9 résultats pour Matthieu Allard
Franchise Obligatoire
Dans un monde idéal, les assureurs seraient tous francs et honnêtes et les assurés leur diraient toujours la vérité... Mais le problème, c'est que justement on ne vit pas dans un monde idéal !Ainsi, pour réussir à signer sa nouvelle police d'assurance, un célèbre humoriste va s'embarquer dans une série de mensonges improbables... Et il va découvrir bien malgré lui que, dans les assurances comme dans la vie, la franchise est obligatoire !
Promenade obligatoire
Influencée par un cursus scientifique, l’écriture chorégraphique d’Anne Nguyen se situe à la croisée du hip-hop, des sciences et de la danse contemporaine. Elle met en lumière les performances techniques de la danse hip-hop tout en déstructurant la gestuelle, créant ainsi un vocabulaire sobre et fluide. En imposant des contraintes géométriques, elle invente une nouvelle mise en espace de la danse. PROMENADE OBLIGATOIRE est une traversée ininterrompue pour huit poppeurs, une marche dans le sens unique du temps, qui porte une réflexion sur l’« être ensemble » dans une société toujours en mouvement. En lutte contre le déterminisme et leur propre enfermement, les danseurs avancent inéluctablement dans des couloirs lumineux, comme une matière mouvante, créant une incroyable frise chronologique vivante… Surprenant ! Anne Nguyen est une chorégraphe à forte personnalité qui compte aujourd’hui dans le paysage chorégraphique hip-hop.
A table!
Antoine et Charlotte sont frère et sœur. Ils s’aiment autant qu’ils se détestent. Ils ont tous les deux une conception de la vie très différente. Lui est un ancien séducteur et elle une éternelle romantique.
A l’occasion de l’anniversaire de leur grand-père, ils s’isolent pour finir les derniers préparatifs. A priori rien de plus simple. Mais en famille rien ne se passe comme prévu, la moindre étincelle peut déclencher un règlement de compte. Leur complicité et leur sens de l’humour vont être mis à rude épreuve par un secret de famille et ce, pour notre plus grand bonheur.
«A table ! La famille est un plat qui se mange froid.», peint avec humour et tendresse un tableau familial haut en couleur que l’on connaît tous et dont on aime rire.
Orlando ou l’Impatience
Orlando cherche désespérément son père.
Sa mère, célèbre actrice, lui donne à chaque acte une piste nouvelle qui l’entraîne dans une identification toujours plus extravagante. Chacun de ses pères possibles est aussi un théâtre tout autant qu’une philosophie possible. Le premier est un metteur en scène de tragédie politique, le second ne fait que des comédies érotiques, le troisième des poèmes religieux obscurs, le quatrième des épopées historiques et le dernier des farces philosophiques. Orlando tente chaque fois de séduire son nouveau père, jusqu’à ce que sa mère lui avoue qu’il est le fils d’un autre...
Nous sommes dans le registre de la comédie et de la métacomédie comme avait pu l’être Illusions comiques. Mais il est aussi question dans cette pièce de rêver une nouvelle éthique, c’est-à-dire un nouveau rapport au monde. La politique a-t-elle remplacé le politique, l’art n’est-il plus qu’une marchandise, le sexe est-il aujourd’hui un vecteur normalisateur et réactionnaire, la foi peut-elle survivre à l’effondrement intellectuel des religions, la philosophie se réduit-elle au commentaire de la gloire passée de l’Europe ?
La scénographie sera une chorégraphie d’espaces intérieurs, une cavalcade de lieux intimes qui feront de ce spectacle un ouvrage picaresque.
Une version longue et une version courte seront travaillées en amont, la version longue offrira des digressions subtiles, un droit à l’inutile que la version courte épargnera aux spectateurs plus impatients.
À la manière d’une grande promenade à travers les pensées et les théâtres de son temps, Orlando ou l’impatience est un portrait du présent, ni assassin ni béat. Il imagine que nous vivons dans un changement d’époque et que, sur cette ligne de fracture, les destins vacillent. Enfin, ce sera pour Avignon un spectacle manifeste où, bien évidemment, seul le théâtre est vainqueur.
Olivier Py, septembre 2013
Les amis du placard
Profitant d'une vente promotionnelle dans une grande surface de la région parisienne, Jacques et Odile se sont achetés un couple d'amis. Ils les gardent dans un placard et les sortent régulièrement dans l'espoir de passer de bonnes soirées.
Jour après jour, ils se montrent de plus en plus exigeants avec ces amis qu'ils ont tout de même payés assez cher.
Et de l'exigence à l'abus, il n'y a qu'un pas...
Le Roi Lear
"Le Roi Lear", une pièce pour le vingtième siècle ? Fort de ce sentiment, Olivier Py s'est attelé à une nouvelle traduction de l'oeuvre de Shakespeare, qu'il met en scène dans la Cour d'honneur du Palais des papes. Une traduction en vers libres, vive, aiguisée et présente, pour restituer le mécanisme infernal qui s'enclenche une fois que Lear pose l'immense et insondable question qui siège au sein de toutes les familles. Avant d'abandonner son pouvoir à ses filles, il veut savoir qui des trois lui exprimera son amour avec le plus d'emphase et obtiendra la part la plus importante de l'héritage. Le silence de Cordélia, plus encore que la marque de son intégrité, signe l'aveu de l'impuissance de la parole face à la raison instrumentale. Ce silence provoque la folie de Lear et la chute de tous. Comme une prophétie des catastrophes à venir trois siècles plus tard, la falsification du langage et son acceptation génèrent un bain de sang, où même frères et soeurs se massacrent. Sur le plateau intégralement ouvert de la Cour d'honneur, Lear et Gloucester, pères humiliés, errent et leurs enfants manigancent. Tous creusent leur propre tombe, bons et méchants, vieillards et héritiers ; de guerres en aveuglements, ils courent à toute vitesse vers la fin du monde, le néant.
Acteur, chanteur, écrivain poète et passeur de poètes,traducteur de Shakespeare, metteur en scène de théâtre et d'opéra : la recherche d'Olivier Py prend tous les chemins possibles, intérieurs et concrets, pour rencontrer une présence au monde, une réponse fugitive à l'inquiétude latente.
In The Middle
Ouverture et métissage sont la devise de cette famille de femmes fortes et indépendantes. Très loin de l’étiquette exclusive «casquette à l’envers», les Swaggers bousculent le monde culturel pour proposer un hip-hop nouveau et alternatif. On retrouve chez elles de nombreuses inspirations, fruits de diverses collaborations individuelles avec les plus grands chorégraphes contemporains tels que Angelin Preljocaj, Blanca Li ou encore Sylvain Groud. Marion Motin a su créer une véritable synergie de groupe : contrepied de l’uniformité, c’est la diversité qui prévaut. Son écriture atypique révèle les styles et les personnalités artistiques. Swaggers se nourrit de ses invdualités.
Le secret
Un soir d’été, au bord d’une falaise balayée par les vents, une femme attend depuis des heures, penchée au dessus du vide… Cette femme, c’est Aurore. Et celui qu’elle attend, c’est Pierre, son frère. Cela fait plus de 15 ans qu’ils ne se sont pas parlés. Depuis ce matin, où il a quitté la maison pour devenir prêtre… Aurore le sait, elle ne pourra plus se taire. Elle lui livrera son secret. Quel que soit le prix à payer…
Le Coucou
Maxime Depratte, directeur charismatique, invite à dîner Corentin Michelot, son comptable, effacé et un tantinet pointilleux, pour « arranger » un bilan financier qui risque de le mener tout droit en prison.Ségolène, la femme de Maxime, est très contrariée d’être la complice de ce dîner de cons. Le comble étant que, depuis une semaine, des collègues les ont étrangement confondus, alors que d’après son mari, ils ne se ressemblent pas du tout !À l’arrivée de Michelot, Ségolène constate en effet que les deux hommes n’ont strictement rien à voir ! Et pourtant… L’orage gronde ce soir-là, et ce qui paraissait impossible ne va plus l’être du tout !Et vous, on vous a déjà confondu avec quelqu’un d’autre ?