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Ce que le djazz a fait à ma djambe
90 min

Ce que le djazz a fait à ma djambe

2017 - Mise en scène Jacques Gamblin
Jacques Gamblin danse le blues, le groove, le funk. Il écrit, incarne et dit des textes lors d’un concert hors cadre. En freestyle poétique, avec Laurent de Wilde, il invente un dialogue à sept voix de jazzmen pour une folie musicale. D’abord au piano, Gamblin joue quelques notes puis tente les autres instruments. Vite, il abandonne car il se dit "mauvais" . Pourtant la musique a toujours été là, dans son coeur, dans sa vie. Attrayante, aguicheuse, audacieuse et sauvage. Jeune homme démotivé par une professeure intransigeante, il ouvre ses oreilles pour se nourrir de la musique à défaut de la jouer. C’est donc avec des mots, que Gamblin , avec Laurent de Wilde, invente un dialogue à sept voix de jazzmen pour une folie musicale.
Les aventures de la diva et du toréador
72 min

Les aventures de la diva et du toréador

2009 - Mise en scène Raphaëlle Farman, Jacques Gay
L'opéra vous faisait pleurer, maintenant il va vous faire rire ! Au cours d’une réception, une diva célèbre et fraîchement veuve (mais pas très éplorée), fait la connaissance d’un toréador auréolé de gloire (et un tantinet arrogant). Entre eux deux, le coup de foudre est immédiat... et nous voilà entraînés dans une histoire d'amour pleine de rebondissements, prétexte à un voyage musical à travers les plus belles pages de l’opéra, de l’opérette et de la comédie musicale. Parallèlement à leurs carrières de solistes internationaux, Raphaëlle Farman et Jacques Gay ont eu l’envie de proposer un spectacle lyrique très rythmé et joyeux, qui mêle humour et émotion, alternant courtes scènes de comédie et grands airs connus et qui s’adresse aussi bien à un large public qu’aux mélomanes avertis.
Par-delà les Marronniers
95 min

Par-delà les Marronniers

2016 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Qu’il vienne celui qui se dit semblable à moi, que je lui crache à la gueule ! En 1972, Jean-Michel Ribes découvre Arthur Cravan, Jacques Vaché et Jacques Rigaut, poètes subversifs à la vie brève. Il les réhabilite. Il reprend sa pièce, ode à la résistance par le rire, lui ajoute la dimension de la revue, pour faire sa fête à la liberté de penser. En frac de satin blanc, trois dandys répondent à un sergent. Début du siècle, la guerre de 14 est déclarée. Arthur Cravan, Jacques Vaché et Jacques Rigaut ont vingt ans à peine. Ils vont vivre sans se rencontrer. Mais leur oeuvre courte fait date. Ils traversent en comètes fulgurantes le ciel noir de leur temps. Ils défient l’existence, les drogues, l’océan et les champions de boxe. Ils laissent au monde des pages sublimes avant de se foutre en l’air, trop amoureux de la vie pour la supporter médiocre. Trois rebelles absolus, figures du dadaïsme, maîtres à penser à contre-courant, ils s’érigent contre les idées reçues des raisons closes. En 1972, Jean-Michel Ribes a vingt-cinq ans quand il découvre les trois poètes à la vie brève, frères posthumes. Il les réhabilite, invente leur rencontre. En cinq tableaux, La Guerre, L’Amour, L’Art, L’Ennui et La Mort, Par-delà les marronniers réunit trois poètes subversifs, trois éclairs à tuer le ronronnement, à foudroyer tout ce qui fait autorité. Après Musée Haut, Musée Bas ; Brèves de comptoir ; René l’énervé et Théâtre sans animaux, entre autres, Jean-Michel Ribes, directeur iconoclaste des lieux, continue cette ode à l’évasion et à l’art de résister par le rire. Il lui ajoute les dimensions du music-hall et de la revue, A9:C21 faire sa fête à la liberté de penser.
Le Tartuffe (2018)
120 min

Le Tartuffe (2018)

2018 - Mise en scène Peter Stein
Pour la première fois réunis sur scène : Jacques Weber et Pierre Arditi. Dans cette célèbre comédie, Molière crée un personnage dissimulateur et sournois, qui fait perdre toute raison à Orgon (Jacques Weber), le maître de Maison. Entiché jusqu’à la folie de son Tartuffe (Pierre Arditi), qu’il a recueilli chez lui, il se moque des mises en garde de son épouse, son fils, son beau-frère et sa servante : aux yeux d’Orgon, et en dépit de tous, Tartuffe est le plus fervent des dévots, et le meilleur des hommes. La raison semble perdre le combat contre l’imposture... jusqu’au dénouement final.
Faut pas payer
140 min

Faut pas payer

2005 - Mise en scène Jacques Nichet
Cette pièce, qui a pour cadre l’Italie des années 1970, est l’une des plus représentatives d’une œuvre (couronnée par le prix Nobel de littérature) qui conjugue la grande tradition de la farce italienne (les tréteaux, les masques, les lazzis) et l’engagement politique contemporain. Nous sommes à Milan et comme beaucoup d’ouvrières, Antonia et Margherita ne peuvent plus faire face à l’augmentation des prix des loyers. Dans un élan collectif, les femmes du quartier décident l’auto-réduction des prix dans leur supermarché habituel. L’excitation monte, les hommes interviennent et ce n’est plus qu’un cri dans le magasin : « Faut pas payer ! »…
Le roi se meurt
98 min

Le roi se meurt

2005 - Mise en scène Georges Werler
Le Roi se meurt raconte la lente dégradation du roi Bérenger 1er et de son chemin vers la mort. Dans la première partie de la pièce, trop fatigué, il ne peut même plus monter sur son trône et hésite entre la révolte et le désespoir. Dans la dernière tirade de la pièce, sa femme, Marguerite, l'aide à franchir l'ultime étape...
Paul Claudel
44 min

Paul Claudel

1997 - Réalisation Jacques Tréfouël
Biographie de l’auteur de « L’annonce faite à Marie » ou du « Soulier de satin », dans le cadre de la collection « Un siècle d’écrivains » de France 3, dirigée par Bernard RAPP.
Kadoc
92 min

Kadoc

2021 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Mosaïque de bizarreries, polyphonie des ego, irrésistible camaïeu des contraires, jalousies en incandescence, l’entreprise rend fou. Mais quel est donc ce petit homme qui ressemble à un singe que l’employé découvre tous les matins à son bureau ? La femme du chef est-elle folle ? Pourquoi veut-on absolument inviter son subalterne à manger un risotto ? Et ce rapport, où en est-on de ce rapport ? Trois couples, dont chacun des maris travaille dans la même entreprise à des postes hiérarchiquement différents, valsent dans cette comédie jusqu’à la faire basculer en un savoureux délire où les lois du monde du travail disparaissent. Cruelle satire du collectif dont l’absurdité jaillit avec délectation.Au Rond-Point, on a pu voir de Rémi De Vos Jusqu’à ce que la mort nous sépare, Sextett, Débrayage, Occident ou récemment Toute ma vie j’ai fait des choses que je savais pas faire. Jean-Michel Ribes dirige le Théâtre du Rond-Point, bateau pirate, depuis 2002. Il a signé Palace et Merci Bernard pour la télé, Batailles avec Topor, Les Nouvelles Brèves de comptoir avec Jean-Marie Gourio, René l’énervé, Théâtre sans animaux, Par-delà les marronniers – revue(s), Sulki et Sulku ont des conversations intelligentes ou Folie. Metteur en scène de Kadoc, il remarque : « Le monde du travail, Rémi De Vos ne le moralise pas, il n’en tire ni leçon ni message, bien mieux, il nous en dévoile son extravagante absurdité. Peu d’auteurs font de même, sans doute terrorisés à l’idée qu’ils risquent de faire rire. »
Tartarin de Tarascon
125 min

Tartarin de Tarascon

2012 - Mise en scène Jérôme Savary
Alphonse Daudet raconte l'histoire de Tartarin, un intrépide chasseur de casquettes, fanfaron, matamore et sympathique. Tiré d'œuvre littéraire appartenant à un monde imaginaire et burlesque, "Tartarin de Tarascon", adapté et mis en scène par Jérôme Savary, interprété par Michel Galabru, est un spectacle drôle, éblouissant et étourdissant, pour tous les publics où se côtoient les codes du théâtre à l'ancienne, ceux de la comédie musicale et de la bande dessinée…
Karamazov
288 min

Karamazov

2016 - Mise en scène Jean Bellorini
Telle une enquête grandiose, le roman de Dostoïevski explore les tourments et les contradictions qui conduisent l'un des fils Karamazov au parricide de Fiodor. L'intempérant Mitia est revenu pour exiger l'héritage maternel indûment conservé par le père. Ivan, aussi instruit qu'intransigeant, nourrit un mépris insondable pour cet homme dépravé. La perversité de Smerdiakov, fils illégitime, pèse comme une menace sur la maison. Seul le jeune Aliocha, dévoué et pieux, semble déterminé à écouter chacun, à comprendre et aimer. En contrepoint des rancoeurs qui les occupent, une tragédie se joue dans la famille d'un homme blessé, offensé puis humilié sous les yeux de son fils Ilioucha qui ne s'en remettra pas. C'est le point de vue que Jean Bellorini et sa troupe choisissent pour déployer la symphonie de Karamozov : une datcha de verre abrite une famille pauvre, simple et honnête qui raconte l'histoire d'Aliocha et ses frères. Porteurs d'autant de sens, la musique, le silence et la parole se relaient pour se poser, amplifier et transmettre les questions essentielles de l'oeuvre du romancier russe : la possibilité d'une justice dans un monde sans Dieu, la possibilité d'une valeur accordée à l'amour et à la charité.
Médée
140 min

Médée

2000 - Mise en scène Jacques Lassalle
Réfugiée à Corinthe avec Jason, pour lequel elle a trahi les siens et à qui elle a donné deux fils, Médée est désormais bannie de la terre grecque. Son époux a accepté l’offre du roi Créon et a épousé sa fille. Dans une rage folle, Médée ne mange plus, ne parle ni à ses enfants ni à ses serviteurs. Craignant sa colère, Créon la condamne à l’exil mais consent à lui laisser un jour de répit pour trouver une terre d’asile. Médée décide de mettre à profit ce délai pour se venger. Elle décide d’assassiner Jason, sa nouvelle femme et le roi Créon, pour ensuite égorger ses enfants.
Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre
57 min

Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre

1999 - Réalisation Jacques Tréfouël
Raconter l'histoire des Renaud-Barrault, c'est raconter l'histoire d'un demi siècle de théâtre. Jean-Louis Barrault, acteur, écrivain, directeur de compagnie, découvreur d'auteurs et de pièces de théâtre, a monté plus de 90 spectacles et accueilli dans ses différents théâtres près de 100 pièces. Madeleine Renaud, indissociable, règne discrètement sur les choix du répertoire de la compagnie et sur l'élaboration des mises en scène. En même temps, elle conduit une carrière personnelle en compagnie d'auteurs qu'elle inspire comme Samuel Beckett ou Marguerite Duras. Pour la première fois un film documentaire restitue l'aventure éblouissante de ce couple mythique.
La Garconnière
110 min

La Garconnière

2018 - Mise en scène José Paul
Nous sommes dans l’Amérique des années 50, celle des grattes ciel et du rêve américain triomphant. Monsieur Baxter, un « petit employé de bureau » dans une importante compagnie d’assurances new yorkaise, prête régulièrement son appartement à ses supérieurs hiérarchiques qui s’en servent comme garçonnière. En échange, ils lui promettent une promotion qui n’arrive jamais. M. Sheldrake, le grand patron, s’aperçoit du manège. Il demande à Baxter de lui prêter l’appartement pour y emmener sa maîtresse, mais il exige d’être dorénavant le seul à en profiter. Sheldrake est un mari et un père respectable, il a besoin de discrétion. Baxter accepte, il monte en grade de façon spectaculaire. Mais lorsque Baxter comprend que Sheldrake y emmène celle qu’il aime, mademoiselle Novak, Baxter est face à un dilemme : renoncer à son amour ou à sa carrière.
Le Jeu des Ombres
137 min

Le Jeu des Ombres

2020 - Mise en scène Jean Bellorini
Le Jeu des ombres est une plongée joyeuse, festive et profonde dans la langue exubérante et éruptive de Valère Novarina, qui s’entrechoque avec avec la musique cristalline de Claudio Monteverdi.
Architecture
209 min

Architecture

2019 - Mise en scène Pascal Rambert
Architecture, une brutale histoire de famille qui s’apparente à un naufrage. Aux lendemains de la première guerre mondiale et aux portes de l’Anschluss, au sein d’une période nourrie d’espoir et de combats, chaque membre de cette famille, aussi brillant soit-il – compositeur, architecte, philosophe, écrivain, scientifique, actrice, peintre – pense encore que donner sa vie pour la pensée et la beauté a un sens. Mais si eux, les plus talentueux des talentueux, n’ont pu empêcher le sang, comment ferons-nous si le sang se présente à nouveau ?
Eric Antoine – Magic Delirium
101 min

Eric Antoine – Magic Delirium

2015 - Mise en scène Etienne De Balasy
En cinq ans à peine, depuis son émergence, Eric ANTOINE, l’Humorillusionniste, le Prestidagitateur, Grand Dépoussièreur de la Magie, a imposé son style unique à la fois grâce à ses nombreux passages à la télévision, où l’ont découvert des millions de téléspectateurs, et surtout à son dernier spectacle « Mystéric » qu’il a joué plus de deux cent cinquante fois en France, Belgique, Suisse, Tunisie, Algérie, au Québec,devant près de cent cinquante mille spectateurs. Le temps est désormais venu d’en présenter un tout neuf !
Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner
86 min

Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner

2019 - Mise en scène Jean-Louis Martinelli
« J’irai à la mer, y aura des vagues de toutes les couleurs et je serai riche. » Résonnent ici des voix que l’on entend bien peu. Qui sont ces jeunes qui, en toute verve et crudité, nous font part de leurs vies bouleversées ? On comprend, loin des caricatures et sans angélisme aucun, qu’il s’agit de mineurs en foyer d’accueil d’urgence. Brûlante chorale, coups de gueule, confidences... Mais nous sommes au théâtre, les jeunes sont des comédiens, les deux éducateurs aussi. Christine Citti, l’auteure, joue son propre rôle d’intervenante extérieure. Le texte qu’elle a conçu, à l’issue de son expérience dans un foyer de Seine-Saint-Denis, restitue une langue et une réalité sociale. Tous les personnages sont dépassés par la situation, les encadrants sont réduits à du bricolage social, chacun cherche à s’en sortir du mieux qu’il peut. Ces jeunes peuvent-ils « gagner » ?
Open bed
109 min

Open bed

2008 - Mise en scène Charlotte de Turckheim
Filant le parfait amour, Alice et Julien respirent le bonheur. Mais ce jeune couple découvre les aléas de l’amitié, du mensonge, de l’adultère mais aussi de l'homosexualité. Alors qu'ils envisagent de s’installer ensemble, les tracasseries s'accumulent dans leur entourage. Le meilleur ami de Julien, Nicolas, sort avec la meilleure amie d’Alice, Mélanie. Mais leur couple est au plus bas. Julien entreprend de se mêler des amours d'un autre ami au désespoir. Il lui présente sa collègue Delphine, une jeune femme charmante mais un peu fofolle. La mauvaise foi s'invite alors entre tous les protagonistes.
Good Canary
130 min

Good Canary

2008 - Mise en scène John Malkovich
Annie (Cristiana Reali) ne peut supporter le regard des autres. Pourquoi Jacques (Vincent Elbaz), son compagnon, fou d’amour pour elle, vit-il si mal le succès du nouveau roman qu’il vient d’écrire et dont l’histoire sulfureuse et provocatrice semble inspirée d’un vécu douloureux ? Lorsque la vérité éclatera aux yeux des autres, la violence se déchaînera. Si Good Canary se déroule dans les milieux de la presse et de l’édition, c’est d’abord une histoire d’amour violente et passionnée. Zach Helm écrit de manière convaincante une pièce grave sur des auteurs écorchés vifs, affrontant la difficulté de la création et du regard des autres. Mais ce qui paraît sombre devient, sous l’œil ironique de John Malkovich, une comédie brillante, insolente et cruelle, baignée dans les couleurs, les décors et les musiques de New York.
Tout baigne
95 min

Tout baigne

2007 - Mise en scène Nicolas Ragni et Cathy Guillemin
Yann-Joël et sa femme Marine sont sur le point d'avoir un enfant. Mais par un concours de circonstances, le couple va se retrouver bloqué par les intempéries avec un touriste sans-gêne venant d’un camping voisin (Francis), une amie autoritaire et pompier-volontaire (Huguette) et son petit ami névrosé (Jacques), ainsi que l'épicier du village (Boulaouane). Tous vont tenter de se sortir de cette situation critique, avec pour mission supplémentaire de ne pas dévoiler à la jeune femme enceinte ce qui se passe réellement dehors, et éviter ainsi un accouchement prématuré...
Extra – Cirque d’Hiver Bouglione
103 min

Extra – Cirque d’Hiver Bouglione

2019 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Le Cirque d'Hiver est inauguré par le fraichement sacré Napoléon III le 11 décembre 1852.C'est grâce au Duc de Morny, demi-frère du prince Louis-Napoléon, que la bâtiment obtient son permis de construire sur l'emplacement d'un ancien château d'eau sur le boulevard du crime, surnom du Boulevard du Temple. Son commanditaire, Louis Dejean confie sa construction à Jacques Hittorf, architecte de la gare du Nord et de la place de la Concorde. Il fut alors nommé Cirque Napoléon en hommage au nouvel empereur des Français. Le succès est fulgurant, et la troupe de Louis Dejean alterne les résidences avec le Cirque d'Été en bas des Champs-Elysées. Le 12 novembre 1859, un homme entre dans l'histoire en réalisant pour la première fois au monde un numéro de trapèze volant. Le toulousain Jules Léotard, dit "l'artiste volant" associe à jamais cette nouvelle discipline et la coupole du Cirque d'Hiver pour en faire le temple des arts aériens.
Les amis du placard
85 min

Les amis du placard

2010 - Mise en scène Pierre Pradinas
Profitant d'une vente promotionnelle dans une grande surface de la région parisienne, Jacques et Odile se sont achetés un couple d'amis. Ils les gardent dans un placard et les sortent régulièrement dans l'espoir de passer de bonnes soirées. Jour après jour, ils se montrent de plus en plus exigeants avec ces amis qu'ils ont tout de même payés assez cher. Et de l'exigence à l'abus, il n'y a qu'un pas...
Frère et sœur
61 min

Frère et sœur

2005 - Réalisation Don Kent
Frère et sœur se construit autour de la notion de scène comme un espace fictionnel, suite de courts récits qui constituent les différentes parties de la création. Dans la mise en scène de ces groupes, je souhaite développer l’idée de confusion des personnes et de leurs rôles. Essayer de créer un chaos et un malaise sur la reconnaissance du "qui est qui?” pour une mise en abîme de l'autre comme de son propre désir. Tenter de croiser un autre et en même temps d'inventer et d'interroger la nature discontinue de la relation à l’autre. Il s’agit de se dégager et de s’arracher à soi dans une certaine impudeur et dans un mimétisme par rapport à ceux que l’on croise. L'identité devient alors un objet changeant. Tous ces personnages provisoires se ressemblent, ils se comportent avec une similitude étonnante et leurs préoccupations se recoupent invariablement. Ils pourraient n’être qu’une unique et même personne et pourtant ils sont multiples, interchangeables, transitifs. Les rôles s’avèrent être de pures voix qui pénètrent les corps et les abandonnent, ouvrant une vision, celle des corps multiples que nous possédons, que nous construisons et que nous représentons face à l’autre.
Puz/zle
124 min

Puz/zle

2012 - Réalisation Don Kent
À la question « pourquoi dansez-vous ? », Sidi Larbi Cherkaoui répond : « Pour honorer mes ancêtres. Pour rassembler des gens, pour se rencontrer grâce à la scène. Pour mieux comprendre la vie quotidienne. Pour exprimer les choses qu’on ne sait dire ». Son grand talent est d’avoir su donner une portée universelle à ses différentes raisons de danser. Accessible et généreux, le style du chorégraphe flamand d’origine marocaine porte l’empreinte de sa propre multiculturalité et sublime l’éclectisme de ses enthousiasmes esthétiques. Sa vocation artistique s’est en effet éveillée à la fois en dessinant traits pour traits des chefs-d’œuvre de la peinture flamande et en imitant les pas de danse de Michael Jackson. Comme en témoigne sa nouvelle création, Puz/zle, il aime réunir des danseurs et des musiciens issus d’horizons éloignés : le groupe polyphonique corse A Filetta donne de la voix aux côtés de la chanteuse libanaise Fadia El-Hage. À partir de cette alliance méditerranéenne inédite, il agence sous un jour nouveau les multiples pièces (aussi bien charnelles, musicales, intellectuelles ou émotionnelles) qui composent le grand puzzle de l’histoire de l’humanité.
Gerald Dahan tombe les masques
100 min

Gerald Dahan tombe les masques

2015 - Mise en scène Gérald Dahan
Coté sketchs, on connait ses imitations saisis- santes de Sarkozy, Timsit, Clavier, Luchini et Palmade. Vous allez découvrir ses incarnations hilarantes de Hollande, Valls, Montebourg, Dupontel, Mister Bean et bien d’autres... Dans ce nouveau spectacle, Gérald DAHAN vous fait notamment revivre dans les condi- tions du direct son canular à Olivier Falorni en imitant Manuel Valls. Un document « House of cards » qui en dit long sur les coulisses du pouvoir... En fin de spectacle, ses imitations chantées, accompagnées au piano, sont « à la carte ». L’occasion de réentendre vos standards préférés de la chanson française et pour l’artiste de rendre hommage à ses références artistiques : Aznavour, Gainsbourg, Nougaro, Brel ... Un show interactif où c‘est le public qui choisit les artistes de la soirée. POUR L’ANECDOTE : Le plus célèbre canular de Gérald Dahan est celui où il a réussi, en imitant Jacques Chirac, à convaincre Zinedine Zidane et ses co-équipiers de chanter la Marseillaise, la main sur le cœur lors d ‘un match de foot décisif pour la sélection de la France à la coupe du monde. Dans ce nouveau spectacle, vous découvrirez aussi comment l’imitateur est intervenu dans la sélection de l’équipe de France de football : Sélectionneur d’un jour, Gérald a réussi égale- ment le même jour à convaincre Domenech de faire jouer Lilian Thuram... Résultat : France / Irelande (1-0) la France est sélectionnée de justesse pour la coupe du monde.
L’hiver sous la table
80 min

L’hiver sous la table

2004 - Mise en scène Zabou Breitman
Dragomir (Dominique Pinon), émigré et cordonnier, sous-loue le dessous de la table de travail de Florence Michalon (Isabelle Carré), une jeune traductrice peu argentée, pour y installer son atelier et son domicile. De cette promiscuité (les très belles jambes de la loueuse ajoutant au trouble de Dragomir), vont naître quelques quiproquos, le quotidien devenant bien sûr complètement décalé. Jamais dans si peu de mètres carrés, entre le dessous et le dessus d’une table, il y aura eu tant d’ébullition. Topor traite de l’immigration et de l’exclusion avec humour : l’art d’être grave dans un éclat de rire.
Le clan des veuves
86 min

Le clan des veuves

2012 - Mise en scène Marie Garcin, Philippe Chazal
L’époque ou le veuvage était regardé avec compassion, est révolu ! Avec ces 3 veuves là, il devient un véritable tourbillon. Flo,Isabelle, veuves depuis plusieurs années consolent Rose qui vient de perdre son mari et de quelle façon !! Le clan des veuves se forment et dés lors, plus rien, ni personne ne lui résiste. Une cohabitation mouvementée, des confidences estampillées, les 3 inséparables décortiquent, défont, arrangent leur vie de couple passé. Alors imaginez quand une maîtresse, un enfant caché, pointent le bout de leur nez…Effets comiques garantis. Les répliques font mouche, les dialogues sont croustillants, les situations hilarantes. Remise au gout du jour, résolument moderne, à la mise en scène parfaitement réglée, « Le clan des veuves », comédie devenue culte, est la pièce anti morosité de l année !
La cage aux folles
124 min

La cage aux folles

2011 - Mise en scène Didier Caron
Georges et son compagnon Albin tiennent un célèbre club de revue travestis à Saint-Tropez dont Albin, alias Zaza Napoli en est également la vedette. Georges fait tout son possible pour tempérer les caprices de la diva et ses sauts d’humeur qui rythment leur longue vie commune. Mais l’arrivée de Laurent, le fils de Georges va bousculer cette pittoresque plénitude. En effet, ce dernier vient annoncer à son père son désir d’épouser Muriel Dieulafoi, une jeune fille de bonne famille dont le père est un homme politique en vue dans la région. Et Laurent de rajouter que ses futurs beaux-parents veulent rencontrer ses parents dans deux jours ! Georges et Albin vont alors tenter de se muer en parents modèles, dépourvus de toute équivoque. Mais chassez le naturel et il revient au galop !
La tragédie du roi richard II
167 min

La tragédie du roi richard II

2010 - Mise en scène Jean-Baptiste Sastre
La pièce s’ouvre sur un royaume perdu. Un monde fini dont il ne reste que des traces, des empreintes. Pièce historique, dit-on. Prophétique plutôt, au sens où les prophètes s’attachent à dénoncer la catastrophe présente par une projection historique imaginaire. Le jardin harmonieux et protecteur n’est plus. De ce monde ancien et parfait, équilibré et vertueux, il ne reste que le roi comme l’image mélancolique d’une souveraineté dont on découvre que l’on est exclu. Lentement le roi lui-même exprimera sa propre impuissance. Tentera en vain de faire réapparaître le paradis comme de dire la Loi. Un autre voudra restaurer la puissance rêvée, l’harmonie, mais son rêve deviendra cauchemar.
Fanny
164 min

Fanny

2008 - Mise en scène IRÈNE BONNAUD
Dans son bar, sur le Vieux-Port de Marseille, César se morfond. Marius, son fils, est parti naviguer à l'autre bout du monde. Entouré de ses amis, exaspéré par son chagrin et leur compassion, ce père aimant et abusif se sent trahi par un départ dont il contemple le désastre dans le désespoir de Fanny, l'amour délaissé de Marius. Mais Fanny n'est pas qu'abandonnée. Elle est une fille perdue dont la grossesse devient une tragédie ordinaire. Honoré Panisse, le maître voilier du port, de trente ans l'aîné de Fanny, lui propose le mariage, l'honorabilité, la fortune. Panisse tient les ficelles d'une comédie cruelle où la jeunesse renonce peut-être au bonheur. Et sur le Vieux-Port, baigné de soleil et de pittoresque méridional, le rire est roi mais il n'y a pas d'amour heureux.
Eric Antoine – Mystéric
99 min

Eric Antoine – Mystéric

2012 - Mise en scène Etienne De Balasy
Depuis son émergence à la fin 2006, Eric Antoine s'est taillé la part du lion (dont il a un peu la crinière, à sa manière), à coups de talent et d'originalité. Il a imposé son style unique à la fois grâce à ses nombreux passages à la télévision (notamment, bien sûr, dans Vivement dimanche prochain au côté de Michel Drucker), où des millions de téléspectateurs l'on découvert, et surtout à son précédent spectacle Réalité ou Illusion ? qu'il a joué plus de deux cent cinquante fois en France, Belgique, Suisse, Tunisie, Algérie,au Québec, devant près de cent cinquante mille spectateurs.C'est Mystéric dans lequel, toujours accompagné de son invisible assistant Bernard, il va plus encore qu'avant mélanger, à sa manière si particulière et performante, humour, illusion/prestidigitation, danse, philosophie, musique, poésie...Qu'est-ce que la magie ? est la question thème de Mystéric. Est-ce que la vraie magie existe ? Quelle est la différence entre la magie et la prestidigitation ? Entre un secret et le mystère ? Est ce que la science prouve que la magie n'existe pas ? Et si finalement, Magie et Amour ne font qu'un ? Et si finalement, acte théâtral et acte d’amour ne font qu'un ? Bon parfois le public, ou le comédien, ont la migraine, mais Eric Antoine est un remède dont les effets secondaires sont encore meilleurs à long terme, vous pouvez le trouver en cachet, en poudre soluble, en inhalation, ou toute autre forme qui vous plaira. C’est à vous de choisir.
Dernier Tour de Piste
106 min

Dernier Tour de Piste

2019 - Mise en scène Olivier Macé
Après avoir insulté une contractuelle, le jeune Joshua est envoyé faire ses Travaux d’Intérêt Général dans une maison de retraite, tenue par un couple de Thénardier, et dont les pensionnaires sont tous d’anciens comédiens oubliés. Parmi eux, deux fortes têtes, qui n’ont rien perdu de leur enthousiasme juvénile : Julien Dorval, grande gueule au verbe haut et au langage fleuri, et son meilleur ami, le gentil Daniel... Joshua va vite se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond aux « Bleuets », et va s’ingénier à rendre la vie de ses pensionnaires plus douce, en leur offrant un dernier tour de piste...»
Instants Critiques
88 min

Instants Critiques

2013 - Mise en scène François Morel
Derrière les transistors fraîchement apparus, deux voix légendaires chroniquent le 7e art dans un duel de joutes verbales et font de l’émission d’Inter, Le Masque et la plume, un moment d’intelligence, d’insoumission, de liberté et de franche rigolade. Les esprits échauffés de Jean-Louis Bory et Georges Charensol s’opposent avec avidité, tantôt déployant un enthousiasme hallucinant pour quantités de films mineurs, tantôt défendant avec pugnacité les classiques. Au-delà de leurs prises de bec, ces deux caractères bien trempés apportent un regard neuf sur cet art alors encore jeune, lui donnant la noblesse de l’esprit critique d’un Voltaire. François Morel théâtralise les échanges houleux de ces deux show-men des ondes et met à jour leur belle complicité. Avec ses comparses des Deschiens, Olivier Broche et Olivier Saladin, il aiguise sa plume acide pour faire s’étriper le tandem vedette. Adversaires de taille, ces acteurs - cinéphiles avertis - font revivre aux Laurel et Hardy de la critique, leurs plus belles heures radiophoniques et montrent combien les controverses artistiques rendent les amitiés fructueuses.
L’étudiante et Monsieur Henri
95 min

L’étudiante et Monsieur Henri

2013 - Mise en scène José Paul
A 78 ans, monsieur Henri vit seul dans son appartement parisien, ce qui commence à inquiéter son fils, Paul. Si le septuagénaire, particulièrement bougon, refuse catégoriquement tout placement en maison de retraite, il finit par accepter de louer une chambre de son appartement à une étudiante. Constance, 21 ans, emménage chez lui. C’est une jolie demoiselle pleine de fraicheur et d’enthousiasme, aux faibles moyens, en plein échec dans ses études, qui cherche encore sa voie. Loin de tomber sous le charme, Henri va se servir de Constance pour créer un véritable chaos familial… Dont il était loin d’avoir prévu toutes les conséquences ! Une comédie décapante sur les ingérences familiales, les hérédités lourdes à assumer, et la difficulté de concilier les grands rêves d’une vie avec les petits arrangements quotidiens que chacun fait avec sa conscience... Que ce soit à 20 ans, 40 ans ou presque 80 !
13 à table
128 min

13 à table

2012 - Mise en scène Pierre Palmade
13 à table, c’est l’histoire d’un réveillon de Noël qui tourne au cauchemar quand le maître de maison, hystériquement superstitieux, s’aperçoit qu’ils vont être 13 à table ! Un classique du boulevard revisité et mis en scène par Pierre Palmade magistralement interprété par Jean Leduc dont le génie comique, l’énergie, les manières et la voix font de lui un digne héritier des grands noms de ce genre théâtral. Les autres acteurs qui l’entourent également issus de l’atelier de Pierre Palmade assurent à la pièce une qualité et une sincérité de jeu impressionnantes.
A l’abordage
31 min

A l’abordage

1997 - Réalisation Michel Viotte
Histoire des films de pirates, à travers diverses rencontres : Pierre Dubois (écrivain), James Goldstone (réalisateur), Peter Ustinov (réalisateur et comédien), Cris Campion (comédien) ... Quelles furent les grandes figures de ce cinéma ? Quelles en sont les règles, et comment les transgresser ? De Michael Curtiz à Roman Polanski, évolution d'un cinéma d'aventure dont le secret semble désormais perdu...
Un singe en hiver
94 min

Un singe en hiver

2014 - Mise en scène Stéphane Hillel
Gabriel Fouquet arrive un soir d'automne dans l'hôtel tenu par Albert Quentin sur la côte normande. Une amitié va naître entre les deux hommes. L'un boit, l'autre ne boit plus. D'après le film réalisé par Henri Verneuil.On se souvient du film de Henri Verneuil, du feu d'artifice et de cette cuite mémorable entre le jeune et le vieux où il est question de Yang-Tsé-kiang, de Manolete, de Joselito, de fusiliers marins...On se souvient des répliques de Michel Audiard, fidèle à l'esprit et à l'humour d'Antoine Blondin, dont certaines sont devenues cultes.
Lamine Lezghad – Impeccable !
73 min

Lamine Lezghad – Impeccable !

2012 - Mise en scène Lamine Lezghad
Révélé par l'émission de Laurent RUQUIER sur FRANCE 2 « On ne demande qu'à en rire » dont il est devenu l'un des piliers les plus brillants, recruté par Isabelle GIORDANO dans son émission « Les Affranchis » sur FRANCE INTER où il sévit chaque semaine, LAMINE LEZGHAD revient avec un spectacle largement renouvelé, augmenté et aggravé : « IMPECCABLE ! », qui triomphe depuis février 2012 au Théâtre Le Temple à Paris. « Très à l’aise en impro, Lamine Lezghad sait rebondir sur les réactions d’un public aussi séduit par sa générosité. Un jeune talent à suivre de près. De très près même. » TÉLÉRAMA « Un spectacle efficace et carré, mais drôle, délirant et extrêmement sympathique.» L’EXPRESS
Le grand bye-bye 2014
136 min

Le grand bye-bye 2014

2014 - Mise en scène Gil Galliot
Régis Mailhot invite sur la scène du Théâtre des Bouffes Parisiens de nombreux humoristes : Laurent Gerra, Anne Roumanoff, Chevallier et Laspalès, Eric Antoine, Olivier de Benoist, Stéphane Bern, Julien Courbet, Caroline Vigneaux… pour passer en revue, à travers de nombreux sketches, les événements les plus marquants de l'année 2014. Spectacle sarcastique, pince sans rire, insolent, détonant, pétillant, enlevé et rythmé tantôt par l'humour noir, tantôt par l'absurde, ancré dans la réalité tout en le détournant avec l'humour décalé de Régis Mailhot et de ses invités. Des imitations sont distillées tout au long du spectacle… des invités surprises s'invitent aux côtés de Régis Mailhot, permettant une grande liberté de ton… de tous bords !
Looking for Mr Castang
132 min

Looking for Mr Castang

2009 - Mise en scène Edouard Baer
Où est le centre du monde ? Mr Castang le sait. Quel est le sens de la vie ? Mr Castang a la réponse. Comment sauver le monde occidental de l'Ennui ? Demandez à Mr Castang. Qui est Mr Castang ? Vite trouvons-le ! Accompagné d'une troupe plus rocambolesque que jamais, embarquez-vous dans un voyage musical spatio-temporel, dont la destination est tenue secrète.
La fête de la dette
80 min

La fête de la dette

2014 - Mise en scène Christophe Alévêque
Un événement qui va susciter des débats, des discussions, des rencontres autour de ce problème qui berce notre quotidien, mais dont la majorité de la population ignore tout. Notre but n’est pas d’en parler de façon partisane ou militante, mais de vulgariser ce qui paraît très compliqué pour la majeure partie de la population, de tenter de faire un peu d’éducation populaire et d’expliquer de façon la plus simple et la moins rébarbative possible un mécanisme qui effraie la majorité des citoyens. Bref, de s’approprier cette dette, puisque de toute façon c’est la nôtre. Le tout étant évidemment à but non lucratif mais éminemment éducatif. Un spectacle ludique et populairement éducatif sur La Dette orchestré par Christophe ALEVEQUE, conçu et écrit par Christophe ALEVEQUE et Vincent GLENN. Des spécialistes en économie interviendront au cours de la représentation. Ces intervenants sont présents sur scène ou filmés auparavant. Chacun intervenant 2 minutes sur un sujet très précis.
Le tour de la dette en 80 minutes
80 min

Le tour de la dette en 80 minutes

2015 - Mise en scène Christophe Alévêque
Un événement qui va susciter des débats, des discussions, des rencontres autour de ce problème qui berce notre quotidien, mais dont la majorité de la population ignore tout. Notre but n’est pas d’en parler de façon partisane ou militante, mais de vulgariser ce qui paraît très compliqué pour la majeure partie de la population, de tenter de faire un peu d’éducation populaire et d’expliquer de façon la plus simple et la moins rébarbative possible un mécanisme qui effraie la majorité des citoyens. Bref, de s’approprier cette dette, puisque de toute façon c’est la nôtre. Le tout étant évidemment à but non lucratif mais éminemment éducatif.Un spectacle ludique et populairement éducatif sur La Dette, orchestré par Christophe ALEVEQUE, conçu et écrit par Christophe ALEVEQUE et Vincent GLENN. Des spécialistes en économie interviendront au cours de la représentation. Ces intervenants sont présents sur scène ou filmés auparavant. Chacun intervenant 2 minutes sur un sujet très précis.
Les voisins du dessus
87 min

Les voisins du dessus

2016 - Mise en scène Jean-Pierre Dravel, Olivier Macé
Les voisins du dessus c’est comme la famille, on ne les choisit pas…Accompagné de sa femme Julie, Octave s’installe à Paris pour terminer ses études notariales. Ce jeune couple sérieux trouve l’appartement au calme dont ils rêvaient.Ils font rapidement connaissance de leurs voisins, des cinquantenaires excentriques qui vont leur rendre la vie difficile. Mais ils ne s’imaginent pas à quel point…Octave et Julie sont bien décidés à ne pas se laisser faire.
Le Bourgeois gentilhomme
178 min

Le Bourgeois gentilhomme

2022 - Mise en scène Jérôme Deschamps
Décidé à devenir un homme de qualité, Monsieur Jourdain, riche bourgeois, s’entoure, à cette fin, d’une kyrielle de professeurs. Bien que marié, Monsieur Jourdain est éperdument amoureux d’une belle marquise, Dorimène. Celle-ci lui a été présentée par le comte Dorante lequel, en réalité, utilise Monsieur Jourdain en lui empruntant régulièrement de grosses sommes d’argent qu’il ne rembourse jamais, dans le seul but de séduire Dorimène. Madame Jourdain s’en aperçoit et tente d’attirer l’attention de son mari sur le peu de scrupules dont le Comte fait preuve à son égard, mais en vain. Soutenu par Madame Jourdain, un jeune homme, Cléonte, demande la main de Lucile à Monsieur Jourdain, qui la lui refuse. Sa fille épousera un aristocrate…
Les Chatouilles, ou la danse de la colère
102 min

Les Chatouilles, ou la danse de la colère

2021 - Mise en scène Eric Métayer
Quand la danse prend le pas sur l’indicible. C’est l’histoire d’Odette. Une petite fille dont l’enfance a été volée par un “ami de la famille”. Une jeune fille qui cherche des réponses à ses questions et les trouve progressivement avec son corps. Quand les mots ne suffisent plus, la danse est son moyen de survie. A travers une galerie de personnages entre rires et émotions et une mise en scène subtile d’Eric Métayer, les mots et la danse s’entremêlent et permettent à Déborah Moreau d’emporter le spectateur dans un grand huit émotionnel.
La Folle histoire de Michel Montana
92 min

La Folle histoire de Michel Montana

2017 - Mise en scène Arnaud Joyet
Le souhait d'Oldelaf et de son acolyte Alain Berthier était de partir sur la création d'un nouveau projet axé sur l'humour, tout en en gardant la part musicale dont seul eux ont le secret. Et c'est tout naturellement qu'une fois encore ils se sont dirigés vers nous pour s'occuper de la production du « Projet Michel Montana » (sous le label Houlala Spectacles). Michel Montana est un chanteur français né en 1946 de mère française mais rasée et de père stérile. Véritable miraculé de la nature, il viendra sur le tard à la chanson où il se révèle être un être à part. Enfin, vraiment à part, les autres chanteurs ne l'acceptent pas. Il va côtoyer l'apogée des années 70, le monde des Sardou, Cloclo, Fugain, et va même être à l'origine de plusieurs chansons cultes sans pour autant jamais embrasser le succès escompté. Oldelaf et Alain Berthier, les deux seuls membres du FCMM (Fan Club Michel Montana) évoquent avec tendresse et passion les plus belles heures de ce génie méconnu au travers d'un colloque festif et poignant. Avec ce spectacle, Oldelaf se lance dans un pari fou, autant pour lui que pour nous!
Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots
40 min

Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots

2010 - Réalisation Manuelle Blanc
Olivier Cadiot, artiste associé du festival d’Avignon 2010, est un écrivain dont les formes littéraires, entre poésie et roman d’avant-garde, échappent à toute catégorie. Le metteur en scène Ludovic Lagarde a pourtant décelé dans cette écriture insolite le potentiel d’une adaptation théâtrale. Au fil de séquences de vie, d’entretiens et d’extraits de répétitions de la pièce « Un mage en été », ce film met à jour le processus de transposition d’une œuvre littéraire en objet théâtral. Captation pour mémoire : « Un mage en été » – 90 minutes – Festival d’Avignon 2010
Miroslav (Grand Prix Des Auteurs)
123 min

Miroslav (Grand Prix Des Auteurs)

2017 - Mise en scène Jean-Daniel Laval
Au cœur d’une Russie contemporaine et déliquescente, Pavel, désespéré et sans argent, se voit proposer une mission par un mystérieux personnage, Miroslav. Ce qui s’avère être au départ la simple remise d’une sacoche à une jeune femme (Stasya) devient progressivement une affaire complexe et dangereuse. Stasya croit découvrir son père sous les traits de Pavel quand celui-ci cherche à la protéger au-delà de ce qui lui était demandé. Autour de cette rencontre, la pièce nous présente une galerie de personnages confrontés à des choix décisifs dans un jeu de hasard dont les lignes de fuite jaillissent d’un même point : Miroslav.
Sulki et Sulku ont des conversations intelligentes
80 min

Sulki et Sulku ont des conversations intelligentes

Sulki et Sulku, en 2004, se sont glissés dans ma pièce Musée haut, Musée bas. Ils y interprétaient deux oeuvres d’art vivantes dont les propos n’ont pas laissé indifférents certains spectateurs. A peine les représentations terminées, ils ont ressenti le besoin irrépressible de continuer à discuter ensemble. Je ne suis pas parvenu à les en empêcher, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Vous trouverez ici quelques-unes de leurs conversations que j’ai réussies à retranscrire. Ils m’ont assuré qu’elles étaient intelligentes. Je n’en suis pas sûr, mais avec eux on ne sait jamais. Jean-Michel Ribes
Cochons d’Inde
80 min

Cochons d’Inde

2010 - Mise en scène Anne Bourgeois
Cette pièce, sorte de «  Boulevard kafkaïen », montre un bourgeois dont les certitudes et l’arrogance, finiront par s’effriter petit à petit face à une situation absurde qui le dépasse. Le thème de la mondialisation, les rapports de force entre les faibles et les forts, sont au centre de  cette histoire. Les indiens imposent leurs règles aux français. Le guichetier impose ses règles au client. Bref, les règles ont changé …
Le Radeau de la Méduse
82 min

Le Radeau de la Méduse

2018 - Mise en scène Romeo Castellucci
Inspiré par la peinture de Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse (Das Floß der Medusa) est un oratorio (opéra spirituel) composé par Hans Werner Henze, créé en 1968.L’ intérêt de cette histoire mondialement connue, c’est qu’elle est encore aujourd’hui d’une tragique actualité. C’est pourquoi Romeo Castellucci fait un lien direct et évident entre les naufragés du radeau et les réfugiés des bateaux qui traversent la Méditerranée et dont le destin est souvent le même. Romeo Castellucci souhaite avant tout parler de naufrage, mais pas seulement celui du Radeau de la Méduse, celui du spectateur. Pour cela, il s’est inspiré du philosophe allemand, Hans Blumenberg, qui a écrit Naufrage avec spectateur. Il y parle du plaisir du spectateur qui, assis sur un rocher, dans la rivière est en train de regarder un naufrage, loin en pleine mer et qui a un sentiment ambivalent : il est rassuré par sa position devant le désastre, le plaisir d’être sauvé, mais il ressent aussi de la culpabilité.
Foresti and co
135 min

Foresti and co

Imaginé pour le Festival Juste pour rire de Nantes 2008 dont Florence Foresti était la Marraine, exporté et adapté au Festival Juste pour rire de Montréal en juillet 2008, ce show inédit, tant sur la forme que sur le contenu arrive, enrichi de surprises et crée l’événement à Paris. Entourée de ses invités et mise en scène par Josée Fortier, Florence Foresti explore les relations “hommes-femmes” et leurs nouvelles règles du jeu à travers des numéros spécialement écrits pour l’occasion : sketches, danses, chansons, parodies, imitations... en solo, duos, ou trios. Lorsque Florence Foresti se voit offrir carte blanche, elle nous en met plein la vue. “On s'amuse comme des gosses et je crois que le public aussi!” Florence Foresti
Le Pouvoir des Folies Théâtrales
257 min

Le Pouvoir des Folies Théâtrales

2013 - Mise en scène Jan Fabre
De l’art d’enterrer avec faste et superbe un théâtre qui fut et n’est plus. De l’art de rendre hommage tout en claquant la porte au nez de ses ainés. En signant en 1984 cette pièce majeure de son répertoire, Le Pouvoir des folies théâtrales, Jan Fabre, artiste turbulent, réfractaire au joli, aux connivences de bon aloi, à la frilosité, entérinait, une fois pour toutes, la mort des scènes empesées, corsetées, formatées, croulant sous les froufrous et suintant le moisi à cent lieux à la ronde. Il faut pas moins de 4h20 pour que s’opère, sur scène, ce programme de reconfiguration qui affranchit du 19ème siècle et de ses avatars un plateau en quête urgente de vitalité dont le seul credo semble être « l’ici et maintenant ». C’est ce à quoi s’emploient les interprètes qui vont aux limites de l’épuisement physique, exténuant dans d’innombrables répétitions les noms de pièces, d’auteurs, de dates sur lesquels s’arqueboute l’histoire de la représentation. Ils sont en uniformes, costumes cravates, nus, portent des couronnes dorées sur la tête, courent comme des dératés, halètent comme des chiens. Ils ressuscitent avec un zest de perversité un théâtre muséifié qui n’autorise aucune transgression. Et ce faisant, ils l’achèvent dans un geste total mêlant vidéo, corps, texte et musique. Du conflit ainsi activé entre passé et présent émerge une forme qui ne doit qu’à elle même sa légitimité. Une forme tourbillonnante dont on sort droit comme un i, avec la certitude que nos pendules internes viennent d’être remises à l’heure.
Richard III (Thomas Jolly)
240 min

Richard III (Thomas Jolly)

2016 - Mise en scène Thomas Jolly
Le monstre sculpte sa statue  En Avignon, à la fin des intégrales des trois parties de Henry VI, les spectateurs debout après dix-huit heures de spectacle scandaient : «Richard III ! Richard III !» Ils sont aujourd’hui exaucés : Thomas Jolly, qui interprétait lui-même le rôle du sinistre Duc de Gloucester, va conduire son personnage jusqu’à son couronnement puis l’accompagner dans sa chute, au terme d’une dernière bataille... Richard est le premier grand maître de la mise en scène de soi que le théâtre ait produit. Ou du moins le premier personnage théâtral depuis Dionysos en personne (dans Les Bacchantes d’Euripide) à se mettre soi-même au monde théâtralement, sous le regard fasciné d’autrui. Si Richard est un être aussi extraordinaire, cela tient à ce qu’il est aussi son propre auteur, fils de ses œuvres, et que celles-ci, puisant leur énergie dans le goût de l’excès et l’irrépressible sens du jeu de leur auteur, témoignent de la sûreté de ses dons artistiques. Richard se veut roi – nulle autre identité ne saurait lui suffire. Or cette identité royale lui est interdite. S’il veut pouvoir accoucher de sa royauté, il lui faut se frayer seul sa voie, que ce soit par la ruse – en multipliant les masques – ou par la force, et au besoin à coups de hache (ainsi qu’il le dit lui-même dans l'acte III, scène 2 du troisième Henry VI). Il lui faut simultanément éliminer ses rivaux dynastiques au sein de sa propre famille (d’abord son frère Clarence, puis ses neveux Édouard et Richard, princes du sang et héritiers légitimes de son autre frère, Édouard IV), réduire à l’impuissance ses rivaux politiques (dont sa belle-sœur, la reine Élisabeth, ainsi que ses frères et ses fils d’un premier lit) et travailler à asseoir sa propre légitimité (par exemple en épousant Lady Anne, veuve du fils d’Henry VI). À première vue, la tâche paraît impossible. C’est précisément le contraste entre cette impossibilité initiale et les ressources d’intelligence rusée ou de soudaine brutalité que Richard, un effroyable sourire aux lèvres, déploie pour enfin la surmonter qui contribue à nourrir notre plaisir de spectateur – plaisir qui n’est sans doute pas sans rapport avec le souvenir des joies païennes ou enfantines que nous devons au cirque. Car Richard a quelque chose du pur histrion (ainsi lorsqu’il fait retomber sur la tête de Marguerite, la vieille reine-mère, les malédictions dont elle comptait l’accabler). Mais il est également un peu hypnotiseur – voyez comment il séduit Lady Anne. Un dompteur, aussi, qui n’a pas son pareil pour mater, soumettre ou encager les grands fauves politiques qui lui barrent la route. Et si l’on veut, un peu escamoteur : il propage des bruits sur Clarence qui entraînent sa condamnation à mort, puis fait opportunément disparaître la grâce trop tardive que lui accorde Édouard (et les remords du roi, déjà éprouvé par une longue maladie, précipitent sans doute son agonie). Richard, en somme, n’est pas seulement une abomination de la nature, un bossu, un pied-bot, doté de dents dès sa naissance. «Richard» est le nom d’une machine à produire des possibilités théâtrales inouïes, proprement impensables. Derrière le monstre, il faut saluer le tour de force, voire le chef- d’œuvre d’une volonté de puissance qui ne cesse, scène après scène, de sculpter sa propre statue. Trente-deux ans après l’inoubliable monstre d’Ariel Garcia Valdès, voici donc un autre Richard qu’on vit grandir en Avignon, reprenant à nouveaux frais le cérémonial de sa propre invention, puis de sa déroute : après l’intégrale des Henry VI, la bande de la Piccola Familia est de retour pour mener à son terme, avec leur contagieuse vitalité, l’une des aventures théâtrales les plus follement ambitieuses de la décennie.
Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré
75 min

Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré

2018 - Mise en scène Sonia Bester
C’est une belle aventure avant même de commencer. Des musiciens se rencontrent. Ils interprètent des mélodies de Gabriel Fauré. Ils les jouent sobrement, les chantent simplement. Débarrassées de leur esthétique lyrique, ces mélodies révèlent leur beauté limpide et retrouvent le naturel des chansons qu’elles sont. Les musiciens rêvent d’interprètes pour les chanter et concoctent leur répertoire idéal. Ainsi est né le désir de la création Ici-bas. Donner à entendre sous un jour nouveau les mélodies de Gabriel Fauré tout en restant fidèle à l’esprit intemporel du compositeur et à son univers musical. Écouter ces mélodies, c’est aussi faire résonner la poésie de Paul Verlaine dont Gabriel Fauré disait qu’elle était « exquise à mettre en musique », celle de Théophile Gauthier, Sully Prudhomme,Armand Silvestre, Charles Van Lerberghe, Romain Bussine et d’autres encore... Au cœur de ces textes et de cette musique, nous sommes suspendus, en apesanteur dans un monde lointain fait d’aubes naissantes, de crépuscules orangés, de baisers rêvés et d’amours incertains...
La place Royale
98 min

La place Royale

2012 - Mise en scène Eric Vigner
Le 3 octobre 2010, Éric Vigner créait l'Académie : une « petite démocratie » regroupant sept jeunes acteurs français et étrangers, visant à former à la fois un espace de transmission, de recherche et de production théâtrale. Scellant l'acte de naissance de l'Académie, La place Royale de Pierre Corneille ouvre la saison du Théâtre de Lorient en opérant une sorte de retour aux sources. C'est en effet à cette comédie, déjà, qu'Éric Vigner s'attaquait à la fin de ses études au Conservatoire, en 1986, y dirigeant sept acteurs de sa promotion (parmi lesquels Denis Podalydès). Cette pièce de jeunesse sur la jeunesse a été écrite par Corneille en 1634, à l'âge de 28 ans, deux ans avant « L'Illusion comique » — pièce qu'Éric Vigner avait choisi de présenter pour l'ouverture du CDDB en 1996—, et trois ans avant qu'il n'abandonne la comédie pour se tourner vers le genre tragique. Sous-titrée « L'amoureux extravagant », La place Royale conte les atermoiements d'Alidor, qui aime Angélique, sans toutefois pouvoir se résoudre à l'idée d'un mariage qui signifierait la perte de sa liberté. Dans ce spectacle où la beauté visuelle propre aux mises en scène d'Éric Vigner prend une tournure baroque, où l'on retrouve le soin qu'il apporte au texte et son incarnation, les alexandrins de Corneille se frottent aux accents des jeunes comédiens de l'Académie. Cela n'en souligne que mieux la modernité de cette pièce qui marque la naissance du héros cornélien, brillante et réjouissante méditation sur l'amour et la liberté, et la façon dont l'amour peut faire échec à l'amour.
Topor 2, Les Prix de l’Inattendu
135 min

Topor 2, Les Prix de l’Inattendu

2019 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Une thérapie de groupe improvisée. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, Christophe Alévêque décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde. Pour s’amuser, ensemble, dans une thérapie de groupe improvisée. Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo. Christophe Alévêque était Super Rebelle ! en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans Les Monstrueuses Actualités en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans Ça ira mieux demain, il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée. » Pierre Notte
L’île des esclaves
72 min

L’île des esclaves

2006 - Mise en scène Irina Brook
Des naufragés jetés par la tempête dans l'Ile des Esclaves sont obligés, selon la loi de cette République, d'échanger leurs conditions : de maître, Iphicrate devient l'esclave de son esclave Arlequin, et Euphrosin , de maîtresse, devient l'esclave de son esclave Cléanthis. Mais cet échange ne fait que remplacer une oppression d'usage et de tradition par une oppression de rancune et de vengeance. Seule la transformation des cœurs peut rendre l'inégalité des rangs acceptable et juste en faisant reconnaître par tous l'égalité des âmes. Cette transformation est l' oeuvre d'Arlequin, qui pardonne à son maître, lui rend son pouvoir, et dont la générosité est contagieuse.e joie féroce, les destins croisés de trois femmes d'aujourd'hui, par petites touches, parfois corrosives ou poignantes, mais toujours drôles. Fatna, la tante restée au bled, Karima, la jeune femme qui veut devenir actrice, Sophie, la voisine de Mantes-la-Jolie, sont empêtrées dans un quotidien parfois difficile mais trouvent la force de rêver et de vouloir changer leur destin…
A table!
83 min

A table!

2014 - Mise en scène Pierre Fontes
Antoine et Charlotte sont frère et sœur. Ils s’aiment autant qu’ils se détestent. Ils ont tous les deux une conception de la vie très différente. Lui est un ancien séducteur et elle une éternelle romantique. A l’occasion de l’anniversaire de leur grand-père, ils s’isolent pour finir les derniers préparatifs. A priori rien de plus simple. Mais en famille rien ne se passe comme prévu, la moindre étincelle peut déclencher un règlement de compte. Leur complicité et leur sens de l’humour vont être mis à rude épreuve par un secret de famille et ce, pour notre plus grand bonheur. «A table ! La famille est un plat qui se mange froid.», peint avec humour et tendresse un tableau familial haut en couleur que l’on connaît tous et dont on aime rire.
Iphigénie
120 min

Iphigénie

2022 - Mise en scène Anne Théron
Depuis l’Antiquité, la malédiction qui frappe la famille des Atrides hante le théâtre occidental. Racine comme Euripide se sont penchés sur Agamemnon, ce père qui, pour convoquer les vents nécessaires afin de rallier Troie et gagner la guerre, fait avancer sa fille, Iphigénie vers la mort. Mais c’était sans compter sur Tiago Rodrigues qui n’aime rien moins que tordre les chefs-d’œuvre du répertoire pour en filtrer une dimension inconnue. Dans cette interprétation du mythe, le dramaturge lisboète se demande quelle pourrait être la destinée de la dernière-née de la lignée si les hommes – qui décident de son sort –n’étaient pas soumis à l’autorité des dieux ? Une approche de la jouissance du libre-arbitre qui a immédiatement séduit Anne Théron dont le travail explore souvent le cri intérieur des femmes qu’elle convoque dans d’exceptionnelles mises en scène faites de sensations aussi sonores que visuelles, plastiques que théâtrales. « Clytemnestre est un personnage gigantesque. Elle demande aux hommes de renoncer. (…) C’est une femme en colère fermement décidée à ce qu’Agamemnon soit responsable de son crime face à l’histoire. En ce sens, elle fabrique ainsi une autre mémoire de la tragédie pour nous qui la regardons aujourd’hui. C’est vertigineux ! »Qu’il combine histoires vraies et fictions, qu’il revisite des classiques ou adapte des romans, Tiago Rodrigues est profondément marqué par la notion d’écriture faite avec et pour les acteurs. Tiago Rodrigues est l’auteur entre autres des pièces By Heart, Bovary, mais aussi d’Antoine et Cléopâtre et Sopro que les spectateurs du Festival d’Avignon ont découvertes en 2015 et 2017
Golgota
85 min

Golgota

2014 - Mise en scène Bartabas
Pionnier d'une expression inédite, Bartabas conjugue art équestre, musique, théâtre et danse. Il fonde en 1984 le théâtre équestre Zingaro puis, voilà tout juste dix ans, l’Académie équestre de Versailles pour laquelle il orchestre ces chants magnifiques à la gloire de l’Animal. Pour l’amour de ses chevaux, il construit l’extraordinaire vaisseau d’Aubervilliers, une nef de bois, un rêve et une folie, à la fois démesure et perfection. Opéra équestre, Chimère, Éclipse, Loungta, Triptyk, Battuta, Darshan, Calacas... Ses créations, chefs- d’œuvre avec chevaux, témoignent d’une quête incessante, jalonnée d’interrogations mystiques. Bartabas crée régulièrement pour les théâtres des œuvres plus intimistes basées sur des rencontres rares, comme Le Centaure et l’Animal avec Ko Murobushi au Théâtre national de Chaillot. Il initie alors des propositions plus audacieuses, parfois plus personnelles, dont il se fait l'auteur et l'interprète. Bartabas choisit de partager cette nouvelle aventure avec Andrés Marín, le plus talentueux des étoiles du flamenco contemporain. Chorégraphe, danseur, créateur des pièces Mas alla del tiempo, Asimetrias ou El cielo de tu boca, Andrés Marín fonde sa propre compagnie en 2002, et voyage depuis à travers le monde. Ensemble, ils choisissent les effluves mystiques des œuvres liturgiques de Tomás Luis de Victoria pour ouvrir des voies nouvelles dans leurs disciplines respectives « à la recherche, dit Bartabas, d'une musique silencieuse ». Pierre Notte / Théâtre du Rond-Point
Le Centaure et l’animal
65 min

Le Centaure et l’animal

2012 - Mise en scène Bartabas
« Guidé par l’homme lors d’un long apprentissage que l’on nomme dressage, le cheval accède à « la connaissance » ; ainsi l’homme et l’animal deviennent centaure. A l’inverse, l’homme possède l’instinct animal à l’origine de sa création qu’il cherche à faire ressurgir comme une évolution à rebours, une régression vers les couches profondes de son être. » Bartabas  L’art de Bartabas nous propulse dans des voyages imaginaires ; ses œuvres vous empoignent par leurs étourdissantes mises en scène, parfois éblouissantes, tourbillonnantes, baroques, parfois mystérieuses, ascétiques, méditatives, proches d’un exercice spirituel, toutes porteuses d’une forte charge poétique. L’ampleur et la profondeur de sa démarche renouent avec les plus anciennes formes connues de l’activité artistique qui prennent l’animal pour sujet et moyen d’expression. Le philosophe Georges Bataille estime que l’invention de l’art « marque le passage de l’animal à l’homme ». L’homme cessa d’être animal en donnant de l’animal et non de lui-même une image poétique qui nous fascine et nous semble souveraine. Être artiste est le moyen d’avoir accès au monde fermé de la vie animale. Il m’a toujours semblé que l’art de Bartabas rentre en résonance sensible avec ce défi. La rencontre de Bartabas avec Ko Murobushi, artiste reconnu au Japon comme l’héritier des règles de Tatsumi Hijikata, à l’origine du Butô, se présente comme une excitante aventure artistique qui examine les frontières et les passages entre deux univers sensibles et exceptionnels. L’intense profondeur de la danse de Ko Murobushi et la force poignante du geste équestre de Bartabas nous ouvriront un continent inattendu qui nous propulsera dans un temps et un espace mythique d’une profonde et rayonnante beauté. JIl existe un documentaire de ce spectacle : Sur les pas du Centaure (ref 430) - réalisation : Jean-Luc Gunst 
Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille
74 min

Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille

2006 - Réalisation Michel Viotte
Dès sa fondation en 1947, le Festival d’Avignon s’inscrit en rupture avec le théâtre d’avant-guerre, lorsque Jean Vilar met en scène les grands textes du répertoire à ciel ouvert, dans la désormais mythique Cour d’honneur du Palais des papes. Depuis, à travers les différents directeurs qui s’y sont succédés, ce rendez-vous mondial des passionnés des arts de la scène a su conserver sa dynamique originelle : Avignon, véritable laboratoire de la création, se veut le reflet du théâtre de son temps. En même temps qu’elle revisite les classiques, la cité provençale met régulièrement en lumière les formes nouvelles, nées de la fusion entre le théâtre, la danse, ou même les arts plastiques. Ainsi, l’histoire du Festival reste marquée par quelques spectacles-clé, dont la modernité et la radicalité ont enflammé les esprits, et provoqué de nombreux débats, tant dans la critique qu’auprès du public. De Messe pour le temps présent (Maurice Béjart-1967) à Einstein on the Beach (Bob Wilson-1976), de Nelken (Pina Bausch-1983) au Soulier de Satin (Antoine Vitez-1987), de Woyzeck (Thomas Ostermeier-2004) à L’histoire des larmes (Jan Fabre-2005), c’est cette aventure absolument unique de théâtre que le film propose de revivre, avec de nombreuses archives des grandes époques du Festival.
Ariodante
204 min

Ariodante

2007 - Mise en scène Lukas Hemleb
Vingt-neuvième opéra italien de Haendel, "Ariodante" fut le premier ouvrage lyrique expressément conçu par le compositeur pour le tout nouveau théâtre de Covent Garden. Ce fut, avec "Alcina", qui date de cette même année 1735, l'un des derniers opéras italiens grâce auxquels Haendel connut le succès à Londres. Il comporte une facette française, puisqu'à la demande du directeur du théâtre, John Rich, un ancien danseur, elle inclut des ballets qui, à l'époque, furent chorégraphiés et dansés par la danseuse française Marie Sallé. Christophe Rousset, déjà au pupitre de "Jules César", dirige une nouvelle fois ses Talents lyriques. La mise en scène est confiée à Lukas Hemleb, dont on a pu apprécier la réalisation du "Dindon" à la Comédie-Française, de "Nathan le Sage" de Lessing au Burgtheater de Vienne, de "Pessah" de Laura Forti au théâtre de la Ville et de "La Clémence de Titus" au Festival d'Aix-en-Provence. Le rôle-titre sera interprété par la mezzo-soprano autrichienne Angelika Kirchschlager que l'on a pu applaudir au théâtre des Champs-Elysées dans "Cherubino" et dans de nombreux récitals.
The Fluid Force Of Love
80 min

The Fluid Force Of Love

2021 - Mise en scène Jan Fabre
L’immense Jan Fabre, monstre sacré des arts visuels et de la scène, vient répéter et vous présenter en première mondiale sa nouvelle pièce ! Il lance ses neuf interprètes débridés à la poursuite de l’essence même de l’amour. Danser la liberté d’être soi, accueillir le mystère de la transformation, louer la fluidité de notre identité humaine. Les multiples formes de sensualité hors norme sont sublimées par cet artiste inclassable, surprenant, transgressif. Une création attendue avec impatience qui s’annonce… décoiffante !Qui sommes-nous, au juste ? Qui aimons-nous vraiment ? Et comment ? À l’heure des coming-out libérateurs qui invitent à affirmer enfin notre identité profonde, sortir du placard reste un acte radical. Jan Fabre répond à l’étiquetage de nos sexualités par un humour débridé et folâtre, proche des Monty Python. Dépliant l’éventail fascinant de tous les amours possibles, des fantasmes singuliers, il renverse la bien-pensance, érige un éloge à la liberté d’aimer, vitale et insaisissable, comme le fluide nécessaire dont nous sommes tous faits. En faisant voltiger l’absurde, le sérieux et l’hilarant, le grand maître de la scène européenne nous bous-cule à grands coups de burlesque. Attention, les « Guerriers de la beauté » sortent du placard !
Orgy of Tolerance – Orgie de la Tolérance
104 min

Orgy of Tolerance – Orgie de la Tolérance

2009 - Mise en scène Jan Fabre
Puisque nous avons trop de tout, trop de confort, d'images, de sons, de bouffe, de sexe, comme trop de misère, d'émotions ou de bons sentiments, Jan Fabre a voulu se situer exactement là où ça déborde, recueillant les excès pour en faire des formes elles-mêmes excessives. Et puisque tout se recycle de plus en plus vite, y compris le plaisir, les idées, la révolution ou encore la subversion, sa nouvelle création s'installe au cœur de ce qui bouge, de ce qui communique, pour faire circuler les signes encore plus rapidement, avec une énergie destructrice phénoménale, jusqu'à la farce, jusqu'au non-sens. L'orgie du titre, c'est l'extase, l'orgasme de la consommation : se faire plaisir, parfois littéralement, en tenant sa place dans la licence, l'outrance et la dépense, de préférence avec beaucoup de zéros. La tolérance ? C'est se demander si quelque chose, aujourd'hui, peut encore choquer : sommes-nous prêts à tout accepter ? Notre société est à la fois extrêmement précautionneuse dans certains domaines, mais finalement immensément tolérante pour la plupart des autres. Ce qui permet à Jan Fabre, et à ses neuf performeurs, de déployer sur scène un rire violent qui contamine tout et ne respecte rien. "Orgie de la tolérance" propose en effet une série de rituels mettant à mal notre siècle fraîchement éclos. Les corps y sont régulièrement pris de réflexes animaux, mais des animaux acheteurs, mis en compétition devant les produits dont ils ont besoin, comme soumis à une dépendance incontrôlable. Et quand, au contraire, ils s'alanguissent et se reposent, c'est pour mieux sombrer dans la cérémonie des sofas, ces indices confortables du bien-être intime, où nous nous déposons délicatement afin de regarder la télévision – et faire entrer la violence, la barbarie –, où nous discutons sans fin entre amis d'un ton las et sentencieux, souvent pour tromper l'ennui, parfois pour dire des horreurs en toute bonne conscience. Il y a de l'Ubu dans ce spectacle qui oscille entre la farce et les Monty Python, entre le cabaret brechtien et le happening dévastateur. Comme si un complot absurde, mais néanmoins rigoureux, pouvait permettre d'appuyer toujours plus fort sur l'accélérateur et précipiter joyeusement le monde dans le mur.
Deux hommes tout nus
100 min

Deux hommes tout nus

2015 - Mise en scène Ladislas Cholat
La pièce. Alain Kramer, avocat sérieux et mari fidèle, se réveille nu chez lui avec un de ses collègues de bureau. L’incompréhension est totale, et aucun des deux hommes n’arrive à expliquer comment ils ont pu se retrouver dans cette situation. Quand la femme de l’avocat découvre les deux hommes dénudés dans son salon, Kramer invente n’importe quoi pour sauver son couple. Il est prêt à tout pour rétablir une vérité qui lui échappe. Où se trouve la vérité ? Dans le salon de kramer, ou dans son inconscient ? Quand on fouille au fond de soi, sait-on jamais ce qu’on va trouver ? En partenariat avec Le Parisien. Le mot de l’auteur. Il y a quelque temps, j’assistais à une représentation d’un vaudeville classique. Comme souvent, un mari infidèle pris en flagrant délit d’adultère, inventait tout et n’importe quoi pour tenter de cacher sa liaison avec une maitresse cachée dans un placard. Je me suis dit : « Et si la maitresse était un homme ? Et si cet homme sortait du placard sans qu’on comprenne comment il y est arrivé ? ». C’est ainsi que m’est venue l’idée de Deux hommes tout nus. Les situations qui vont s’enchaîner sont celles d’un boulevard classique, où l’on va retrouver les ingrédients habituels propres à ce genre de comédie (mauvaise foi, quiproquos, stratagèmes ridicules), mais les motivations du héros sont plus sombres : ce sont celles d’un homme pris en flagrant délit d’un acte qu’il n’a pas commis, obligé de se justifier sur des pratiques sexuelles qui ne sont pas les siennes, un homme persécuté qui finira par douter lui-même de sa propre sexualité. Comme dans mes pièces précédentes, Cochons d’Inde, Qui est Mr Schmitt ? ou Comme s’il en pleuvait, ce ne sont pas les réponses qui m’intéressent, mais les questions. Où se trouve la vérité ? Dans le lit du héros ? Dans sa tête ? Ou dans son inconscient ? Deux hommes tout nus n’est pas une pièce à thèses sur la sexualité, et encore moins sur l’homosexualité. C’est simplement une farce avec une question sans réponse : a-t-on réellement conscience de ses désirs sexuels les plus enfouis ? Sébastien Thiéry Le mot du metteur en scène. À l’origine d’une pièce de Sébastien Thiéry il y a toujours une situation incongrue, comme seul son imaginaire débridé est capable d’en inventer. Ici un homme se réveille dans le canapé-lit de son salon. Il est vingt heures. Sa femme ne va pas tarder à rentrer. À côté de lui dort un homme tout nu. Il ne sait pas comment cet homme est arrivé dans son lit. Ni pourquoi il est tout nu. Il ne se souvient pas des dernières heures qui viennent de s’écouler. Choc. Prise de conscience. Enquête. Dans les pièces de Sébastien Thiéry, il n’y a pas d’exposition. Le public qui n’en sait pas plus que les personnages est plongé dès le début dans une situation de crise. Situation comique pour le spectateur, tragique pour les personnages qui la subissent. Les héros sont ici des bobos. Ils n’ont pas de problème d’argent mais sont empêtrés dans leur éducation bourgeoise et sont pétris de tabous. Sébastien aime gratter là où ça fait rire. En vilain garnement qu’il est, il s’amuse à mettre ses personnages dans les situations les plus gênantes et les pousse à aborder des thèmes auxquels ils n’avaient jamais encore réfléchi. Pour tenter de comprendre l’inexplicable, ils se lancent dans des raisonnements flous, dans des actions désespérées, inventent des stratagèmes fumeux. Sans avoir le temps de prendre leur élan ils sautent avec nous dans la situation imposée par l’auteur et nous embarquent dans leur logique approximative. Mais comme Labiche en son temps, Sébastien aime ses personnages. Son regard sur ce petit monde est moqueur mais aussi profond. Derrière l’absurde de la situation, il est question d’identité. De la difficulté à être nous-même. Du combat nécessaire pour exister quand on est différent du moule social dont on est issue et dans lequel on baigne. Je ne chercherai pas dans ma mise en scène à faire rire. Le texte de Sébastien est déjà tellement comique. Mon rôle est d’amener les comédiens à aller au cœur de leur drame, vers la plus grande sincérité. Je crois que c’est « tout nus », exact miroir de nous-mêmes, que les personnages au théâtre sont les drôles. Ladislas Chollat
Richard III (Thomas Ostermeier)
159 min

Richard III (Thomas Ostermeier)

2015 - Mise en scène Thomas Ostermeier
Richard est hideux. Il est né prématurément, déformé, boiteux et bossu. Sur les champs de bataille de la guerre des Deux Roses - qui a éclaté après la mort de Henry V à la fin du XVème siècle en Angleterre – Richard a bien servi sa famille et surtout son frère, Edward. Aujourd’hui Edward est roi, et le doit à un certain nombre de meurtres commis à l'initiative de son frère estropié. La fin de la guerre n’apporte pas pour autant la paix à Richard. Il garde une haine très profonde pour le reste du monde, qui ne lui ressemble pas. Si le destin l'empêche de faire partie de cette société bénie par la bonne fortune, il en sera pour le moins leur seigneur. Il divise pour mieux régner, sans scrupule, exploitant les ambitions des uns et des autres à ses propres fins, et, surtout, fait ce qu'il sait faire de mieux : tuer, assassiner, écarter tous les obstacles qui se trouve sur son chemin, avec pour unique obsession finale, le pouvoir. Mais même après sa victoire totale sur ses ennemis – une victoire qui a couté la mort à ses parents et à ses amis - il restera a jamais meurtri par le mépris et la haine qui l’entourent. Seul au sommet du royaume d’Angleterre, privé de tous ses adversaires, il retourne maintenant sa rage sur son véritable ennemi - lui-même. Richard III est une des premières œuvres de Shakespeare, écrite vers 1593, dans laquelle Richard est présenté comme un personnage débridé et simple d'esprit. C’est le premier d'une liste de personnages sombres, typiquement shakespeariens, faisant de leur art consommé de la manipulation une vertu. Mais au delà de la description d’une âme noire ou d’un tueur psychopathe, c’est aussi et surtout le portrait d'une élite au pouvoir, déchirée par des luttes intestines, dont l’incapacité à s’élever au dessus des ambitions particulières fera émerger la figure diabolique d’un dictateur pervers. Avec cette nouvelle version de Richard III, à la fois claire dans sa mise ne scène et sombre par son atmosphère, le grand metteur en scène allemand Thomas Ostermeier, grand habitué du Festival d’Avignon, frappe un grand coup. Comme toujours, c’est un classique qui est modernisé, à travers la présence d’un batteur et des costumes glamours et actuels. Dans une scénographie judicieuse, inspirée du Théâtre du Globe de Londres, une architecture en demi-cercle permet aux acteurs d’entrer sur scène en sortant du public, établissant naturellement une grande proximité avec les spectateurs. Et surtout, ce personnage flamboyant et complexe est l’occasion, pour le grand acteur allemand Lars Eidinger, de laisser libre court à son génie.
Rire – Cirque d’Hiver Bouglione
103 min

Rire – Cirque d’Hiver Bouglione

2016 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Au Cirque d'Hiver-Bouglione, les spectacles enchanteurs se suivent mais ne se ressemblent jamais. C'est la règle d'or ! Seule l'excellence perdure. Les maîtres des lieux y veillent ; ils ont à cœur de faire toujours rimer excellence avec élégance et flamboyance ! Sous l'oeil bienveillant de Monsieur Loyal et du clown blanc, vous apprécierez des numéros d'exception triés sur le volet : des jeux icariens vertigineux, un main-à-main époustouflant, une troupe d'acrobates inouïes - véritables étoiles du Cirque Chinois qui défient les lois de l'équilibre dans une grâce absolue ! Quand artistes et animaux investissent cette piste magique et mythique, vous ne pouvez qu'être séduits et subjugués. Hans Ludwig Suppmeier sait l'effet qu'il produit quand ses tigres puissants et majestueux foulent la piste. Une invitation au voyage pendant lequel le public retient son souffle...  Quant à Juan Gutierrez, il est fier de vous montrer ses perroquets dont le plumage bigarré saura vous émerveiller et les facéties vous ravir. Les performances « maison » ne sont pas en reste. Avec Regina Bouglione, dans un numéro de Haute École, tout paraît facile. Détrompez-vous !  Fille de l'illustre écuyer, Émilien Bouglione, cette cavalière émérite propose un tableau magistral au son de musiques contemporaines. Le spectacle "Rire" offre des moments inédits de pure féerie avec, pour point d'orgue, le rire des petits et grands qui fuse et vole en éclats. Les gradins résonnent de leurs rires pour le plus grand plaisir du charismatique David Larible. Il n'usurpe pas son surnom de « clown des clowns ». Attention, vous serez submergés par l'émotion lorsqu'il accompagne sa fille, Shirley, dans un superbe numéro de sangles aériennes. Avec "Rire", le pari est gagné et la notion de partage, si chère à la famille Bouglione, reste le maître-mot de la piste. Place au cirque !
Bouvard et Pecuchet
92 min

Bouvard et Pecuchet

2018 - Mise en scène Jérôme Deschamps
« Bouvard et Pécuchet » mis entre les mains de Jérôme Deschamps, c'est forcément un régal ! Le créateur des Deschiens adapte le savoureux chef d’œuvre de Flaubert et l’interprète aux côtés de Micha Lescot accompagné d’une joyeuse troupe ! Bouvard et Pécuchet, copistes de leur état, se rencontrent sur un banc public. Et s’apitoient sur l’état du monde qui, mon pauvre ami, va à vau l’eau. Mais foin de jérémiades, il s’agit de prendre le taureau par les cornes, hardi les gars, sus à la bêtise humaine. Tout y passe de l’agriculture à la culture et rien n’échappe au faible lumignon de ces deux cloportes à l’intelligence aussi courte qu’un jour sans proverbe de l’almanach Vermot. C’est le grand bazar des clichés et stéréotypes, le vide grenier des inepties et des idées reçues, le grand bêtisier encyclopédique, la foire des gags à gogo. Car ils sont niais à manger du foin, ces deux-là.  Parfois, tels de vieux cousins inopportuns, les Deschiens surgissent au détour d’une scène, à la grande surprise de Gustave, n’en déplaise aux encyclopédistes purs et durs. Agaçants, irritants, émouvants, tendres, drôles, nos deux compères campés avec brio par Jérôme Deschamps- Pécuchet en personne tout en rondeur et souplesse, et Micha Lescot- Bouvard, le long escogriffe que l’on ne s’attendait pas à trouver là, entourés par Pauline Tricot et Lucas Hérault dont il faut aussi saluer la « bravitude », vont faire souffler entre Vieux- port et Canebière un petit vent de folie burlesque pour fêter le joli mois de mai. 
Christophe Aleveque Revient Bien Sur
85 min

Christophe Aleveque Revient Bien Sur

2019 - Mise en scène Christophe Alévêque
Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo. Christophe Alévêque était « Super Rebelle ! » en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans « Les Monstrueuses Actualités » en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans « Ça ira mieux demain », il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée ».
Mes parents sont des enfants comme les autres
90 min

Mes parents sont des enfants comme les autres

2015 - Mise en scène Renaud Meyer
Arnaud Baudrillard juge ses parents trop égocentriques, trop cools, trop bobos. Alors, il s'évade chez son ami Serge Sitbon pour y trouver une vraie famille. Mais les parents de Serge ont perdu, eux aussi, les rituels et les règles. Les deux ados découvrent brusque- ment, que leurs parents sont des enfants comme les autres. Renaud Meyer revient avec ce nouveau spectacle, après avoir conquis le public en 2013 avec sa pièce Zelda et Scott. Auteur, metteur en scène mais aussi acteur, Renaud Meyer s'illustre dans plusieurs domaines. Sur scène, il a travaillé sous la direction de Daniel Mes- guich, Jean-Michel Ribes ou encore Véronique Vella. Il est également l'auteur de plusieurs romans dont Les Deux Morts d'Hannah K. (2003). Du côté des comédiens, Rudy Milstein a été révélé par la Troupe à Palmade et par son spectacle Les Malheurs de Rudy (2012), joué notamment au Point-Virgule et au Casino de Paris. Nous retrouvons également à l'affiche José Paul. Ces dernières années, le comé- dien a surtout joué sous la direction d'Agnès Boury (Tailleur pour dames, 2015 ; Le Dîner de cons, 2014) et de Jean-Luc Moreau (L'Illusion conjugale, 2009 ; Les Conjoints, 2011). Les spectateurs se souviendront aussi de Marie Montoya, qui était cette année à l'affiche de la pièce d'Arthur Jugnot et David Roussel, Une chance inestimable.
Miam Miam (Marigny)
117 min

Miam Miam (Marigny)

2010 - Mise en scène Edouard Baer
Après l’accueil chaleureux de Looking for Mr Castang, Edouard Baer vous fait découvrir sa dernière pièce Miam miam, avec cet esprit de troupe qui l’anime, toujours dans ce registre décalé qui le caractérise. "Un restaurant ! Le coeur du cyclone ! Là où se posent les questions les plus essentielles de notre époque. Pourquoi est-ce que  » les vaches qu’on aime, on les mange quand même  »  ? Peut-on manger du porc avec n’importe qui ? Pourquoi cette fille à la table à côté est-elle plus jolie que moi ? Combien de temps vais-je encore attendre ? Que dira la solitude de l’homme sans portefeuille devant l’addition salée ?  »Un spectacle détonnant et qui promet, une fois encore, de nous faire oublier notre quotidien le temps de leurs répliques, et de nous emporter dans un tourbillon d’excentricité dont Edouard Baer à le secret.
Le Firmament
150 min

Le Firmament

2022 - Mise en scène Chloé Dabert
Alors que tout le pays attend la comète de Halley, Sally Poppy, une jeune domestique, est condamnée à la pendaison pour le meurtre particulièrement violent d’une fillette, enfant d’une puissante famille de notables d’une petite ville de province. Cette jeune femme a été´ reconnue coupable - avec son amant.Quand elle prétend être enceinte, un jury de douze femmes est réuni : celles-ci sont alors exemptées de leurs tâches ménagères quotidiennes et convoquées au tribunal pour décider si l’accusée dit la vérité ou essaye d’échapper à sa mort. Ce jury populaire est composé de femmes de la ville de conditions différentes : l’une s’inquiète de pouvoir rentrer à temps pour récolter des poireaux, une autre de ses bouffées de chaleur, une est stérile, une autre a eu 21 enfants, etc. Seule la sage-femme Elizabeth Luke est prête à défendre l’accusée, tout en savourant la rare opportunité pour des femmes d’avoir un pouvoir décisionnaire sur les événements dans un monde habituellement dicté par les hommes. Que faire alors de ce « pouvoir » dont on n’a pas l’habitude ? Le prendre, s’en remettre à d’autres, ou essayer de l’exercer selon ses critères personnels en essayant de prendre en compte une justice globale ?Entre anecdotes sans filtres et débats sur la politique de colonisation qui gagne le pays, avec humour et rage, se règlent des querelles de village et des conflits de classes dans une langue tant archaïque que contemporaine.
Le Dragon
148 min

Le Dragon

2023 - Mise en scène Thomas Jolly
Depuis quatre siècles, un dragon à trois têtes règne en despote sur une ville imaginaire. Les autorités locales, complices et serviles, se plient à tous les caprices du monstre. Il y eut bien quelques révoltes dans un passé lointain, mais elles furent écrasées dans le sang et le feu. Docilement, les habitants acceptent de payer au monstre un lourd tribut : la ville sacrifie plusieurs teêtes de bétail par jour et une vierge chaque année.Cette année, le choix du dragon est tombé sur Elsa, fille de l’archiviste Charlemagne. Elle est sur le point d’être jetée en pâture quand arrive Lancelot, héros professionnel. Il décide de provoquer le dragon en duel pour libérer la ville du tyran et sauver la jeune Elsa, dont il est en train de tomber amoureux. Dans un combat féroce, Lancelot arrive à couper les trois têtes du dragon. La foule en liesse salue la mort du tyran et la liberté retrouvée... mais c’est sans compter sur le bourgmestre et son fils. Le bourgmestre n’hésite pas à usurper le titre de tueur du dragon et s’auto-proclame président et libérateur de la ville. Mortellement blessé, Lancelot est contraint de s’enfuir abandonnant la ville à son nouveau tyran...