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Amalgames
41 min

Amalgames

2014 - Réalisation Benjamin Silvestre
En 2013, le Palais des Papes ouvrait ses portes à la danse et au festival Les Hivernales, pour un marathon Bagouet qui conduisait le public à travers le Grand Tinel, la Grande Chapelle et la Grande Audience. Pour cette deuxième collaboration, Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot de la compagnie Ex Nihilo vont créer dans la Grande Chapelle,Amalgame(s), création in situ. Ils proposent d’y mettre en jeu la modestie des corps en relation avec l’immensité de ce lieu plus que chargé d’histoire. Ils veulent jouer sur la résonance sonore de la salle pour les musiciens et sur la dispersion dans l’espace pour les danseurs. Cette nouvelle création prend toute sa dimension avec la présence dans le spectacle du guitariste et compositeur Pascal Ferrari, accompagné du batteur Régis Boulard. Ce sont les danseurs Corinne Pontana et Rolando Rocha, avec lesquels ils travaillent et partagent depuis plusieurs années le plaisir et le défi de poser la danse dans les espaces les plus improbables, qui les accompagneront.
Les tontons farceurs
97 min

Les tontons farceurs

2022 - Mise en scène Olivier Macé
14 juillet 1962C’est l’effervescence au célèbre cabaret « le Glamour ». L’affriolante chanteuse Lola-Lola débute un nouveau tour de chant : on affiche complet. Mais stupeur et catastrophe ! Au sous-sol, dans les toilettes tenues par l’acariâtre Pénélope, on découvre un cadavre chez les ladies.« Il faut absolument le faire disparaître » hurle monsieur Paul, le directeur affolé tandis que la salle se remplit... Mais qui est le mort ? Et surtout : qui a commis ce meurtre ? La soirée qui débute va se montrer bien plus chaude et agitée que prévue. Une pièce à énigmes où absolument rien ne se déroulera comme on aurait pu l’imaginer. Entre farce et enquête policière, cette comédie voit plus loin que la traditionnelle comédie de boulevard. « Les tontons farceurs » rend hommage à travers des répliques percutantes à l’univers déjanté de Michel Audiard...
Les Menteurs
95 min

Les Menteurs

2013 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Chevallier et Laspalès au sommet de leur art dans une comédie anglaise inédite en France. Chargés d'annoncer une mauvaise nouvelle à deux personnes âgées au cœur fragile, deux braves « bobbies » appuient sur la sonnette d'un petit pavillon le soir de Noël. La maladresse des deux policiers n'égalant que leur absence de jugeotte, l'affaire prend rapidement une tournure des plus burlesques. La vieille dame n'a plus toute sa tête, une voisine inquiétante terrorise son monde, un pasteur cache quelque chose, une jeune fille peut en cacher une autre, un chien aboie, puis plus... De coups de théâtre en quiproquos désopilants, on rit sans cesse jusqu'au dénouement le plus inattendu.
L’Amour Vainqueur
62 min

L’Amour Vainqueur

2019 - Mise en scène Olivier Py
Parce qu’elle a refusé d’obéir à son père, une jeune fille amoureuse est enfermée dans une tour. À sa sortie, elle découvre un monde ravagé par les conflits et la misère. Pour retrouver son prince, notre héroïne laisse place à l’écoute de ses désirs et affronte un général qui ne sait que semer le chaos. Quatrième spectacle d’Olivier Py inspiré des frères Grimm, L’Amour vainqueur est une opérette où cinq personnages – une princesse volontaire, un prétendant défiguré, un général diabolique, un jardinier écolo et une fille de vaisselle – nous emmènent en alexandrins blancs dans leurs aventures faites d’amour, de travestissement et de lutte.   Dans ce spectacle tout public, l’auteur et metteur en scène allie avec esprit le plaisir du théâtre musical et la conscience d’un monde trouble : le nôtre. Au désespoir il répond par la fantaisie, à la guerre par le chant, pour que l’amour, en compagnie des comédiens, chanteurs et musiciens, soit vainqueur.
Défi – Cirque d’Hiver Bouglione
112 min

Défi – Cirque d’Hiver Bouglione

2020 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Une nouvelle fois, le cirque Bouglione offre, avec "Défi", un spectacle de haute volée.Et le renouveau arrive même avant le début du spectacle : la traditionnelle valse des lumières à des accents électro cette année.Les animaux de Régina Bouglione, comme d'habitude, sont majestueux. Ses six chameaux (et son lama !) sont brossés tels des chameaux d'apparat. Les caniches blancs du dresseur Evgeny Komisarenko sont parfaitement toilettés et évoluent en rythme.Victoria Bouglione, toute en paillettes argentées, exécute un hula hoop avec différentes parties de son corps et des cerceaux lumineux qui évoquent, dans le noir, une chenille. Cerceaux qui seront utilisés, plus tard, par Daniel Golla qui pilote des avions téléguidées passant, justement, au centre des cerceaux.Le duo Shock, habillé tels des gladiateurs, se meut, comme si de rien n'était, tantôt avec une cagoule opaque sur le visage, tantôt avec une corde à sauter, sur la roue de la mort. Quant au duo de main à main AA, il impressionne toujours autant.Le drôle de clown Konstantin Mouraviev étonne à la roue allemande. Quant au trio de clowns Without Socks, ils font rire - surtout les enfants - mais nous surprend grâce à ses multiples talents (chorégraphie avec des claquettes, "Smoke on The Water" ou encore "The Show must go on" joués à l'accordéon et à la batterie...).
Per Jakez Hélias, le conteur des merveilles
52 min

Per Jakez Hélias, le conteur des merveilles

1996 - Réalisation Michel Viotte
Rencontre avec Pierre Jakez Hélias, au fil d'un des derniers entretiens accordés par l'écrivain, quelques mois avant sa disparition, ou l'oralité évoquée par l'un des plus grands conteurs de Bretagne. Des archives cinématographiques et photographiques font revivre campagnes et ports du début du siècle. L'auteur du "Cheval d'orgueil" se confie longuement à la caméra. Il remonte le fil de ses souvenirs et fait revivre pour nous les veillées d'antan, dans un lieu hautement symbolique : la chapelle St-Michel de Brasparts, battue par les vents, au coeur des monts d'Arrée...
Deux voix
107 min

Deux voix

2004 - Mise en scène Johan Simons
À la fin d’un dîner bien arrosé, une tablée de la haute société ivre d’elle-même devise sur le sort de l’humanité, se met peu à peu à nu, révèle la face cachée d’un monde titubant qu’elle emporte dans sa soif de pouvoir total. Tour à tour, un politicien installé, un vice-président d’une compagnie pétrolière, un intellectuel en vue appointé par l’entrepreneur, un agent de liaison avec la mafia, un autre chargé d’établir le contact avec l’épiscopat, prennent la parole dans une valse décadente. Dans un jeu de chaises musicales étourdissant, Jeroen Willems, acteur phare de la compagnie Hollandia, interprète tous les rôles de cette satire sociale. Monologues et travestissements pénètrent au cœur des conflits d’intérêts d’un nœud de vipères où l’on peut reconnaître Cor Herkströter, l’ancien président du conseil d’administration de Shell International et, à travers lui, tous les complices des scandales pétroliers et financiers.
Entre Temps
21 min

Entre Temps

2004 - Mise en scène Héla Fattoumi, Eric Lamoureux
Le film s’inspire de deux pièces chorégraphiques, respectivement, Wasla, solo interprété par Héla Fattoumi, et Exode, solo interprété par Eric Lamoureux et accompagné par l’accordéoniste Pascal Contet. La strucure du récit s’organisera sous la forme d’un montage parallèle spécifique, entrelaçant les deux chorégraphies.
Le prince de Hombourg
128 min

Le prince de Hombourg

2014 - Mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
Toute la pièce est une énigme... ou peut-être un songe... qui commence par un somnambulisme et qui finit par un évanouissement... Ou bien est-ce l’histoire d’une lâcheté et d’un héroïsme ? Est-ce le résultat d’une impulsion inconsciente ou celui d’un véritable choix ? De quoi parle Le Prince de Hombourg ? De comment on peut vivre tout en dormant... ou rêver de la vie... comment Éros se mêle impitoyablement aux décisions conscientes... comment la mort joue avec les glissades et les chutes des hommes... comment on peut entendre sans écouter... en écoutant les voix intérieures plutôt que celles de l’extérieur... comment la guerre est le terrain extrême de toutes les possibilités d’action... par le geste le plus extrême, l’homicide... comment les impulsions nous dominent... et comment la raison nous condamne à mort pour faire taire ces impulsions... L'ordre, l’obéissance aux règles, est-cela la mort ? Qu’est-ce que cette pièce tente de nous dire ? Comment le symbole finit par l’emporter sur le réel... Le symbole, est-ce une couronne de laurier sur la tête des poètes et des héros ? Seul un geste de clémence ou d’appréciation du père peut nous sauver... mais cela vaut seulement une fois que nous aurons accepté de monter sur l’autel, le couteau sous la gorge. Le père dispense-t-il la justice... ? Ou la clémence... ? Ou bien le pardon quand il nous a condamnés à mort pour l’avoir emporté contre la loi ? Au fond, est-ce notre victoire qui a été condamnée ? Et cette victoire, peut-elle être seulement remportée contre les lois du père ? Pour ensuite nous emmener à une condamnation et accepter celle-ci comme la seule possibilité d’affirmation de notre être au monde ? La seule issue de la condamnation, est-elle vraiment notre acceptation, et la consé- quente clémence du père ? La mort, vient-elle vers nous habillée en femme perdant un gant ? Éros dissémine des gants perdus, dévoilant des mains délicates et gracieuses – l’histoire de notre culture... Combien de temps faudra-t-il pour que ces mains deviennent squelette ? Chaque scène est une énigme... le sens se perd dans les élans, dans les fulgurances... le prince est notre héros, l’avatar de nos songes... nous vivons avec lui dans des formes et des paysages durs, de pierre ou de fer... des scènes coupées au sabre... comme dans la charge d’une cavalerie exaltée... des scènes fragmentées, éclatées,LE PRINCE DE HOMBOURG de Heinrich von Kleist mise en scène Giorgio Barberio Corsetti livides... incongrues, l’une après l’autre... chaque scène, un tableau différent... qui répond à un système symbolique tour à tour différent... mais qui, toutes assemblées, créent une grande fresque... comme une chapelle cachée dans une grande cathédrale dépouillée... Sur le chemin du prince, une fosse... les croque-morts au travail... Par le biais de sa mère putative, le prince demande clémence à l’Électeur, son père électif... Au théâtre, est-il possible que, dès que le père prend du pouvoir, les fossoyeurs commencent à creuser ? La Cour d’honneur est une paroi ardue, un plateau sous un abîme... c’est là où le prince affronte la guerre, la peur, l’exaltation, le désir, la mort... c’est là où les personnages tombent et se redressent. On les croit morts, mais ils vivent pourtant pour condamner ou être condamnés, pour donner la grâce ou la recevoir... Mais où est la guerre dans tout cela ? Là, au fond, là où l’élan et le cri surgissent sans calcul, sans raison... c’est ce moment d’exaltation qui nous fait remporter la victoire ou perdre, qui nous perd, dans lequel nous nous perdons... car nous n’avons pas écouté... car nous pensions à autre chose... à l’autre... Images, rêves, fer, chevaux... armes... une paroi gravée de signes picturaux... explosions de couleurs... feu... lances incendiées... visions du jugement dernier... combats... chutes sans fin... corps nus et corps protégés... enveloppes... surfaces en mouvement transpercées par les coups... corps projetés... couleurs vives... explosions de couleurs... fer, pierre... Giorgio Barberio Corsetti, septembre 2013
On achève bien les anges
79 min

On achève bien les anges

2016 - Mise en scène Bartabas
Dans un espace unique - on songe au fond d'un volcan - Bartabas revient sur scène et nous livre une fascinante rêverie équestre et poétique. Pour cette nouvelle création, il redescend dans l'arène tel un archange déchu depuis son purgatoire. Car ici le ciel des anges s’annonce de terre ferme et les envolées se veulent cavalières. Même le paradis des chevaux n’est plus de tout repos. À quel messager se vouer, quand le cercle des enfers ne cesse de s’inverser et les séraphins aux ailes amochées de reconquérir leur royaume ? À quelle étoile se fier quand on marche sur un fil au-dessus des volcans ? À quelle assomption croire quand le châtiment advient au son des grandes orgues ? Avec ce nouveau spectacle, le treizième en trente ans, Zingaro poursuit sa quête indomptable, équestre et poétique, dans l’inconnu. Le rire souvent va aussi l’amble en cette fosse aux chimères chaque fois réinventée, où des clowns blancs aux allures de bouchers s’agitent sur des airs populaires.