exprimera sa propre impuissance. Tentera en vain de faire réapparaître le paradis comme de dire la Loi. Un autre voudra restaurer la puissance rêvée, l’harmonie, mais son rêve deviendra cauchemar.
Foresti and co
135 min

Foresti and co

Imaginé pour le Festival Juste pour rire de Nantes 2008 dont Florence Foresti était la Marraine, exporté et adapté au Festival Juste pour rire de Montréal en juillet 2008, ce show inédit, tant sur la forme que sur le contenu arrive, enrichi de surprises et crée l’événement à Paris. Entourée de ses invités et mise en scène par Josée Fortier, Florence Foresti explore les relations “hommes-femmes” et leurs nouvelles règles du jeu à travers des numéros spécialement écrits pour l’occasion : sketches, danses, chansons, parodies, imitations... en solo, duos, ou trios. Lorsque Florence Foresti se voit offrir carte blanche, elle nous en met plein la vue. “On s'amuse comme des gosses et je crois que le public aussi!” Florence Foresti
Asobu
67 min

Asobu

2006 - Mise en scène Josef Nadj
Entrer dans le « jeu » – « asobu » en japonais – , dans ses multiples dimensions, est pour Josef Nadj un nouveau pari envers la scène et le geste qui se déploie dans l’ensemble de son œuvre. Après un fabuleux dialogue entre musique et danse créé l’an passé, "Last Landscape", entièrement tourné vers l’acte du peintre et l’écriture musicale – couleurs et variations développées en proche complicité avec le compositeur russe Vladimir Tarasov –, le chorégraphe revient à l’une de ses attitudes favorites : étudier la vie et l’œuvre d’un auteur pour tisser des correspondances imaginaires avec celui-ci et son propre questionnement artistique, le corps, le mouvement, la poésie et l’image. Un travail de regard, de vision qui tels une esquisse, un trait, un tracé étend son geste jusqu’à l’épure ou la disparition. "Asobu" est conçu à la façon d’une traversée. Un voyage dans le monde des corps et de la matière.
Le vent souffle dans la Cour d’Honneur
90 min

Le vent souffle dans la Cour d’Honneur

2012 - Réalisation Nicolas Klotz, Elisabeth Perveval
Dans un bar la nuit, à Paris, Jeanne Moreau et Juliette Binoche dialoguent ensemble pendant qu’un des très grands photographes actuels, Michael Ackerman, fait leurs portraits. Entre celle qui fut là dès la première édition du Festival, en 1947, dans "Richard II", et celle qui a découvert la scène avignonnaise en 2011 dans "Mademoiselle Julie", naît une parole inédite. Les deux actrices échangent à propos de leurs expériences d'Avignon, de leurs perceptions de la ville, de leurs approches d'une scène si particulière où jouent sans cesse les éléments agités par le mistral, témoignant ainsi d'un Festival qu'elles jugent fondamentalement émancipateur.
Panique au ministère
114 min

Panique au ministère

2009 - Mise en scène Raymond Acquaviva
Gabrielle est la chef de cabinet du Ministère de l'Education nationale. Entre Louis, son ministre qui ne comprend rien, Cécile, sa mère croqueuse d'hommes et Sarah, sa fille en quête d'indépendance, elle n'est pas beaucoup aidée. L'arrivée de Eric, homme de ménage de 20 ans son cadet, va faire voler en éclats ses habitudes d'éternelle célibataire et semer la panique au Ministère.
La Mouette
212 min

La Mouette

2012 - Mise en scène Arthur Nauzyciel
À quoi reconnaît-on un chef-d'œuvre ? Sans doute par le fait qu'il soit joué et rejoué, année après année, parce qu'il excite toujours la curiosité des artistes qui s'en emparent et celle des spectateurs qui viennent le réentendre, ses questionnements apparaissant encore d'actualité. "La Mouette" demeure dans l'Histoire, elle est toujours active et sans doute toujours nécessaire et unique. Elle l'est évidemment pour Arthur Nauzyciel qui a voulu la faire entendre dans la Cour d'honneur du Palais des papes. Cette pièce qui parle, selon les mots du metteur en scène, "d'art, d'amour et du sens de nos existences", écrite à la fin de ce XIXe siècle qui se meurt sans bien imaginer ce que sera le XXe pourtant si proche, est aussi hantée de souvenirs, de mélancolie, de ruines et d'espérance. Foi en l'art, attente d'un amour réciproque, ces sentiments ne résisteront pas à la réalité d'un monde où la mort rôde, celle des mouettes abandonnées au bord des lacs et celle des artistes idéalistes qui, comme Tréplev tentant de rêver un autre théâtre, sont brutalement rejetés. Ce qui pourrait n'être qu'un mélodrame construit autour d'une sarabande d'amours impossibles –puisque personne n'aime celui qui l'aime– devient un bal funèbre et métaphysique, une ­véritable parabole sur la condition de l'homme. Arthur Nauzyciel souhaite donc une nouvelle fois "parler pour ressusciter les morts", persuadé que l'auteur Anton Tchekhov "console les âmes" comme le docteur Tchekhov sauvait les corps souffrants. En retraversant "La Mouette", il y croisera des spectres, ceux de l'écrivain russe, mais aussi Hamlet ou les héros de "L'Orestie", venus témoigner du lien avec le passé, pour construire un théâtre qui se fait au présent, un théâtre de l'impérieuse nécessité.
La Garconnière
110 min

La Garconnière

2018 - Mise en scène José Paul
Nous sommes dans l’Amérique des années 50, celle des grattes ciel et du rêve américain triomphant. Monsieur Baxter, un « petit employé de bureau » dans une importante compagnie d’assurances new yorkaise, prête régulièrement son appartement à ses supérieurs hiérarchiques qui s’en servent comme garçonnière. En échange, ils lui promettent une promotion qui n’arrive jamais. M. Sheldrake, le grand patron, s’aperçoit du manège. Il demande à Baxter de lui prêter l’appartement pour y emmener sa maîtresse, mais il exige d’être dorénavant le seul à en profiter. Sheldrake est un mari et un père respectable, il a besoin de discrétion. Baxter accepte, il monte en grade de façon spectaculaire. Mais lorsque Baxter comprend que Sheldrake y emmène celle qu’il aime, mademoiselle Novak, Baxter est face à un dilemme : renoncer à son amour ou à sa carrière.
Récital à 40
53 min

Récital à 40

2014 - Mise en scène Mourad Merzouki
Mourad Merzouki s’entoure, dès la création de la compagnie Käfig en 1996, de danseurs, compositeurs, scénographes, faisant de chacune de ses créations un bonheur complet. Il est aujourd’hui à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Centre chorégraphique Pôle Pik de Bron. Créée en 1998 pour six danseurs, Récital, après une tournée mondiale et cinq cents représentations, est reconnue comme une oeuvre marquante de l’histoire de la danse hip-hop. Dans cette nouvelle version ce ne sont plus six, mais quarante danseurs qui dévoilent cette alchimie spectaculaire entre différentes écritures. Mourad Merzouki crée l’événement en réunissant quatre générations de danseurs sur scène. Faisant la démonstration que le hip-hop a atteint un niveau exemplaire de maturité.
L’avare
142 min

L’avare

2023 - Mise en scène Jérôme Deschamps
Élise souhaite se marier avec Valère, tandis que son frère Cléante veut épouser Mariane. Mais leur père, le vieil Harpagon, en a décidé autrement. Il a lui-même jeté son dévolu sur la jeune Mariane et projette l’union de sa fille avec un vieux marchand et celle de son fils avec une riche veuve. S’inspirant de la pièce latine La Marmite de Plaute, Molière imagine une comédie en prose qui aborde des thèmes aussi actuels que la tyrannie domestique, le mariage forcé, l'individualisme ou la misogynie. Mais ce sont avant tout les excès d’une passion aveugle pour l’argent qui sont déjoués : Harpagon est incapable de compassion, il méprise les désirs d’autrui et peut plonger dans des états de fureurs terrifiants. 
Parce que je la vole bien
83 min

Parce que je la vole bien

2011 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Une vieille dame milliardaire est très généreuse avec un dandy mondain qui l’amuse follement. La fille et le gendre de la vieille dame n'apprécient pas de voir leur héritage ainsi dilapidé. Le décor est celui d'un cossu salon bourgeois. Trois personnages vont s’affronter. La mère, Madame Caquencourt maraboutée par un dandy mondain, Jean-Florent Marnier, et la fille, tous trois rejouent à leur façon une des affaires familiales les plus passionnantes de ces dernières années qui faillit s'achever en tragédie grecque : celle de la famille Bettencourt. Mais la solitude et la vulnérabilité de la vieillesse sont aussi l’autre sujet de Parce que je la vole bien et ce thème n'intéressera pas que les milliardaires ! Toute ressemblance ou similitude avec des personnages existant ou ayant existé n'aurait qu’un seul but : vous faire rire.
Femmes Persanes
85 min

Femmes Persanes

2024 - Mise en scène Bartabas
Pour le troisième volet du « Cabaret de l’exil », Bartabas rend hommage aux femmes persanes. Qu’elles soient afghanes ou iraniennes, elles sont aussi des artistes en exil. Résistantes et révoltées, elles revendiquent leur identité et convoquent la mémoire ancestrale ; celle de l’antique civilisation scythe fondée sur le matriarcat. Chez ce peuple nomade le cheval fut à l’origine de la remarquable égalité entre les genres ; chevaucher de longues distances et encourager sa monture au combat fut l’apanage des femmes autant que des hommes, il en était de même pour la pratique des arts. Bartabas invite pour l’occasion des artistes iraniennes - musiciennes, chanteuses et danseuses - à se joindre à sa tribu mi- femmes mi-chevaux et à faire entendre, par la voix de poétesses célèbres ou anonymes, le chant d’une femme persane affranchie de ses attributs mystiques et revendiquant son droit à la passion amoureuse.
Arnaud Ducret – J’me rends
76 min

Arnaud Ducret – J’me rends

2013 - Mise en scène Etienne De Balasy
Dans son spectacle, Arnaud ne raconte pas sa vie mais il incarne celle des autres. Il passe du prof de karaté qui s’entraine sur ses élèves, à Sylvie l’allumeuse allumée et même à l’énergumène alcooliquement modifié qui vous semblera étrangement familier. Il est plusieurs mais au prix d’un ! Après avoir brûlé les abdos du public parisien à l’Européen en hiver 2012, Arnaud est à présent en tournée en France, en Suisse et en Belgique.
Tristan
98 min

Tristan

2014 - Mise en scène Eric Vigner
De Tristan et Iseult, on se souvient d’un philtre d’amour, de bateaux traversant les mers, d’une voile noire ou blanche, d’une épée séparant des corps endormis, de ronces éternelles entrelaçant les tombes des amants, d’une violente nature, forêt, lande, rocs, âpres et sauvages, du vent, des chiens et d’un cheveu d’or dans le bec d’une hirondelle. Eric Vigner n’a pas choisi de raconter tous les épisodes connus de la fable mais de recomposer les fragments d’un discours amoureux entre Iseult et Tristan. De l’inachevé de ce mythe originel, en réécrire la part manquante, celle qui reste à inventer ici et maintenant. Et en rendre compte. Sensiblement. Musicalement. Rappeler la légende d’origine, c’est retrouver la colère, la passion, l’élan du désir pur et indomptable confronté à la brutalité d’un monde cruel, et se brancher sur l’énergie vive de la jeunesse dans l’éclosion de sa pleine immaturité. Tristan et Iseult, c’est le scandale de l’extrême jeunesse dans sa beauté insolente qui défie les lois des pères et ne résigne pas à l’abandon. C’est le désir absolu mené jusqu’au bout de vivre cet amour là, ou bien mourir, c’est égal : Lui par Elle, Elle par lui. Tristan sera créé en novembre 2014, dans le cadre du Festival Mettre en Scène par Eric Vigner, metteur en scène et directeur du CDDB-Théâtre de Lorient.
Biographie sans Antoinette
102 min

Biographie sans Antoinette

2008 - Mise en scène Hans-Peter Cloos
C'est par hasard que Kürmann a rencontré Antoinette, celle qui sera l'amour mais aussi le grand drame de sa vie. Quand on lui donne l'opportunité de repartir à zéro, il cherchera à la rencontrer à nouveau, à l'aimer, à l'épouser, à être trompé par elle... au risque de reproduire le drame qui les a séparés.
La Locandiera
140 min

La Locandiera

2006 - Mise en scène Alain Sachs
Mirandolina est une jeune et belle aubergiste qui a le sens des affaires. Libre, indépendante et fière de l'être, elle refuse le mariage, même avec celui que son père lui a destiné avant de mourir, le fidèle valet Fabrizio. Elle n'a pas renoncé ni à l'idée de séduire tous ses clients ni à celle d'accepter leurs hommages. Le marquis de Forlipopoli, couard et fauché, lui offre sa protection, le Comte d'Albafiorita, très fortuné, la couvre de présents et Fabrizio, lui, ne lui offre que son zèle... Il n'y a guère que le Chevalier de Ripafratta, homme agreste et sauvage qui ne lui oppose que mépris, en se moquant aussi de tous ceux qui sont capables de tomber amoureux d'une femme. Piquée au vif, Mirandolina n'aura de cesse de le surprendre, le troubler et le vaincre. Elle veut avoir raison de sa proie pour venger ainsi toutes les femmes, soumises bien souvent à ces hommes brutaux et ignorants.
Un an ferme
39 min

Un an ferme

2001 - Réalisation Dominique Thiel
Ils sont trois. Trois caractères à partager une même cellule... C'est à la fois drôle et décapant ! Inédit, à découvrir.
La Dame de chez Maxim
125 min

La Dame de chez Maxim

2019 - Mise en scène Zabou Breitman
Après Le système Ribadier à la Comédie-Française, Zabou Breitman retrouve Georges Feydeau et l’une de ses pièces les plus mythiques, La Dame de Chez Maxim, qu’elle met en scène, au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Le Docteur Petypon (Micha Lescot), médecin respectable, a fait la fête jusqu’au petit matin chez Maxim. Son meilleur ami le découvre endormi à midi sous un canapé renversé. De la chambre sort la Môme Crevette (Léa Drucker), une danseuse du Moulin-Rouge. Celle-ci est forcée de se faire passer pour sa femme. Elle se pique au jeu et provoque une cascade de quiproquos, d’imbroglios et de coups de théâtre à un rythme effréné.
Deux Mensonges et Une Vérité
105 min

Deux Mensonges et Une Vérité

2020 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Ne dites jamais à votre femme qu’elle ne vous surprend plus. Le soir de leur 27ème anniversaire de mariage, Philippe ne comprend pas que Catherine ne veuille pas admettre qu’au bout de tant d’années, ils ont la chance immense de ne plus pouvoir se surprendre. Pour lui prouver qu’il a raison, il lui propose un jeu. La règle est simple : chacun doit donner trois anecdotes le concernant, contenant deux mensonges et une vérité. Si Catherine trouve tout de suite la vérité de Philippe, lui, va vivre un enfer en essayant de découvrir celle de Catherine... Et ce n’est pas l’aide d’Édouard, son meilleur ami un peu gaffeur qui va lui faciliter la tâche.
Le Bourgeois gentilhomme
178 min

Le Bourgeois gentilhomme

2022 - Mise en scène Jérôme Deschamps
Décidé à devenir un homme de qualité, Monsieur Jourdain, riche bourgeois, s’entoure, à cette fin, d’une kyrielle de professeurs. Bien que marié, Monsieur Jourdain est éperdument amoureux d’une belle marquise, Dorimène. Celle-ci lui a été présentée par le comte Dorante lequel, en réalité, utilise Monsieur Jourdain en lui empruntant régulièrement de grosses sommes d’argent qu’il ne rembourse jamais, dans le seul but de séduire Dorimène. Madame Jourdain s’en aperçoit et tente d’attirer l’attention de son mari sur le peu de scrupules dont le Comte fait preuve à son égard, mais en vain. Soutenu par Madame Jourdain, un jeune homme, Cléonte, demande la main de Lucile à Monsieur Jourdain, qui la lui refuse. Sa fille épousera un aristocrate…
Les lapins sont toujours en retard
75 min

Les lapins sont toujours en retard

2016 - Mise en scène David Roussel
5 comédiens, 10 personnage, 2 vies : celle d'Alice romantique et hypersensible et de sa soeur jumelle agent secret collectionnant enquêtes et amants. Chez son psy, Alice, par flashback raconte les péripéties qui ont conduit ces 2 soeurs jumelles à se perdre. Une pièce captivante ou les personnages, sur un rythme effréné entre intrigues et situations rocambolesques vous dévoileront la vraie histoire d'Alice.
Camille Chamoux – L’esprit de Contradiction
96 min

Camille Chamoux – L’esprit de Contradiction

2017 - Mise en scène Camille Cottin
Après le grand succès de "Née sous Giscard" que nous avons filmé en 2015, retrouvez Camille Chamoux dans son nouveau seul en scène : "L'esprit de contradiction". Elle s'associe pour l'occasion à Camille Cottin pour la mise en scène. Les agents immobiliers. Les directrices de crèche. Les sages tibétains. Les sages-femmes. Les serveuses mannequins. Et même votre conjoint. Ne cédez pas à leurs discours. Cultivez plutôt avec moi ce qui garantira pour toujours votre indépendance : l'esprit de contradiction. Car comme je le répète sans cesse à mon fils : "Toute morale est suspecte. Sauf celle de ta mère".
On Purge Bébé – Feu la Mère de Madame
95 min

On Purge Bébé – Feu la Mère de Madame

2011 - Mise en scène Alain Françon
Georges Feydeau avait l’intention de rassembler sous le titre « Du mariage au divorce » les farces conjugales qu’il écrivit après 1908, au moment où lui-même connaissait des difficultés dans son couple, pour finir par divorcer en 1916. Le Théâtre Marigny respecte sa volonté !Monsieur Follavoine cherche à décrocher le marché des pots de chambre incassables à destination de l’armée française. Pour tenter de conclure l’affaire, il invite à dîner Chouilloux, fonctionnaire influant du ministère des armées, son épouse et l’amant de celle-ci. Mais ce jour-là, le fils Follavoine est constipé et ne veut pas prendre sa purge… et rien ne se passe comme prévu.
Panique au Ministère (2021)
112 min

Panique au Ministère (2021)

2021 - Mise en scène Guillaume Mélanie
Gabrielle Bellecour, chef de cabinet du ministre de l’Education nationale, Louis Tesson, est à un carrefour de sa vie.Professionnellement, la récente nomination de Louis, qu’elle accompagne dans la vie politique depuis quinze ans, est une consécration. Mais elle commence à être lasse du rythme harassant qu’impose sa fonction… Elle est séparée depuis toujours du père de sa fille Sara, qu’elle a élevée seule. Mais Sara est à l’âge où l’on devient indépendant… Sentimentalement, c’est une catastrophe : effarouchée par des histoires douloureuses, elle n’a plus eu d’aventures depuis des années, au grand dam de sa mère, l’énergique (et croqueuse d’hommes) Cécile… Son univers se cantonne à la rue de Grenelle, dans le 7ème arrondissement de Paris : c’est là qu’elle vit, c’est encore là qu’elle compte installer sa fille, c’est toujours ici que sa mère réside, et il se trouve que le ministère de l’Education nationale se trouve… 110, rue de Grenelle ! Gabrielle étouffe… L’apparition dans sa vie d’Eric, jeune homme de ménage du ministère, 25 ans à peine, va faire voler en éclats tout son petit monde…
Frère et sœur
61 min

Frère et sœur

2005 - Réalisation Don Kent
Frère et sœur se construit autour de la notion de scène comme un espace fictionnel, suite de courts récits qui constituent les différentes parties de la création. Dans la mise en scène de ces groupes, je souhaite développer l’idée de confusion des personnes et de leurs rôles. Essayer de créer un chaos et un malaise sur la reconnaissance du "qui est qui?” pour une mise en abîme de l'autre comme de son propre désir. Tenter de croiser un autre et en même temps d'inventer et d'interroger la nature discontinue de la relation à l’autre. Il s’agit de se dégager et de s’arracher à soi dans une certaine impudeur et dans un mimétisme par rapport à ceux que l’on croise. L'identité devient alors un objet changeant. Tous ces personnages provisoires se ressemblent, ils se comportent avec une similitude étonnante et leurs préoccupations se recoupent invariablement. Ils pourraient n’être qu’une unique et même personne et pourtant ils sont multiples, interchangeables, transitifs. Les rôles s’avèrent être de pures voix qui pénètrent les corps et les abandonnent, ouvrant une vision, celle des corps multiples que nous possédons, que nous construisons et que nous représentons face à l’autre.
Le prince de Hombourg
128 min

Le prince de Hombourg

2014 - Mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
Toute la pièce est une énigme... ou peut-être un songe... qui commence par un somnambulisme et qui finit par un évanouissement... Ou bien est-ce l’histoire d’une lâcheté et d’un héroïsme ? Est-ce le résultat d’une impulsion inconsciente ou celui d’un véritable choix ? De quoi parle Le Prince de Hombourg ? De comment on peut vivre tout en dormant... ou rêver de la vie... comment Éros se mêle impitoyablement aux décisions conscientes... comment la mort joue avec les glissades et les chutes des hommes... comment on peut entendre sans écouter... en écoutant les voix intérieures plutôt que celles de l’extérieur... comment la guerre est le terrain extrême de toutes les possibilités d’action... par le geste le plus extrême, l’homicide... comment les impulsions nous dominent... et comment la raison nous condamne à mort pour faire taire ces impulsions... L'ordre, l’obéissance aux règles, est-cela la mort ? Qu’est-ce que cette pièce tente de nous dire ? Comment le symbole finit par l’emporter sur le réel... Le symbole, est-ce une couronne de laurier sur la tête des poètes et des héros ? Seul un geste de clémence ou d’appréciation du père peut nous sauver... mais cela vaut seulement une fois que nous aurons accepté de monter sur l’autel, le couteau sous la gorge. Le père dispense-t-il la justice... ? Ou la clémence... ? Ou bien le pardon quand il nous a condamnés à mort pour l’avoir emporté contre la loi ? Au fond, est-ce notre victoire qui a été condamnée ? Et cette victoire, peut-elle être seulement remportée contre les lois du père ? Pour ensuite nous emmener à une condamnation et accepter celle-ci comme la seule possibilité d’affirmation de notre être au monde ? La seule issue de la condamnation, est-elle vraiment notre acceptation, et la consé- quente clémence du père ? La mort, vient-elle vers nous habillée en femme perdant un gant ? Éros dissémine des gants perdus, dévoilant des mains délicates et gracieuses – l’histoire de notre culture... Combien de temps faudra-t-il pour que ces mains deviennent squelette ? Chaque scène est une énigme... le sens se perd dans les élans, dans les fulgurances... le prince est notre héros, l’avatar de nos songes... nous vivons avec lui dans des formes et des paysages durs, de pierre ou de fer... des scènes coupées au sabre... comme dans la charge d’une cavalerie exaltée... des scènes fragmentées, éclatées,LE PRINCE DE HOMBOURG de Heinrich von Kleist mise en scène Giorgio Barberio Corsetti livides... incongrues, l’une après l’autre... chaque scène, un tableau différent... qui répond à un système symbolique tour à tour différent... mais qui, toutes assemblées, créent une grande fresque... comme une chapelle cachée dans une grande cathédrale dépouillée... Sur le chemin du prince, une fosse... les croque-morts au travail... Par le biais de sa mère putative, le prince demande clémence à l’Électeur, son père électif... Au théâtre, est-il possible que, dès que le père prend du pouvoir, les fossoyeurs commencent à creuser ? La Cour d’honneur est une paroi ardue, un plateau sous un abîme... c’est là où le prince affronte la guerre, la peur, l’exaltation, le désir, la mort... c’est là où les personnages tombent et se redressent. On les croit morts, mais ils vivent pourtant pour condamner ou être condamnés, pour donner la grâce ou la recevoir... Mais où est la guerre dans tout cela ? Là, au fond, là où l’élan et le cri surgissent sans calcul, sans raison... c’est ce moment d’exaltation qui nous fait remporter la victoire ou perdre, qui nous perd, dans lequel nous nous perdons... car nous n’avons pas écouté... car nous pensions à autre chose... à l’autre... Images, rêves, fer, chevaux... armes... une paroi gravée de signes picturaux... explosions de couleurs... feu... lances incendiées... visions du jugement dernier... combats... chutes sans fin... corps nus et corps protégés... enveloppes... surfaces en mouvement transpercées par les coups... corps projetés... couleurs vives... explosions de couleurs... fer, pierre... Giorgio Barberio Corsetti, septembre 2013
Thyeste
146 min

Thyeste

2018 - Mise en scène Thomas Jolly
Les deux frères, Atrée et Thyeste, se disputèrent le trône d’Argos. Jupiter avait établi que le roi serait celui qui aurait dans ses étables un bélier à la toison d’or. Atrée, l’aîné, serait monté sur le trône si Thyeste n’avait séduit la femme d’Atrée afin qu’elle volât pour lui le bélier dans les étables de son mari. Jupiter furieux en voyant Thyeste l’emporter ordonna au Soleil de faire demi-tour afin de dénoncer par ce signe le tricheur. Atrée reprit le pouvoir et exila son frère.C’est ici que se place la vengeance d’Atrée, le sujet du Thyeste. Atrée fait revenir son frère à Argos en lui offrant la moitié du trône. Puis il s’empare de ses trois fils et les lui donne à manger dans un banquet. De nouveau, le Soleil fait demi-tour. Voici la tragédie la plus désespérée. Celle qui expose l’humanité face à elle-même et la voit s’entredévorer. Une impasse tragique terrifiante : ni guerre, ni hiérarchie, ni oracle… Une tragédie de la fraternité, qui vient de l’intérieur, et se ressasse elle-même.
Histoire de voir
9 min

Histoire de voir

2004 - Réalisation Christophe GERARD
Dans un musée de peintures, un homme et une femme ordinaires rapportent tout à eux-mêmes. Leurs commentaires intérieurs se heurtent aux commentaires "officiels" des œuvres des grands maîtres, recentrant le discours autour de leur petits problèmes. A les entendre, il est clair qu’ils cherchent à se rencontrer, qu’ils ne peuvent que se rencontrer, mais du fait de leur parcours intérieur autant qu’à travers le musée, de peinture en peinture, ils finissent par se manquer – la dernière peinture ne suscite aucun commentaire... Après tout ça, il leur est absolument impossible de se rencontrer. "Histoire de voir" fait entrevoir la possibilité d’une rencontre - celle de deux individus -, et donne la raison de son impossibilité, puisqu’à trop se voir eux-mêmes dans les peintures des maîtres, ils finissent par ne pas se voir l’un l’autre dans le musée.
Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré
75 min

Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré

2018 - Mise en scène Sonia Bester
C’est une belle aventure avant même de commencer. Des musiciens se rencontrent. Ils interprètent des mélodies de Gabriel Fauré. Ils les jouent sobrement, les chantent simplement. Débarrassées de leur esthétique lyrique, ces mélodies révèlent leur beauté limpide et retrouvent le naturel des chansons qu’elles sont. Les musiciens rêvent d’interprètes pour les chanter et concoctent leur répertoire idéal. Ainsi est né le désir de la création Ici-bas. Donner à entendre sous un jour nouveau les mélodies de Gabriel Fauré tout en restant fidèle à l’esprit intemporel du compositeur et à son univers musical. Écouter ces mélodies, c’est aussi faire résonner la poésie de Paul Verlaine dont Gabriel Fauré disait qu’elle était « exquise à mettre en musique », celle de Théophile Gauthier, Sully Prudhomme,Armand Silvestre, Charles Van Lerberghe, Romain Bussine et d’autres encore... Au cœur de ces textes et de cette musique, nous sommes suspendus, en apesanteur dans un monde lointain fait d’aubes naissantes, de crépuscules orangés, de baisers rêvés et d’amours incertains...
Thais – Hymne à la joie
73 min

Thais – Hymne à la joie

2020 - Mise en scène Stéphane Casez
Tu vas rire ! La vraie histoire du spectacle, notre histoire, commence dans une lointaine contrée du nom de Lyon. Y vit Thaïs, une jeune fille de 23 ans qui a les cheveux blonds comme l’huile d’olive (suite à une coloration maison ratée), la peau rouge eczéma et pas un seul dragon.Un jour elle rencontre sur son chemin Stéphane Casez Lord du Boui Boui qui lui propose de coécrire un one woman show.De cette union nait un beau bébé du nom d’”Hymne à la joie”.Dès le premier mois, le spectacle se place premier des ventes et le reste pendant un an et demi.En juillet 2017, Thaïs n’écoutant que son courage part à la conquête du Festival d’Avignon, le succès est à nouveau au rendez-vous.11 raisons d’aller voir le spectacle :1. Pendant une heure tu n’entendras par parler de “corps parfait pour la plage”2. Tu t’es levé en te disant que ta vie était compliquée ? Viens écouter celle de thaïs, c’est pire.3. Tu peux t’asseoir à côté d’un charmant jeune homme/jeune fille, c’est le coup de foudre.4. Si tu es sage, à la fin tu gagnes une bière5. Tu peux voir plein de personnages, de la danse et du chant en une soirée6. Tu peux faire ton rire, tu sais celui que tu n’oses jamais faire, celui que tout le monde confond avec une alarme de voiture. Et bien là tu peux le faire.7. On ne parlera pas de politique.8. La bière.9. Si tu viens, que tu en parles à 3 personnes et qu’elles viennent, tu auras le bonheur sur 3 générations.10. Promis personne ne te spoilera ta série péférée11. J’ai mentionné la bière ?
Mithridate
146 min

Mithridate

2020 - Mise en scène Eric Vigner
Racine, quand il écrit cette pièce en 1672, s’inspire de la vie de Mithridate VI, qui régna jusqu’en 63 av. J.-C. sur le royaume du Pont - l’actuelle Turquie, la Crimée et de nombreuses régions au bord de la mer Noire - et reste célèbre pour avoir résisté à l’expansionnisme romain, mais aussi pour avoir accoutumé son corps à résister aux poisons : la mithridatisation.Racine situe l’action au dernier jour de sa vie : alors que Mithridate est déclaré mort, ses deux fils se disputent son royaume et la reine. Mais le retour du roi va tout bousculer.Le metteur en scène Éric Vigner voit dans cette œuvre crépusculaire le dernier sursaut d’un homme hanté par sa disparition et celle du monde hellénistique, dont il est le dernier rempart.À l’heure de notre mort, quel regard porte-t-on sur notre vie, qu’avons-nous transmis ?