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Sur les pas du Centaure
51 min

Sur les pas du Centaure

2012 - Réalisation Jean-Luc Gunst
Pour la première fois, Bartabas a accepté la présence d’une caméra dans le secret de son quotidien d’homme de cheval. Jour après jour, la caméra va s’immiscer dans le secret de son univers créatif. Que le décor soit celui de la carrière de Zingaro à Aubervilliers où vivent les chevaux où la scène de la Maison de la Culture de Bobigny où se joue Le Centaure et l’Animal, nous accompagnerons en image et en son les gestes, les paroles et les regards de cet écuyer saltimbanque d’exception. Documentaire du spectacle Le Centaure et l'animal (ref 425) - réalisation : Bartabas et Constance Vargioni
La maison du lac
112 min

La maison du lac

2009 - Mise en scène Stéphane Hillel
"Être mère, c’est l’enfer !" écrit Alphonse Daudet dans l’Arlésienne… Être père se révèle parfois tout aussi malaisé ! Être fille n’est pas non plus si confortable… Surtout si des parents, amants d’exception, sont devenus avec le temps des complices égoïstes et tendres. Ce pourrait être un sujet de tragédie, puisqu’au fond "tout le monde a un peu raison". Par bonheur, La Maison du Lac est une comédie. Elle obéit à la règle essentielle du genre qui est de plaire, de divertir et "de faire rire les honnêtes gens". Tout y est dit… Mais l’amour, le charme et l’humour - vertus essentielles à la ville comme à la scène - permettent toutes les rudesses, toutes les franchises en évitant de trop grands déchirements.
Comme à la Maison
81 min

Comme à la Maison

2018 - Mise en scène Pierre Cassignard
Bonne Année ! Comme tous les ans, les enfants de Suzanne viennent la lui souhaiter. Comme tous les ans, elle va les garder à manger. Comme tous les ans, elle va leur faire son gratin. Mais cette année, ce sera pas vraiment comme d’habitude… Ah la famille !
Topors 1- Les Prix de l’Inattendu
105 min

Topors 1- Les Prix de l’Inattendu

2018 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
« VIVRE EN MARGE POUR NE PAS MOURIR AU MILIEU. » ROLAND TOPOR Dans un décor créé par Sophie Perez, la cérémonie orchestrée par Jean-Michel Ribes se déroulera en musique et avec une succession d’interventions aussi inattendues, burlesques et insolites que les œuvres des lauréats récompensés. La remise des trophées sera à elle seule une performance savoureuse. « Le Théâtre du Rond-Point crée un prix destiné à récompenser les créateurs du spectacle vivant oubliés des chapelles du bon goût et de la morale définitive, à saluer les mauvaises herbes de la culture trop folles pour être taillées à la française, les incongrus qui ridiculisent les gens qui savent. Bref tous ceux qui sautent dans le vide pour découvrir d’autres planètes. Ces prix qui célèbreront toutes les disciplines du spectacle vivant seront remis à des lauréats désignés par un jury composé de personnalités sensibles à l’extravagance, au pas de côté, au monde à l’envers, au rire de résistance, à l’issue de secours, aux utopies, à la joie d’être soi, au chant de baleine devant la lune, à la musique de l’insolence, bref des personnalités qui ne voient pas la beauté que dans les belles choses. La sélection des spectacles concourant à ce prix sera faite de façon arbitraire par le jury selon ses goûts, ses envies, et pourquoi pas ses amis. Tous les prix sont injustes, les Topor le seront encore plus. » Jean-Michel Ribes
Irish Travellers – Cabaret de l’exil
87 min

Irish Travellers – Cabaret de l’exil

2023 - Mise en scène Bartabas
Pour ce deuxième volet du « Cabaret de l’exil », Bartabas explore l’univers des Irish travellers ; nomades d’origine irlandaise en exil dans leur propre pays. Ce peuple voyageur affirme sa propre identité fondée sur l’amour du cheval et une culture musicale de tradition orale singulière.Pour célébrer ce mode de vie, symbole de liberté et de diversité, Bartabas invite pour l’occasion des musiciens irlandais ainsi que Thomas McCarthy, chanteur et conteur issu de cette communau-té, à se joindre à sa tribu mi-hommes mi-chevaux.
Lukrecia Borxhia
127 min

Lukrecia Borxhia

2017 - Mise en scène Eric Vigner
Eric Vigner est le premier metteur en scène français invité par le Théâtre National de Tirana pour une production dans ses murs, en langue albanaise et avec les acteurs du Théâtre National. C'est fort de cette rencontre initiale avec la culture de ce pays et par le théâtre qu'Eric Vigner revient aujourd'hui en Albanie à l'invitation du Théâtre National. Il propose de poursuivre l'aventure commune et de mettre en scène Lukrezia Borxhia d'après l'oeuvre emblématique de Victor Hugo Lucrece Borgia. Tirana sera le théâtre de cette histoire qui s'inscrit dans l'Italie du XIVème où la jeunesse sacrifiée vit sous la tyrannie des Borgia. Victor Hugo sera traduit pour la première fois en Albanie et entrera au répertoire du Théâtre National.
Le Tartuffe (2018)
120 min

Le Tartuffe (2018)

2018 - Mise en scène Peter Stein
Pour la première fois réunis sur scène : Jacques Weber et Pierre Arditi. Dans cette célèbre comédie, Molière crée un personnage dissimulateur et sournois, qui fait perdre toute raison à Orgon (Jacques Weber), le maître de Maison. Entiché jusqu’à la folie de son Tartuffe (Pierre Arditi), qu’il a recueilli chez lui, il se moque des mises en garde de son épouse, son fils, son beau-frère et sa servante : aux yeux d’Orgon, et en dépit de tous, Tartuffe est le plus fervent des dévots, et le meilleur des hommes. La raison semble perdre le combat contre l’imposture... jusqu’au dénouement final.
La Fiesta
87 min

La Fiesta

2017 - Mise en scène Israel Galvan
«Je crois que la fête est à la fois l’expression et la nécessité de ma culture». Israel Galván donne cette première indication sur la conception de son spectacle «La Fiesta». Il ne s’agit pas dans ce spectace de chorégraphier une fête comme on pourrait l’entendre au sens premier et culturel. Le chorégraphe andalou tente davantage de créer - chorégraphier -des fêtes qui n’ont rien à voir avec celles de sa communauté, avec la vie de famille. Il s’agirait de fêtes intimes de chacun, un chacun qui formerait un groupe acceptant de vous suivre vers un territoire inconnu. Israel Galván a ici regroupé neuf danseurs et musiciens atypiques. Ils ne sont pas tous de la même école : il ne s’agit pas d’une troupe homogène comme pourraît l’être le ballet. La Fiesta, c’est peut-être aussi l’expression d’un groupe qui singularise chacun au sein du groupe. C’est peut-être l’idée des corps qui bougent, qui s’expriment à partir d’une trajectoire commune par des biais différents. Des corps qui s’écoutent, qui en se voient pas : la musique est essentielle. Plus encore, elle est décisionnaire, elle rassemble.
Fanny et Alexandre
153 min

Fanny et Alexandre

2019 - Mise en scène Julie Deliquet
C’est dans une atmosphère joyeuse que commence l’histoire. Fête de Noël, fête familiale qui regroupe autour d’Helena Ekdahl ses trois fils, leurs femmes, leurs enfants, les servantes ainsi que les acteurs du théâtre dirigé par Oscar, époux de la belle actrice Emilie. À la mort d’Oscar, Emilie abandonne la direction de la troupe qui lui avait été confiée pour épouser l’évêque Edvard. Elle en a assez de jouer des rôles, elle veut vivre dans la vérité, la passion. Et ce sera en effet une passion, au sens le plus tragique du terme. Dans la maison sinistre où elle s’installe avec ses deux enfants, Alexandre et Fanny, l’évêque dévoile sa vraie nature : puritaine, sadique, perverse...
Ça n’arrive pas qu’aux autres
67 min

Ça n’arrive pas qu’aux autres

2016 - Mise en scène Benoît Moret, Nicolas Martinez
Tout est allé très vite... C’était un mardi. Il était 20h. Ils étaient venus visiter cette maison. Personne n’aurait pu prévoir ce qui s’est passé. Comment l’alchimie entre quatre personnes peut-elle transformer une simple visite immobilière en un véritable cauchemar? Et si vous aussi vous aviez eu le malheur de les rencontrer? Revivez, comme si vous y étiez, la version intégrale non censurée de ce fait divers aussi drôle qu’improbable.
Karamazov
288 min

Karamazov

2016 - Mise en scène Jean Bellorini
Telle une enquête grandiose, le roman de Dostoïevski explore les tourments et les contradictions qui conduisent l'un des fils Karamazov au parricide de Fiodor. L'intempérant Mitia est revenu pour exiger l'héritage maternel indûment conservé par le père. Ivan, aussi instruit qu'intransigeant, nourrit un mépris insondable pour cet homme dépravé. La perversité de Smerdiakov, fils illégitime, pèse comme une menace sur la maison. Seul le jeune Aliocha, dévoué et pieux, semble déterminé à écouter chacun, à comprendre et aimer. En contrepoint des rancoeurs qui les occupent, une tragédie se joue dans la famille d'un homme blessé, offensé puis humilié sous les yeux de son fils Ilioucha qui ne s'en remettra pas. C'est le point de vue que Jean Bellorini et sa troupe choisissent pour déployer la symphonie de Karamozov : une datcha de verre abrite une famille pauvre, simple et honnête qui raconte l'histoire d'Aliocha et ses frères. Porteurs d'autant de sens, la musique, le silence et la parole se relaient pour se poser, amplifier et transmettre les questions essentielles de l'oeuvre du romancier russe : la possibilité d'une justice dans un monde sans Dieu, la possibilité d'une valeur accordée à l'amour et à la charité.
Fugueuses
116 min

Fugueuses

2008 - Mise en scène Christophe Duthuron
L'une fuit sa maison de retraite, l'autre sa famille. Au bord d'une nationale, au beau milieu de la nuit, Margot fait du stop. Au bord d'une nationale, au beau milieu de la nuit, Claude fait aussi du stop. Le problème, c'est qu'il s'agit de la même nuit, de la même nationale, et que ni l'une ni l'autre n'a l'intention de céder sa "première" place... Il ne leur reste qu'à la partager. Margot et Claude sillonnent d'étranges endroits, mais aussi leur vie, pour fuir, pour se fuir sans savoir vraiment ce qu'elles cherchent... et encore moins ce qu'elles vont trouver... des ennuis, sans doute ; de l'aventure, peut-être...
L’étudiante et Monsieur Henri
95 min

L’étudiante et Monsieur Henri

2013 - Mise en scène José Paul
A 78 ans, monsieur Henri vit seul dans son appartement parisien, ce qui commence à inquiéter son fils, Paul. Si le septuagénaire, particulièrement bougon, refuse catégoriquement tout placement en maison de retraite, il finit par accepter de louer une chambre de son appartement à une étudiante. Constance, 21 ans, emménage chez lui. C’est une jolie demoiselle pleine de fraicheur et d’enthousiasme, aux faibles moyens, en plein échec dans ses études, qui cherche encore sa voie. Loin de tomber sous le charme, Henri va se servir de Constance pour créer un véritable chaos familial… Dont il était loin d’avoir prévu toutes les conséquences ! Une comédie décapante sur les ingérences familiales, les hérédités lourdes à assumer, et la difficulté de concilier les grands rêves d’une vie avec les petits arrangements quotidiens que chacun fait avec sa conscience... Que ce soit à 20 ans, 40 ans ou presque 80 !
Voyage ordinaire
80 min

Voyage ordinaire

2007 - Réalisation Colette Isambert
"Voyage Ordinaire" s'attache aux pas de Thomas, filmé pendant sept ans par Colette Isambert. De la maison familiale à l’école spécialisée, dans des trains, dans des voitures, le long des chemins qui bordent la Loire, il fait l'apprentissage de la vie. Enfant, il était comme tous les autres enfants, dépendant de ses parents. En grandissant, il manifeste sa différence. Il a besoin de se sentir reconnu. Thomas est trisomique. Distinguer le possible de l’impossible est parfois difficile, oscillant entre fantaisie, conformisme et rejet des ghettos, Thomas se cherche une voie bien à lui. Il revendique son autonomie, voudrait passer le bac, le permis de conduire, se marier, pourquoi pas avoir des enfants. Il voudrait être artiste, filmer, écrire, faire de la musique, s’occuper des dauphins, militer contre la guerre, les injustices. Il rêve d’un futur toujours plus lointain, tenu à distance, et qui l’éloigne d’un présent souvent problématique. Thomas s’essaie à la réalité. Il trouve injuste d’être trisomique. Parfois, il gère son handicap. Parfois, il ne mesure pas les obstacles, cherche à les contourner ou à nier leur existence. Ses parents, ses frères, ses amis s’efforcent de l’amarrer au réel, sans qu’il doive pour autant renoncer à ses désirs. Passer toute sa vie dans un foyer thérapeutique ? Trouver les moyens de son indépendance ? L’avenir est incertain. Comment ce passage, tumultueux et délicat, vers l’âge adulte va-t-il s’accomplir ? Thomas a gagné son pari en passant de celui qu’on regarde à celui qui regarde, il devient acteur de sa propre vie.
Ma belle-mère et moi, 9 mois après
95 min

Ma belle-mère et moi, 9 mois après

2017 - Mise en scène Franck Leboeuf, Nicolas Vitiello
Julien, présentateur télé et Zoé, sa femme attendent un heureux événement. Une jolie petite fille est sur le point de voir le jour. Si la joie et le bonheur comblent les parents, la nouvelle doit rester secrète. En effet, la ménagère de moins de 50 ans ne verrait pas d’un bon oeil son présentateur chouchou, devenir l’homme d’une seule femme et les audiences seraient catastrophiques. Solange, la détestable belle-mère, sur le point d’accoucher de Yoann (l’homme de maison), va une nouvelle fois trouver là le moyen de faire chanter son beau-fils. Yoann, de son côté va mettre au point un scénario infaillible pour sauver son ami/patron. La maladresse, l’avidité, la naïveté, et la fierté de chacun de ces personnages vont mettre ce plan à mal. La vérité sera-t-elle rétablie ? Sans doute, mais à quel prix ?
Landru
107 min

Landru

2006 - Mise en scène Jean Luc Tardieu
Guillotiné le 24 février 1922 à l’âge de 52 ans, Henri-Désiré Landru, petit fonctionnaire du crime, fut le premier serial killer célèbre du XXe siècle. Fiancé professionnel, l’homme à la barbe célèbre tua 11 fois dans les années 1915 à 1919, niant l’évidence jusqu’au bout et faisant preuve d’un rare cynisme et d’un réel talent d’humoriste pendant toute la durée de son procès. Bien que soupçonné d’avoir brûlé dans la chaudière de sa maison de Gambais les femmes qu’il avait recrutées par petites annonces, il fit rire tout Paris, rendit célèbre son avocat, Maître de Moro Giafferri, et fut soutenu jusqu’au bout par la seule femme qu’il aimait, sa maîtresse, Fernande Segret. En trois actes - la pièce a été écrite en 1995 - Laurent Ruquier a décidé de vous faire revivre l’historique vie de Landru, de la période vaudevillesque pendant laquelle il jonglait entre les rendez-vous avec ses futures victimes, ceux avec sa maîtresse et ceux avec sa femme et ses enfants jusqu’à son arrestation, son procès et sa condamnation à mort.
Sur les pas de l’académie CDDB
52 min

Sur les pas de l’académie CDDB

2010 - Réalisation Cyril Brody
Fin septembre 2010, huit jeunes comédiens venus d’Europe, d’Afrique et d’Orient, débarquent en Bretagne pour rejoindre l’académie créée par Eric Vigner, metteur en scène – directeur du CDDB, Théâtre de Lorient – Centre Dramatique National. D’ici à octobre 2011, ils vont régulièrement y travailler ensemble à monter trois pièces en triptyque, qu’ils interpréteront aussi bien dans leur langue maternelle, qu’en anglais et en français. Le film suit les répétitions sur le plateau et la vie du groupe à Lorient d’une part, et accompagnera d’autre part chacun de ces acteurs dans son propre pays, à la rencontre de sa culture, entre les sessions de répétitions, afin de le confronter au retour, à distance, aux changements que l’académie aura entraîné et aux fondements qui la constitue : partir et revenir, ce qu’on apporte et qui nourrit l’autre, et ce qu’on reçoit en retour et qui nous change. Pour prendre la mesure de ces allers-retours et suivre au plus prés le travail de création, le montage empruntera dans un premier temps la forme d’un webdocumentaire de 10 modules de 10 à 12 minutes, diffusés sur un mode de feuilleton, au rythme du travail jusqu’aux premières représentations. Ce matériau a été ensuite réinvesti pour monter un film de 52 minutes rendant compte de l’ensemble du projet.
A Théâtre Ouvert
33 min

A Théâtre Ouvert

2012 - Réalisation Jérémie Cuvillier
La célébration du centenaire de la naissance de Jean Vilar est l’occasion d’interroger le Théâtre, à travers la programmation 2012 du Festival d’Avignon qu’il a créé. Que reste-t-il de l’élan d’ouverture entre le Théâtre et le public, le Théâtre dans sa relation au monde ? Marie Labory, journaliste attachée à la culture sur Arte, part à la rencontre de 5 des metteurs en scène majeurs de cette édition (Thomas Ostermeier, Simon Mc Burney, William Kentridge, Eric Vigner et Stephane Braunshweig) pour tenter de répondre à la question du Théâtre et de ses enjeux. Le documentaire nous invite à la suivre dans son enquête, dans sa déambulation, depuis Paris jusqu’à Avignon, en passant par Berlin. Elle découvre, interroge, prend des notes, rédige et consigne son travail dans un carnet, à la façon de notes de voyage. Voyage d’un lieu de création à un autre, l’occasion de découvrir en images la 66ème programmation de ce Festival.
13 à table
128 min

13 à table

2012 - Mise en scène Pierre Palmade
13 à table, c’est l’histoire d’un réveillon de Noël qui tourne au cauchemar quand le maître de maison, hystériquement superstitieux, s’aperçoit qu’ils vont être 13 à table ! Un classique du boulevard revisité et mis en scène par Pierre Palmade magistralement interprété par Jean Leduc dont le génie comique, l’énergie, les manières et la voix font de lui un digne héritier des grands noms de ce genre théâtral. Les autres acteurs qui l’entourent également issus de l’atelier de Pierre Palmade assurent à la pièce une qualité et une sincérité de jeu impressionnantes.
J’aime beaucoup ce que vous faîtes
81 min

J’aime beaucoup ce que vous faîtes

2013 - Mise en scène Xavier Letourneur
Comment une fausse manœuvre avec un téléphone portable vous fait découvrir ce que vos meilleurs amis pensent de vous en réalité, juste avant leur arrivée pour un week-end finalement pas comme les autres dans votre maison de campagne.Plus d’un million de spectateurs, cela fait 10 ans que ce spectacle n’a pas quitté l’affiche parisienne, 10 ans de succès pour cette comédie enlevée diablement efficace.
Le triomphe de l’amour
128 min

Le triomphe de l’amour

2013 - Mise en scène Galin Stoev
Orfèvre du théâtre, Galin Stoev semble apprécier autant les créations inspirées par des textes contemporains (Ivan Viripaev, Hanoch Levin) que la fine approche d’oeuvres classiques. Pour sa première venue à Vidy, il propose une vision très personnelle du Triomphe de l’amour de Marivaux. Dans cette comédie, l’on voit une princesse nommée Léonide se déguiser en homme et s’introduire dans une maison avec l’idée de se faire aimer de tous ses occupants. Aimer ? Pas au sens d’apprécier, évidemment ! Non : il s’agit véritablement que le vieux philosophe, sa soeur et un jeune homme qui vivent là éprouvent pour elle de l’amour. Suite à diverses péripéties, intrigues et rebondissements, Arlequin venant aussi mêler son grain de sel à l’affaire, elle parvient à ses fins : d’où le triomphe… Une fois de plus, Marivaux joue sur les quiproquos et les travestissements, rendant ainsi plus troubles les limites entre les deux sexes, comme si décidément il ne fallait pas se fier aux apparences. Galin Stoev rajoute un niveau à ce jeu : la distribution est entièrement masculine.
Very Very Wetr !
52 min

Very Very Wetr !

2012 - Réalisation Régine Chopinot, Geoffroy Duval
"Very Very Wetr" est un documentaire de 52 minutes réalisé par Geoffroy Duval et Régine Chopinot qui retrace les différentes étapes de la création du spectacle Very Wetr ! Projet de danse conçu par Régine Chopinot et Umune Nhamano du Wetr pour le Festival d’Avignon 2012. Very Wetr ! est le fruit de la rencontre en 2009 entre la célèbre chorégraphe et la tribu du Wetr à Lifou/Drehu, une île Kanak, dans le pacifique sud. Autour de la Coutume, acte fondateur de leur société et de leur culture, tout se transmet de génération en génération par l’oralité comme chez les danseurs.  Ce documentaire met en lumière les étapes de création de ce projet artistique d’envergure, des premières semaines de répétitions en Nouvelle-Calédonie en passant par la création des costumes avec le créateur Jean-Paul Gaultier à Paris, en continuant par un passage sur le plateau du Théâtre Liberté à Toulon, pour finalement arriver au Cloître des Célestins au cœur du festival d’Avignon.
Léonie est en avance – Mais n’te promène pas toute nue
118 min

Léonie est en avance – Mais n’te promène pas toute nue

2011 - Mise en scène Alain Françon
Georges Feydeau avait l’intention de rassembler sous le titre "Du mariage au divorce" les farces conjugales qu’il écrivit après 1908, au moment où lui-même connaissait des difficultés dans son couple, pour finir par divorcer en 1916. Le Théâtre Marigny respecte sa volonté ! Résumé : Au coeur de l'été et de ses vacances au bord de la mer, Léonie est sur le point d'accoucher avec un mois d'avance. Les mauvaises langues se délient, les règlements de compte et les mesquineries entre beaux-parents et gendre vont bon train, l'arrivée d'une sage-femme tyrannique finit de chambouler toute hiérarchie dans la maison, et ce qui devait être un moment de joie va tourner à la catastrophe...
Bouvard et Pecuchet
92 min

Bouvard et Pecuchet

2018 - Mise en scène Jérôme Deschamps
« Bouvard et Pécuchet » mis entre les mains de Jérôme Deschamps, c'est forcément un régal ! Le créateur des Deschiens adapte le savoureux chef d’œuvre de Flaubert et l’interprète aux côtés de Micha Lescot accompagné d’une joyeuse troupe ! Bouvard et Pécuchet, copistes de leur état, se rencontrent sur un banc public. Et s’apitoient sur l’état du monde qui, mon pauvre ami, va à vau l’eau. Mais foin de jérémiades, il s’agit de prendre le taureau par les cornes, hardi les gars, sus à la bêtise humaine. Tout y passe de l’agriculture à la culture et rien n’échappe au faible lumignon de ces deux cloportes à l’intelligence aussi courte qu’un jour sans proverbe de l’almanach Vermot. C’est le grand bazar des clichés et stéréotypes, le vide grenier des inepties et des idées reçues, le grand bêtisier encyclopédique, la foire des gags à gogo. Car ils sont niais à manger du foin, ces deux-là.  Parfois, tels de vieux cousins inopportuns, les Deschiens surgissent au détour d’une scène, à la grande surprise de Gustave, n’en déplaise aux encyclopédistes purs et durs. Agaçants, irritants, émouvants, tendres, drôles, nos deux compères campés avec brio par Jérôme Deschamps- Pécuchet en personne tout en rondeur et souplesse, et Micha Lescot- Bouvard, le long escogriffe que l’on ne s’attendait pas à trouver là, entourés par Pauline Tricot et Lucas Hérault dont il faut aussi saluer la « bravitude », vont faire souffler entre Vieux- port et Canebière un petit vent de folie burlesque pour fêter le joli mois de mai. 
Le secret
75 min

Le secret

2014 - Mise en scène Thierry Lavat
Un soir d’été, au bord d’une falaise balayée par les vents, une femme attend depuis des heures, penchée au dessus du vide… Cette femme, c’est Aurore. Et celui qu’elle attend, c’est Pierre, son frère. Cela fait plus de 15 ans qu’ils ne se sont pas parlés. Depuis ce matin, où il a quitté la maison pour devenir prêtre… Aurore le sait, elle ne pourra plus se taire. Elle lui livrera son secret. Quel que soit le prix à payer… 
Mount Olympus
223 min

Mount Olympus

2016 - Mise en scène Jan Fabre
Pour louer ou visionner le programme : https://vimeo.com/ondemand/mountolympus Jan Fabre repousse plus loin les limites du théâtre, étire le temps, pour offrir 24 heures non-stop d’un spectacle d’une folle énergie. Avec 27 acteurs/performeurs/danseurs, ses « guerriers de la beauté », il plonge aux racines des tragédies grecques. « Mount Olympus » se conclut par une danse d’anthologie applaudie debout pendant 40 minutes. Jan Fabre pense qu’en ces temps de restriction, de crise, d’anti-culture, il était important, au contraire, d’offrir plus et d’explorer nos tréfonds mythiques. « Mount Olympus » cumule toutes les folies, les excès et les beautés de Jan Fabre comme si on entrait dans son cerveau. Pour les spectateurs comme pour les performeurs, il y aura eu un avant et un après « Mount Olympus ».
Le Cabaret de l’Exil
79 min

Le Cabaret de l’Exil

2022 - Mise en scène Bartabas
37 ans après la création de son premier « Cabaret équestre », Bartabas revient à cette forme conviviale pour partager les musiques et chansons qui rappellent un pays quitté mais jamais oublié et renouent le lien secret vers des racines ancestrales. Ce premier Cabaret de l’exil célèbre la culture yiddish et les musiques klezmer des communautés juives d’Europe de l’Est. Bartabas invite les musiciens du Petit Mish-Mash et le comédien Rafaël Goldwaser à se joindre à sa tribu mi-hommes mi-chevaux, pour un cabaret joyeux et nostalgique aux couleurs de Chagall. Une invitation au voyage...
Thais – Hymne à la joie
73 min

Thais – Hymne à la joie

2020 - Mise en scène Stéphane Casez
Tu vas rire ! La vraie histoire du spectacle, notre histoire, commence dans une lointaine contrée du nom de Lyon. Y vit Thaïs, une jeune fille de 23 ans qui a les cheveux blonds comme l’huile d’olive (suite à une coloration maison ratée), la peau rouge eczéma et pas un seul dragon.Un jour elle rencontre sur son chemin Stéphane Casez Lord du Boui Boui qui lui propose de coécrire un one woman show.De cette union nait un beau bébé du nom d’”Hymne à la joie”.Dès le premier mois, le spectacle se place premier des ventes et le reste pendant un an et demi.En juillet 2017, Thaïs n’écoutant que son courage part à la conquête du Festival d’Avignon, le succès est à nouveau au rendez-vous.11 raisons d’aller voir le spectacle :1. Pendant une heure tu n’entendras par parler de “corps parfait pour la plage”2. Tu t’es levé en te disant que ta vie était compliquée ? Viens écouter celle de thaïs, c’est pire.3. Tu peux t’asseoir à côté d’un charmant jeune homme/jeune fille, c’est le coup de foudre.4. Si tu es sage, à la fin tu gagnes une bière5. Tu peux voir plein de personnages, de la danse et du chant en une soirée6. Tu peux faire ton rire, tu sais celui que tu n’oses jamais faire, celui que tout le monde confond avec une alarme de voiture. Et bien là tu peux le faire.7. On ne parlera pas de politique.8. La bière.9. Si tu viens, que tu en parles à 3 personnes et qu’elles viennent, tu auras le bonheur sur 3 générations.10. Promis personne ne te spoilera ta série péférée11. J’ai mentionné la bière ?
Coup de Griffe
102 min

Coup de Griffe

2019 - Mise en scène Olivier Macé
La prestigieuse maison de couture Laurence Duchenal subit de plein fouet une concurrence redoutable de nouveaux et jeunes créateurs. Sa clientèle déserte ses collections. Trop autoritaire et intransigeante avec elle-même et son personnel, Laurence Duchenal comprend qu’elle doit agir au plus vite. Une rencontre va tout changer ! Elle surprend dans ses ateliers le fils de sa gardienne qui semblait bien vouloir la voler. Surprise, intriguée puis séduite par son charisme, elle l’embauche comme chauffeur. Ce garçon modeste, généreux et de surcroit passionné par la mode, va bouleverser ses certitudes, sa situation familiale et professionnelle. Des étincelles, un sacré remue- ménage va avoir lieu avenue Montaigne... Ecrite « sur mesures » pour l’iconique « Mado la Niçoise », Noëlle Perna en Laurence Duchenal n’est pas seulement odieuse et tyranique : elle est séduisante. Un rôle de composition aussi cinglant qu’hilarant.
Dernier Tour de Piste
106 min

Dernier Tour de Piste

2019 - Mise en scène Olivier Macé
Après avoir insulté une contractuelle, le jeune Joshua est envoyé faire ses Travaux d’Intérêt Général dans une maison de retraite, tenue par un couple de Thénardier, et dont les pensionnaires sont tous d’anciens comédiens oubliés. Parmi eux, deux fortes têtes, qui n’ont rien perdu de leur enthousiasme juvénile : Julien Dorval, grande gueule au verbe haut et au langage fleuri, et son meilleur ami, le gentil Daniel... Joshua va vite se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond aux « Bleuets », et va s’ingénier à rendre la vie de ses pensionnaires plus douce, en leur offrant un dernier tour de piste...»
Le Centaure et l’animal
65 min

Le Centaure et l’animal

2012 - Mise en scène Bartabas
« Guidé par l’homme lors d’un long apprentissage que l’on nomme dressage, le cheval accède à « la connaissance » ; ainsi l’homme et l’animal deviennent centaure. A l’inverse, l’homme possède l’instinct animal à l’origine de sa création qu’il cherche à faire ressurgir comme une évolution à rebours, une régression vers les couches profondes de son être. » Bartabas  L’art de Bartabas nous propulse dans des voyages imaginaires ; ses œuvres vous empoignent par leurs étourdissantes mises en scène, parfois éblouissantes, tourbillonnantes, baroques, parfois mystérieuses, ascétiques, méditatives, proches d’un exercice spirituel, toutes porteuses d’une forte charge poétique. L’ampleur et la profondeur de sa démarche renouent avec les plus anciennes formes connues de l’activité artistique qui prennent l’animal pour sujet et moyen d’expression. Le philosophe Georges Bataille estime que l’invention de l’art « marque le passage de l’animal à l’homme ». L’homme cessa d’être animal en donnant de l’animal et non de lui-même une image poétique qui nous fascine et nous semble souveraine. Être artiste est le moyen d’avoir accès au monde fermé de la vie animale. Il m’a toujours semblé que l’art de Bartabas rentre en résonance sensible avec ce défi. La rencontre de Bartabas avec Ko Murobushi, artiste reconnu au Japon comme l’héritier des règles de Tatsumi Hijikata, à l’origine du Butô, se présente comme une excitante aventure artistique qui examine les frontières et les passages entre deux univers sensibles et exceptionnels. L’intense profondeur de la danse de Ko Murobushi et la force poignante du geste équestre de Bartabas nous ouvriront un continent inattendu qui nous propulsera dans un temps et un espace mythique d’une profonde et rayonnante beauté. JIl existe un documentaire de ce spectacle : Sur les pas du Centaure (ref 430) - réalisation : Jean-Luc Gunst 
Bros
67 min

Bros

2022 - Mise en scène Romeo Castellucci
Romeo Castellucci, le grand maître d’un théâtre qui fait parler les images et provoque les imaginaires, réunit sur le plateau un groupe d’hommes anonymes, qui ne sont pas des acteurs, pour questionner notre rapport à la loi et la responsabilité individuelle et collective que nous avons face à sa force de domination, à l’heure de la menace de la montée du totalitarisme dans nos sociétés.Derrière la critique apparemment limpide de l’État policier et de la fascisation de l’Europe, Bros nous met à l’épreuve de notre sidération. Et de la facilité avec laquelle nous nous laissons hypnotiser par le sens faussement univoque des images.Pour les 27 hommes non professionnels sur scène, qui doivent suivre en direct les ordres qu’ils ignorent avant d’entrer en scène et qu’ils reçoivent dans une oreillette individuelle, Bros est une expérience d’aliénation.Pour le spectateur, une expérience physique qui irrite les nerfs et fatigue les muscles. On rit de leur comportement avant que le trouble ne s'invite.
Italienne, scène et orchestre
165 min

Italienne, scène et orchestre

2020 - Mise en scène Jean-François Sivadier
Dans Italienne scène et orchestre, Jean-François Sivadier nous propose de suivre les répétitions de la Traviata, l’un des opéras les plus populaires de Verdi, traduisant par là même, son désir de s’adresser à un large public à travers des formes jubilatoires qui ne cessent d’interroger ce que créer et représenter veulent dire.NB : Spectacle disponible en deux parties
Gilberto Gil – Refavela 40
77 min

Gilberto Gil – Refavela 40

2018 - Réalisation Arnaud Emery
Gilberto Gil est l’un des artistes les plus célèbres et les plus célébrés du Brésil. Pour le festival Les Suds à Arles, cette légende vivante revisite l’album "Refavela" - un concentré de bossa nova, de baiao, de samba et de funk publié en 1977. Adiante ! Originaire de Salvador de Bahia, Gilberto Gil est à l’image du Brésil : généreux, engagé et métissé. À cheval entre l’Amérique latine et l’Afrique, les musiques savantes et populaires, le musicien est devenu le chantre du tropicalisme, cette musique contestataire et universaliste créée en réaction au coup d’état du maréchal Castelo Branco. Cet engagement politique et musical sans failles vaudra d’ailleurs à Gilberto Gil d’être nommé Ministre de la Culture par Lula entre 2003 et 2008. Pour célébrer les quarante ans de l'album "Refavela", Gilberto Gil est bien entouré : ce soir, il partage la scène du théâtre antique d’Arles avec la chanteuse capverdienne Mayra Andrade, la chanteuse et pianiste italienne Chiara Civello et l’accordéoniste brésilien Mestrinho. Cette joyeuse troupe est menée par Bem Gil, fils de Gilberto mais aussi et surtout directeur artistique et arrangeur de ce concert exceptionnel. Concert capté le 10 juillet 2018 au Théâtre Antique d’Arles.
Le prince de Hombourg
128 min

Le prince de Hombourg

2014 - Mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
Toute la pièce est une énigme... ou peut-être un songe... qui commence par un somnambulisme et qui finit par un évanouissement... Ou bien est-ce l’histoire d’une lâcheté et d’un héroïsme ? Est-ce le résultat d’une impulsion inconsciente ou celui d’un véritable choix ? De quoi parle Le Prince de Hombourg ? De comment on peut vivre tout en dormant... ou rêver de la vie... comment Éros se mêle impitoyablement aux décisions conscientes... comment la mort joue avec les glissades et les chutes des hommes... comment on peut entendre sans écouter... en écoutant les voix intérieures plutôt que celles de l’extérieur... comment la guerre est le terrain extrême de toutes les possibilités d’action... par le geste le plus extrême, l’homicide... comment les impulsions nous dominent... et comment la raison nous condamne à mort pour faire taire ces impulsions... L'ordre, l’obéissance aux règles, est-cela la mort ? Qu’est-ce que cette pièce tente de nous dire ? Comment le symbole finit par l’emporter sur le réel... Le symbole, est-ce une couronne de laurier sur la tête des poètes et des héros ? Seul un geste de clémence ou d’appréciation du père peut nous sauver... mais cela vaut seulement une fois que nous aurons accepté de monter sur l’autel, le couteau sous la gorge. Le père dispense-t-il la justice... ? Ou la clémence... ? Ou bien le pardon quand il nous a condamnés à mort pour l’avoir emporté contre la loi ? Au fond, est-ce notre victoire qui a été condamnée ? Et cette victoire, peut-elle être seulement remportée contre les lois du père ? Pour ensuite nous emmener à une condamnation et accepter celle-ci comme la seule possibilité d’affirmation de notre être au monde ? La seule issue de la condamnation, est-elle vraiment notre acceptation, et la consé- quente clémence du père ? La mort, vient-elle vers nous habillée en femme perdant un gant ? Éros dissémine des gants perdus, dévoilant des mains délicates et gracieuses – l’histoire de notre culture... Combien de temps faudra-t-il pour que ces mains deviennent squelette ? Chaque scène est une énigme... le sens se perd dans les élans, dans les fulgurances... le prince est notre héros, l’avatar de nos songes... nous vivons avec lui dans des formes et des paysages durs, de pierre ou de fer... des scènes coupées au sabre... comme dans la charge d’une cavalerie exaltée... des scènes fragmentées, éclatées,LE PRINCE DE HOMBOURG de Heinrich von Kleist mise en scène Giorgio Barberio Corsetti livides... incongrues, l’une après l’autre... chaque scène, un tableau différent... qui répond à un système symbolique tour à tour différent... mais qui, toutes assemblées, créent une grande fresque... comme une chapelle cachée dans une grande cathédrale dépouillée... Sur le chemin du prince, une fosse... les croque-morts au travail... Par le biais de sa mère putative, le prince demande clémence à l’Électeur, son père électif... Au théâtre, est-il possible que, dès que le père prend du pouvoir, les fossoyeurs commencent à creuser ? La Cour d’honneur est une paroi ardue, un plateau sous un abîme... c’est là où le prince affronte la guerre, la peur, l’exaltation, le désir, la mort... c’est là où les personnages tombent et se redressent. On les croit morts, mais ils vivent pourtant pour condamner ou être condamnés, pour donner la grâce ou la recevoir... Mais où est la guerre dans tout cela ? Là, au fond, là où l’élan et le cri surgissent sans calcul, sans raison... c’est ce moment d’exaltation qui nous fait remporter la victoire ou perdre, qui nous perd, dans lequel nous nous perdons... car nous n’avons pas écouté... car nous pensions à autre chose... à l’autre... Images, rêves, fer, chevaux... armes... une paroi gravée de signes picturaux... explosions de couleurs... feu... lances incendiées... visions du jugement dernier... combats... chutes sans fin... corps nus et corps protégés... enveloppes... surfaces en mouvement transpercées par les coups... corps projetés... couleurs vives... explosions de couleurs... fer, pierre... Giorgio Barberio Corsetti, septembre 2013
Rire – Cirque d’Hiver Bouglione
103 min

Rire – Cirque d’Hiver Bouglione

2016 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Au Cirque d'Hiver-Bouglione, les spectacles enchanteurs se suivent mais ne se ressemblent jamais. C'est la règle d'or ! Seule l'excellence perdure. Les maîtres des lieux y veillent ; ils ont à cœur de faire toujours rimer excellence avec élégance et flamboyance ! Sous l'oeil bienveillant de Monsieur Loyal et du clown blanc, vous apprécierez des numéros d'exception triés sur le volet : des jeux icariens vertigineux, un main-à-main époustouflant, une troupe d'acrobates inouïes - véritables étoiles du Cirque Chinois qui défient les lois de l'équilibre dans une grâce absolue ! Quand artistes et animaux investissent cette piste magique et mythique, vous ne pouvez qu'être séduits et subjugués. Hans Ludwig Suppmeier sait l'effet qu'il produit quand ses tigres puissants et majestueux foulent la piste. Une invitation au voyage pendant lequel le public retient son souffle...  Quant à Juan Gutierrez, il est fier de vous montrer ses perroquets dont le plumage bigarré saura vous émerveiller et les facéties vous ravir. Les performances « maison » ne sont pas en reste. Avec Regina Bouglione, dans un numéro de Haute École, tout paraît facile. Détrompez-vous !  Fille de l'illustre écuyer, Émilien Bouglione, cette cavalière émérite propose un tableau magistral au son de musiques contemporaines. Le spectacle "Rire" offre des moments inédits de pure féerie avec, pour point d'orgue, le rire des petits et grands qui fuse et vole en éclats. Les gradins résonnent de leurs rires pour le plus grand plaisir du charismatique David Larible. Il n'usurpe pas son surnom de « clown des clowns ». Attention, vous serez submergés par l'émotion lorsqu'il accompagne sa fille, Shirley, dans un superbe numéro de sangles aériennes. Avec "Rire", le pari est gagné et la notion de partage, si chère à la famille Bouglione, reste le maître-mot de la piste. Place au cirque !
Mimie Mathy – Je repapote avec vous
108 min

Mimie Mathy – Je repapote avec vous

2013 - Mise en scène Roger Louret
Après 10 longues années d'absence de la scène, Mimie Mathy vient re-papoter avec vous ! Vivez avec elle son retour sur la scène du Théâtre de la Porte St Martin à partir du 23 Octobre ! « Déjà 10 ans qu’on n’avait pas papoté ensemble. Je ne sais pas pour vous, mais moi je n’ai pas arrêté depuis la dernière fois. Quand vous m’avez laissée, j’étais perdue au milieu de mes cartons de déménagement… grosso modo épanouie dans mon célibat… Plutôt grosso que modo d’ailleurs… Et 10 ans après, vous me retrouvez mariée, en belle mère de famille nombreuse. Un mari, ses casseroles, le bonheur, les petits soucis, les grands soucis, la vie à deux, 4 beaux enfants, les crises d’ados, les tournages de Joséphine, une maison à la campagne avec un compost, mes copines, leur divorce, certains journalistes qui veulent à tout prix que je sois malheureuse, mon enterrement…rien de grave, je vous expliquerai… les voyages, un aller- retour au paradis, les petites bêtes, la chirurgie esthétique… Et vous ? Si vous avez un petit coup de mou, je suis là ! Vous cherchez votre moitié, je suis là aussi...On ne sait jamais, le bonheur est contagieux et qui sait si vous n’allez pas, rencontrer votre grand amour en venant re-papoter avec moi. Il est grand temps qu’on se retrouve! Je finis de me préparer et on se fait un petit point sur ces dix ans ! J’ai hâte de vous revoir.» Mimie.
L’entêtement
142 min

L’entêtement

2011 - Mise en scène Eric Vigner, Marcial Di Fonzo Bo
L’Entêtement est la dernière pièce de l’heptalogie inspirée par le tableau La Roue des sept péchés capitaux de Jérôme Bosch (1475), à Rafael Spregelburd. À la fois auteur, metteur en scène, comédien, traducteur et pédagogue, il est l’un des plus brillants représentants d’une nouvelle génération de dramaturges argentins, qui a commencé à écrire dans les années du retour à la démocratie. Membres du Théâtre des Lucioles, Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo abordent pour la quatrième fois un de ses textes (après La Connerie et La Paranoïa au Théâtre national de Chaillot en 2008 et 2009). Forts de ce long compagnonnage, et entourés d’une équipe d’acteurs et de créateurs fidèles aux projets précédents, ils plongent dans cette oeuvre « hybride, métisse, excessive, irrégulière ». La pièce se passe près de Valencia en Espagne, fin mars 1939, dans la maison du commissaire de la ville. Le spectateur assiste en temps réel à une succession d’événements déroulés à chaque acte d’un point de vue différent. Cette construction particulière fait avancer la pièce à la manière d’un roman policier et déploie une multitude de lectures possibles : le texte questionne la guerre d’Espagne et par ce biais la frontière parfois étroite entre fascisme et démocratie. Il démontre comment la création d’une nouvelle langue, au nom d’une utopie humaniste, peut dégénérer en langage totalitaire. Et il pose aussi « le langage » comme lien entre les hommes, comme « bien commun ». La pièce est d’ailleurs jouée en français, en espagnol et en valencien.
Topor 3 – Les Prix de l’Inattendu
102 min

Topor 3 – Les Prix de l’Inattendu

2020 - Mise en scène Jean Michel Ribes, Valérie Ferrere
Troisième édition des « Topor ».Soirée spéciale : on célèbre ici toutes les disciplines du spectacle vivant, et de préférence les plus indisciplinées.Les prix, injustes comme tous les prix, sont remis à des lauréats désignés par un jury composé de personnalités sensibles à l’extravagance, au pas de côté, au monde à l’envers, à l’issue de secours, aux utopies, au chant de baleine devant la lune. Aux personnalités qui ne voient pas la beauté que dans les belles choses. Et la remise des prix a lieu lors d’une soirée de fête, surprises et audaces garanties.La sélection des spectacles concourant à ce prix sera une fois encore faite de façon arbitraire par le jury selon ses goûts, ses envies, et pourquoi pas ses amis. Si tous les prix sont iniques, partiaux ou inéquitables… les Topor le sont encore plus. Honneurs destinés à récompenser les créateurs du spectacle vivant oubliés des chapelles du bon goût et de la morale définitive, les « Topor » saluent les mauvaises herbes de la culture, trop folles pour être taillées à la française : tous les incongrus qui ridiculisent les gens qui savent. Pour Jean-Michel Ribes, il est temps de rendre grâce à « celles et ceux qui sautent dans le vide pour découvrir d’autres planètes. »France 3 Paris Île-de-France soutient et diffuse pour la troisième année consécutive la soirée inattendue des Topor. 
Le Tartuffe
139 min

Le Tartuffe

2017 - Mise en scène Michel Fau
Pour la première fois réunis sur scène, Michel Bouquet et Michel Fau seront Orgon et Tartuffe. Après L'avare et Le Malade Imaginaire, Michel Bouquet retrouve la scène du Théâtre de la Porte St-Martin, pour une série exceptionnelle de l'une des plus fortes comédies de Molière. Orgon et sa mère, Madame Pernelle, ne jurent que par Tartuffe, qui se dit dévot et vit à leurs crochets. Les autres membres de la famille partagent quant à eux le sentiment de la suivante Dorine, scandalisée par l'emprise de l'homme d'église sur son maître. Ils vont tout entreprendre pour convaincre Orgon que Tartuffe est un hypocrite de la pire espèce. Rien n'y fait, ni les mises en garde du beau-frère Cléante, ni les supplications de Mariane – la fille promise en mariage à l'imposteur. Il faudra toute la ruse d'Elmire, sa femme, pour qu'Orgon ouvre enfin les yeux sur les desseins de Tartuffe. Au moment d'être chassé de la maison, ce dernier brandit un acte de donation qui en fait le nouveau propriétaire. Et seule une intervention royale, véritable deus ex machina, sauvera la famille de la ruine.
Conseil de Famille
93 min

Conseil de Famille

2017 - Mise en scène Éric Civanyan
Ce soir, Flo (Frédéric Bouraly) a réuni son frère Ben (Erwan Creignou) et sa soeur Fanny (Maud Le Guénédal) un peu vant l’heure du dîner prévu avec leur mère (Eva Darlan). Fanny, mère de famille au bout du rouleau et vaguement employée dans la société que dirige Flo est tendue, leur mère n’étant pas des plus délicates. Ben, lui, est en retard comme d’habitude. Dessinateur de bandes-dessinées érotiques, il a très peu de succès, et sans son frère, il aurait du mal à payer son loyer. Mais c’est la crise aussi pour Flo, et ce chef d’entreprise pourrait bientôt mettre la clef sous la porte. Pourtant en arrivant à ce dîner familial, personne ne s’attendant à ce qu’il allait leur proposer. La réflexion de Flo est simple : si par malheur leur mère dérgingolait physiquement comme leur père et qu’il fallait la mettre en maison de retraite, il n’aurait plus les moyens pour tout payer... Ben et Fanny trouvent cette idée prématuée ; leur faire fait du Vélib et danse la zumba. Pourtant Flo insiste...En même temps, ce serait si bie de garder en mémoire l’image de cette belle femme dynamique et de lui ofrir le plus beau des départs...Quelques cachets dans son cocktail, et hop ! Ils rient puis réalisent que Flo parle sérieusement ! Ben et Fanny s’offusquent mais trop tard, leur mère sonne à la porte. Entre la cuisine et le salon, leur réflexion va se faire... Après tout leur mère est plus qu’agacante. Et si elle dit encore une fois à Fanny qu’elle est trop grosse et à Ben qu’il devrait faire son coming-out...son mojito risque de ne pas passer.
Le Haras d’Hennebont – Une histoire en marche
53 min

Le Haras d’Hennebont – Une histoire en marche

2016 - Réalisation Jean-Luc Gunst
Le Haras d’Hennebont est situé au coeur d’un splendide parc arboré. Ses écuries, classées à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, sont le berceau du cheval de trait breton. Si à l’origine le Haras n’élevait que des chevaux de guerre et de travail, son activité a évolué au fil du temps et propose aujourd’hui une multitude d’activités autour du cheval : formations, travail des étalons, laboratoire de reproduction, club hippique, promenades en calèche, à poney, sellerie, visites touristiques, expositions et spectacles équestres en été. Depuis sa création par Napoléon III, en 150 ans d’existence, le Haras a essuyé bien des tempêtes. Mais il a su résister et s’adapter grâce aux passionnés qui se sont battus pour conserver ce patrimoine et protéger l’existence de la race bretonne. Le Haras d’Hennebont est en cela un exemple fort d’un combat mené par une région pour préserver sa culture et son patrimoine vivant.  
Stéphane Rousseau brise la glace
101 min

Stéphane Rousseau brise la glace

2015 - Réalisation Medhi Idir
L’humoriste et comédien québécois, Stéphane Rousseau, est de retour sur scène et en tournée en France. Son spectacle « Stéphane Rousseau brise la glace » se veut plus spontané et naturel. Sur le principe du stand up à l’américaine, il est accompagné par deux musiciens-comédiens. À 48 ans, avec des faux airs de « Brad Pitt de la Belle Province », il affiche toujours un physique de trentenaire avenant. Il a pourtant cet âge canonique et joue dans son nouveau spectacle avec l’inquiétude du temps qui passe. Contrairement aux habitudes, c’est un spectacle rôdé qu’il propose. Il nous accueille sur scène, comme à la maison, entouré de ses amis musiciens et nous offre une expérience originale, un spectacle électro-pop-rock-acoustique-humoristique dans un show d’un genre unique.
Feu la mère de madame
45 min

Feu la mère de madame

2010 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Lucien, rentré tard du bal des Quat'z'Arts, réveille sa femme Yvonne, qui commence à lui faire une scène. La tempête passée, un valet de chambre sonne à la porte, au moment où les deux époux se couchent. Le messager est porteur d'une bien terrible nouvelle : la mère de Madame est morte. Alors que tout le monde s'active pour se rendre chez la mère de Madame, le couple apprend que le valet vient de commettre une horrible méprise : il s'est trompé de personne, c'est la mère des voisins qui est morte ! Le valet est vivement chassé et les deux époux repartent de plus belle dans une scène de ménage...
What did you say ?
34 min

What did you say ?

2014 - Mise en scène Brahim Bouchelaghem
Adolescent, Brahim Bouchelaghem, né à Roubaix, découvre la danse à la télévision dans l’émission « H.I.P. H.O.P. ». Après de nombreux battles, il danse avec Farid Berki, Mourad Merzouki et Kader Attou. En 2007, il présente Zahrbat, son premier solo, en hommage à son père et fonde sa compagnie. Grâce à sa rencontre et à sa complicité avec Carolyn Carlson, il est en compagnonnage au Centre chorégraphique national de Roubaix. PourWhat did you say ? Carolyn Carlson a signé quatre poèmes et des calligraphies évoquant Brahim Bouchelaghem, l’occasion pour lui de revenir de manière subtile sur son parcours…