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Durassong
63 min

Durassong

2013 - Réalisation Jérémie Cuvillier
Il s’agit d’un film sur Marguerite Duras au détour de l’Inde et de son « cycle indien ». Le spectacle d'Eric Vigner, conçu à l'occasion du Festival Bonjour India, voyage à travers ce «cycle indien», créant une expérience théâtrale inédite à partir de deux œuvres Le Vice-consul et India Song. Ce sera la première fois à la veille de fêter le centenaire de sa naissance le 4 avril 1914, que l’Inde rêvée de l’auteur d’Hiroshima mon amour rencontrera la réalité de l’Inde par le corps des acteurs indiens.
Jan Fabre à l’Ermitage
58 min

Jan Fabre à l’Ermitage

2017 - Réalisation Wannes Peremans
Presque 10 ans après son exposition au Louvre, à Paris, Jan Fabre fait résonner son travail avec la collection permanente du Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, en Russie. Le film documentaire Jan Fabre au Musée de l’Ermitage raconte les 4 jours qui ont précédé l’inauguration officielle de l’exposition par Dr. Mikhail Piotrovsky, directeur du Musée depuis 1990. Il résume la collaboration de l’Ermitage avec Jan Fabre en ces termes : « Travailler avec un artiste de son vivant, ce n’est pas facile ». Durant le film, la deadline de l’inauguration pousse Fabre et son équipe jusqu’à leur limite. Plus de 200 œuvres ont été transportées à Saint-Pétersbourg et elles doivent être installées dans le Palais d’Hiver et le Bâtiment de l’Etat Major, autour de la Place du Palais. Alors que l’installation suit son cours, Jan Fabre doit échanger avec le personnel technique du Musée pour leur expliquer comment il veut que son travail soit exposé dans les différentes salles. C’est beaucoup plus compliqué qu’au Louvre. Mais en même temps, il est surpris de voir à quel point l’institution de l’Ermitage est très ouverte à ses demandes. « Ils sont d’accord pour bouger des chefs d’œuvre de grands peintres comme Jacob Jordaens afin que mes œuvres soient plus visibles. Fantastique ! ». L’une des œuvres exposée est une projection d’une performance réalisée auparavant par Jan Fabre en 2016, un lundi lorsque que le Musée est fermé au public. Vêtu d’une armure de chevalier, Jan marche à travers le Musée vide et montre son respect et son amour pour toutes les œuvres présentes dans le Musée depuis des siècles. Cette performance, retranscrite dans le documentaire, sert de pause à la narration et se mélange régulièrement aux autres scènes d’installation, pleines de stress et d’imprévus à gérer, jusqu’à l’inauguration de l’exposition. Durant toute cette période d’installation, Jan Fabre révèle comment il avait imaginé l’exposition dans un premier temps et comment il l’a ancré dans la réalité. Parallèlement, il se confie sur lui-même, de son enfance à Anvers, lorsqu’il se déguisait en chevalier avec son armure et ses boucliers en bois, à la vie d’un artiste international voyageant à travers le monde. À la fin du film, sur des images montrant les œuvres de l’exposition, les mots de Pouchkine caractérisent l’artiste : « C’était un homme étrange. Le chevalier meurt sans avoir reçu les derniers sacrements, mais la Sainte Vierge le défend et lui offre sa protection ».
Les Chatouilles, ou la danse de la colère
102 min

Les Chatouilles, ou la danse de la colère

2021 - Mise en scène Eric Métayer
Quand la danse prend le pas sur l’indicible. C’est l’histoire d’Odette. Une petite fille dont l’enfance a été volée par un “ami de la famille”. Une jeune fille qui cherche des réponses à ses questions et les trouve progressivement avec son corps. Quand les mots ne suffisent plus, la danse est son moyen de survie. A travers une galerie de personnages entre rires et émotions et une mise en scène subtile d’Eric Métayer, les mots et la danse s’entremêlent et permettent à Déborah Moreau d’emporter le spectateur dans un grand huit émotionnel.
Scandal point
60 min

Scandal point

1996 - Mise en scène François Raffinot
"Scandal Point" est un travail emblématique, puisqu’il s’agit de donner un corps à Salman Rushdie. La voix privée de corps, telle une parole mystique venue du ciel, sans qu’une chair la supporte, est transfigurée en corps esthétique. Face à la désincarnation voulue par les mollahs, François Raffinot réagit en réalisant l’incarnation.
Papperlapapp
130 min

Papperlapapp

2010 - Mise en scène Christoph Marthaler
Christoph Marthaler est l’artiste associé de la 64e édition du Festival d’Avignon. Il fera l’ouverture du Festival avec un spectacle conçu, spécialement pour la Cour d’honneur du palais des Papes, avec Anna Viebrock et sa famille d’acteurs. Inspirés par ce palais et par Avignon, ils vont créer une nouvelle pièce musicale et  théâtrale. Christoph Marthaler mêle chansons, populaires ou classiques, et textes  polyphoniques pour révéler la profonde humanité du monde. Sa façon poétique et  musicale d’aborder les problèmes politiques et sociaux sans avoir l’air de s’en préoccuper, ses collages hétéroclites et surtout l’incroyable travail choral qu’il met en chantier avec ses acteurs, chanteurs et musiciens, ont fait de lui l’un de plus importants créateurs de notre époque.
François Morel – La fin du monde est pour dimanche
74 min

François Morel – La fin du monde est pour dimanche

2015 - Mise en scène Benjamin Guillard
Ça va tomber par où ça penche.Le jour va se lever, le soleil avec. Un grand-père montre une aurore à son petit-fils, trésor insaisissable. « Profite, ça rend philosophe. » Les choses de la vie, vues par François Morel, réconcilient avec le moment présent. C’est l’inexorable fuite du temps qu’il attrape, épingle, observe avec le sourire en coin et l’œil mélancolique. Janine sirote son vin cuit, parle à une photographie de Sheila, et remercie son idole d’avoir été là, à chaque instant de sa vie. Un figurant, hallebardier de fond de décor, dit sa carrière sans gloire et son blues en alexandrins. Un envoyé spécial de France Bleu Judée, journaliste mécréant, couvre en direct un 24 décembre la naissance à Bethléem du divin enfant. Chroniqueur pour France Inter, ancien acteur des Deschiens, le comédien et poète réunit des textes écrits pour la radio. Seul en scène, narrateur et personnages, il s’entoure d’images mouvantes, d’effets sonores et d’apparitions magiques. François Morel fait vivre une galerie de gens simples aux joies extraordinaires. Un amour fou pour une huître, un regard dans le métro, la voix d’Anna Karina… Tous voyagent entre des cadeaux tombés du ciel, les saveurs perdues au fil des épreuves de l’existence, des bonheurs sans nom et quelques éclats de rire. La vie est là et la philosophie si simple. Si le monde tient encore jusqu’à dimanche, profitons-en pour exister.Pierre Notte
Topor 3 – Les Prix de l’Inattendu
102 min

Topor 3 – Les Prix de l’Inattendu

2020 - Mise en scène Jean Michel Ribes, Valérie Ferrere
Troisième édition des « Topor ».Soirée spéciale : on célèbre ici toutes les disciplines du spectacle vivant, et de préférence les plus indisciplinées.Les prix, injustes comme tous les prix, sont remis à des lauréats désignés par un jury composé de personnalités sensibles à l’extravagance, au pas de côté, au monde à l’envers, à l’issue de secours, aux utopies, au chant de baleine devant la lune. Aux personnalités qui ne voient pas la beauté que dans les belles choses. Et la remise des prix a lieu lors d’une soirée de fête, surprises et audaces garanties.La sélection des spectacles concourant à ce prix sera une fois encore faite de façon arbitraire par le jury selon ses goûts, ses envies, et pourquoi pas ses amis. Si tous les prix sont iniques, partiaux ou inéquitables… les Topor le sont encore plus. Honneurs destinés à récompenser les créateurs du spectacle vivant oubliés des chapelles du bon goût et de la morale définitive, les « Topor » saluent les mauvaises herbes de la culture, trop folles pour être taillées à la française : tous les incongrus qui ridiculisent les gens qui savent. Pour Jean-Michel Ribes, il est temps de rendre grâce à « celles et ceux qui sautent dans le vide pour découvrir d’autres planètes. »France 3 Paris Île-de-France soutient et diffuse pour la troisième année consécutive la soirée inattendue des Topor. 
Topor 2, Les Prix de l’Inattendu
135 min

Topor 2, Les Prix de l’Inattendu

2019 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Une thérapie de groupe improvisée. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, Christophe Alévêque décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde. Pour s’amuser, ensemble, dans une thérapie de groupe improvisée. Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo. Christophe Alévêque était Super Rebelle ! en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans Les Monstrueuses Actualités en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans Ça ira mieux demain, il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée. » Pierre Notte
Topors 1- Les Prix de l’Inattendu
105 min

Topors 1- Les Prix de l’Inattendu

2018 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
« VIVRE EN MARGE POUR NE PAS MOURIR AU MILIEU. » ROLAND TOPOR Dans un décor créé par Sophie Perez, la cérémonie orchestrée par Jean-Michel Ribes se déroulera en musique et avec une succession d’interventions aussi inattendues, burlesques et insolites que les œuvres des lauréats récompensés. La remise des trophées sera à elle seule une performance savoureuse. « Le Théâtre du Rond-Point crée un prix destiné à récompenser les créateurs du spectacle vivant oubliés des chapelles du bon goût et de la morale définitive, à saluer les mauvaises herbes de la culture trop folles pour être taillées à la française, les incongrus qui ridiculisent les gens qui savent. Bref tous ceux qui sautent dans le vide pour découvrir d’autres planètes. Ces prix qui célèbreront toutes les disciplines du spectacle vivant seront remis à des lauréats désignés par un jury composé de personnalités sensibles à l’extravagance, au pas de côté, au monde à l’envers, au rire de résistance, à l’issue de secours, aux utopies, à la joie d’être soi, au chant de baleine devant la lune, à la musique de l’insolence, bref des personnalités qui ne voient pas la beauté que dans les belles choses. La sélection des spectacles concourant à ce prix sera faite de façon arbitraire par le jury selon ses goûts, ses envies, et pourquoi pas ses amis. Tous les prix sont injustes, les Topor le seront encore plus. » Jean-Michel Ribes
Bien des choses
84 min

Bien des choses

2008 - Mise en scène François Morel
'Pensées d'Alexandrie', 'Bises du Caire'... C'est l'été. Ils ont pris leur voiture, roulé dans des autocars, volé dans des avions et visité appareil photo en bandoulière quelques contrées lointaines hérissées de monuments et autres 'choses à voir', telles l'Egypte, la Grèce, l'Inde ou le Bordelais. Alors comme ils s'ennuient un peu loin de leur home sweet home, les Rouchon écrivent aux Brochon et réciproquement - on est polis tout de même ! Ils s'envoient des cartes postales pas piquées des hannetons. Dans ces lettres du front de la société des loisirs, François Morel en 'moqueur mélancomique' s'amuse avec un humour souvent tendre, parfois mordant, de ce besoin irrépressible de changer de décor pour finalement lorgner d'un oeil lassé les Pyramides et tous ces siècles qui vous contemplent en songeant au repas du soir (le vin y est gratuit et à volonté) et aux amis restés au pays.
L’avare
142 min

L’avare

2023 - Mise en scène Jérôme Deschamps
Élise souhaite se marier avec Valère, tandis que son frère Cléante veut épouser Mariane. Mais leur père, le vieil Harpagon, en a décidé autrement. Il a lui-même jeté son dévolu sur la jeune Mariane et projette l’union de sa fille avec un vieux marchand et celle de son fils avec une riche veuve. S’inspirant de la pièce latine La Marmite de Plaute, Molière imagine une comédie en prose qui aborde des thèmes aussi actuels que la tyrannie domestique, le mariage forcé, l'individualisme ou la misogynie. Mais ce sont avant tout les excès d’une passion aveugle pour l’argent qui sont déjoués : Harpagon est incapable de compassion, il méprise les désirs d’autrui et peut plonger dans des états de fureurs terrifiants. 
La chute des Dieux
140 min

La chute des Dieux

2005 - Mise en scène Johan Simons, Paul Koek
En 1933, le baron Joachim von Essenbeck, patriarche d’une riche famille industrielle des aciéries de la Ruhr, fête son anniversaire au milieu des siens, alors que les nazis se précipitent sur le Reichstag incendié. Sur les cendres d’un monde ancien, une fratrie se déchire, se désagrège, libère ses instincts les plus vils qu’autorise la montée d’une volonté de puissance totale. Dans une danse macabre, notamment composée par le musicien Heiner Goebbels et arrangée par Paul Koek, où les cordes tendues et les percussions font résonner en direct les bruits de bottes et les tourments intérieurs, une humanité plongée dans de sombres temps transgresse tous les interdits, se perd dans le meurtre du père et l’inceste œdipien. Adaptée du film envoûtant de Luchino Visconti les Damnés (1969), "La Chute des dieux" en reprend la trame principale. Membre fanatique des SS de Himmler, Aschenbach convainc Friedrich Bruckmann, directeur des aciéries et amant de la baronne Sophie, de porter Hitler au pouvoir. Meurtrier du baron von Essenbeck, Bruckmann récupère les pleins pouvoirs sur les aciéries des mains du jeune héritier Martin, le fils névrosé de Sophie, une Lady Macbeth moderne. Le basculement de l’Europe vers le fascisme enserre ce huis clos familial. Une veste tombée, une autre enfilée : dans un ballet parfaitement réglé, les neuf comédiens et trois musiciens de la compagnie ZT Hollandia jouent tous les personnages de cette ascension de la perversion des pulsions.
Ciao Amore
85 min

Ciao Amore

2010 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Elle : « Je crois que je t’aime plus… » Lui : « T’as quelqu’un ?! » Non, elle n’a personne. Elle ne l’aime plus, tout simplement. Mais elle ne sait pas pourquoi. Le temps d’une soirée, ils vont voir défiler leur vie de couple. Dans un jeu ridicule, souvent absurde, parfois violent, ils vont s’étudier, s’insulter, se toucher, partir, revenir, se comprendre enfin et se perdre l’instant d’après. Comment s’aimer comme au premier jour dans ce monde qui court plus vite que nos sentiments ? Pourquoi on s’aime, pourquoi on ne s’aime plus ? Mais surtout, comment faire pour s’aimer dans une société où l’individualisme règne en roi et où l’épanouissement personnel est devenu le Graal ? Un Adam et Eve d’aujourd’hui, elle féministe et italienne, lui ambitieux et paumé dans les méandres du quotidien, mais toujours « un couple ». Une grande scène d’explication, une enquête sur les pourquoi qui va tourner à la comédie, l’histoire d’un amour, un vrai, où l’on se fait mal pour se faire du bien. Ils vont nous faire rire, puis pleurer, puis rire encore, eux qui sont si loin de nous, mais tellement proches.
On achève bien les anges
79 min

On achève bien les anges

2016 - Mise en scène Bartabas
Dans un espace unique - on songe au fond d'un volcan - Bartabas revient sur scène et nous livre une fascinante rêverie équestre et poétique. Pour cette nouvelle création, il redescend dans l'arène tel un archange déchu depuis son purgatoire. Car ici le ciel des anges s’annonce de terre ferme et les envolées se veulent cavalières. Même le paradis des chevaux n’est plus de tout repos. À quel messager se vouer, quand le cercle des enfers ne cesse de s’inverser et les séraphins aux ailes amochées de reconquérir leur royaume ? À quelle étoile se fier quand on marche sur un fil au-dessus des volcans ? À quelle assomption croire quand le châtiment advient au son des grandes orgues ? Avec ce nouveau spectacle, le treizième en trente ans, Zingaro poursuit sa quête indomptable, équestre et poétique, dans l’inconnu. Le rire souvent va aussi l’amble en cette fosse aux chimères chaque fois réinventée, où des clowns blancs aux allures de bouchers s’agitent sur des airs populaires.