51 résultats pour Herv�� Pierre
Madame sans gène
Catherine Hubscher est blanchisseuse et fiancée au sergent Lefèbvre. Elle est réputée pour son franc-parler, ce qui lui a valu le surnom de « Madame Sans-Gêne ». Lors de la prise des Tuileries, elle sauve la vie à un jeune noble autrichien, le comte de Neipperg.
Les années passent, Lefèbvre devient Maréchal d'Empire, et duc de Dantzig, Catherine, sa femme, devient duchesse. Napoléon, excédé par son manque de distinction dans le grand monde, veut que Lefèbvre divorce. Lefèbvre refuse et la duchesse est convoquée devant l'Empereur. Auparavant, lors d'une réception chez elle, elle remet à leur place les sœurs de Bonaparte en se vantant d'être originaire du bas monde... comme elles l'étaient aussi.
Le fils du comique
Après le triomphe de la saison dernière, Le Fils du Comique revient à Paris. Pierre Palmade, toujours dans la peau de Pierre Mazar, son alter ego à la scène, veut un fils. Toujours égocentrique et à la recherche de bons mots, toujours homosexuel assumé, mais cette fois-ci en couple avec un compagnon qu’il adore martyriser, c’est maintenant son envie de faire un enfant qui sera le nœud de l’histoire.
Il veut un fils et il l'a promis à deux femmes : Sylvie, sa meilleure amie, et Isabelle, l’actrice très prometteuse de sa prochaine pièce ! Une vraie bataille de « femelles » opposera alors les deux jeunes femmes, chacune d’une nature très affirmée… Cinq personnages qui se déchirent pour notre plus grand plaisir.
Le Tartuffe (2018)
Pour la première fois réunis sur scène : Jacques Weber et Pierre Arditi.
Dans cette célèbre comédie, Molière crée un personnage dissimulateur et sournois, qui fait perdre toute raison à Orgon (Jacques Weber), le maître de Maison. Entiché jusqu’à la folie de son Tartuffe (Pierre Arditi), qu’il a recueilli chez lui, il se moque des mises en garde de son épouse, son fils, son beau-frère et sa servante : aux yeux d’Orgon, et en dépit de tous, Tartuffe est le plus fervent des dévots, et le meilleur des hommes. La raison semble perdre le combat contre l’imposture... jusqu’au dénouement final.
Le Muguet de Noël
Pierre et François sont les meilleurs amis du monde. Ils sont prêts à
tout l’un pour l’autre. François héberge Pierre qui a perdu son travail
et son appartement, et Pierre soutient François qui angoisse à l’idée de
rencontrer le nouveau petit copain de sa fille Marion. Ensemble, ils
ont toujours réussi à se débarrasser des amoureux de Marion… Sauf que…Pierre
est un ami au chômage, prêt à tout pour trouver du travail, François
est un ami avec de l’ambition, prêt à tout pour obtenir une promotion,
Marion est une fille en colère contre son père, prête à tout pour lui
donner une bonne leçon et le nouveau petit copain est prêt à tout pour
Marion… Même à vendre du muguet pour Noël.
Le Quatuor – Danseurs de cordes
Depuis trente ans maintenant Le Quatuor offre son talent et sa folie à un public de plus en plus large. Auréolée de ses nombreuses récompenses, ce n’est pas un vain mot de dire que cette formation est devenue une incontournable référence en matière d’humour musical.
Une fois de plus, Le Quatuor continue à inventer : Danseurs de Cordes est un spectacle intégralement nouveau.
Queues de pie et instruments à cordes sont toujours de mise, bien sûr (on ne change pas les fondamentaux), mais des surprises, il y en a à foison et pour tous les goûts : un voyage en Opéra, un hommage aux plus belles chansons d’amour, une inénarrable séance d’enregistrement en studio qui vire au cataclysme, une veillée que ne renieraient pas Les Marx Brothers, et tant d’autres choses encore à découvrir !
Danseurs de Cordes, bien nommé, fait aussi la part belle à la danse et au chant. C’est un spectacle total. Jean-Claude Camors, Pierre Ganem, Jean-Yves Lacombe et Laurent Vercambre bougent et dansent comme jamais et on est heureux de (re)trouver leurs voix magnifiques, superbement placées, aux tessitures étonnantes.
Quant à l’humour, toujours percutant, il est embusqué au détour de chaque image et savamment distillé par la mise en scène poétique d’Alain Sachs.
Topor 3 – Les Prix de l’Inattendu
Troisième édition des « Topor ».Soirée spéciale : on célèbre ici toutes les disciplines du spectacle vivant, et de préférence les plus indisciplinées.Les prix, injustes comme tous les prix, sont remis à des lauréats désignés par un jury composé de personnalités sensibles à l’extravagance, au pas de côté, au monde à l’envers, à l’issue de secours, aux utopies, au chant de baleine devant la lune. Aux personnalités qui ne voient pas la beauté que dans les belles choses. Et la remise des prix a lieu lors d’une soirée de fête, surprises et audaces garanties.La sélection des spectacles concourant à ce prix sera une fois encore faite de façon arbitraire par le jury selon ses goûts, ses envies, et pourquoi pas ses amis. Si tous les prix sont iniques, partiaux ou inéquitables… les Topor le sont encore plus. Honneurs destinés à récompenser les créateurs du spectacle vivant oubliés des chapelles du bon goût et de la morale définitive, les « Topor » saluent les mauvaises herbes de la culture, trop folles pour être taillées à la française : tous les incongrus qui ridiculisent les gens qui savent. Pour Jean-Michel Ribes, il est temps de rendre grâce à « celles et ceux qui sautent dans le vide pour découvrir d’autres planètes. »France 3 Paris Île-de-France soutient et diffuse pour la troisième année consécutive la soirée inattendue des Topor.
Le jeu de l’amour et du hasard
Promise à Dorante, Silvia obtient de son père de faire la connaissance de son prétendant sous le masque de sa servante Lisette, qui jouera le rôle de sa maîtresse. Lorsque Dorante se présente à son tour dans l’habit de son valet Arlequin qui endosse les vêtements de son maître, les couples réassortis sont pris à leur propre piège, sous le regard amusé et éclairé du père bienveillant. Face à ce jeu de hasard où les troubles bousculent les convenances, les protagonistes répondent en faussant la donne et jouent la comédie jusqu’à se perdre.
Fantasmes de demoiselles
Music-Hall imaginaire pour quatuor de comédiens chanteurs et deux poly-instrumentistes
Ce Music-Hall onirique raconte le voyage nocturne de deux secrétaires en quête de l'âme soeur et de l'homme idéal... Au petit matin, il faut se rendre à l'évidence : le Prince charmant n'existe pas. C'est à l'amour de rendre le voisin de bureau prince et charmant !
Avec sa verve poétique et sa fantaisie jubilatoire, René de Obaldia est lui-même un fantasme, un ovni littéraire, un « académicien encore vert » , inventeur de « la littérature du plus léger que l'air » .
13 à table
13 à table, c’est l’histoire d’un réveillon de Noël qui tourne au cauchemar quand le maître de maison, hystériquement superstitieux, s’aperçoit qu’ils vont être 13 à table !
Un classique du boulevard revisité et mis en scène par Pierre Palmade magistralement interprété par Jean Leduc dont le génie comique, l’énergie, les manières et la voix font de lui un digne héritier des grands noms de ce genre théâtral. Les autres acteurs qui l’entourent également issus de l’atelier de Pierre Palmade assurent à la pièce une qualité et une sincérité de jeu impressionnantes.
A table!
Antoine et Charlotte sont frère et sœur. Ils s’aiment autant qu’ils se détestent. Ils ont tous les deux une conception de la vie très différente. Lui est un ancien séducteur et elle une éternelle romantique.
A l’occasion de l’anniversaire de leur grand-père, ils s’isolent pour finir les derniers préparatifs. A priori rien de plus simple. Mais en famille rien ne se passe comme prévu, la moindre étincelle peut déclencher un règlement de compte. Leur complicité et leur sens de l’humour vont être mis à rude épreuve par un secret de famille et ce, pour notre plus grand bonheur.
«A table ! La famille est un plat qui se mange froid.», peint avec humour et tendresse un tableau familial haut en couleur que l’on connaît tous et dont on aime rire.
Au Revoir…et Merci!
Le jour de l'enterrement d'un proche, non regretté de tous, Victor (Pierre Santini), qui a consacré toute son existence comme chirurgien, prend conscience qu'il s'est oublié pendant quarante années. Il décide de faire table rase de son passé.Il débarque à l'improviste chez son fils et sa belle-fille (Christian Charmetant et Elisa Servier), annonce qu'il quitte sa femme, qu'il part vivre avec son chien dans un grand hôtel face à l'Atlantique. Et lorsque deux autres membres de la famille (Roland Marchisio et Catherine Vranken) viennent les rejoindre à déjeuner, Victor fera des révélations fracassantes qui déstabiliseront tout son entourage pour le meilleur... et pour le pire !Une comédie tonique, incisive et tendre à la fois.
A gauche en sortant de l’ascenseur
Yan qui attend un rendez-vous galant se trouve embarrassé par sa voisine qui a claqué la porte de chez elle alors qu'elle était sur le paillasson en petite tenue.
Stéphane Plaza endosse le costume de Pierre Richard dans la pièce qui a inspiré le film "A gauche en sortant de l'ascenseur". 9 comédiens dans une mise en scène acrobatique signée Arthur Jugnot.
L’Illusion Comique
Vingt ans après avoir l’avoir créée à son arrivée au CDDB, Éric Vigner remonte L’Illusion comique de Pierre Corneille pour refermer vingt années d’aventures théâtrales à Lorient. Une pièce féérique qui résonne comme un fervent plaidoyer pour le théâtre. Corneille y joue avec les codes de la narration, mélange les genres — tonalités farcesques, accents élégiaques, motifs tragiques — pour faire la démonstration du propos qui l’anime. Et cette pièce écrite en 1636, qui entrelace tous les genres du théâtre qui existe alors, impressionne aussi par la vigueur de son propos . Une réflexion d’une étourdissante modernité sur la quête d’identité, sur les choix que l’on fait pour s’affranchir du désir des autres, sur la réconciliation entre les pères et les fils... Sur le plateau du Grand Théâtre, L’Illusion comique formera un diptyque inattendu avec Tristan, la pièce écrite et mise en scène par Éric Vigner — qui sera jouée un soir de la même semaine avec six des sept mêmes comédiens. L’un des grands rendez-vous de la saison, dans une mise en scène qui exalte l’art du théâtre au diapason du texte et sera magnifiée par la dramaturgie musicale d’un remarquable quatuor à cordes.
L’Apocalypse Arabe
Conçu sur le vif en 1975, le recueil L’Apocalypse arabe de la peintre et poétesse Etel Adnan offre une représentation saisissante de la guerre civile au Liban. Le soleil, motif central d’une suite de variations hallucinées, allégorise le rayonnement des cultures du monde arabe mais aussi le cataclysme qui a fondu sur elles : une tragédie sans fin, à la portée planétaire. Cette œuvre à nulle autre pareille, virulente dénonciation des crimes qu’engendre l’intolérance, a profondément nourri et inspiré le compositeur d’origine israélo-palestinienne établi à Berlin Samir Odeh-Tamimi et le metteur en scène franco-libanais Pierre Audi. Ensemble, ils ont voulu donner à ces chants entrecoupés de dessins mystérieux la forme d’un théâtre musical qui puisse en souligner l’actualité en même temps que l’universalité. Prophétique en son temps, L’Apocalypse arabe demeure une anticipation visionnaire des épreuves que traverse le Liban aujourd’hui.
Fanny et Alexandre
C’est dans une atmosphère joyeuse que commence l’histoire. Fête de Noël, fête familiale qui regroupe autour d’Helena Ekdahl ses trois fils, leurs femmes, leurs enfants, les servantes ainsi que les acteurs du théâtre dirigé par Oscar, époux de la belle actrice Emilie. À la mort d’Oscar, Emilie abandonne la direction de la troupe qui lui avait été confiée pour épouser l’évêque Edvard. Elle en a assez de jouer des rôles, elle veut vivre dans la vérité, la passion. Et ce sera en effet une passion, au sens le plus tragique du terme. Dans la maison sinistre où elle s’installe avec ses deux enfants, Alexandre et Fanny, l’évêque dévoile sa vraie nature : puritaine, sadique, perverse...
La Dame de chez Maxim
Après Le système Ribadier à la Comédie-Française, Zabou Breitman retrouve Georges Feydeau et l’une de ses pièces les plus mythiques, La Dame de Chez Maxim, qu’elle met en scène,
au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Le Docteur Petypon (Micha Lescot), médecin respectable, a fait la fête jusqu’au petit matin chez Maxim. Son meilleur ami le découvre endormi à midi sous un canapé renversé. De la chambre sort la Môme Crevette (Léa Drucker), une danseuse du Moulin-Rouge. Celle-ci est forcée de se faire passer pour sa femme. Elle se pique au jeu et provoque une cascade de quiproquos, d’imbroglios et de coups de théâtre à un rythme effréné.
L’amour sur un plateau
Mariés depuis 20 ans, Caroline et Jean-Louis tiennent une auberge dans la Creuse. Mais rien ne va plus dans le couple et ils envisagent de se séparer. Une mystérieuse cliente de l’auberge leur propose alors de tenter le tout pour le tout : pourquoi ne pas faire venir MAP, la célèbre médiatrice des amours perdus ? Elle est connue dans toute la France pour ses émissions télévisées où l’on voit des couples en difficulté s’aimer comme au premier jour ! La télévision va donc débarquer à l’auberge. MAP réussira-t-elle à rapprocher Jean-Louis et Caroline ?
Silence, on tourne !
Une équipe de cinéma a investi un théâtre pour le tournage d’un film. Aujourd’hui on tourne la séquence du mari trompé qui interrompt une représentation pour tuer l’amant de sa femme. Au cours du tournage on va découvrir que le producteur est véreux, que le réalisateur, amoureux de la jeune actrice et dévoré de jalousie, s’est promis de démasquer son rival pour lui faire la peau. L’éternel second rôle, quant à lui, est prêt à toutes les crapuleries pour faire décoller sa carrière et l’assistant-réalisateur doit ménager les uns et les autres, d’autant qu’il rêve de réaliser son premier film avec la jeune actrice dans le rôle principal. Quant au public, il fait partie de l’histoire, c’est le figurant du tournage...
Nelson
Retrouvez Chantal Ladesou, entourée de six acteurs et d'un lapin, dans une comédie irrésistible taillée sur mesure pour la tornade des comédies de Boulevard...
D'un côté, une famille bourgeoise, menée par une mère avocate passionnée par l'argent, la gloire, et la fourrure.
De l'autre, une famille modèle, 100% écolo végétalienne passionnée par les missions humanitaires de toutes sortes et la défense des petits animaux.
Columbo – Meurtre sous souscription
Peu de gens le savent, mais Columbo est d’abord une pièce de théâtre qui fut un triomphe à Broadway dans les années 1970 avant d’être ce feuilleton éponyme, incarné avec brio par le regretté Peter Falk. Qui n’a pas en tête l’imperméable fripé du célèbre lieutenant de Los Angeles, ses allusions à sa femme, son chien apathique et sa voiture, une 403 qui semble tout droit sortir de la casse, sans oublier ses inoubliables « petits détails qui le chiffonnent. »Revivez une enquête de l’inspecteur Columbo sur la scène du théâtre Michel et un moment inédit: le premier épisode de la série à succès, appelé à l’origine « PRESCRIPTION MURDER ».
Comme à la Maison
Bonne Année !
Comme tous les ans, les enfants de Suzanne viennent la lui souhaiter.
Comme tous les ans, elle va les garder à manger.
Comme tous les ans, elle va leur faire son gratin.
Mais cette année, ce sera pas vraiment comme d’habitude… Ah la famille !
Les voisins du dessus
Les voisins du dessus c’est comme la famille, on ne les choisit pas…Accompagné de sa femme Julie, Octave s’installe à Paris pour terminer ses études notariales. Ce jeune couple sérieux trouve l’appartement au calme dont ils rêvaient.Ils font rapidement connaissance de leurs voisins, des cinquantenaires excentriques qui vont leur rendre la vie difficile. Mais ils ne s’imaginent pas à quel point…Octave et Julie sont bien décidés à ne pas se laisser faire.
Edgar Morin – Se souvenir de l’avenir
Né le 8 juillet 1921, Edgar Morin est un enfant du siècle qui a vécu intimement les extases de l’histoire. Théoricien de la connaissance et héros de la Résistance, dissident du stalinisme et infatigable arpenteur des chemins de l’espérance, anthropologue de la mort et sociologue du temps présent, Edgar Morin est un omnivore culturel et un penseur fraternel. Et n’aura cessé de vivre autant que de penser les événements. À travers l’évocation de ses souvenirs les plus marquants, il lancera, en compagnie d’invités inspirés par ses idées, quelques salves d’avenir afin de dessiner une nouvelle voie pour notre temps. le 8 juillet 1921, Edgar Morin est un enfant du siècle qui a vécu intimement les extases de l’histoire. Théoricien de la connaissance et héros de
La fête de la dette
Un événement qui va susciter des débats, des discussions, des rencontres autour de ce problème qui berce notre quotidien, mais dont la majorité de la population ignore tout. Notre but n’est pas d’en parler de façon partisane ou militante, mais de vulgariser ce qui paraît très compliqué pour la majeure partie de la population, de tenter de faire un peu d’éducation populaire et d’expliquer de façon la plus simple et la moins rébarbative possible un mécanisme qui effraie la majorité des citoyens. Bref, de s’approprier cette dette, puisque de toute façon c’est la nôtre. Le tout étant évidemment à but non lucratif mais éminemment éducatif.
Un spectacle ludique et populairement éducatif sur La Dette orchestré par Christophe ALEVEQUE, conçu et écrit par Christophe ALEVEQUE et Vincent GLENN. Des spécialistes en économie interviendront au cours de la représentation. Ces intervenants sont présents sur scène ou filmés auparavant. Chacun intervenant 2 minutes sur un sujet très précis.
Le triomphe de l’amour
Orfèvre du théâtre, Galin Stoev semble apprécier autant les créations inspirées par des textes contemporains (Ivan Viripaev, Hanoch Levin) que la fine approche d’oeuvres classiques. Pour sa première venue à Vidy, il propose une vision très personnelle du Triomphe de l’amour de Marivaux. Dans cette comédie, l’on voit une princesse nommée Léonide se déguiser en homme et s’introduire dans une maison avec l’idée de se faire aimer de tous ses occupants. Aimer ? Pas au sens d’apprécier, évidemment ! Non : il s’agit véritablement que le vieux philosophe, sa soeur et un jeune homme qui vivent là éprouvent pour elle de l’amour. Suite à diverses péripéties, intrigues et rebondissements, Arlequin venant aussi mêler son grain de sel à l’affaire, elle parvient à ses fins : d’où le triomphe… Une fois de plus, Marivaux joue sur les quiproquos et les travestissements, rendant ainsi plus troubles les limites entre les deux sexes, comme si décidément il ne fallait pas se fier aux apparences. Galin Stoev rajoute un niveau à ce jeu : la distribution est entièrement masculine.
Thomas Ostermeier – Insatiable Théâtre
« Thomas Ostermeier, insatiable théâtre » nous immerge au cœur du travail du metteur en scène allemand, à l’occasion de sa nouvelle création de La Mouette, chef d’œuvre d’Anton Tchekhov, au Théâtre Vidy Lausanne.
Désireux de voir s’opérer sur scène une vraie rencontre entre les comédiens, Thomas Ostermeier nous dévoile sa méthode de travail qui fait appel à leurs souvenirs émotionnels. Ils y puisent les ressources d’un jeu intime et authentique.
Par des allers-retours entre la méthode et la pièce, le film révèle l’émergence des personnages, incarnés par une troupe d’acteurs français. C’est ce théâtre « en cours de fabrication », au moment où jaillissent les émotions, que Thomas Ostermeier nous invite à partager, lui qui habituellement se protège de toute intrusion dans la salle de répétition, cet espace secret, cet espace sacré.
Rarement le théâtre n’aura paru aussi proche de nous, de nos préoccupations et de notre réalité.
Sans elles… il veut faire un bébé tout seul
Ils sont de retour pour la 4e année consecutive !
Romain célibataire et hétéro a fait passer une annonce pour trouver une mère porteuse et Estelle y a répondu favorablement. Aujourd'hui ils se rencontrent pour la 1ere fois mais leur entretien va être troublé par l'arrivée inopinée de 2 amis de Romain : Ace et Édouard.
Les quiproquos et les malentendus vont s'enchaîner, emportant le spectateur dans une « cascade de rires » (L’Est Républicain), en se jouant « avec délectation des rapports Homme-Femme, dans une mise en scène rondement ficelée, sportive et très rock’n’roll ! » (Vaucluse Matin). Au final, Estelle acceptera-t-elle de porter cet enfant que Romain désire tant?
Circus on ice – Cirque d’Hiver Bouglione
Pour la première fois, le Cirque d’Hiver Bouglione présente 2 spectacles en un. Une piste de glace verra évoluer la grande troupe des 25 patineurs tandis que la piste de cirque accueillera les attractions vedettes comme les animaux et les principales disciplines du vrai cirque.
Ce «double» spectacle est conçu pour satisfaire toute la famille. Les nombreux animaux, les clowns, les aériens, les magiciens et toute la troupe des patineurs rivaliseront d’adresse, de charisme, et de talent pour émerveiller petits et grands.
L’arrivée magique du Père Noël en traineau fascinera tous les enfants. Les Salto Dancers, corps de ballet du Cirque d’Hiver unissent le public et les artistes dans des chorégraphies pleines de couleurs et le grand orchestre accompagnera ce très grand spectacle en lui apportant la dimension que seule la musique vivante peut créer.
Le Quatuor – Bouquet final
C’est bel et bien Le Quatuor qui a inventé Le Quatuor ! En créant sa propre légende, il a tracé une voie nouvelle dans l’humour musical qui, depuis, n’a jamais cessé de faire école.
Après 35 ans d’une exceptionnelle carrière, nos quatre mousquetaires ont décidé de remiser queues-de-pies et archets.
En quelques mots rapides, le parcours du Quatuor serait : une dizaine de créations originales, des représentations dans les plus beaux théâtres de l’hexagone, des tournées dans le monde entier, des triomphes sur les plus prestigieuses scènes parisiennes, Trois Molières, une Victoire de la Musique et, par-dessus tout, le bonheur d’un public toujours plus fidèle et nombreux à manifester sa jubilation.
Ce spectacle d’adieu, véritable bouquet final, inclura les tableaux les plus savoureux, les séquences les plus émouvantes, les trouvailles les plus hilarantes qui ont fait la renommée du Quatuor. Toujours sous la houlette d’Alain Sachs, il s’agira d’un véritable spectacle et non pas d’une simple compilation rétrospective. Le répertoire de trente années de créations sera revisité avec l’ambition de l’interroger et de le réinventer à chaque instant pour en restituer le joyeux fourmillemet.
Virtuose – Cirque d’Hiver Bouglione
Un spectacle époustouflant dans un lieu magique ! Tigres, chevaux, trapézistes, clowns, jongleurs, chiens et chats... la crème des artistes internationaux a été sélectionnée vous présenter ce spectacle... Un spectacle de Virtuoses orchestré par Michel Palmer en Monsieur Loyal et le grand clown Fumagalli.
Croque-Monsieur
Dans le Paris des années 60, Coco Baisos se retrouve veuve et désargentée pour la cinquième fois, son mari, un riche péruvien, ayant préféré se suicider plutôt que d'affronter sa ruine subite. Ne se laissant pas abattre, Coco, femme de tête irrésistiblement gaie et fantasque, choisit de dissimuler sa double infortune pour mieux trouver un nouveau parti qui lui assure une existence confortable. Celle qui a toujours décidé de son destin à travers les hommes de sa vie enchaine alors les rendez-vous galants, auprès de riches messieurs... Mais l'amour n'ayant pas forcément le visage de l'argent, l'éternelle séductrice, se laissera surprendre par les élans de son coeur...
Calamity Jane
Tout le monde connaît Calamity Jane, mais personne ne connaît vraiment son histoire.
Entre cow-boys et indiens, sur son cheval Satan, Calamity rencontre Bill Hickock avec qui elle essaiera d’être une épouse modèle, pour finir par écrire une des premières pages de la libération de la femme.
Tout ceci sur un ton épique et flamboyant, aussi émouvant que drolatique.
La Garconnière
Nous sommes dans l’Amérique des années 50, celle des grattes ciel et du rêve américain triomphant. Monsieur Baxter, un « petit employé de bureau » dans une importante compagnie d’assurances new yorkaise, prête régulièrement son appartement à ses supérieurs hiérarchiques qui s’en servent comme garçonnière. En échange, ils lui promettent une promotion qui n’arrive jamais. M. Sheldrake, le grand patron, s’aperçoit du manège. Il demande à Baxter de lui prêter l’appartement pour y emmener sa maîtresse, mais il exige d’être dorénavant le seul à en profiter. Sheldrake est un mari et un père respectable, il a besoin de discrétion. Baxter accepte, il monte en grade de façon spectaculaire. Mais lorsque Baxter comprend que Sheldrake y emmène celle qu’il aime, mademoiselle Novak, Baxter est face à un dilemme : renoncer à son amour ou à sa carrière.
Topors 1- Les Prix de l’Inattendu
« VIVRE EN MARGE POUR NE PAS MOURIR AU MILIEU. » ROLAND TOPOR Dans un décor créé par Sophie Perez, la cérémonie orchestrée par Jean-Michel Ribes se déroulera en musique et avec une succession d’interventions aussi inattendues, burlesques et insolites que les œuvres des lauréats récompensés. La remise des trophées sera à elle seule une performance savoureuse. « Le Théâtre du Rond-Point crée un prix destiné à récompenser les créateurs du spectacle vivant oubliés des chapelles du bon goût et de la morale définitive, à saluer les mauvaises herbes de la culture trop folles pour être taillées à la française, les incongrus qui ridiculisent les gens qui savent. Bref tous ceux qui sautent dans le vide pour découvrir d’autres planètes. Ces prix qui célèbreront toutes les disciplines du spectacle vivant seront remis à des lauréats désignés par un jury composé de personnalités sensibles à l’extravagance, au pas de côté, au monde à l’envers, au rire de résistance, à l’issue de secours, aux utopies, à la joie d’être soi, au chant de baleine devant la lune, à la musique de l’insolence, bref des personnalités qui ne voient pas la beauté que dans les belles choses. La sélection des spectacles concourant à ce prix sera faite de façon arbitraire par le jury selon ses goûts, ses envies, et pourquoi pas ses amis. Tous les prix sont injustes, les Topor le seront encore plus. » Jean-Michel Ribes
L’Amour Vainqueur
Parce qu’elle a refusé d’obéir à son père, une jeune fille amoureuse est enfermée dans une tour. À sa sortie, elle découvre un monde ravagé par les conflits et la misère. Pour retrouver son prince, notre héroïne laisse place à l’écoute de ses désirs et affronte un général qui ne sait que semer le chaos. Quatrième spectacle d’Olivier Py inspiré des frères Grimm, L’Amour vainqueur est une opérette où cinq personnages – une princesse volontaire, un prétendant défiguré, un général diabolique, un jardinier écolo et une fille de vaisselle – nous emmènent en alexandrins blancs dans leurs aventures faites d’amour, de travestissement et de lutte. Dans ce spectacle tout public, l’auteur et metteur en scène allie avec esprit le plaisir du théâtre musical et la conscience d’un monde trouble : le nôtre. Au désespoir il répond par la fantaisie, à la guerre par le chant, pour que l’amour, en compagnie des comédiens, chanteurs et musiciens, soit vainqueur.
Les Fâcheux
Première comédie-ballet de l’Histoire, Les Fâcheux est une pièce de Molière représentée au château de Vaux devant le roi, le 17 août 1661 et commandée par le surintendant Fouquet. Elle fut « conçue, faite, apprise et représentée en quinze jours ». Beauchamp se chargea des ballets, Lebrun peignit les décors, Pellisson composa le prologue. Les Fâcheux est un amusant spécimen de comédie à tiroir, absolument dénuée de toute intrigue.Eraste attend sa maîtresse Orphise à un rendez-vous qu’elle lui a donné et que vient empêcher toute une série d’importuns ou de « fâcheux » : un valet trop complaisant, un marquis ridicule, un danseur, un duelliste, un joueur de piquet, deux précieuses qui désirent consulter Eraste sur un point de métaphysique, un chasseur qui fait un long récit de chasse à courre, un pédant qui ne rêve qu’anagrammes et acrostiches, un inventeur enthousiaste et besogneux, etc.
A Vos Souhaits
Un richissime romancier, est foudroyé chez lui par une crise cardiaque.
Le testament n’est pas encore ouvert que les héritiers avides et peu chagrinés donnent le ton de ce vaudeville aussi cocasse que féroce.
Une bonne aussi innocente que désopilante, une jeune veuve vite joyeuse, une fille mariée à un faux-jeton, un voisin qui veut en profiter pour agrandir son appartement, un employé des pompes funèbres contrarié, un banquier pigeon sont autant de personnages cyniques et savoureux qui font une joyeuse ronde intéressée autour d’un cercueil pas encore fermé... avec un mort... pas si mort !
Le Cid
Le Cid, c’est d’abord une lutte de générations et l’histoire de deux jeunes gens face aux héritages, aux lois sociales, aux codes familiaux, face à leur histoire. Comment ne pas évacuer les contraintes de l’âge baroque et la convention inhérente ? Car si l’on meurt en coulisses, c’est pour qu’aient lieu les récits de ces combats. Et si l’alexandrin est un corset, une armure plutôt, c’est pour mieux garantir la posture héroïque qui fait foin de la psychologie mais définit durablement un code de l’honneur qui pourrait s’appeler aujourd’hui la loyauté ou le courage. S’il faut éviter d’être coincé entre le respect béat et la subversion bébête, il faut décoller de la tradition, la revivifier, pour, ensuite, retrouver la narration. L’exaltation de la fête dans ce qu’elle a d’essentiel, la bravoure à l’état brut, le courage naturel, cela aussi, c’est le chant profond des Espagnes que crie l’alexandrin. Les alexandrins cornéliens sont un sport circassien où l’émotion ne trouve son compte qu’à force d’abandon. Corneille est un guérillero de l’imagination, toujours ingénieux, souvent génial, parfois gênant. Le théâtre, c’est une larme et un sourire. Avec Le Cid, c’est un torrent de larmes et un rire tonitruant.
Géant – Cirque d’Hiver Bouglione
Au coeur du plus ancien cirque du monde, retrouvez acrobates, trapézistes, chevaux, l'orchestre du Cirque d'Hiver et un extraordinaire numéro d'éléphants le tout présenté par Monsieur Loyal.
Défi – Cirque d’Hiver Bouglione
Une nouvelle fois, le cirque Bouglione offre, avec "Défi", un spectacle de haute volée.Et le renouveau arrive même avant le début du spectacle : la traditionnelle valse des lumières à des accents électro cette année.Les animaux de Régina Bouglione, comme d'habitude, sont majestueux. Ses six chameaux (et son lama !) sont brossés tels des chameaux d'apparat. Les caniches blancs du dresseur Evgeny Komisarenko sont parfaitement toilettés et évoluent en rythme.Victoria Bouglione, toute en paillettes argentées, exécute un hula hoop avec différentes parties de son corps et des cerceaux lumineux qui évoquent, dans le noir, une chenille. Cerceaux qui seront utilisés, plus tard, par Daniel Golla qui pilote des avions téléguidées passant, justement, au centre des cerceaux.Le duo Shock, habillé tels des gladiateurs, se meut, comme si de rien n'était, tantôt avec une cagoule opaque sur le visage, tantôt avec une corde à sauter, sur la roue de la mort. Quant au duo de main à main AA, il impressionne toujours autant.Le drôle de clown Konstantin Mouraviev étonne à la roue allemande. Quant au trio de clowns Without Socks, ils font rire - surtout les enfants - mais nous surprend grâce à ses multiples talents (chorégraphie avec des claquettes, "Smoke on The Water" ou encore "The Show must go on" joués à l'accordéon et à la batterie...).
Dingue – Cirque d’Hiver Bouglione
La famille Bouglione revient, dans son Cirque d’Hiver, avec un tout nouveau spectacle, pour cette saison 2021 / 2022, intitulé ”Dingue !”. Un spectacle présenté seulement à l’occasion d’une poignée de représentations la saison passée avant la fermeture des salles de spectacles pour de longs mois. « Dingue » est donc de retour pour une nouvelle et complète saison.Après ”Bravo”, ”Extra”ou ”Défi”, ce nouveau spectacle s’annonce complètement dingue !Cette année encore, le Cirque Bouglione a fait appel à de grands artistes internationaux pour qu’ils présentent leurs numéros dans ”Dingue !”.Ainsi, on retrouve, sur la piste du chapiteau « en dur » du Cirque d’Hiver, le clown Totti ; la dresseuse Régina Bouglione qui présente cette année un numéro avec un maxi cheval et un mini poney ; le jongleurFrançois Borie ; Les Navas et leur roue de la mort ; Sergi Buka maître en art des ombres chinoises ;Géraldine Philadelphia la pro du hula hoop avec ses cerceaux ; et les acrobates Wesley Williams, Adèle Fame et Zora Espana.
Surprise – Cirque d’Hiver Bouglione
Au Cirque Bouglione, les spectacles enchanteurs se suivent mais ne se ressemblent jamais. C'est la règle d'or ! Seule l'excellence perdure. Les maîtres des lieux y veillent ; ils ont à coeur de faire toujours rimer excellence avec élégance et flamboyance ! Découvrez les éléphants, les acrobates, les fauves et bien plus encore...Surprise !
Le secret
Un soir d’été, au bord d’une falaise balayée par les vents, une femme attend depuis des heures, penchée au dessus du vide… Cette femme, c’est Aurore. Et celui qu’elle attend, c’est Pierre, son frère. Cela fait plus de 15 ans qu’ils ne se sont pas parlés. Depuis ce matin, où il a quitté la maison pour devenir prêtre… Aurore le sait, elle ne pourra plus se taire. Elle lui livrera son secret. Quel que soit le prix à payer…
Camille Chamoux – Née sous Giscard
Camille descend de Françoise et Jean-Pierre, militants UDF. Elle est née sous Giscard. Comment devenir artiste quand on a des bases molles ?
Valery Giscard d'Estaing descend du roi Louis XV et de Catherine Éléonore Bénard, l'une des maîtresses royales, par leur fille adultérine Adélaïde de Saint-Germain.
Le prince de Hombourg
Toute la pièce est une énigme... ou peut-être un songe... qui commence par un somnambulisme et qui finit par un évanouissement... Ou bien est-ce l’histoire d’une lâcheté et d’un héroïsme ? Est-ce le résultat d’une impulsion inconsciente ou celui d’un véritable choix ?
De quoi parle Le Prince de Hombourg ? De comment on peut vivre tout en dormant... ou rêver de la vie... comment Éros se mêle impitoyablement aux décisions conscientes... comment la mort joue avec les glissades et les chutes des hommes... comment on peut entendre sans écouter... en écoutant les voix intérieures plutôt que celles de l’extérieur... comment la guerre est le terrain extrême de toutes les possibilités d’action... par le geste le plus extrême, l’homicide... comment les impulsions nous dominent... et comment la raison nous condamne à mort pour faire taire ces impulsions...
L'ordre, l’obéissance aux règles, est-cela la mort ? Qu’est-ce que cette pièce tente de nous dire ? Comment le symbole finit par l’emporter sur le réel... Le symbole, est-ce une couronne de laurier sur la tête des poètes et des héros ?
Seul un geste de clémence ou d’appréciation du père peut nous sauver... mais cela vaut seulement une fois que nous aurons accepté de monter sur l’autel, le couteau sous la gorge. Le père dispense-t-il la justice... ? Ou la clémence... ? Ou bien le pardon quand il nous a condamnés à mort pour l’avoir emporté contre la loi ? Au fond, est-ce notre victoire qui a été condamnée ?
Et cette victoire, peut-elle être seulement remportée contre les lois du père ? Pour ensuite nous emmener à une condamnation et accepter celle-ci comme la seule possibilité d’affirmation de notre être au monde ? La seule issue de la condamnation, est-elle vraiment notre acceptation, et la consé- quente clémence du père ?
La mort, vient-elle vers nous habillée en femme perdant un gant ? Éros dissémine des gants perdus, dévoilant des mains délicates et gracieuses – l’histoire de notre culture... Combien de temps faudra-t-il pour que ces mains deviennent squelette ?
Chaque scène est une énigme... le sens se perd dans les élans, dans les fulgurances... le prince est notre héros, l’avatar de nos songes... nous vivons avec lui dans des formes et des paysages durs, de pierre ou de fer... des scènes coupées au sabre... comme dans la charge d’une cavalerie exaltée... des scènes fragmentées, éclatées,LE PRINCE DE HOMBOURG de Heinrich von Kleist mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
livides... incongrues, l’une après l’autre... chaque scène, un tableau différent... qui répond à un système symbolique tour à tour différent... mais qui, toutes assemblées, créent une grande fresque... comme une chapelle cachée dans une grande cathédrale dépouillée...
Sur le chemin du prince, une fosse... les croque-morts au travail... Par le biais de sa mère putative, le prince demande clémence à l’Électeur, son père électif... Au théâtre, est-il possible que, dès que le père prend du pouvoir, les fossoyeurs commencent à creuser ?
La Cour d’honneur est une paroi ardue, un plateau sous un abîme... c’est là où le prince affronte la guerre, la peur, l’exaltation, le désir, la mort... c’est là où les personnages tombent et se redressent. On les croit morts, mais ils vivent pourtant pour condamner ou être condamnés, pour donner la grâce ou la recevoir...
Mais où est la guerre dans tout cela ? Là, au fond, là où l’élan et le cri surgissent sans calcul, sans raison... c’est ce moment d’exaltation qui nous fait remporter la victoire ou perdre, qui nous perd, dans lequel nous nous perdons... car nous n’avons pas écouté... car nous pensions à autre chose... à l’autre...
Images, rêves, fer, chevaux... armes... une paroi gravée de signes picturaux... explosions de couleurs... feu... lances incendiées... visions du jugement dernier... combats... chutes sans fin... corps nus et corps protégés... enveloppes... surfaces en mouvement transpercées par les coups... corps projetés... couleurs vives... explosions de couleurs... fer, pierre...
Giorgio Barberio Corsetti, septembre 2013
Soirée Mozart & Beethoven au Théâtre de l’Archevêché
Le Festival d’Aix-en-Provence ne se laissera pas réduire au silence par la COVID : la manifestation provençale invite en effet le Balthasar Neumann Ensemble pour un concert mettant à l’honneur la musique de Mozart et de Beethoven. A la direction, Thomas Hengelbrock. Au chant, les solistes Véronique Gens et Stanislas de Barbeyrac.
Entre Temps
Le film s’inspire de deux pièces chorégraphiques, respectivement, Wasla, solo interprété par Héla Fattoumi, et Exode, solo interprété par Eric Lamoureux et accompagné par l’accordéoniste Pascal Contet. La strucure du récit s’organisera sous la forme d’un montage parallèle spécifique, entrelaçant les deux chorégraphies.
Golgota
Pionnier d'une expression inédite, Bartabas conjugue art équestre, musique, théâtre et danse. Il fonde en 1984 le théâtre équestre Zingaro puis, voilà tout juste dix ans, l’Académie équestre de Versailles pour laquelle il orchestre ces chants magnifiques à la gloire de l’Animal. Pour l’amour de ses chevaux, il construit l’extraordinaire vaisseau d’Aubervilliers, une nef de bois, un rêve et une folie, à la fois démesure et perfection.
Opéra équestre, Chimère, Éclipse, Loungta, Triptyk, Battuta, Darshan, Calacas... Ses créations, chefs- d’œuvre avec chevaux, témoignent d’une quête incessante, jalonnée d’interrogations mystiques. Bartabas crée régulièrement pour les théâtres des œuvres plus intimistes basées sur des rencontres rares, comme Le Centaure et l’Animal avec Ko Murobushi au Théâtre national de Chaillot. Il initie alors des propositions plus audacieuses, parfois plus personnelles, dont il se fait l'auteur et l'interprète.
Bartabas choisit de partager cette nouvelle aventure avec Andrés Marín, le plus talentueux des étoiles du flamenco contemporain. Chorégraphe, danseur, créateur des pièces Mas alla del tiempo, Asimetrias ou El cielo de tu boca, Andrés Marín fonde sa propre compagnie en 2002, et voyage depuis à travers le monde. Ensemble, ils choisissent les effluves mystiques des œuvres liturgiques de Tomás Luis de Victoria pour ouvrir des voies nouvelles dans leurs disciplines respectives « à la recherche, dit Bartabas, d'une musique silencieuse ».
Pierre Notte / Théâtre du Rond-Point
Les Chroniques du Festival d’Avignon
À l’occasion de la 70è édition du Festival d’Avignon du 6 au 24 juillet, l’acteur et metteur en scène Thomas Jolly avec La Piccola Familia revisitent à leur manière cette grande manifestation.
Ils signent sous la forme d’une série de 19 pastilles de 2 minutes mêlant vidéo et animation leurs « Chroniques du Festival d’Avignon » diffusées quotidiennement et pendant toute la durée du Festival sur Culturebox, France 2 et France 5.
Ce projet est une réponse à la commande d’Olivier Py faite à cette joyeuse équipe d’interpréter l’histoire du Festival d’Avignon à leur manière, ces chroniques du petit écran sont un écho au feuilleton théâtral « le Ciel, la Nuit et la Pierre glorieuse » que la compagnie jouera tous les jours dans un jardin public pendant le Festival.N.B. : Il s'agit de 19 épisodes de 2 minutes chacun.
Topor 2, Les Prix de l’Inattendu
Une thérapie de groupe improvisée.
Humoriste engagé, dégagé, à la marge, Christophe Alévêque décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde. Pour s’amuser, ensemble, dans une thérapie de groupe improvisée.
Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo.
Christophe Alévêque était Super Rebelle ! en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans Les Monstrueuses Actualités en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans Ça ira mieux demain, il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée. » Pierre Notte
François Morel – La fin du monde est pour dimanche
Ça va tomber par où ça penche.Le jour va se lever, le soleil avec. Un grand-père montre une aurore à son petit-fils, trésor insaisissable. « Profite, ça rend philosophe. » Les choses de la vie, vues par François Morel, réconcilient avec le moment présent. C’est l’inexorable fuite du temps qu’il attrape, épingle, observe avec le sourire en coin et l’œil mélancolique. Janine sirote son vin cuit, parle à une photographie de Sheila, et remercie son idole d’avoir été là, à chaque instant de sa vie. Un figurant, hallebardier de fond de décor, dit sa carrière sans gloire et son blues en alexandrins. Un envoyé spécial de France Bleu Judée, journaliste mécréant, couvre en direct un 24 décembre la naissance à Bethléem du divin enfant. Chroniqueur pour France Inter, ancien acteur des Deschiens, le comédien et poète réunit des textes écrits pour la radio. Seul en scène, narrateur et personnages, il s’entoure d’images mouvantes, d’effets sonores et d’apparitions magiques. François Morel fait vivre une galerie de gens simples aux joies extraordinaires. Un amour fou pour une huître, un regard dans le métro, la voix d’Anna Karina… Tous voyagent entre des cadeaux tombés du ciel, les saveurs perdues au fil des épreuves de l’existence, des bonheurs sans nom et quelques éclats de rire. La vie est là et la philosophie si simple. Si le monde tient encore jusqu’à dimanche, profitons-en pour exister.Pierre Notte