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Récital à 40
53 min

Récital à 40

2014 - Mise en scène Mourad Merzouki
Mourad Merzouki s’entoure, dès la création de la compagnie Käfig en 1996, de danseurs, compositeurs, scénographes, faisant de chacune de ses créations un bonheur complet. Il est aujourd’hui à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Centre chorégraphique Pôle Pik de Bron. Créée en 1998 pour six danseurs, Récital, après une tournée mondiale et cinq cents représentations, est reconnue comme une oeuvre marquante de l’histoire de la danse hip-hop. Dans cette nouvelle version ce ne sont plus six, mais quarante danseurs qui dévoilent cette alchimie spectaculaire entre différentes écritures. Mourad Merzouki crée l’événement en réunissant quatre générations de danseurs sur scène. Faisant la démonstration que le hip-hop a atteint un niveau exemplaire de maturité.
Une virée
106 min

Une virée

2006 - Mise en scène Jean-Louis Martinelli
Trois jeunes hommes, dans l’Algérie d’aujourd’hui, s’embarquent dans cette virée et décident d’une nuit de bringue. Nous les suivons dans leur dérive, leurs revirements. Enfants réduits à n’être que les commentateurs d’une histoire qui leur échappe, ils luttent dans le vide avec fougue et énergie. Au cours de cette virée, Lakhdar, Mokhtar et Rachid se racontent à partir des dialogues incisifs et souvent très drôles d’Aziz Chouaki, qui manie les mots en jazzman, en dynamiteur de la syntaxe ordonnée. Forts de l’écho suscité par ce spectacle aussi bien au théâtre des Amandiers qu’à travers toute la France, nous sommes heureux de le proposer à nouveau cette saison.
Géant – Cirque d’Hiver Bouglione
92 min

Géant – Cirque d’Hiver Bouglione

2015 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Au coeur du plus ancien cirque du monde, retrouvez acrobates, trapézistes, chevaux, l'orchestre du Cirque d'Hiver et un extraordinaire numéro d'éléphants le tout présenté par Monsieur Loyal.
Fin de Partie
137 min

Fin de Partie

2023 - Mise en scène Jacques Osinski
Une lumière triste, des murs gris. Hamm, cloué dans son fauteuil à roulettes, est aveugle et infirme. Il ne peut pas se lever. Clov, lui, ne peut pas s’asseoir : il va et vient sans cesse, au gré des caprices de Hamm. Hamm passe ses journées à tyranniser Clov. Les deux héros répètent devant nous une journée habituelle. Ils dévident et étirent ensemble le temps qui les conduit vers une fin qui n’en finit pas, mais ils en jouent comme le feraient deux partenaires d’une ultime partie d’échecs. Dès la première réplique de la pièce, Beckett nous parle de la fin : « Fini, c’est fini, ça va finir, ça va peut-être finir ». Dans ce lieu de fin du monde, Hamm régente tout, agressif et bougon : « Peut-il y avoir misère plus haute que la mienne ? ». Pour tromper l’ennui de vivre, il pose toujours les mêmes questions, parce que « les vieilles questions, les vieilles réponses, y’a que ça ! ». Même s’il répète souvent que « ça avance ! », et en fait « rien ne bouge ». Ce couple infernal est doublé par celui que forment Nagg et Nell, les parents de Hamm : ils finissent leur vie dans des poubelles. Ils y meurent tout doucement et apparaissent parfois pour évoquer un vieux souvenir, ou réclamer un peu de tendresse. Cette pièce inoubliable n’est pas sans rappeler la célèbre maxime de Boris Vian : « l’humour est la politesse du désespoir ». 
Rodolphe Burger – Concert dessiné
99 min

Rodolphe Burger – Concert dessiné

2010 - Réalisation Julien Condemine
Tension électrique et aristocratie rock : la sombre beauté de l’univers musical de Rodolphe Burger et l’imagerie funambule de la table à dessins de Dupuy et Berberian. Le duo de dessinateurs Dupuy et Berberian illustre simultanément et en direct un concert de Rodolphe Burger. Le dispositif technique permet de fusionner en une seule image leurs expérimentations graphiques respectives. La projection révèle la genèse d’un dessin à quatre mains, dialoguant sans discontinuer avec la musique de Rodolphe Burger, l’un des acteurs majeurs de la scène rock française. D’un côté, la musique et l’écriture exigeantes de Rodolphe Burger, l’une des signatures les plus acérées du rock français. De l’autre, les improvisations dessinées à quatre mains de Dupuy et Berberian, affichistes et dessinateurs (Grand Prix de la Ville d’Angoulême en 2008). Comment faire vibrer avec des images, comme une bande-son subliminale tour à tour mélancolique et enjouée, le cœur vivant d’une drôle d’époque, la nôtre ? Par-delà leurs modes d’expression respectifs, ils ont en partage un goût manifeste pour l’urbanité contemporaine et pour les pulsations profondes du moment présent, avec un regard commun posé sur les hommes et les choses. Ces trois-là partagent quelque chose qui pourrait bien ressembler à une certaine élégance rock.