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Variations
130 min

Variations

2016 - Réalisation Nathan Benisty
Former des duos d’artistes qui ne se connaissent pas pour réinterpréter une oeuvre de musique savante imposée : c’est l’idée de Variation(s), collection vidéo de 5 épisodes de 26 minutes, diffusée par Culturebox de septembre à décembre 2016. D’un côté, cinq producteurs-trices de musique électronique. De l’autre, cinq instrumentistes issus du répertoire classique ou jazz. Chacun des 5 épisodes portera un duo à l’écran. Il offrira une vision précise d’une tranche d’histoire des musiques savantes. Ce défi ambitieux, nous l'avons mené avec certains des plus grands noms actuels des musiques électroniques, accompagnés par des instrumentistes de premier choix.
Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré
75 min

Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré

2018 - Mise en scène Sonia Bester
C’est une belle aventure avant même de commencer. Des musiciens se rencontrent. Ils interprètent des mélodies de Gabriel Fauré. Ils les jouent sobrement, les chantent simplement. Débarrassées de leur esthétique lyrique, ces mélodies révèlent leur beauté limpide et retrouvent le naturel des chansons qu’elles sont. Les musiciens rêvent d’interprètes pour les chanter et concoctent leur répertoire idéal. Ainsi est né le désir de la création Ici-bas. Donner à entendre sous un jour nouveau les mélodies de Gabriel Fauré tout en restant fidèle à l’esprit intemporel du compositeur et à son univers musical. Écouter ces mélodies, c’est aussi faire résonner la poésie de Paul Verlaine dont Gabriel Fauré disait qu’elle était « exquise à mettre en musique », celle de Théophile Gauthier, Sully Prudhomme,Armand Silvestre, Charles Van Lerberghe, Romain Bussine et d’autres encore... Au cœur de ces textes et de cette musique, nous sommes suspendus, en apesanteur dans un monde lointain fait d’aubes naissantes, de crépuscules orangés, de baisers rêvés et d’amours incertains...
La Damnation de Faust
130 min

La Damnation de Faust

2024 - Réalisation Isabelle Soulard
En ce mois de mars 2024, l’Orchestre National de France célèbre ses 90 ans.  La Damnation de Faust a été l’une des oeuvres phares du répertoire français qui a marqué la première saison de l’orchestre en 1934. S’il est des œuvres dont le destin semble suspendu dans leur temps, indubitablement La Damnation de Faust de Berlioz appartient à cette catégorie. Légende dramatique et projet visionnaire, Berlioz mit près de vingt ans à achever cet oratorio à la limite du grand opéra (ce qu’il deviendra ensuite) et du poème symphonique (dont le musicien français fut l’un des maîtres au même titre que Strauss). D’emblée fasciné par la traduction du Faust de Goethe faite par Gérard de Nerval, Berlioz sera hanté de longues années par la mise en musique de la légende. Des plaines de Hongrie au cabinet de Faust, des bords de l’Elbe à la chambre de Marguerite, il offre une œuvre majeure de l’esthétique romantique. Et quel plateau réuni pour ce concert avec notamment John Irvin, Stéphanie d’Oustrac, Frédéric Caton, Paul Gay et le chœur de Radio France.
Good Canary
130 min

Good Canary

2008 - Mise en scène John Malkovich
Annie (Cristiana Reali) ne peut supporter le regard des autres. Pourquoi Jacques (Vincent Elbaz), son compagnon, fou d’amour pour elle, vit-il si mal le succès du nouveau roman qu’il vient d’écrire et dont l’histoire sulfureuse et provocatrice semble inspirée d’un vécu douloureux ? Lorsque la vérité éclatera aux yeux des autres, la violence se déchaînera. Si Good Canary se déroule dans les milieux de la presse et de l’édition, c’est d’abord une histoire d’amour violente et passionnée. Zach Helm écrit de manière convaincante une pièce grave sur des auteurs écorchés vifs, affrontant la difficulté de la création et du regard des autres. Mais ce qui paraît sombre devient, sous l’œil ironique de John Malkovich, une comédie brillante, insolente et cruelle, baignée dans les couleurs, les décors et les musiques de New York.
Au pays des Totems
51 min

Au pays des Totems

1999 - Réalisation Michel Viotte
Nos civilisations ont souvent véhiculé les idées les plus fausses sur les indiens d'Amérique, et ce dès l'origine, lorsque Christophe Colomb les baptisa "indiens", injustement, croyant débarquer aux Indes. Ainsi, au cinéma ou dans les diverses iconographies réalisées sur le thème, l'un des clichés les plus communément répandus était la représentation d'un Totem au milieu du village indien. Pourtant, totems et autres oeuvres monumentales de sculpture aborigène se rencontraient exclusivement dans les territoires de l'extrême ouest du continent nord-américain, constituant aujourd'hui la Colombie Britannique (appartenant au Canada) et la pointe sud de l'Alaska. Le film propose de découvrir les réalisations artistiques des tribus indiennes de ces régions. Il explique le formidable "renouveau" culturel actuel à travers la personnalité de différents artistes de renom tels que Robert Davidson ou Joe David. Ils nous présentent leur travail, nous expliquent le sens profond de celui-ci au sein des communautés indiennes et évoquent de quelle manière les grandes figures symboliques représentées sur les oeuvres expriment leur spiritualité et témoignent de leur relation avec leur environnement naturel. Le film montre enfin de quelle façon les indiens ont réappris à gérer leur héritage culturel et social, et tentent aujourd'hui de trouver un équilibre entre tradition et modernité.
Casimir et Caroline
117 min

Casimir et Caroline

2009 - Mise en scène Johan Simons, Paul Koek
L'histoire se passe pendant une fête foraine, avec foule et manèges, baraques et monstres, jeux d'adresse et de violence. Casimir et Caroline sortent à peine de l'adolescence, ils s'aiment. Mais voilà, Casimir vient de perdre son emploi, Caroline rêve d'évasion, d'argent, en tout cas d'une vie meilleure, peu probable tout au moins avec lui. Devant eux s'ouvre un avenir désertique.
L’étudiante et Monsieur Henri
95 min

L’étudiante et Monsieur Henri

2013 - Mise en scène José Paul
A 78 ans, monsieur Henri vit seul dans son appartement parisien, ce qui commence à inquiéter son fils, Paul. Si le septuagénaire, particulièrement bougon, refuse catégoriquement tout placement en maison de retraite, il finit par accepter de louer une chambre de son appartement à une étudiante. Constance, 21 ans, emménage chez lui. C’est une jolie demoiselle pleine de fraicheur et d’enthousiasme, aux faibles moyens, en plein échec dans ses études, qui cherche encore sa voie. Loin de tomber sous le charme, Henri va se servir de Constance pour créer un véritable chaos familial… Dont il était loin d’avoir prévu toutes les conséquences ! Une comédie décapante sur les ingérences familiales, les hérédités lourdes à assumer, et la difficulté de concilier les grands rêves d’une vie avec les petits arrangements quotidiens que chacun fait avec sa conscience... Que ce soit à 20 ans, 40 ans ou presque 80 !
Fantaisie – Cirque d’Hiver Bouglione
100 min

Fantaisie – Cirque d’Hiver Bouglione

2023 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Sous l’œil bienveillant de Michel Palmer, Monsieur Loyal, et au son de l'orchestre de Pierre Nouveau, la nouvelle saison s'ouvre ! Les artistes du millésime 2022-2023 jouent la carte de la Fantaisie avec des numéros de haut vol : mât oscillant, sangles aériennes, grande illusion, monocycle géant, cerceau aérien, main-à-main, jonglerie horizontale... Sans oublier les désopilants Mangeurs de lapin et d'autres surprises à venir!
Piano di Rotta
26 min

Piano di Rotta

2003 - Réalisation Jocelyn Cammack
Le désir d'une union synchronisée du corps et de l'esprit, défiant la certitude que ce ésir ne pourrait jamais être atteint. "Piano di rotta" est une carte de l'horizon.
Mithridate
146 min

Mithridate

2020 - Mise en scène Eric Vigner
Racine, quand il écrit cette pièce en 1672, s’inspire de la vie de Mithridate VI, qui régna jusqu’en 63 av. J.-C. sur le royaume du Pont - l’actuelle Turquie, la Crimée et de nombreuses régions au bord de la mer Noire - et reste célèbre pour avoir résisté à l’expansionnisme romain, mais aussi pour avoir accoutumé son corps à résister aux poisons : la mithridatisation.Racine situe l’action au dernier jour de sa vie : alors que Mithridate est déclaré mort, ses deux fils se disputent son royaume et la reine. Mais le retour du roi va tout bousculer.Le metteur en scène Éric Vigner voit dans cette œuvre crépusculaire le dernier sursaut d’un homme hanté par sa disparition et celle du monde hellénistique, dont il est le dernier rempart.À l’heure de notre mort, quel regard porte-t-on sur notre vie, qu’avons-nous transmis ?
Des pieds et des mains
100 min

Des pieds et des mains

2013 - Mise en scène David Roussel, Arthur Jugnot
Diana a quitté Denis son mari en ne lui laissant que son dîner dans le micro-onde, mais aussi une bonne dizaine de membres humains dans le congélateur…? Qui est le coupable ? L’un des amants de la belle : l’éleveur d’autruche débutant venu l’enlever avec son meilleur reproducteur sous le bras ? Le flic du village, facho au QI négatif ? Le pasteur de la paroisse, érotomane et pornographe compulsif ? Ou bien la mère de l’infidèle, charcutière émérite, grande spécialiste de la tourte cochonne dans tout le Royaume Uni ? Ou encore la ravissante motarde, apprentie cuisinière, mais vraie « quiche » nymphomane ? Si vous voulez connaître le plat préféré d’Elisabeth II et savoir ce qu’est devenue la nièce du Docteur Gœbbels, venez voir ce thriller, policier certes, mais aussi et surtout déjanté, barré, loufoque, hilarant, absurde, dingue, délirant, bref un cocktail détonnant de burlesque mélangé à de l’humour british, le tout secoué très, très violemment.
Fin de Partie
137 min

Fin de Partie

2023 - Mise en scène Jacques Osinski
Une lumière triste, des murs gris. Hamm, cloué dans son fauteuil à roulettes, est aveugle et infirme. Il ne peut pas se lever. Clov, lui, ne peut pas s’asseoir : il va et vient sans cesse, au gré des caprices de Hamm. Hamm passe ses journées à tyranniser Clov. Les deux héros répètent devant nous une journée habituelle. Ils dévident et étirent ensemble le temps qui les conduit vers une fin qui n’en finit pas, mais ils en jouent comme le feraient deux partenaires d’une ultime partie d’échecs. Dès la première réplique de la pièce, Beckett nous parle de la fin : « Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir ». Dans ce lieu de fin du monde, Hamm régente tout, agressif et bougon : « Peut-il y avoir misère plus haute que la mienne ? ». Pour tromper l’ennui de vivre, il pose toujours les mêmes questions, parce que « les vieilles questions, les vieilles réponses, y’a que ça ! ». Même s’il répète souvent que « ça avance ! », et en fait « rien ne bouge ». Ce couple infernal est doublé par celui que forment Nagg et Nell, les parents de Hamm : ils finissent leur vie dans des poubelles. Ils y meurent tout doucement et apparaissent parfois pour évoquer un vieux souvenir, ou réclamer un peu de tendresse. Cette pièce inoubliable n’est pas sans rappeler la célèbre maxime de Boris Vian : « l’humour est la politesse du désespoir ». 
Les Coquettes
90 min

Les Coquettes

2019 - Mise en scène Juliette Faucon, Flavie Lalung, Marie Facundo
Les Coquettes, bien plus qu’un phénomène … Les Coquettes, c’est une présence scénique incroyable, un goût bien affirmé pour la musique et des textes drôles, osés dans lesquels tout le monde se reconnait avec délice. Elles se moquent d’elles-mêmes pour mieux envoyer valser les clichés, flinguent les relous à coups de syncopes féministes et se jouent des conventions pour mieux en rire. Les Coquettes, c’est unique et moderne, c’est plus que de la musique, plus que de l’humour. Laissez-vous porter par leurs voix, leurs énergies et partez avec elles #alacoquettedumonde
Jean Malaurie, une passion arctique
44 min

Jean Malaurie, une passion arctique

2010 - Réalisation Michel Viotte
Grande figure de la recherche polaire française avec une oeuvre scientifique considérable au CNRS et à l’EHESS, Directeur-fondateur de la célèbre collection Terre Humaine aux éditions Plon, le parcours de Jean Malaurie est celui d’un scientifique atypique, toujours en marche pour défendre sa passion pour les espaces du Grand Nord et la civilisation inuit. Il évoque pour nous, au Groenland et dans son domicile parisien, les événements majeurs d’une vie riche en péripéties, du Groenland à la Sibérie.
Ariodante
204 min

Ariodante

2007 - Mise en scène Lukas Hemleb
Vingt-neuvième opéra italien de Haendel, "Ariodante" fut le premier ouvrage lyrique expressément conçu par le compositeur pour le tout nouveau théâtre de Covent Garden. Ce fut, avec "Alcina", qui date de cette même année 1735, l'un des derniers opéras italiens grâce auxquels Haendel connut le succès à Londres. Il comporte une facette française, puisqu'à la demande du directeur du théâtre, John Rich, un ancien danseur, elle inclut des ballets qui, à l'époque, furent chorégraphiés et dansés par la danseuse française Marie Sallé. Christophe Rousset, déjà au pupitre de "Jules César", dirige une nouvelle fois ses Talents lyriques. La mise en scène est confiée à Lukas Hemleb, dont on a pu apprécier la réalisation du "Dindon" à la Comédie-Française, de "Nathan le Sage" de Lessing au Burgtheater de Vienne, de "Pessah" de Laura Forti au théâtre de la Ville et de "La Clémence de Titus" au Festival d'Aix-en-Provence. Le rôle-titre sera interprété par la mezzo-soprano autrichienne Angelika Kirchschlager que l'on a pu applaudir au théâtre des Champs-Elysées dans "Cherubino" et dans de nombreux récitals.
L’abribus
94 min

L’abribus

2008 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Isa, hyperactive, star du show business parisien, tombe en panne de GPS en rase campagne où même son portable ne marche pas. La rencontre avec l’apiculteur local, Eric, particulièrement paisible, ne calme pas tout de suite son stress. En attendant un bus qui ne passera qu’ «après la décrue», la voilà condamnée à attendre. Elle finira par se laisser aller à l’écoute : de la nature, de son unique interlocuteur, d’elle-même… pour retrouver, qui sait, sa créativité perdue !
Arnaud Ducret – J’me rends
76 min

Arnaud Ducret – J’me rends

2013 - Mise en scène Etienne De Balasy
Dans son spectacle, Arnaud ne raconte pas sa vie mais il incarne celle des autres. Il passe du prof de karaté qui s’entraine sur ses élèves, à Sylvie l’allumeuse allumée et même à l’énergumène alcooliquement modifié qui vous semblera étrangement familier. Il est plusieurs mais au prix d’un ! Après avoir brûlé les abdos du public parisien à l’Européen en hiver 2012, Arnaud est à présent en tournée en France, en Suisse et en Belgique.
Le vent souffle dans la Cour d’Honneur
90 min

Le vent souffle dans la Cour d’Honneur

2012 - Réalisation Nicolas Klotz, Elisabeth Perveval
Dans un bar la nuit, à Paris, Jeanne Moreau et Juliette Binoche dialoguent ensemble pendant qu’un des très grands photographes actuels, Michael Ackerman, fait leurs portraits. Entre celle qui fut là dès la première édition du Festival, en 1947, dans "Richard II", et celle qui a découvert la scène avignonnaise en 2011 dans "Mademoiselle Julie", naît une parole inédite. Les deux actrices échangent à propos de leurs expériences d'Avignon, de leurs perceptions de la ville, de leurs approches d'une scène si particulière où jouent sans cesse les éléments agités par le mistral, témoignant ainsi d'un Festival qu'elles jugent fondamentalement émancipateur.
Le jeu de l’amour et du hasard
125 min

Le jeu de l’amour et du hasard

2012 - Mise en scène Galin Stoev
Promise à Dorante, Silvia obtient de son père de faire la connaissance de son prétendant sous le masque de sa servante Lisette, qui jouera le rôle de sa maîtresse. Lorsque Dorante se présente à son tour dans l’habit de son valet Arlequin qui endosse les vêtements de son maître, les couples réassortis sont pris à leur propre piège, sous le regard amusé et éclairé du père bienveillant. Face à ce jeu de hasard où les troubles bousculent les convenances, les protagonistes répondent en faussant la donne et jouent la comédie jusqu’à se perdre.
Kennedy
87 min

Kennedy

2016 - Mise en scène Ladislas Chollat
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Kennedy sans jamais avoir osé le demander ! La pièce nous fait entrer dans l'intimité du président des Etats-Unis lors de cette fameuse soirée au Madison. Marilyn Monroe vient de susurrer "Happy Birthday...". John et Bobby règlent leurs comptes dans une chambre d'hôtel sous le regard d'une mystérieuse inconnue qui semble tout connaître des deux frères.
La guerre d’Hollywood
150 min

La guerre d’Hollywood

2013 - Réalisation Michel Viotte
Destinée au public le plus large, cette fresque documentaire propose  un regard original et ambitieux sur la seconde guerre mondiale. Elle raconte comment Hollywood, capitale mondiale du divertissement, va jouer un rôle unique dans cette phase de l’Histoire, en mobilisant à la fois ses talents et ses outils de production et de distribution pour servir les objectifs du gouvernement américain. Entre 1939 et 1945, au sein des grands studios ainsi que d’unités militaires créées pour l’occasion, des milliers de films (fictions, documentaires, dessins animés) sont produits pour dénoncer l’idéologie nazie, exacerber le sentiment patriotique, optimiser la formation des recrues, rapporter l’avancée des forces de l’axe, sensibiliser l’opinion à l’effort de guerre… Les plus grandes stars du moment endossent l’uniforme, et beaucoup d’entre elles, telles que Clark Gable, James Stewart ou Tyrone Power, participent activement aux combats… D’autres, comme Bob Hope, Bing Crosby ou Marlene Dietrich,  participent à d’innombrables tournées, pour collecter des fonds pour la guerre ou divertir les soldats sur les bases américaines… Enfin, alors que sur les écrans, Robert Taylor, Errol Flynn ou Donald Duck mettent à mal Nazis et Japonais, les plus grands réalisateurs rejoignent le front pour témoigner du conflit en images : John Ford filme la bataille de Midway, William Wyler les équipages des B17, John Huston la campagne d’Italie, George Stevens le D-Day, la libération de Paris, et la découverte des camps de concentration… Un phénomène d’une telle ampleur ne sera jamais réédité dans l’histoire. « La guerre d’Hollywood » propose de revivre, au travers d’archives étonnantes, inédites ou rarement montrées, la chronologie de ces évènements, et de développer, à mesure de leur progression, des chapitres de réflexion, avec des intervenants prestigieux (réalisateurs, historiens, écrivains).
À Nous Molière ! #2 – Le Médecin malgré lui et L’amour médecin
92 min

À Nous Molière ! #2 – Le Médecin malgré lui et L’amour médecin

2022 - Mise en scène Alain Sachs
Pour célébrer les 400 ans de la naissance de Molière, avec une troupe d’humoristes de la scène actuelle :Sur une idée originale du metteur en scène Alain Sachs et du producteur Gildas le Roux, À Nous Molière ! regroupe quatre spectacles déjantés, très grand public, créés de toute pièce pour la télévision.Dans À Nous Molière #2, on retrouve :Le médecin malgré lui : Sganarelle, le faiseur de fagots, est dans de beaux draps : voici que par une ruse vengeresse, sa femme le fait passer pour médecin. Le vieux Géronte, qui l'a fait mander pour guérir sa fille, semble perplexe face aux explications de ce docteur peu orthodoxe. Les cocasseries perpétuelles de Sganarelle et son charabia scientifique suffisent à tromper la crédulité de la patiente et de son entourage. Et, pour comble de l'ironie, le faux médecin a affaire à une fausse malade...L'amour médecin ; Sganarelle, riche bourgeois veuf qui n’écoute que ses propres ambitions égoïstes, refuse de marier sa fille unique Lucinde car il serait forcé de payer une dot considérable à son gendre (qui deviendrait également l’héritier de la fortune de Sganarelle). Lucinde fait semblant d’être malade. Sganarelle fait appel à des médecins. Clitandre, amant de Lucinde, arrive déguisé en médecin. Il déclare qu’il faut faire croire à Lucinde qu’on va la marier, afin de lui remonter le moral. Sganarelle, croyant qu’il trompe sa fille, signe un « faux » contrat de mariage entre Clitandre et Lucinde. En fait le contrat, signé devant notaire, est réel ; et Sganarelle doit accepter le mariage de sa fille et payer 20.000 écus de dot.UNE TROUPE ÉPHÉMÈRE COMPOSÉE D’HUMORISTES : 9 artistes qui jouent l’ensemble des rôles des 2 pièces, en costume d’époque, avec talons, jabots, perruques excentriques,… au sein d’un décor épuré, pour faire revivre l’esprit de Molière ! Chaque humoriste est dans un rôle inattendu…
À Nous Molière ! #1 – La Jalousie du Barbouillé et Le Mariage Forcé
72 min

À Nous Molière ! #1 – La Jalousie du Barbouillé et Le Mariage Forcé

2022 - Mise en scène Alain Sachs
Pour célébrer les 400 ans de la naissance de Molière, avec une troupe d’humoristes de la scène actuelle :Sur une idée originale du metteur en scène Alain Sachs et du producteur Gildas le Roux, À Nous Molière ! regroupe quatre spectacles déjantés, très grand public, créés de toute pièce pour la télévision.Dans À Nous Molière #1, on retrouve :La Jalousie du Barbouillé : Le Barbouillé est marié avec Angélique. Mais il n’est pas satisfait de sa femme qui, dit-il, le fait enrager. Il demande au docteur son avis sur la façon de la punir. À la scène suivante, on voit apparaître Angélique, qui se plaint également de son mari à son amant Valère. Le Barbouillé revient et se plaint de la présence de Valère. Gorgibus, le père d’Angélique, ne peut dissiper la dispute. Le docteur qui veut s’en mêler est traîné hors de scène par Le Barbouillé.Le Mariage Forcé : Sganarelle, 53 ans et fortuné, veut épouser la jeune et belle Dorimène. Son ami Geronimo lui déconseille un tel mariage. Le galant demande leur avis sur ce point à deux philosophes et deux bohémiennes.UNE TROUPE ÉPHÉMÈRE COMPOSÉE D’HUMORISTES : 9 artistes qui jouent l’ensemble des rôles des 2 pièces, en costume d’époque, avec talons, jabots, perruques excentriques,… au sein d’un décor épuré, pour faire revivre l’esprit de Molière ! Chaque humoriste est dans un rôle inattendu…
La chute des Dieux
140 min

La chute des Dieux

2005 - Mise en scène Johan Simons, Paul Koek
En 1933, le baron Joachim von Essenbeck, patriarche d’une riche famille industrielle des aciéries de la Ruhr, fête son anniversaire au milieu des siens, alors que les nazis se précipitent sur le Reichstag incendié. Sur les cendres d’un monde ancien, une fratrie se déchire, se désagrège, libère ses instincts les plus vils qu’autorise la montée d’une volonté de puissance totale. Dans une danse macabre, notamment composée par le musicien Heiner Goebbels et arrangée par Paul Koek, où les cordes tendues et les percussions font résonner en direct les bruits de bottes et les tourments intérieurs, une humanité plongée dans de sombres temps transgresse tous les interdits, se perd dans le meurtre du père et l’inceste œdipien. Adaptée du film envoûtant de Luchino Visconti les Damnés (1969), "La Chute des dieux" en reprend la trame principale. Membre fanatique des SS de Himmler, Aschenbach convainc Friedrich Bruckmann, directeur des aciéries et amant de la baronne Sophie, de porter Hitler au pouvoir. Meurtrier du baron von Essenbeck, Bruckmann récupère les pleins pouvoirs sur les aciéries des mains du jeune héritier Martin, le fils névrosé de Sophie, une Lady Macbeth moderne. Le basculement de l’Europe vers le fascisme enserre ce huis clos familial. Une veste tombée, une autre enfilée : dans un ballet parfaitement réglé, les neuf comédiens et trois musiciens de la compagnie ZT Hollandia jouent tous les personnages de cette ascension de la perversion des pulsions.
Deux hommes tout nus
100 min

Deux hommes tout nus

2015 - Mise en scène Ladislas Cholat
La pièce. Alain Kramer, avocat sérieux et mari fidèle, se réveille nu chez lui avec un de ses collègues de bureau. L’incompréhension est totale, et aucun des deux hommes n’arrive à expliquer comment ils ont pu se retrouver dans cette situation. Quand la femme de l’avocat découvre les deux hommes dénudés dans son salon, Kramer invente n’importe quoi pour sauver son couple. Il est prêt à tout pour rétablir une vérité qui lui échappe. Où se trouve la vérité ? Dans le salon de kramer, ou dans son inconscient ? Quand on fouille au fond de soi, sait-on jamais ce qu’on va trouver ? En partenariat avec Le Parisien. Le mot de l’auteur. Il y a quelque temps, j’assistais à une représentation d’un vaudeville classique. Comme souvent, un mari infidèle pris en flagrant délit d’adultère, inventait tout et n’importe quoi pour tenter de cacher sa liaison avec une maitresse cachée dans un placard. Je me suis dit : « Et si la maitresse était un homme ? Et si cet homme sortait du placard sans qu’on comprenne comment il y est arrivé ? ». C’est ainsi que m’est venue l’idée de Deux hommes tout nus. Les situations qui vont s’enchaîner sont celles d’un boulevard classique, où l’on va retrouver les ingrédients habituels propres à ce genre de comédie (mauvaise foi, quiproquos, stratagèmes ridicules), mais les motivations du héros sont plus sombres : ce sont celles d’un homme pris en flagrant délit d’un acte qu’il n’a pas commis, obligé de se justifier sur des pratiques sexuelles qui ne sont pas les siennes, un homme persécuté qui finira par douter lui-même de sa propre sexualité. Comme dans mes pièces précédentes, Cochons d’Inde, Qui est Mr Schmitt ? ou Comme s’il en pleuvait, ce ne sont pas les réponses qui m’intéressent, mais les questions. Où se trouve la vérité ? Dans le lit du héros ? Dans sa tête ? Ou dans son inconscient ? Deux hommes tout nus n’est pas une pièce à thèses sur la sexualité, et encore moins sur l’homosexualité. C’est simplement une farce avec une question sans réponse : a-t-on réellement conscience de ses désirs sexuels les plus enfouis ? Sébastien Thiéry Le mot du metteur en scène. À l’origine d’une pièce de Sébastien Thiéry il y a toujours une situation incongrue, comme seul son imaginaire débridé est capable d’en inventer. Ici un homme se réveille dans le canapé-lit de son salon. Il est vingt heures. Sa femme ne va pas tarder à rentrer. À côté de lui dort un homme tout nu. Il ne sait pas comment cet homme est arrivé dans son lit. Ni pourquoi il est tout nu. Il ne se souvient pas des dernières heures qui viennent de s’écouler. Choc. Prise de conscience. Enquête. Dans les pièces de Sébastien Thiéry, il n’y a pas d’exposition. Le public qui n’en sait pas plus que les personnages est plongé dès le début dans une situation de crise. Situation comique pour le spectateur, tragique pour les personnages qui la subissent. Les héros sont ici des bobos. Ils n’ont pas de problème d’argent mais sont empêtrés dans leur éducation bourgeoise et sont pétris de tabous. Sébastien aime gratter là où ça fait rire. En vilain garnement qu’il est, il s’amuse à mettre ses personnages dans les situations les plus gênantes et les pousse à aborder des thèmes auxquels ils n’avaient jamais encore réfléchi. Pour tenter de comprendre l’inexplicable, ils se lancent dans des raisonnements flous, dans des actions désespérées, inventent des stratagèmes fumeux. Sans avoir le temps de prendre leur élan ils sautent avec nous dans la situation imposée par l’auteur et nous embarquent dans leur logique approximative. Mais comme Labiche en son temps, Sébastien aime ses personnages. Son regard sur ce petit monde est moqueur mais aussi profond. Derrière l’absurde de la situation, il est question d’identité. De la difficulté à être nous-même. Du combat nécessaire pour exister quand on est différent du moule social dont on est issue et dans lequel on baigne. Je ne chercherai pas dans ma mise en scène à faire rire. Le texte de Sébastien est déjà tellement comique. Mon rôle est d’amener les comédiens à aller au cœur de leur drame, vers la plus grande sincérité. Je crois que c’est « tout nus », exact miroir de nous-mêmes, que les personnages au théâtre sont les drôles. Ladislas Chollat