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Richard III (Thomas Jolly)
240 min

Richard III (Thomas Jolly)

2016 - Mise en scène Thomas Jolly
Le monstre sculpte sa statue  En Avignon, à la fin des intégrales des trois parties de Henry VI, les spectateurs debout après dix-huit heures de spectacle scandaient : «Richard III ! Richard III !» Ils sont aujourd’hui exaucés : Thomas Jolly, qui interprétait lui-même le rôle du sinistre Duc de Gloucester, va conduire son personnage jusqu’à son couronnement puis l’accompagner dans sa chute, au terme d’une dernière bataille... Richard est le premier grand maître de la mise en scène de soi que le théâtre ait produit. Ou du moins le premier personnage théâtral depuis Dionysos en personne (dans Les Bacchantes d’Euripide) à se mettre soi-même au monde théâtralement, sous le regard fasciné d’autrui. Si Richard est un être aussi extraordinaire, cela tient à ce qu’il est aussi son propre auteur, fils de ses œuvres, et que celles-ci, puisant leur énergie dans le goût de l’excès et l’irrépressible sens du jeu de leur auteur, témoignent de la sûreté de ses dons artistiques. Richard se veut roi – nulle autre identité ne saurait lui suffire. Or cette identité royale lui est interdite. S’il veut pouvoir accoucher de sa royauté, il lui faut se frayer seul sa voie, que ce soit par la ruse – en multipliant les masques – ou par la force, et au besoin à coups de hache (ainsi qu’il le dit lui-même dans l'acte III, scène 2 du troisième Henry VI). Il lui faut simultanément éliminer ses rivaux dynastiques au sein de sa propre famille (d’abord son frère Clarence, puis ses neveux Édouard et Richard, princes du sang et héritiers légitimes de son autre frère, Édouard IV), réduire à l’impuissance ses rivaux politiques (dont sa belle-sœur, la reine Élisabeth, ainsi que ses frères et ses fils d’un premier lit) et travailler à asseoir sa propre légitimité (par exemple en épousant Lady Anne, veuve du fils d’Henry VI). À première vue, la tâche paraît impossible. C’est précisément le contraste entre cette impossibilité initiale et les ressources d’intelligence rusée ou de soudaine brutalité que Richard, un effroyable sourire aux lèvres, déploie pour enfin la surmonter qui contribue à nourrir notre plaisir de spectateur – plaisir qui n’est sans doute pas sans rapport avec le souvenir des joies païennes ou enfantines que nous devons au cirque. Car Richard a quelque chose du pur histrion (ainsi lorsqu’il fait retomber sur la tête de Marguerite, la vieille reine-mère, les malédictions dont elle comptait l’accabler). Mais il est également un peu hypnotiseur – voyez comment il séduit Lady Anne. Un dompteur, aussi, qui n’a pas son pareil pour mater, soumettre ou encager les grands fauves politiques qui lui barrent la route. Et si l’on veut, un peu escamoteur : il propage des bruits sur Clarence qui entraînent sa condamnation à mort, puis fait opportunément disparaître la grâce trop tardive que lui accorde Édouard (et les remords du roi, déjà éprouvé par une longue maladie, précipitent sans doute son agonie). Richard, en somme, n’est pas seulement une abomination de la nature, un bossu, un pied-bot, doté de dents dès sa naissance. «Richard» est le nom d’une machine à produire des possibilités théâtrales inouïes, proprement impensables. Derrière le monstre, il faut saluer le tour de force, voire le chef- d’œuvre d’une volonté de puissance qui ne cesse, scène après scène, de sculpter sa propre statue. Trente-deux ans après l’inoubliable monstre d’Ariel Garcia Valdès, voici donc un autre Richard qu’on vit grandir en Avignon, reprenant à nouveaux frais le cérémonial de sa propre invention, puis de sa déroute : après l’intégrale des Henry VI, la bande de la Piccola Familia est de retour pour mener à son terme, avec leur contagieuse vitalité, l’une des aventures théâtrales les plus follement ambitieuses de la décennie.
Nicolas Canteloup – 2ème couche
121 min

Nicolas Canteloup – 2ème couche

2010 - Mise en scène Stéphane Joly, Jean-Lou chaffré
Nicolas, c'est la voix de Virenque, Barthez, Jacquet, Cabrel, Monfort, Fulla à Canal + chez les Guignols... Après le triomphe de son premier spectacle (plus de 500 représentations au Palais des Glaces, à l’Olympia, au Casino de Paris, en tournée), Nicolas Canteloup est fermement décidé à en mettre une… « Deuxième couche ». Une heure trente d’un cocktail détonnant avec plein de nouveaux personnages, pour un spectacle définitivement actuel ! La politique, le sport, la chanson, tout le monde en prend pour son grade dans ce spectacle « sucré/salé » mais jamais acide. Une fois de plus, Nicolas nous aspire dans son univers, avec finesse, humour, émotion et surtout… talent !
Richard III (Thomas Ostermeier)
159 min

Richard III (Thomas Ostermeier)

2015 - Mise en scène Thomas Ostermeier
Richard est hideux. Il est né prématurément, déformé, boiteux et bossu. Sur les champs de bataille de la guerre des Deux Roses - qui a éclaté après la mort de Henry V à la fin du XVème siècle en Angleterre – Richard a bien servi sa famille et surtout son frère, Edward. Aujourd’hui Edward est roi, et le doit à un certain nombre de meurtres commis à l'initiative de son frère estropié. La fin de la guerre n’apporte pas pour autant la paix à Richard. Il garde une haine très profonde pour le reste du monde, qui ne lui ressemble pas. Si le destin l'empêche de faire partie de cette société bénie par la bonne fortune, il en sera pour le moins leur seigneur. Il divise pour mieux régner, sans scrupule, exploitant les ambitions des uns et des autres à ses propres fins, et, surtout, fait ce qu'il sait faire de mieux : tuer, assassiner, écarter tous les obstacles qui se trouve sur son chemin, avec pour unique obsession finale, le pouvoir. Mais même après sa victoire totale sur ses ennemis – une victoire qui a couté la mort à ses parents et à ses amis - il restera a jamais meurtri par le mépris et la haine qui l’entourent. Seul au sommet du royaume d’Angleterre, privé de tous ses adversaires, il retourne maintenant sa rage sur son véritable ennemi - lui-même. Richard III est une des premières œuvres de Shakespeare, écrite vers 1593, dans laquelle Richard est présenté comme un personnage débridé et simple d'esprit. C’est le premier d'une liste de personnages sombres, typiquement shakespeariens, faisant de leur art consommé de la manipulation une vertu. Mais au delà de la description d’une âme noire ou d’un tueur psychopathe, c’est aussi et surtout le portrait d'une élite au pouvoir, déchirée par des luttes intestines, dont l’incapacité à s’élever au dessus des ambitions particulières fera émerger la figure diabolique d’un dictateur pervers. Avec cette nouvelle version de Richard III, à la fois claire dans sa mise ne scène et sombre par son atmosphère, le grand metteur en scène allemand Thomas Ostermeier, grand habitué du Festival d’Avignon, frappe un grand coup. Comme toujours, c’est un classique qui est modernisé, à travers la présence d’un batteur et des costumes glamours et actuels. Dans une scénographie judicieuse, inspirée du Théâtre du Globe de Londres, une architecture en demi-cercle permet aux acteurs d’entrer sur scène en sortant du public, établissant naturellement une grande proximité avec les spectateurs. Et surtout, ce personnage flamboyant et complexe est l’occasion, pour le grand acteur allemand Lars Eidinger, de laisser libre court à son génie.
Le vent souffle dans la Cour d’Honneur
90 min

Le vent souffle dans la Cour d’Honneur

2012 - Réalisation Nicolas Klotz, Elisabeth Perveval
Dans un bar la nuit, à Paris, Jeanne Moreau et Juliette Binoche dialoguent ensemble pendant qu’un des très grands photographes actuels, Michael Ackerman, fait leurs portraits. Entre celle qui fut là dès la première édition du Festival, en 1947, dans "Richard II", et celle qui a découvert la scène avignonnaise en 2011 dans "Mademoiselle Julie", naît une parole inédite. Les deux actrices échangent à propos de leurs expériences d'Avignon, de leurs perceptions de la ville, de leurs approches d'une scène si particulière où jouent sans cesse les éléments agités par le mistral, témoignant ainsi d'un Festival qu'elles jugent fondamentalement émancipateur.
Thomas Ostermeier – Insatiable Théâtre
57 min

Thomas Ostermeier – Insatiable Théâtre

2016 - Réalisation Jérémie Cuvillier
« Thomas Ostermeier, insatiable théâtre » nous immerge au cœur du travail du metteur en scène allemand, à l’occasion de sa nouvelle création de La Mouette, chef d’œuvre d’Anton Tchekhov, au Théâtre Vidy Lausanne. Désireux de voir s’opérer sur scène une vraie rencontre entre les comédiens, Thomas Ostermeier nous dévoile sa méthode de travail qui fait appel à leurs souvenirs émotionnels. Ils y puisent les ressources d’un jeu intime et authentique. Par des allers-retours entre la méthode et la pièce, le film révèle l’émergence des personnages, incarnés par une troupe d’acteurs français. C’est ce théâtre « en cours de fabrication », au moment où jaillissent les émotions, que Thomas Ostermeier nous invite à partager, lui qui habituellement se protège de toute intrusion dans la salle de répétition, cet espace secret, cet espace sacré. Rarement le théâtre n’aura paru aussi proche de nous, de nos préoccupations et de notre réalité.
Mademoiselle Julie
100 min

Mademoiselle Julie

2011 - Mise en scène Frédéric Fisbach
Pour réunir sur scène Juliette Binoche et Nicolas Bouchaud, il fallait l’un des plus intenses et poignants affrontements du répertoire. C’est à un duel atroce que nous fait assister Strindberg, entre un valet trop bien doué, séduisant ambitieux et une jeune femme trop sensible à la supériorité de sa propre position, qui se sent comme captive au sommet d’une haute colonne. Dans cette pièce tout semble se passer à la fois en l’espace de quelques heures pendant une nuit d’été et dans un temps qui échappe à toute mesure objective. Au-dehors la fête. Au-dedans, c’est d’abord le vin qui coule et la tension qui monte entre la jeune maîtresse et celui qu’elle trouble. Frédéric Fisbach n’a pas oublié que Strindberg lui-même disait de sa pièce qu’elle est un « combat entre cerveaux », une sorte de long assassinat psychique. Il fallait inventer pour ce « meurtre d’âme » un espace qui rende sensible le fait que la lutte entre ces deux êtres se situe d’abord en eux-mêmes. Ici l’attention est donc portée sur les corps.
Chat en poche
100 min

Chat en poche

2009 - Mise en scène Pierre Laville
À la campagne, Pacarel, un commerçant qui s'est retiré après s'être "enrichi dans la fabrication du sucre par l'exploitation des diabétiques", annonce qu'il vient d'engager le fameux ténor Dujeton pour interpréter l'opéra que sa fille Julie vient de composer d'après "Faust", "après Gounod", et qu'il entend faire jouer à "l'Opéra, même". Dujeton venant de chanter à Bordeaux, Pacarel a demandé à son vieil ami bordelais Dufausset de s'entremettre pour lui expédier le Ténor... Or voici que se présente chez Pacarel un jeune homme venant de Bordeaux et qui se recommande de Dufausset. Sans se poser plus de questions, Pacarel lui réserve un accueil triomphal, car ce ne peut être que le Ténor en question. Pour le soustraire à toute concurrence, Pacarel fait signer au dit Dujeton un contrat d'engagement mirifique le liant à lui pour dix ans... Pacarel demandant au nouveau venu un échantillon de son talent, voici le prétendu Dujeton qui se lance dans le seul air qu'il connaît, "Demeure chaste et pure"... Aïe !... Le mouvement de toutes les méprises est lancé, qui ne s'arrêtera plus.
Ma belle-mère et moi, 9 mois après
95 min

Ma belle-mère et moi, 9 mois après

2017 - Mise en scène Nicolas Vitiello, Franck Leboeuf
Julien, présentateur télé et Zoé, sa femme attendent un heureux événement. Une jolie petite fille est sur le point de voir le jour. Si la joie et le bonheur comblent les parents, la nouvelle doit rester secrète. En effet, la ménagère de moins de 50 ans ne verrait pas d’un bon oeil son présentateur chouchou, devenir l’homme d’une seule femme et les audiences seraient catastrophiques. Solange, la détestable belle-mère, sur le point d’accoucher de Yoann (l’homme de maison), va une nouvelle fois trouver là le moyen de faire chanter son beau-fils. Yoann, de son côté va mettre au point un scénario infaillible pour sauver son ami/patron. La maladresse, l’avidité, la naïveté, et la fierté de chacun de ces personnages vont mettre ce plan à mal. La vérité sera-t-elle rétablie ? Sans doute, mais à quel prix ?
Le suicidé
157 min

Le suicidé

2011 - Mise en scène Patrick Pineau
S’il est un metteur en scène qui incarne à lui seul le théâtre et l’esprit de « troupe », c’est bien Patrick Pineau. Fasciné par les comédiens et les grands textes, il décide de monter ce Suicidé férocement drôle, une des créations les plus attendues du 65e Festival d’Avignon. La vie de Sémione Podsékalnikov prend un drôle de tour quand sa femme le surprend en train d’engloutir un saucisson… qu’elle prend à tort pour un revolver. La rumeur de sa pseudo-tentative de suicide se répand alors plus vite qu’un verre de vodka avalé cul sec. Le quiproquo est total, chacun essayant de dissuader, puis finalement d’encourager - pour la bonne cause - le pauvre Sémione au suicide. Il devient alors un futur héros de l’intelligentsia, condamné à mort par lui-même. Le texte de Erdman est une formidable pièce pour les acteurs, une farce noire pleine de force de vie et d’humour. Songer que cette oeuvre, écrite en pleine ère stalinienne, a été interdite jusqu’en 1987 donne la mesure de sa portée subversive. Une comédie loufoque et mordante servie par des acteurs de premier ordre : Anne Alvaro, Hervé Briaux, Sylvie Orcier et Patrick Pineau en tête.
Thomas joue ses perruques
98 min

Thomas joue ses perruques

2023 - Mise en scène Hélène François
Sur l’arène d’une scène magique pouvant se transformer en de multiples terrains de je/jeu, un acteur se coiffe d’une perruque...Thomas Poitevin incarne une ribambelle d’anti-héros magnifiques. Des personnes plus que des personnages, sortant d’une énergie dramatique du « trop », comme prêtes à basculer dans la tragédie totale mais qui grâce au rire et à l’empathie qu’elles provoquent, parviennent à rester dans la lumière. Ils/elles ont tous un besoin urgent de vous parler, ce soir, ici, maintenant.C’est une fête des pas-à-la-fête, un ballet de névrosés et de râleurs, une comédie humaine acide et tendre qui est proposée aux spectateurs. Qu’elles parlent beaucoup ou peu, qu’elles passent en coup de vent ou se déploient comme des tempêtes, toutes ces perruques sont uniques, touchantes, complètement paumées, obstinèment humaines.
Paysage après la bataille
75 min

Paysage après la bataille

1997 - Mise en scène Angelin Preljocaj
Ce "Paysage après la bataille" se veut le résultat de joutes imaginaires menées par deux personnages antinomiques du monde de l’art et représentant chacun un versant opposé de l’approche de la création : l’un, Joseph Conrad est écrivain ; l’autres Marcel Duchamp est peintre. Ainsi, s’agirait-il d’une confrontation souterraine entre une approche intellectuelle de la création, qui engendra l’art conceptuel, et une vision instinctive de l’art. Le corps, quant à lui, possédant par nature ces deux tendances, devient l’enjeu, le médiateur et l’arbitre de ce match où boxent pour une fois dans la même catégorie l’instinct et l’intelligence.
Clerambard
135 min

Clerambard

2008 - Mise en scène Nicolas Briançon
Jean-Marie Bigard incarne le personnage de Marcel Aymé, hobereau ruiné, brute esclavagiste de sa famille, dégustateur de chats, bouffeur de curés. Converti après une apparition de Saint-François d’Assise, il devient aussi violent dans le bien qu’il a été dans le mal. Un rôle sur mesure !
Le partage de Midi, récit d’une création
34 min

Le partage de Midi, récit d’une création

2008 - Réalisation Michel Viotte
Ce film est un vrai défi : réussir à capter sur quelques jours la magie d’une création hors-norme, une aventure artistique sans précédent. Valérie Dréville, Gaël Baron, Nicolas Bouchaud, Jean-François Sivadier ont décidé de redonner vie à un texte mythique du théâtre contemporain, « Le partage de Midi » de Paul Claudel, avec une nouvelle façon d’envisager la relation classique comédiens / metteur en scène : ils seront tous à la fois interprètes et metteurs en scènes. Ce parti pris, quasi éthique, se concrétise par un processus créatif particulier, qui donne tout son sens à ce documentaire : restituer dans une forme la plus brute et directe possible, l’activité fébrile et la frénésie créative qui présidera à cette véritable « expérience » théâtrale. Captation pour mémoire : Partage de midi - 120 minutes - Festival d'Avignon 2008
Topors 1- Les Prix de l’Inattendu
105 min

Topors 1- Les Prix de l’Inattendu

2018 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
« VIVRE EN MARGE POUR NE PAS MOURIR AU MILIEU. » ROLAND TOPOR Dans un décor créé par Sophie Perez, la cérémonie orchestrée par Jean-Michel Ribes se déroulera en musique et avec une succession d’interventions aussi inattendues, burlesques et insolites que les œuvres des lauréats récompensés. La remise des trophées sera à elle seule une performance savoureuse. « Le Théâtre du Rond-Point crée un prix destiné à récompenser les créateurs du spectacle vivant oubliés des chapelles du bon goût et de la morale définitive, à saluer les mauvaises herbes de la culture trop folles pour être taillées à la française, les incongrus qui ridiculisent les gens qui savent. Bref tous ceux qui sautent dans le vide pour découvrir d’autres planètes. Ces prix qui célèbreront toutes les disciplines du spectacle vivant seront remis à des lauréats désignés par un jury composé de personnalités sensibles à l’extravagance, au pas de côté, au monde à l’envers, au rire de résistance, à l’issue de secours, aux utopies, à la joie d’être soi, au chant de baleine devant la lune, à la musique de l’insolence, bref des personnalités qui ne voient pas la beauté que dans les belles choses. La sélection des spectacles concourant à ce prix sera faite de façon arbitraire par le jury selon ses goûts, ses envies, et pourquoi pas ses amis. Tous les prix sont injustes, les Topor le seront encore plus. » Jean-Michel Ribes
Tout baigne
95 min

Tout baigne

2007 - Mise en scène Nicolas Ragni et Cathy Guillemin
Yann-Joël et sa femme Marine sont sur le point d'avoir un enfant. Mais par un concours de circonstances, le couple va se retrouver bloqué par les intempéries avec un touriste sans-gêne venant d’un camping voisin (Francis), une amie autoritaire et pompier-volontaire (Huguette) et son petit ami névrosé (Jacques), ainsi que l'épicier du village (Boulaouane). Tous vont tenter de se sortir de cette situation critique, avec pour mission supplémentaire de ne pas dévoiler à la jeune femme enceinte ce qui se passe réellement dehors, et éviter ainsi un accouchement prématuré...
Ça n’arrive pas qu’aux autres
67 min

Ça n’arrive pas qu’aux autres

2016 - Mise en scène Benoît Moret, Nicolas Martinez
Tout est allé très vite... C’était un mardi. Il était 20h. Ils étaient venus visiter cette maison. Personne n’aurait pu prévoir ce qui s’est passé. Comment l’alchimie entre quatre personnes peut-elle transformer une simple visite immobilière en un véritable cauchemar? Et si vous aussi vous aviez eu le malheur de les rencontrer? Revivez, comme si vous y étiez, la version intégrale non censurée de ce fait divers aussi drôle qu’improbable.
Axelle Laffont – Hypersensible
82 min

Axelle Laffont – Hypersensible

2016 - Mise en scène Charles Templon
Après "La Folie du Spectacle", son premier one woman show, Axelle Laffont revient dans un nouveau seule en scène "HyperSensible". Avec sa cape sur le dos et son bandeau sur les yeux, elle met en avant son super pouvoir : l’hypersensibilité. "Je voulais revenir 10 ans avant, plutôt que 10 ans après, mais pour de sombres raisons d'espace-temps, ça n'a pas été possible."
Les chroniques du théâtre, Thomas Jolly
38 min

Les chroniques du théâtre, Thomas Jolly

2018 - Réalisation Julien Condemine
La Compagnie des Indes est, depuis près de 20 ans, partenaire du Festival d’Avignon. À l’occasion de sa 70ème édition, nous avions produit une série de 19 programmes courts de 2 minutes qui mettaient à l’honneur le Festival, afin de célébrer l’événement :  "Les Chroniques du Festival d’Avignon ". C’était le talentueux Thomas Jolly qui, seul devant la caméra, revisitait à sa manière l’histoire du Festival, Jean Vilar, les publics, les lieux, les directeurs successifs, les spectacles emblématiques... Damien Gabriac en avait écrit les textes et Julien Condemine s’était attaché à la réalisation. Le succès du pilote de cette série avait amené la direction de France Télévisions à diffuser ces programmes quotidiennement sur les antennes de France 2 et de France 5 pendant toute la durée du Festival. Deux ans plus tard, Thomas Jolly frappe encore... Avec « Les Chroniques du Théâtre », c’est le Théâtre dans son ensemble qui est, cette fois-ci, à l’honneur. 
Mimie Mathy – Je repapote avec vous
108 min

Mimie Mathy – Je repapote avec vous

2013 - Mise en scène Roger Louret
Après 10 longues années d'absence de la scène, Mimie Mathy vient re-papoter avec vous ! Vivez avec elle son retour sur la scène du Théâtre de la Porte St Martin à partir du 23 Octobre ! « Déjà 10 ans qu’on n’avait pas papoté ensemble. Je ne sais pas pour vous, mais moi je n’ai pas arrêté depuis la dernière fois. Quand vous m’avez laissée, j’étais perdue au milieu de mes cartons de déménagement… grosso modo épanouie dans mon célibat… Plutôt grosso que modo d’ailleurs… Et 10 ans après, vous me retrouvez mariée, en belle mère de famille nombreuse. Un mari, ses casseroles, le bonheur, les petits soucis, les grands soucis, la vie à deux, 4 beaux enfants, les crises d’ados, les tournages de Joséphine, une maison à la campagne avec un compost, mes copines, leur divorce, certains journalistes qui veulent à tout prix que je sois malheureuse, mon enterrement…rien de grave, je vous expliquerai… les voyages, un aller- retour au paradis, les petites bêtes, la chirurgie esthétique… Et vous ? Si vous avez un petit coup de mou, je suis là ! Vous cherchez votre moitié, je suis là aussi...On ne sait jamais, le bonheur est contagieux et qui sait si vous n’allez pas, rencontrer votre grand amour en venant re-papoter avec moi. Il est grand temps qu’on se retrouve! Je finis de me préparer et on se fait un petit point sur ces dix ans ! J’ai hâte de vous revoir.» Mimie.
Phèdre !
98 min

Phèdre !

2019 - Mise en scène François Gremaud
Comment transmettre sa passion pour un texte ? François Gremaud met en scène la comédie Phèdre !, un monologue joyeux et interactif d’après la tragédie Phèdre de Racine. Pièce sur une pièce, Phèdre ! raconte comment le théâtre naît du plaisir de croire ensemble a une fiction et qu’il rencontre le réel de façon toujours inattendue.
Voyage ordinaire
80 min

Voyage ordinaire

2007 - Réalisation Colette Isambert
"Voyage Ordinaire" s'attache aux pas de Thomas, filmé pendant sept ans par Colette Isambert. De la maison familiale à l’école spécialisée, dans des trains, dans des voitures, le long des chemins qui bordent la Loire, il fait l'apprentissage de la vie. Enfant, il était comme tous les autres enfants, dépendant de ses parents. En grandissant, il manifeste sa différence. Il a besoin de se sentir reconnu. Thomas est trisomique. Distinguer le possible de l’impossible est parfois difficile, oscillant entre fantaisie, conformisme et rejet des ghettos, Thomas se cherche une voie bien à lui. Il revendique son autonomie, voudrait passer le bac, le permis de conduire, se marier, pourquoi pas avoir des enfants. Il voudrait être artiste, filmer, écrire, faire de la musique, s’occuper des dauphins, militer contre la guerre, les injustices. Il rêve d’un futur toujours plus lointain, tenu à distance, et qui l’éloigne d’un présent souvent problématique. Thomas s’essaie à la réalité. Il trouve injuste d’être trisomique. Parfois, il gère son handicap. Parfois, il ne mesure pas les obstacles, cherche à les contourner ou à nier leur existence. Ses parents, ses frères, ses amis s’efforcent de l’amarrer au réel, sans qu’il doive pour autant renoncer à ses désirs. Passer toute sa vie dans un foyer thérapeutique ? Trouver les moyens de son indépendance ? L’avenir est incertain. Comment ce passage, tumultueux et délicat, vers l’âge adulte va-t-il s’accomplir ? Thomas a gagné son pari en passant de celui qu’on regarde à celui qui regarde, il devient acteur de sa propre vie.
Irish Travellers – Cabaret de l’exil
87 min

Irish Travellers – Cabaret de l’exil

2023 - Mise en scène Bartabas
Pour ce deuxième volet du « Cabaret de l’exil », Bartabas explore l’univers des Irish travellers ; nomades d’origine irlandaise en exil dans leur propre pays. Ce peuple voyageur affirme sa propre identité fondée sur l’amour du cheval et une culture musicale de tradition orale singulière.Pour célébrer ce mode de vie, symbole de liberté et de diversité, Bartabas invite pour l’occasion des musiciens irlandais ainsi que Thomas McCarthy, chanteur et conteur issu de cette communau-té, à se joindre à sa tribu mi-hommes mi-chevaux.
Les amazones 3 ans après
100 min

Les amazones 3 ans après

2007 - Mise en scène Jean-Pierre Dravel et Olivier Macé
Trois ans plus tard, nos 3 sympathiques quadras, en jachère sur le marché de l’amour, sont de retour. Les données ont un peu changé avec l’arrivée d’un bel Argentin. Leur amitié n’en sera pas émoussée et, une fois réunies, elles deviennent l’explosif et le détonateur de cette nouvelle comédie de Jean-Marie Chevret, réglée sur le diapason du rire. Les Amazones 3 ans après, c’est la suite de la comédie de Jean-Marie Chevret, Les Amazones (800 représentations), mais pas seulement. Grâce à un ingénieux résumé de la pièce précédente dès le lever de rideau, les néophytes du trio féminin ne sont pas perdus. Cette histoire toute neuve prend appui sur l’ancienne, sans tomber pour autant dans la redondance. Une fois de plus, les dialogues de Jean-Marie Chevret sont redoutables, les répliques imparables et l’humour ravageur.
Des soucis et des potes
90 min

Des soucis et des potes

2007 - Mise en scène Thomas Le Douarec
Après avoir quitté le domicile conjugal (contraint et forcé à la suite d’une aventure avec une shampouineuse), Yvan se retrouve dans sa chambre d’ado chez sa mère. Chanceux de nature, il a perdu le même jour son job et son appartement… Heureusement ses deux meilleurs amis, Jeff et Fred, sont là pour l’épauler et l’aider à surmonter cette épreuve… « Des soucis et des potes » fait écho à « Arrête de pleurer Pénélope » en déclinant le concept « amour, sexe, boulot, déprime » au masculin. Cette pièce est le résultat d'une rencontre de hasard entre le producteur de « Arrête de pleurer Pénélope », en quête d'une pièce sur les défauts masculins, et Vincent Faraggi, restaurateur, qui n'avait alors encore jamais écrit de texte de théâtre.
ABRACADABRUNCH
83 min

ABRACADABRUNCH

2016 - Mise en scène Alil Vardar, Thomas Gaudin
François Coulon a 45 ans et vient de vendre ses affaires. Célibataire, égoïste, misogyne, cavaleur, grossier, de mauvaise foi... il a décidé de consacrer le reste de sa vie à lui-même. Le bonheur selon François ! Mais elle a une mission ! Pour lui l'enfer va commencer ! Après ses trois précédents succès au théâtre. Alil Vardar, l'auteur du "Clan des divorcées " nous offre sa 4ème pièce où en plus de nous faire rire il a décidé d'y rajouter un peu de magie... Tout un programme ...
L’annonce faite à Marie
147 min

L’annonce faite à Marie

2014 - Mise en scène Yves Beaunesne
Au départ de L’Annonce faite à Marie, il y a comme un drame domestique autour de la rivalité amoureuse de deux soeurs. Mais Violaine, l’aînée, frappée de déchéance après un baiser donné à un lépreux, se retire du monde pour mieux s’en rapprocher par des voies insoupçonnées et prêter assistance à sa soeur. Claudel a l’intuition d’un « opéra de paroles » et la réalité d’un « drame de la possession d’une âme par le surnaturel ». Offrir cette pièce au théâtre, aujourd’hui, nécessite un balancement quasi imperceptible entre la parole et l’histoire, entre l’histoire et le sens, entre le sens et la musique. Voilà pourquoi j’ai demandé au compositeur Camille Rocailleux de créer, autour de la pièce, une partition pour voix, les comédiens, et instruments, deux violoncelles et un clavier. Pour travailler la confrontation entre une poésie brute et terrienne et la présence d’un lyrisme marqué par la passion charnelle et mystique.
Miam Miam (Marigny)
117 min

Miam Miam (Marigny)

2010 - Mise en scène Edouard Baer
Après l’accueil chaleureux de Looking for Mr Castang, Edouard Baer vous fait découvrir sa dernière pièce Miam miam, avec cet esprit de troupe qui l’anime, toujours dans ce registre décalé qui le caractérise. "Un restaurant ! Le coeur du cyclone ! Là où se posent les questions les plus essentielles de notre époque. Pourquoi est-ce que  » les vaches qu’on aime, on les mange quand même  »  ? Peut-on manger du porc avec n’importe qui ? Pourquoi cette fille à la table à côté est-elle plus jolie que moi ? Combien de temps vais-je encore attendre ? Que dira la solitude de l’homme sans portefeuille devant l’addition salée ?  »Un spectacle détonnant et qui promet, une fois encore, de nous faire oublier notre quotidien le temps de leurs répliques, et de nous emporter dans un tourbillon d’excentricité dont Edouard Baer à le secret.
L’Illusion Comique
109 min

L’Illusion Comique

2015 - Mise en scène Eric Vigner
Vingt ans après avoir l’avoir créée à son arrivée au CDDB, Éric Vigner remonte L’Illusion comique de Pierre Corneille pour refermer vingt années d’aventures théâtrales à Lorient. Une pièce féérique qui résonne comme un fervent plaidoyer pour le théâtre. Corneille y joue avec les codes de la narration, mélange les genres — tonalités farcesques, accents élégiaques, motifs tragiques — pour faire la démonstration du propos qui l’anime. Et cette pièce écrite en 1636, qui entrelace tous les genres du théâtre qui existe alors, impressionne aussi par la vigueur de son propos . Une réflexion d’une étourdissante modernité sur la quête d’identité, sur les choix que l’on fait pour s’affranchir du désir des autres, sur la réconciliation entre les pères et les fils... Sur le plateau du Grand Théâtre, L’Illusion comique formera un diptyque inattendu avec Tristan, la pièce écrite et mise en scène par Éric Vigner — qui sera jouée un soir de la même semaine avec six des sept mêmes comédiens. L’un des grands rendez-vous de la saison, dans une mise en scène qui exalte l’art du théâtre au diapason du texte et sera magnifiée par la dramaturgie musicale d’un remarquable quatuor à cordes.
Pour le meilleur et pour le pire
109 min

Pour le meilleur et pour le pire

2023 - Mise en scène Guillaume Mélanie
Jeanne est une organisatrice de mariage bienveillante et appliquée, mais bien qu’elle travaille d’arrache-pied, entre l’EHPAD de son père et les études de sa fille, les dettes s’accumulent dangereusement. Prise à la gorge, elle mise beaucoup sur le mariage très chic pour lequel elle et son assistant, le naïf et dévoué Serge, ont été engagés ce samedi. C’est sûr : cette fois, elle va pouvoir solder ses comptes et payer tous ses créanciers ! Sauf que toutes les personnes du staff disparaissent mystérieusement, les unes après les autres, mettant la cérémonie en péril... Mais pour Jeanne et Serge, pas question d’abdiquer : ce mariage doit avoir lieu, pour le meilleur... et pour le pire !
Divina
100 min

Divina

2014 - Mise en scène Nicolas Briançon
Claire Bartoli, surnommée Divina, est une présentatrice star de la télévision. Depuis des années, c'est elle qui souffle le chaud et le froid dans le métier. Lorsqu'un matin, son assistant, le dévoué Jean-Louis, découvre par le biais du journal que l'émission de Divina est arrêtée, il pressent un véritable drame... Après une annonce faite difficilement à l'intéressée, Divina va tenter de trouver un rebond pour ne surtout pas disparaître du paysage audiovisuel... Son arrivée sur un plateau d'émission culinaire sera un véritable électrochoc ! Retrouvez Amanda Lear dans un rôle taillé sur mesure qui vous réservera bien des surprises...
Hit Parade
101 min

Hit Parade

2017 - Mise en scène Gregory Antoine
UN SPECTACLE INÉDIT ! HOLOGRAMME OU RÉALITÉ ? Au milieu des années 70, le développement de la télévision et le passage à la couleur ouvrent de nouvelles perspectives aux artistes. Après le Sacha Show qui a ouvert la voie, Claude François décide de s’inspirer de ses concerts géants (jamais filmés) pour produire et créer une nouvelle forme de spectacle de télévision qui permettrait de réunir, le temps d’une soirée, le public de 1000 concerts autour d’une même scène…celle de la lucarne du petit écran. À une époque où les émissions françaises ne reflètent pas toujours la magie du live, Claude veut mélanger les genres. Ainsi, deviendra-t-il le précurseur d’un nouveau style d’émissions de variétés grand public. Les ingrédients de son projet ambitieux : Dans la salle, un public vivant, participatif et fougueux à l’instar de celui de ses concerts ; sur scène, les meilleurs musiciens et des orchestrations riches et brassy ; des chansons interprétées en direct mélangées à des chorégraphies dynamiques ; des effets scéniques à grand spectacle ; des moments magiques incroyables ; des versions inédites laissant toute leur place à l’émotion ; un rythme effréné et des enchainements débordants d’humour. Pour se donner les moyens de ses ambitions, il s’entoure d’une nouvelle équipe artistique qui constitue la jeune génération des créateurs de la télévision. Ils ont tout à prouver pour gagner leurs galons dans ce monde de progrès technologiques où l’imagination est au pouvoir.
Le Dragon
148 min

Le Dragon

2023 - Mise en scène Thomas Jolly
Depuis quatre siècles, un dragon à trois têtes règne en despote sur une ville imaginaire. Les autorités locales, complices et serviles, se plient à tous les caprices du monstre. Il y eut bien quelques révoltes dans un passé lointain, mais elles furent écrasées dans le sang et le feu. Docilement, les habitants acceptent de payer au monstre un lourd tribut : la ville sacrifie plusieurs têtes de bétail par jour et une vierge chaque année.Cette année, le choix du dragon est tombé sur Elsa, fille de l’archiviste Charlemagne. Elle est sur le point d’être jetée en pâture quand arrive Lancelot, héros professionnel. Il décide de provoquer le dragon en duel pour libérer la ville du tyran et sauver la jeune Elsa, dont il est en train de tomber amoureux. Dans un combat féroce, Lancelot arrive à couper les trois têtes du dragon. La foule en liesse salue la mort du tyran et la liberté retrouvée... mais c’est sans compter sur le bourgmestre et son fils. Le bourgmestre n’hésite pas à usurper le titre de tueur du dragon et s’auto-proclame président et libérateur de la ville. Mortellement blessé, Lancelot est contraint de s’enfuir abandonnant la ville à son nouveau tyran...
Italienne, scène et orchestre
165 min

Italienne, scène et orchestre

2020 - Mise en scène Jean-François Sivadier
Dans Italienne scène et orchestre, Jean-François Sivadier nous propose de suivre les répétitions de la Traviata, l’un des opéras les plus populaires de Verdi, traduisant par là même, son désir de s’adresser à un large public à travers des formes jubilatoires qui ne cessent d’interroger ce que créer et représenter veulent dire.NB : Spectacle disponible en deux parties
Black M – Eternel Big Black Tour
108 min

Black M – Eternel Big Black Tour

2017 - Mise en scène Black M, HCUE, Raphael Maitrat
L'Artiste : Black Mesrimes est son pseudo complet : c’est un jeu de mots entre le nom de l’ennemi public numéro 1 dans les années 70 et son activité favorite qui consiste à faire des rimes. Voilà ce qui résume le personnage de Black M. De son vrai nom Alpha Diallo, le rappeur né le 27 décembre 1984 se fait connaître comme l’un des membres fondateurs de Sexion d’Assaut. Ses mimiques comme sa façon de rouler les gros yeux ou encore de ponctuer ses chansons par des onomatopées de colère, en font un rappeur à part. Après quelques années de galère, c’est en 2010 que le groupe rencontre son public avec leur premier album L’École des points vitaux. Les hits Désoléet Wati by night deviennent des tubes en un rien de temps. Un franc succès puisque l’album est certifié disque d’or seulement trois semaines après sa sortie. Rapidement, le groupe enchaîne avec un deuxième album, l’Apogée, et remporte grâce à lui deux NRJ music awards. Comme bien souvent dans la carrière des groupes, les membres décident de faire un break. 2014 est l’année des lancements solos. Pour sa part, Black M sort son album solo en mars 2014, intitulé Les Yeux plus gros que le monde. Dès sa sortie, il réalise un carton, porté par les hits Mme Pavoshko, Sur ma route, La Légende Black. Il se hisse directement dans le top des ventes de disques et est certifié disque d’or puis disque de platine. Logiquement, le rappeur est alors récompensé lors de la 16e édition des NRJ Music Awards, remportant le trophée de meilleur clip de l’année pour Mme Pavoshko. 550 000 spectateurs, plus de 800 000 albums vendus, Black M revient avec « Éternel Insatisfait » : des collaborations avec Shakira, MHD, Amadou et Mariam, une tournée dans toute la France à partir du 1er avril 2017 et un concert exceptionnel a l’Accor Hotels Arena de Paris le Samedi 2 décembre 2017 !
Henry VI
720 min

Henry VI

2014 - Mise en scène Thomas Jolly
Henry VI regroupe 3 pièces de William Shakespeare en 15 actes. Quelques 200 personnages. Près de 10,000 vers pour retracer le récit stupéfiant des cinquante années de règne de cet enfant proclamé roi de France et d’Angleterre à l’âge de 9 mois. Ce roi pieux, juste et sage connaît pourtant l’un des règnes les plus sanglants de l’Histoire anglaise : assis sur le trône en 1422 dans le désordre de la guerre de Cent ans, il sera ensuite emporté dans les luttes intestines de la guerre des “2 roses” jusqu’à son assassinat en 1471 par le futur Richard III. Un règne débuté dans le chaos, exercé dans le chaos, et achevé par le chaos.N.B : Il existe un documentaire making off de ce spectacle (référence 518)
Face à Face
97 min

Face à Face

2019 - Mise en scène Thomas Le Douarec
Cinq couples, cinq situations, cinq possibilités : - Peut on trouver l’amour grâce aux petites annonces? Bruno et Muriel y croient et vont se rencontrer pour la première fois ! - Robert n’est pas vraiment intéressé par les femmes et son assistante Cathy ne désespère pas de se marier avec lui. - Michel est sur le point de recevoir un César quand sa femme Christine râle déjà de le voir repartir en tournée. - Norbert et Babeth ont décidé de partir en vacances en Espagne pour finaliser leur divorce tout en se noyant dans les cocktails. - Vanessa se marie pour la troisième fois à la consternation de son frère Jean-Louis en la présence de mauvais présages, le tout avec une robe ressemblant à un parachute. Un examen glorieusement drôle du monde chaotique de l’amour, des relations et de la raison pour laquelle l’herbe n’est jamais plus verte ailleurs. « Face à Face » est un hilarant hommage à la force et à la folie du coeur humain.
Hamlet
118 min

Hamlet

2008 - Mise en scène Thomas Ostermeier
C’est à la fin de l’année 1601 ou au tout début de 1602 que William Shakespeare (1564-1616) écrit son Histoire tragique d’Hamlet prince du Danemark inspirée des Histoires tragiques extraites des œuvres italiennes de Bandello de François de Belleforest (1556). Accompagné de Marius von Mayenburg, auteur associé à la Schaubühne de Berlin qui a assuré la traduction et l’adaptation du texte shakespearien, Thomas Ostermeier s’engage dans la traversée de l’une des œuvres maîtresses du génial dramaturge anglais. Inépuisable Hamlet, première d’une série de tragédies écrites au crépuscule du règne d’Élisabeth I. Ici au bord de la folie paranoïaque, aux prises avec ses visions, ses angoisses et son incapacité à décider, à choisir, à assumer son statut d’homme et son statut de prince héritier, Hamlet joue, se cache, veut manipuler son entourage, dissimulant sous une folie librement choisie un plan meurtrier censé le sauver, le libérer du “marécage putride” qui l’entoure. Pris au piège de la cour, pris au piège du monde politique, devenant alors véritablement fou, il retourne contre lui-même les armes qui devaient servir à sa libération. Cherchant l’honnêteté et la vérité dans un univers où règnent la dissimulation et le mensonge, Hamlet se perd dans son impuissance à agir, dans un dilemme grandissant qui le submerge et le condamne à mourir. Pour recentrer l’œuvre de Shakespeare autour de son héros interprété par Lars Eidinger, Thomas Ostermeier a choisi une équipe réduite de comédiens ; six acteurs pour jouer une vingtaine de rôles, privilégiant les scènes où Shakespeare dépeint, à travers la cour danoise, un système politique fait de meurtres, de corruption, de passions au service d’une volonté de pouvoir. Impossible, semble dire Shakespeare, de donner place à la complexité de la pensée quand il faut agir, et agir vite, politiquement. C’est ce handicap à choisir dans le champ des possibles qui rend Hamlet inapte au pouvoir et le conduit inexorablement vers sa mort, elle-même annonciatrice de l’effondrement du royaume danois tel qu’il fonctionnait.
Thyeste
146 min

Thyeste

2018 - Mise en scène Thomas Jolly
Les deux frères, Atrée et Thyeste, se disputèrent le trône d’Argos. Jupiter avait établi que le roi serait celui qui aurait dans ses étables un bélier à la toison d’or. Atrée, l’aîné, serait monté sur le trône si Thyeste n’avait séduit la femme d’Atrée afin qu’elle volât pour lui le bélier dans les étables de son mari. Jupiter furieux en voyant Thyeste l’emporter ordonna au Soleil de faire demi-tour afin de dénoncer par ce signe le tricheur. Atrée reprit le pouvoir et exila son frère.C’est ici que se place la vengeance d’Atrée, le sujet du Thyeste. Atrée fait revenir son frère à Argos en lui offrant la moitié du trône. Puis il s’empare de ses trois fils et les lui donne à manger dans un banquet. De nouveau, le Soleil fait demi-tour. Voici la tragédie la plus désespérée. Celle qui expose l’humanité face à elle-même et la voit s’entredévorer. Une impasse tragique terrifiante : ni guerre, ni hiérarchie, ni oracle… Une tragédie de la fraternité, qui vient de l’intérieur, et se ressasse elle-même.
Veuve à tout prix !
90 min

Veuve à tout prix !

2018 - Mise en scène Alain Cerrer
Muriel est une ancienne star de la chanson reconvertie en épouse modèle dans une banlieue chic avec son mari, directeur financier d'une grosse société. Quand celui-ci perd toute sa fortune dans un gros coup qui se retourne contre lui, elle ne voit plus qu'une solution pour ne pas finir sur la paille : qu'il se fasse passer pour mort et qu'elle se fasse passer pour veuve afin de toucher l'argent de sa police d'assurance ! Mais c'était sans compter sur l'arrivée de Brassard, un inspecteur des assurances improbable et surprenant... De plus, la vie de veuve sera-t-elle si désagréable pour Muriel ? Ne serait-ce pas là une occasion rêvée pour elle de revenir sur le devant de la scène médiatique ? ... Une comédie grinçante et burlesque, entre show business et haute finance.
Drums and Digging
96 min

Drums and Digging

2013 - Mise en scène Faustin Linyekula
67e édition du Festival d'Avignon - Création 2013 Que raconter encore après six années de création en République Démocratique du Congo ? Comment ne pas ressasser les mêmes histoires, les mêmes révoltes, les mêmes espoirs déçus ? Comment continuer d'avancer, de rêver, malgré tout ? Désireux de répondre à ces questions, Faustin Linyekula est retourné dans le village de son enfance, à Obilo, sur les traces de ses premiers souvenirs de danse. Un voyage pour lequel il s'est entouré de complices : des artistes comme lui congolais, au passé commun mais aux itinéraires différents. Ensuite, ils ont visité Gdabolite, petite ville transformée en épicentre du Zaïre par le maréchal Mobutu. L'une des artistes, Véronique Aka Kwadeba, appartient à la famille du président défunt, à la noblesse déchue qui se rendait, chaque année, dans cette cité perdue en pleine nature équatoriale. Après avoir traversé en file indienne les forêts, croisé les fantômes des victimes de la guerre civile et du conflit rwandais, exhumé leurs souvenirs et leurs aspirations d'enfants, les interprètes de Drums and Diggingforment un cercle pour partager avec nous ce qu'ils ont ressenti, capté durant ces mois de création. Un cercle pour composer un récit, pour que la mémoire et la parole circulent. Pour donner une idée, aussi, de ce qui peut advenir dans la cour des Studios Kabako, le lieu de travail de Faustin Linyekula à Kisangani. Un théâtre à ciel ouvert où vit une famille et pousse un grand manguier, un lieu au sein duquel mûrissent les rêves du chorégraphe et ceux des nombreux artistes invités. Comme un écho à cet espace, l'architecte Bärbel Müller a imaginé une fragile construction de bambous que les interprètes de Drums and Digging, tout à la fois danseurs et acteurs, chanteurs et musiciens, bâtiront chaque soir sur le plateau du Cloître des Célestins. Dans cet abri éphémère, où résonneront tambours et chants du peuple mongo, les artistes apporteront une réponse à la question qui a tout déclenché : pour continuer d'avancer, formons un cercle, une communauté.
A Théâtre Ouvert
33 min

A Théâtre Ouvert

2012 - Réalisation Jérémie Cuvillier
La célébration du centenaire de la naissance de Jean Vilar est l’occasion d’interroger le Théâtre, à travers la programmation 2012 du Festival d’Avignon qu’il a créé. Que reste-t-il de l’élan d’ouverture entre le Théâtre et le public, le Théâtre dans sa relation au monde ? Marie Labory, journaliste attachée à la culture sur Arte, part à la rencontre de 5 des metteurs en scène majeurs de cette édition (Thomas Ostermeier, Simon Mc Burney, William Kentridge, Eric Vigner et Stephane Braunshweig) pour tenter de répondre à la question du Théâtre et de ses enjeux. Le documentaire nous invite à la suivre dans son enquête, dans sa déambulation, depuis Paris jusqu’à Avignon, en passant par Berlin. Elle découvre, interroge, prend des notes, rédige et consigne son travail dans un carnet, à la façon de notes de voyage. Voyage d’un lieu de création à un autre, l’occasion de découvrir en images la 66ème programmation de ce Festival.
Tristan
98 min

Tristan

2014 - Mise en scène Eric Vigner
De Tristan et Iseult, on se souvient d’un philtre d’amour, de bateaux traversant les mers, d’une voile noire ou blanche, d’une épée séparant des corps endormis, de ronces éternelles entrelaçant les tombes des amants, d’une violente nature, forêt, lande, rocs, âpres et sauvages, du vent, des chiens et d’un cheveu d’or dans le bec d’une hirondelle. Eric Vigner n’a pas choisi de raconter tous les épisodes connus de la fable mais de recomposer les fragments d’un discours amoureux entre Iseult et Tristan. De l’inachevé de ce mythe originel, en réécrire la part manquante, celle qui reste à inventer ici et maintenant. Et en rendre compte. Sensiblement. Musicalement. Rappeler la légende d’origine, c’est retrouver la colère, la passion, l’élan du désir pur et indomptable confronté à la brutalité d’un monde cruel, et se brancher sur l’énergie vive de la jeunesse dans l’éclosion de sa pleine immaturité. Tristan et Iseult, c’est le scandale de l’extrême jeunesse dans sa beauté insolente qui défie les lois des pères et ne résigne pas à l’abandon. C’est le désir absolu mené jusqu’au bout de vivre cet amour là, ou bien mourir, c’est égal : Lui par Elle, Elle par lui. Tristan sera créé en novembre 2014, dans le cadre du Festival Mettre en Scène par Eric Vigner, metteur en scène et directeur du CDDB-Théâtre de Lorient.
Harold et Maude
117 min

Harold et Maude

2012 - Mise en scène Ladislas Chollat
« Harold et Maude », c’est la rencontre entre deux personnages que tout oppose. Lorsque Harold, jeune homme de dix-huit ans croise Maude, jeune idéaliste de quatre-vingt ans, tout change, la vie s’emballe et le quotidien devient drôle et extraordinaire. Line Renaud, Thomas Solivéres (Bastien dit « Le Plumeau » du film « Intouchables ») et Claire Nadeau vont vous enchanter dans cette comédie moderne tendre et pleine d’humour.
Les Chroniques du Festival d’Avignon
36 min

Les Chroniques du Festival d’Avignon

2016 - Réalisation Julien Condemine
À l’occasion de la 70è édition du Festival d’Avignon du 6 au 24 juillet, l’acteur et metteur en scène Thomas Jolly avec La Piccola Familia revisitent à leur manière cette grande manifestation. Ils signent sous la forme d’une série de 19 pastilles de 2 minutes mêlant vidéo et animation leurs « Chroniques du Festival d’Avignon » diffusées quotidiennement et pendant toute la durée du Festival sur Culturebox, France 2 et France 5. Ce projet est une réponse à la commande d’Olivier Py faite à cette joyeuse équipe d’interpréter l’histoire du Festival d’Avignon à leur manière, ces chroniques du petit écran sont un écho au feuilleton théâtral « le Ciel, la Nuit et la Pierre glorieuse » que la compagnie jouera tous les jours dans un jardin public pendant le Festival.N.B. : Il s'agit de 19 épisodes de 2 minutes chacun. 
Soirée Mozart & Beethoven au Théâtre de l’Archevêché
66 min

Soirée Mozart & Beethoven au Théâtre de l’Archevêché

2020 - Réalisation Julien Condemine
Le Festival d’Aix-en-Provence ne se laissera pas réduire au silence par la COVID : la manifestation provençale invite en effet le Balthasar Neumann Ensemble pour un concert mettant à l’honneur la musique de Mozart et de Beethoven. A la direction, Thomas Hengelbrock. Au chant, les solistes Véronique Gens et Stanislas de Barbeyrac.
Didier Porte aime les gens
80 min

Didier Porte aime les gens

2010 - Mise en scène Didier Porte
Viré pour la deuxième fois de France Inter (la première fois, c’était fin 1996, pour « inhumanité » !), Didier Porte est rassuré sur son aptitude à déclencher contre lui les foudres des puissants. Après dix ans de stakhanovisme rigolard au Fou du roi et dans la Matinale de France Inter, il vient d’être lourdé comme un malpropre sous l’accusation d’avoir « transformé l’antenne en poubelle », dixit le président de Radio-France nommé directement par celui de la République (tiens donc… comme par hasard !). Excellente nouvelle : désormais plus riche de temps libre, Didier va pouvoir se montrer encore plus saignant et encore plus créatif sur les scènes où il sera invité à se produire et qu’il veillera à ne pas transformer en décharges publiques – c’est promis –, mais en espace de liberté absolue.
Sur les pas du Centaure
51 min

Sur les pas du Centaure

2012 - Réalisation Jean-Luc Gunst
Pour la première fois, Bartabas a accepté la présence d’une caméra dans le secret de son quotidien d’homme de cheval. Jour après jour, la caméra va s’immiscer dans le secret de son univers créatif. Que le décor soit celui de la carrière de Zingaro à Aubervilliers où vivent les chevaux où la scène de la Maison de la Culture de Bobigny où se joue Le Centaure et l’Animal, nous accompagnerons en image et en son les gestes, les paroles et les regards de cet écuyer saltimbanque d’exception. Documentaire du spectacle Le Centaure et l'animal (ref 425) - réalisation : Bartabas et Constance Vargioni
Camille Chamoux – L’esprit de Contradiction
96 min

Camille Chamoux – L’esprit de Contradiction

2017 - Mise en scène Camille Cottin
Après le grand succès de "Née sous Giscard" que nous avons filmé en 2015, retrouvez Camille Chamoux dans son nouveau seul en scène : "L'esprit de contradiction". Elle s'associe pour l'occasion à Camille Cottin pour la mise en scène. Les agents immobiliers. Les directrices de crèche. Les sages tibétains. Les sages-femmes. Les serveuses mannequins. Et même votre conjoint. Ne cédez pas à leurs discours. Cultivez plutôt avec moi ce qui garantira pour toujours votre indépendance : l'esprit de contradiction. Car comme je le répète sans cesse à mon fils : "Toute morale est suspecte. Sauf celle de ta mère".
Lukrecia Borxhia
127 min

Lukrecia Borxhia

2017 - Mise en scène Eric Vigner
Eric Vigner est le premier metteur en scène français invité par le Théâtre National de Tirana pour une production dans ses murs, en langue albanaise et avec les acteurs du Théâtre National. C'est fort de cette rencontre initiale avec la culture de ce pays et par le théâtre qu'Eric Vigner revient aujourd'hui en Albanie à l'invitation du Théâtre National. Il propose de poursuivre l'aventure commune et de mettre en scène Lukrezia Borxhia d'après l'oeuvre emblématique de Victor Hugo Lucrece Borgia. Tirana sera le théâtre de cette histoire qui s'inscrit dans l'Italie du XIVème où la jeunesse sacrifiée vit sous la tyrannie des Borgia. Victor Hugo sera traduit pour la première fois en Albanie et entrera au répertoire du Théâtre National.
L’entêtement
142 min

L’entêtement

2011 - Mise en scène Eric Vigner, Marcial Di Fonzo Bo
L’Entêtement est la dernière pièce de l’heptalogie inspirée par le tableau La Roue des sept péchés capitaux de Jérôme Bosch (1475), à Rafael Spregelburd. À la fois auteur, metteur en scène, comédien, traducteur et pédagogue, il est l’un des plus brillants représentants d’une nouvelle génération de dramaturges argentins, qui a commencé à écrire dans les années du retour à la démocratie. Membres du Théâtre des Lucioles, Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo abordent pour la quatrième fois un de ses textes (après La Connerie et La Paranoïa au Théâtre national de Chaillot en 2008 et 2009). Forts de ce long compagnonnage, et entourés d’une équipe d’acteurs et de créateurs fidèles aux projets précédents, ils plongent dans cette oeuvre « hybride, métisse, excessive, irrégulière ». La pièce se passe près de Valencia en Espagne, fin mars 1939, dans la maison du commissaire de la ville. Le spectateur assiste en temps réel à une succession d’événements déroulés à chaque acte d’un point de vue différent. Cette construction particulière fait avancer la pièce à la manière d’un roman policier et déploie une multitude de lectures possibles : le texte questionne la guerre d’Espagne et par ce biais la frontière parfois étroite entre fascisme et démocratie. Il démontre comment la création d’une nouvelle langue, au nom d’une utopie humaniste, peut dégénérer en langage totalitaire. Et il pose aussi « le langage » comme lien entre les hommes, comme « bien commun ». La pièce est d’ailleurs jouée en français, en espagnol et en valencien.
Asobu
67 min

Asobu

2006 - Mise en scène Josef Nadj
Entrer dans le « jeu » – « asobu » en japonais – , dans ses multiples dimensions, est pour Josef Nadj un nouveau pari envers la scène et le geste qui se déploie dans l’ensemble de son œuvre. Après un fabuleux dialogue entre musique et danse créé l’an passé, "Last Landscape", entièrement tourné vers l’acte du peintre et l’écriture musicale – couleurs et variations développées en proche complicité avec le compositeur russe Vladimir Tarasov –, le chorégraphe revient à l’une de ses attitudes favorites : étudier la vie et l’œuvre d’un auteur pour tisser des correspondances imaginaires avec celui-ci et son propre questionnement artistique, le corps, le mouvement, la poésie et l’image. Un travail de regard, de vision qui tels une esquisse, un trait, un tracé étend son geste jusqu’à l’épure ou la disparition. "Asobu" est conçu à la façon d’une traversée. Un voyage dans le monde des corps et de la matière.
Le Coucou
79 min

Le Coucou

2023 - Mise en scène Luq Hamett
Maxime Depratte, directeur charismatique, invite à dîner Corentin Michelot, son comptable, effacé et un tantinet pointilleux,  pour « arranger » un bilan financier qui risque de le mener tout droit en prison.Ségolène, la femme de Maxime, est très contrariée d’être la complice de ce dîner de cons. Le comble étant que, depuis une semaine, des collègues les ont étrangement confondus, alors que d’après son mari, ils ne se ressemblent pas du tout !À l’arrivée de Michelot, Ségolène constate en effet que les deux hommes n’ont strictement rien à voir ! Et pourtant… L’orage gronde ce soir-là, et ce qui paraissait impossible ne va plus l’être du tout !Et vous, on vous a déjà confondu avec quelqu’un d’autre ?
Les amis du placard
85 min

Les amis du placard

2010 - Mise en scène Pierre Pradinas
Profitant d'une vente promotionnelle dans une grande surface de la région parisienne, Jacques et Odile se sont achetés un couple d'amis. Ils les gardent dans un placard et les sortent régulièrement dans l'espoir de passer de bonnes soirées. Jour après jour, ils se montrent de plus en plus exigeants avec ces amis qu'ils ont tout de même payés assez cher. Et de l'exigence à l'abus, il n'y a qu'un pas...
La Mouette
212 min

La Mouette

2012 - Mise en scène Arthur Nauzyciel
À quoi reconnaît-on un chef-d'œuvre ? Sans doute par le fait qu'il soit joué et rejoué, année après année, parce qu'il excite toujours la curiosité des artistes qui s'en emparent et celle des spectateurs qui viennent le réentendre, ses questionnements apparaissant encore d'actualité. "La Mouette" demeure dans l'Histoire, elle est toujours active et sans doute toujours nécessaire et unique. Elle l'est évidemment pour Arthur Nauzyciel qui a voulu la faire entendre dans la Cour d'honneur du Palais des papes. Cette pièce qui parle, selon les mots du metteur en scène, "d'art, d'amour et du sens de nos existences", écrite à la fin de ce XIXe siècle qui se meurt sans bien imaginer ce que sera le XXe pourtant si proche, est aussi hantée de souvenirs, de mélancolie, de ruines et d'espérance. Foi en l'art, attente d'un amour réciproque, ces sentiments ne résisteront pas à la réalité d'un monde où la mort rôde, celle des mouettes abandonnées au bord des lacs et celle des artistes idéalistes qui, comme Tréplev tentant de rêver un autre théâtre, sont brutalement rejetés. Ce qui pourrait n'être qu'un mélodrame construit autour d'une sarabande d'amours impossibles –puisque personne n'aime celui qui l'aime– devient un bal funèbre et métaphysique, une ­véritable parabole sur la condition de l'homme. Arthur Nauzyciel souhaite donc une nouvelle fois "parler pour ressusciter les morts", persuadé que l'auteur Anton Tchekhov "console les âmes" comme le docteur Tchekhov sauvait les corps souffrants. En retraversant "La Mouette", il y croisera des spectres, ceux de l'écrivain russe, mais aussi Hamlet ou les héros de "L'Orestie", venus témoigner du lien avec le passé, pour construire un théâtre qui se fait au présent, un théâtre de l'impérieuse nécessité.
Histoire de voir
9 min

Histoire de voir

2004 - Réalisation Christophe GERARD
Dans un musée de peintures, un homme et une femme ordinaires rapportent tout à eux-mêmes. Leurs commentaires intérieurs se heurtent aux commentaires "officiels" des œuvres des grands maîtres, recentrant le discours autour de leur petits problèmes. A les entendre, il est clair qu’ils cherchent à se rencontrer, qu’ils ne peuvent que se rencontrer, mais du fait de leur parcours intérieur autant qu’à travers le musée, de peinture en peinture, ils finissent par se manquer – la dernière peinture ne suscite aucun commentaire... Après tout ça, il leur est absolument impossible de se rencontrer. "Histoire de voir" fait entrevoir la possibilité d’une rencontre - celle de deux individus -, et donne la raison de son impossibilité, puisqu’à trop se voir eux-mêmes dans les peintures des maîtres, ils finissent par ne pas se voir l’un l’autre dans le musée.
1983
84 min

1983

2024 - Mise en scène Jean Robert-Charrier
En 1983, après un succès fulgurant dans l’univers de la mode, Michèle Davidson décide de se couper totalement du monde - quelques mois seulement - pour retrouver l’inspiration. Sauf qu’on est en 2022 et qu’elle est toujours enfermée… Sa découverte de notre époque actuelle sera un véritable choc des cultures avec les années 80. 
Arnaud Ducret – J’me rends
76 min

Arnaud Ducret – J’me rends

2013 - Mise en scène Etienne De Balasy
Dans son spectacle, Arnaud ne raconte pas sa vie mais il incarne celle des autres. Il passe du prof de karaté qui s’entraine sur ses élèves, à Sylvie l’allumeuse allumée et même à l’énergumène alcooliquement modifié qui vous semblera étrangement familier. Il est plusieurs mais au prix d’un ! Après avoir brûlé les abdos du public parisien à l’Européen en hiver 2012, Arnaud est à présent en tournée en France, en Suisse et en Belgique.
La reprise musicale de l’académie du spectacle équestre opus 2004
75 min

La reprise musicale de l’académie du spectacle équestre opus 2004

2004 - Mise en scène Bartabas
Chorégraphiée par Bartabas sur des musiques baroques, la Reprise Musicale est un spectacle donné régulièrement par les élèves écuyers de l’Académie du Spectacle Equestre de Versailles dans la salle du Manège de la Grande Ecurie du Château de Versailles. Il évoque la raison d’être de l’Académie elle-même : le respect et la réappropriation de la tradition, la transmission du savoir, la rigueur de l’apprentissage. Après le succès de la version 2003, l’opus 2004 de la Reprise Musicale nous donne à voir une suite de tableaux équestres figurant la leçon de Maître, la leçon d’escrime, le Carrousel des écuyers,... Soixante-quinze minutes de virtuosité, de figures savantes, de délicates évolutions pour retrouver la magie éternelle de la complicité entre l’homme et l’animal.
What did you say ?
34 min

What did you say ?

2014 - Mise en scène Brahim Bouchelaghem
Adolescent, Brahim Bouchelaghem, né à Roubaix, découvre la danse à la télévision dans l’émission « H.I.P. H.O.P. ». Après de nombreux battles, il danse avec Farid Berki, Mourad Merzouki et Kader Attou. En 2007, il présente Zahrbat, son premier solo, en hommage à son père et fonde sa compagnie. Grâce à sa rencontre et à sa complicité avec Carolyn Carlson, il est en compagnonnage au Centre chorégraphique national de Roubaix. PourWhat did you say ? Carolyn Carlson a signé quatre poèmes et des calligraphies évoquant Brahim Bouchelaghem, l’occasion pour lui de revenir de manière subtile sur son parcours…
Dernier Tour de Piste
106 min

Dernier Tour de Piste

2019 - Mise en scène Olivier Macé
Après avoir insulté une contractuelle, le jeune Joshua est envoyé faire ses Travaux d’Intérêt Général dans une maison de retraite, tenue par un couple de Thénardier, et dont les pensionnaires sont tous d’anciens comédiens oubliés. Parmi eux, deux fortes têtes, qui n’ont rien perdu de leur enthousiasme juvénile : Julien Dorval, grande gueule au verbe haut et au langage fleuri, et son meilleur ami, le gentil Daniel... Joshua va vite se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond aux « Bleuets », et va s’ingénier à rendre la vie de ses pensionnaires plus douce, en leur offrant un dernier tour de piste...»
Le Tartuffe
139 min

Le Tartuffe

2017 - Mise en scène Michel Fau
Pour la première fois réunis sur scène, Michel Bouquet et Michel Fau seront Orgon et Tartuffe. Après L'avare et Le Malade Imaginaire, Michel Bouquet retrouve la scène du Théâtre de la Porte St-Martin, pour une série exceptionnelle de l'une des plus fortes comédies de Molière. Orgon et sa mère, Madame Pernelle, ne jurent que par Tartuffe, qui se dit dévot et vit à leurs crochets. Les autres membres de la famille partagent quant à eux le sentiment de la suivante Dorine, scandalisée par l'emprise de l'homme d'église sur son maître. Ils vont tout entreprendre pour convaincre Orgon que Tartuffe est un hypocrite de la pire espèce. Rien n'y fait, ni les mises en garde du beau-frère Cléante, ni les supplications de Mariane – la fille promise en mariage à l'imposteur. Il faudra toute la ruse d'Elmire, sa femme, pour qu'Orgon ouvre enfin les yeux sur les desseins de Tartuffe. Au moment d'être chassé de la maison, ce dernier brandit un acte de donation qui en fait le nouveau propriétaire. Et seule une intervention royale, véritable deus ex machina, sauvera la famille de la ruine.
Léonie est en avance – Mais n’te promène pas toute nue
118 min

Léonie est en avance – Mais n’te promène pas toute nue

2011 - Mise en scène Alain Françon
Georges Feydeau avait l’intention de rassembler sous le titre "Du mariage au divorce" les farces conjugales qu’il écrivit après 1908, au moment où lui-même connaissait des difficultés dans son couple, pour finir par divorcer en 1916. Le Théâtre Marigny respecte sa volonté ! Résumé : Au coeur de l'été et de ses vacances au bord de la mer, Léonie est sur le point d'accoucher avec un mois d'avance. Les mauvaises langues se délient, les règlements de compte et les mesquineries entre beaux-parents et gendre vont bon train, l'arrivée d'une sage-femme tyrannique finit de chambouler toute hiérarchie dans la maison, et ce qui devait être un moment de joie va tourner à la catastrophe...
Christophe Alévêque – Ça Ira mieux demain (2017)
105 min

Christophe Alévêque – Ça Ira mieux demain (2017)

2017 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER, Thierry Falvisaner
Après son succès au Théâtre du Rond Point, Christophe Alévêque joue les prolongations. Christophe Alévêque se fait Don Quichotte et s’attaque à tous les sujets d’actualités. Il les lamine dans une revue de presse actualisée chaque jour. Il part en campagne et s’en prend à l’éducation et aux ados. Il pointe la génération des grands flasques, des «  tranquille, t’inquiète », ces résignés qui opposent une tiédeur béate aux vieux énervés dans son genre.Il s’attaque au reste du monde, la crise, l’opposition, le gouvernement, les pluies abusives, le réchauffement et la mal-bouffe. Dans un délire d’optimisme, il en est sûr, les forces de l’esprit l’emporteront. Et puis il doute… Humoriste, clown, dérisoire ou missionnaire ? De temps en temps, pour se calmer, il se met au piano.
Le jeu de l’amour et du hasard (2019)
118 min

Le jeu de l’amour et du hasard (2019)

2019 - Mise en scène Catherine Hiegel
Après Le Bourgeois Gentilhomme et Les Femmes Savantes de Molière, Catherine Hiegel revient à la Porte Saint-Martin avec la célèbre pièce de Marivaux. M. Orgon décide de marier sa fille Silvia au jeune Dorante. Les deux promis ne se sonnaissent pas encore, et inquiets de décourir leur véritable personnalité avant de s’engager, ils sont la même idée sans le savoir : se présenter à l’abri sous un masque, et scruter le coeur de l’autre. Silvia se fait passer pour sa femme de chambre Lisette, tandis que Dorante endosse le costume d’Arlequin, son valet. M. Orgon et son fils, Mario, qui seuls connaissent le stratagème des quatre jeunes gens, se taisent, et décident de laisser ses chances au jeu de l’amour et du hasard. S’en suivront quiproquos et rebondissements sur un rythme endiablé jusqu’au triomphe de l’amour. «Rien ne nuit tant à l’amour que de s’y rendre sans façon. Bien souvent il vit de la résistance qu’on lui fait» (Marivaux)
Dani Lary – La clé des mystères
106 min

Dani Lary – La clé des mystères

2013 - Mise en scène Dani Lary
Après avoir incarné l’inquiétant personnage du Comte du Bois de Naix, Dani Lary vous entraîne dans la suite extraordinaire de cette aventure... Une nouvelle histoire agrémentée de décors sublimes et de musiques envoûtantes et originales. Des personnages incroyables accompagnés et interprètés par des danseuses et des comédiens surprenants. Tout cela, mis en scène autour d'illusions spectaculaires et inédites, créées par Dani Lary pour ce nouveau spectacle ! Laissez-vous emporter par le tourbillon de magie et de rêves que vous offre Dani Lary, et cotoyez les étoiles. De l'émotion pour tous et à chaque instant !
Les Amantes
63 min

Les Amantes

2004 - Mise en scène Joël Jouanneau
Les amantes : l’épopée amoureuse et maritale de Brigitte et Paula, deux jeunes femmes, couturières dans une usine de slips et soutiens-gorge, perdues dans l’univers rude et rural de la Styrie autrichienne, et qui n’ont pour toute échappatoire possible que la rencontre avec le masculin. En quête d’avenir, elles n’envisagent que l’idylle et le mariage comme issue. Jour après jour, Brigitte, le “bon exemple”, et Paula, le “mauvais exemple”, s’inventent un destin. La gageure est de faire passer les Amantes du roman à la scène, de la scène à l’écran… Pour le film, Joël Jouanneau et Isabelle Marina s’inspirent de l'univers du roman-photo et des toiles peintes pour imaginer un film aussi drôle et féroce que le spectacle.
Le fils du comique
109 min

Le fils du comique

2014 - Mise en scène Agnès Boury
Après le triomphe de la saison dernière, Le Fils du Comique revient à Paris. Pierre Palmade, toujours dans la peau de Pierre Mazar, son alter ego à la scène, veut un fils. Toujours égocentrique et à la recherche de bons mots, toujours homosexuel assumé, mais cette fois-ci en couple avec un compagnon qu’il adore martyriser, c’est maintenant son envie de faire un enfant qui sera le nœud de l’histoire. Il veut un fils et il l'a promis à deux femmes : Sylvie, sa meilleure amie, et Isabelle, l’actrice très prometteuse de sa prochaine pièce ! Une vraie bataille de « femelles » opposera alors les deux jeunes femmes, chacune d’une nature très affirmée… Cinq personnages qui se déchirent pour notre plus grand plaisir.
Le jeu de la vérité 2
90 min

Le jeu de la vérité 2

L'histoire se situe 3 mois après le premier volet qui nous contait les retrouvailles de 3 quadragénaires amis d'enfance avec Margaux, la "bombe" du lycée. Si le pari de faire la suite d'une pièce à succès peut être difficile, et bien le pari est gagné ! Et ce, même si on n'a pas vu le premier !
La Dame de chez Maxim
125 min

La Dame de chez Maxim

2019 - Mise en scène Zabou Breitman
Après Le système Ribadier à la Comédie-Française, Zabou Breitman retrouve Georges Feydeau et l’une de ses pièces les plus mythiques, La Dame de Chez Maxim, qu’elle met en scène, au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Le Docteur Petypon (Micha Lescot), médecin respectable, a fait la fête jusqu’au petit matin chez Maxim. Son meilleur ami le découvre endormi à midi sous un canapé renversé. De la chambre sort la Môme Crevette (Léa Drucker), une danseuse du Moulin-Rouge. Celle-ci est forcée de se faire passer pour sa femme. Elle se pique au jeu et provoque une cascade de quiproquos, d’imbroglios et de coups de théâtre à un rythme effréné.
Les juments de la nuit
65 min

Les juments de la nuit

2008 - Mise en scène Bartabas, Anne Perron
80 chevaux, une centaine de cavaliers, danseurs et acrobates, jeux d'eaux et feux d'artifice sur la scène flottante du Bassin de Neptune ! Fondateur du Théâtre Zingaro et de l'Académie équestre de Versailles, Bartabas réunit parfois ses deux ensembles artistiques pour des projets spécifiques : ce fut le cas l'été 2008 à Versailles (dans le cadre des Fêtes de Versailles). Après le Chevalier de Saint-George et le Voyage aux Indes galantes, Bartabas a choisi, pour ce spectacle, d'évoquer l'univers de Macbeth à travers un hommage à Kurosawa (auteur du Château de l'Araignée). Revisiter l'oeuvre du cinéaste japonais fut pour lui l'occasion de faire du Bassin de Neptune un espace cadré en cinémascope. Documentaire : "Les juments de la nuit, récit d'une création" - 52 minutes - référence : 297
Le Quatuor – Bouquet final
105 min

Le Quatuor – Bouquet final

2015 - Mise en scène Alain Sachs
C’est bel et bien Le Quatuor qui a inventé Le Quatuor ! En créant sa propre légende, il a tracé une voie nouvelle dans l’humour musical qui, depuis, n’a jamais cessé de faire école. Après 35 ans d’une exceptionnelle carrière, nos quatre mousquetaires ont décidé de remiser queues-de-pies et archets. En quelques mots rapides, le parcours du Quatuor serait : une dizaine de créations originales, des représentations dans les plus beaux théâtres de l’hexagone, des tournées dans le monde entier, des triomphes sur les plus prestigieuses scènes parisiennes, Trois Molières, une Victoire de la Musique et, par-dessus tout, le bonheur d’un public toujours plus fidèle et nombreux à manifester sa jubilation. Ce spectacle d’adieu, véritable bouquet final, inclura les tableaux les plus savoureux, les séquences les plus émouvantes, les trouvailles les plus hilarantes qui ont fait la renommée du Quatuor. Toujours sous la houlette d’Alain Sachs, il s’agira d’un véritable spectacle et non pas d’une simple compilation rétrospective. Le répertoire de trente années de créations sera revisité avec l’ambition de l’interroger et de le réinventer à chaque instant pour en restituer le joyeux fourmillemet.
Station Bonne Nouvelle
80 min

Station Bonne Nouvelle

2020 - Mise en scène Didier Brengarth
Julie, artiste-peintre déjantée et fantasque, est au bord de la crise de nerfs. Après vingt ans de vie commune, elle apprend que son mari, fonctionnaire à la RATP, quitte précipitamment le domicile conjugal pour une jeune blonde glamour, rencontrée sur son lieu de travail.. Furieuse, elle se précipite à la station de métro et réclame des explications auprès du chef de station, le bourru et tendre David.Une confrontation explosive. Un face à face tonitruant. Une rencontre choc. Une comédie irrésistible, virevoltante et romantique incarnée avec panache par Charlotte Valandrey et Christian Vadim, duo tendre et complice.
On Purge Bébé – Feu la Mère de Madame
95 min

On Purge Bébé – Feu la Mère de Madame

2011 - Mise en scène Alain Françon
Georges Feydeau avait l’intention de rassembler sous le titre « Du mariage au divorce » les farces conjugales qu’il écrivit après 1908, au moment où lui-même connaissait des difficultés dans son couple, pour finir par divorcer en 1916. Le Théâtre Marigny respecte sa volonté !Monsieur Follavoine cherche à décrocher le marché des pots de chambre incassables à destination de l’armée française. Pour tenter de conclure l’affaire, il invite à dîner Chouilloux, fonctionnaire influant du ministère des armées, son épouse et l’amant de celle-ci. Mais ce jour-là, le fils Follavoine est constipé et ne veut pas prendre sa purge… et rien ne se passe comme prévu.
Les juments de la nuit, récit d’une création
52 min

Les juments de la nuit, récit d’une création

2008 - Réalisation Michel Viotte
Les Juments de la Nuit est le troisième spectacle mis en scène par Bartabas à Versailles, utilisant les talents conjugués de l’Académie Equestre de Versailles, qu’il dirige, et de la troupe de Zingaro. Mais pour la première fois, après Le Chevalier de Saint Georges et Voyage aux Indes Galantes, le thème du spectacle n’est pas lié à la Cour du Roi de France. Dans Les Juments de La Nuit, Bartabas a imaginé un univers décalé dans ce lieu, plus proche de celui des spectacles de Zingaro. Il a cette fois puisé son inspiration dans le cinéma : la version de Macbeth réalisée par Orson Welles, et la transposition de la pièce de Shakespeare dans le Japon des seigneurs de la guerre du Château de l’Araignée, par Akira Kurosawa. Les Juments de la Nuit s’annonce comme une série de poèmes visuels épiques et baroques, mettant en scène les songes de Lady Macbeth, et faisant fusionner deux lieux et deux époques : l’Ecosse du XIème siècle et le Japon du XVIème. Une fusion de couleurs aussi, mêlant chevaux « crème », argentins ou lusitaniens. Une fusion de talents, enfin, réunissant danseurs, écuyers de l’Académie et voltigeurs de Zingaro. Captation : Les juments de la nuit - 65 minutes - référence : 309
Certifié Mado
93 min

Certifié Mado

2020 - Mise en scène Noëlle Perna (Mado), Richard Chambrier
Après Mado la Niçoise, Mado fait son show, Mado prend racine, et Super Mado, Noëlle Perna reprend son personnage pour la cinquième fois avec ce nouveau spectacle coécrit avec son partenaire Richard Chambrier, où elle certifie tout ! et surtout l’humour…  Dans ce one-woman show, elle répond à toutes les questions que le public se pose à son sujet, mais surtout à toutes celles qu’il ne se pose pas. Un seul tabou : son âge. Pour le reste, tout est certifié humoristiquement conforme et sans cagade.
Récital à 40
53 min

Récital à 40

2014 - Mise en scène Mourad Merzouki
Mourad Merzouki s’entoure, dès la création de la compagnie Käfig en 1996, de danseurs, compositeurs, scénographes, faisant de chacune de ses créations un bonheur complet. Il est aujourd’hui à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Centre chorégraphique Pôle Pik de Bron. Créée en 1998 pour six danseurs, Récital, après une tournée mondiale et cinq cents représentations, est reconnue comme une oeuvre marquante de l’histoire de la danse hip-hop. Dans cette nouvelle version ce ne sont plus six, mais quarante danseurs qui dévoilent cette alchimie spectaculaire entre différentes écritures. Mourad Merzouki crée l’événement en réunissant quatre générations de danseurs sur scène. Faisant la démonstration que le hip-hop a atteint un niveau exemplaire de maturité.
Line Renaud à l’Olympia
115 min

Line Renaud à l’Olympia

2011 - Mise en scène Juliette Deschamps
Après 30 ans d'absence loin des studios d'enregistrement, Line Renaud revient enfin à la chanson avec un album événement: "Rue Washington". Sur cet album, Line interprète les mots écrits sur mesure par les plus grands représentants de la chanson française, des mots qui décrivent son optimisme, son humanité et son insatiable amour de la vie. C'est avec cette volonté du "tout reste à faire" qui la caractérise tant qu'elle remontera sur scène en 2011 pour des concerts exceptionnels.
Redouanne Harjane – À la Cigale
69 min

Redouanne Harjane – À la Cigale

2017 - Mise en scène Ahmed Hamidi
Personnage aux multiples facettes, Redouanne Harjane est rare et paradoxal. Après avoir sillonné la France aux côtés de Patrick Timsit, Stromae, Orelsan, et fait des apparitions remarquées au cinéma (Prêt â tout, Comment c’est loin, bientôt un premier rôle dans le prochain film de Sara Forestier) Redouanne Harjane revient avec un nouveau spectacle. Il nous emporte dans un monde habité par une douce folie où l’absurde et l’étrange transcendent notre quotidien, le tout porté par une écriture poétique et musicale.
Dingue – Cirque d’Hiver Bouglione
93 min

Dingue – Cirque d’Hiver Bouglione

2022 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
La famille Bouglione revient, dans son Cirque d’Hiver, avec un tout nouveau spectacle, pour cette saison 2021 / 2022, intitulé ”Dingue !”. Un spectacle présenté seulement à l’occasion d’une poignée de représentations la saison passée avant la fermeture des salles de spectacles pour de longs mois. « Dingue » est donc de retour pour une nouvelle et complète saison.Après ”Bravo”, ”Extra”ou ”Défi”, ce nouveau spectacle s’annonce complètement dingue !Cette année encore, le Cirque Bouglione a fait appel à de grands artistes internationaux pour qu’ils présentent leurs numéros dans ”Dingue !”.Ainsi, on retrouve, sur la piste du chapiteau « en dur » du Cirque d’Hiver, le clown Totti ; la dresseuse Régina Bouglione qui présente cette année un numéro avec un maxi cheval et un mini poney ; le jongleurFrançois Borie ; Les Navas et leur roue de la mort ; Sergi Buka maître en art des ombres chinoises ;Géraldine Philadelphia la pro du hula hoop avec ses cerceaux ; et les acrobates Wesley Williams, Adèle Fame et Zora Espana.
Le Cabaret de l’Exil
79 min

Le Cabaret de l’Exil

2022 - Mise en scène Bartabas
37 ans après la création de son premier « Cabaret équestre », Bartabas revient à cette forme conviviale pour partager les musiques et chansons qui rappellent un pays quitté mais jamais oublié et renouent le lien secret vers des racines ancestrales. Ce premier Cabaret de l’exil célèbre la culture yiddish et les musiques klezmer des communautés juives d’Europe de l’Est. Bartabas invite les musiciens du Petit Mish-Mash et le comédien Rafaël Goldwaser à se joindre à sa tribu mi-hommes mi-chevaux, pour un cabaret joyeux et nostalgique aux couleurs de Chagall. Une invitation au voyage...
Dracula
126 min

Dracula

2011 - Mise en scène Kamel Ouali
Après “Le Roi Soleil” et “Cléopâtre, la dernière reine d’Egypte”, Kamel Ouali revisite le mythe du comte DRACULA pour en faire le personnage principal de son nouveau spectacle musical “DRACULA, L’AMOUR PLUS FORT QUE LA MORT”. Sur des chansons originales, le spectacle met en avant l’histoire de l’amour impossible de Dracula, en quête d’un idéal, tiraillé entre passion et raison. Tout en s’appuyant sur la personnalité complexe du héros de Bram Stoker, à la fois énigmatique et mélancolique, Kamel Ouali présente dans ce spectacle un vampire troublant mais attachant, au destin solitaire, brave et sensible, loin d’une créature terrible et sanguinaire. La troupe de chanteurs comédiens et danseurs évolue dans un univers onirique, tantôt obscur, tantôt ludique. Les décors et costumes mêlent modernité et réminiscences baroques. Kamel Ouali rester fidèle à sa conception du grand spectacle musical et d’innover par un travail sur les images et les lumières, pour surprendre, et renouveler le genre.
L’abribus
94 min

L’abribus

2008 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Isa, hyperactive, star du show business parisien, tombe en panne de GPS en rase campagne où même son portable ne marche pas. La rencontre avec l’apiculteur local, Eric, particulièrement paisible, ne calme pas tout de suite son stress. En attendant un bus qui ne passera qu’ «après la décrue», la voilà condamnée à attendre. Elle finira par se laisser aller à l’écoute : de la nature, de son unique interlocuteur, d’elle-même… pour retrouver, qui sait, sa créativité perdue !
Jonathan Lambert – Perruques
93 min

Jonathan Lambert – Perruques

2013 - Mise en scène Jonathan Lambert
Pour son nouveau spectacle, Jonathan Lambert revient sur scène tel qu’il est : non pas lui-même mais plusieurs. Après quatre saisons chez Ruquier, il nous propose de revisiter les personnages hors-norme qu’il a créés. Homme, femme, vieux, jeune, bon ou mauvais, les voilà pour la première fois sortis de la télé. Et puisqu’il fallait lui donner un titre, cette performance s’appelle tout simplement Perruques.
Calacas
62 min

Calacas

2013 - Mise en scène Bartabas
Avec Calacas, (squelette au Mexique), inspiré de la tradition mexicaine de la Fête des morts, le Théâtre équestre Zingaro propose un spectacle époustouflant et poétique où la mort est prétexte à célébrer la vie. Après avoir martelé la terre de son Théâtre équestre Zingaro durant plus d’un quart de siècle, voici que Bartabas s’attaque aujourd’hui au ciel. Et qu’il entend y festoyer de plus belle, en mettant la camarde en cavale et les morts vivants à cheval. Véritable danse de l’âme joyeusement macabre, exécutée sur piste et dans les airs, Calacas évolue comme un double carnaval endiablé au son du tambour des chinchineros, des fanfares mexicaines et des orgues de Barbarie. Avec encore et toujours le cheval, le plus sûr animal psychopompe qui soit comme passeur, coursier, messager et ange gardien. La troupe au grand complet offre au public une grande fresque colorée menée à un rythme d’enfer par ses cavaliers, musiciens et techniciens qui entraînent 29 chevaux éblouissants dans leur danse céleste. Des chevaux qui, au fil des tableaux présentés, tels des passeurs, coursiers, messagers ou anges gardiens conduisent l’âme des morts dans l’au-delà.
Mes parents sont des enfants comme les autres
90 min

Mes parents sont des enfants comme les autres

2015 - Mise en scène Renaud Meyer
Arnaud Baudrillard juge ses parents trop égocentriques, trop cools, trop bobos. Alors, il s'évade chez son ami Serge Sitbon pour y trouver une vraie famille. Mais les parents de Serge ont perdu, eux aussi, les rituels et les règles. Les deux ados découvrent brusque- ment, que leurs parents sont des enfants comme les autres. Renaud Meyer revient avec ce nouveau spectacle, après avoir conquis le public en 2013 avec sa pièce Zelda et Scott. Auteur, metteur en scène mais aussi acteur, Renaud Meyer s'illustre dans plusieurs domaines. Sur scène, il a travaillé sous la direction de Daniel Mes- guich, Jean-Michel Ribes ou encore Véronique Vella. Il est également l'auteur de plusieurs romans dont Les Deux Morts d'Hannah K. (2003). Du côté des comédiens, Rudy Milstein a été révélé par la Troupe à Palmade et par son spectacle Les Malheurs de Rudy (2012), joué notamment au Point-Virgule et au Casino de Paris. Nous retrouvons également à l'affiche José Paul. Ces dernières années, le comé- dien a surtout joué sous la direction d'Agnès Boury (Tailleur pour dames, 2015 ; Le Dîner de cons, 2014) et de Jean-Luc Moreau (L'Illusion conjugale, 2009 ; Les Conjoints, 2011). Les spectateurs se souviendront aussi de Marie Montoya, qui était cette année à l'affiche de la pièce d'Arthur Jugnot et David Roussel, Une chance inestimable.
Un singe en hiver
94 min

Un singe en hiver

2014 - Mise en scène Stéphane Hillel
Gabriel Fouquet arrive un soir d'automne dans l'hôtel tenu par Albert Quentin sur la côte normande. Une amitié va naître entre les deux hommes. L'un boit, l'autre ne boit plus. D'après le film réalisé par Henri Verneuil.On se souvient du film de Henri Verneuil, du feu d'artifice et de cette cuite mémorable entre le jeune et le vieux où il est question de Yang-Tsé-kiang, de Manolete, de Joselito, de fusiliers marins...On se souvient des répliques de Michel Audiard, fidèle à l'esprit et à l'humour d'Antoine Blondin, dont certaines sont devenues cultes.
Ciao Amore
85 min

Ciao Amore

2010 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Elle : « Je crois que je t’aime plus… » Lui : « T’as quelqu’un ?! » Non, elle n’a personne. Elle ne l’aime plus, tout simplement. Mais elle ne sait pas pourquoi. Le temps d’une soirée, ils vont voir défiler leur vie de couple. Dans un jeu ridicule, souvent absurde, parfois violent, ils vont s’étudier, s’insulter, se toucher, partir, revenir, se comprendre enfin et se perdre l’instant d’après. Comment s’aimer comme au premier jour dans ce monde qui court plus vite que nos sentiments ? Pourquoi on s’aime, pourquoi on ne s’aime plus ? Mais surtout, comment faire pour s’aimer dans une société où l’individualisme règne en roi et où l’épanouissement personnel est devenu le Graal ? Un Adam et Eve d’aujourd’hui, elle féministe et italienne, lui ambitieux et paumé dans les méandres du quotidien, mais toujours « un couple ». Une grande scène d’explication, une enquête sur les pourquoi qui va tourner à la comédie, l’histoire d’un amour, un vrai, où l’on se fait mal pour se faire du bien. Ils vont nous faire rire, puis pleurer, puis rire encore, eux qui sont si loin de nous, mais tellement proches.
L’affaire de la rue Lourcine
87 min

L’affaire de la rue Lourcine

2008 - Mise en scène Jérôme Deschamps, Macha Makeïeff
À leur réveil après une nuit de bringue, deux bourgeois, affreux pochards, ont le vague sentiment qu'ils ont assassiné une pauvre charbonnière, rue de Lourcine, au cours de leur déambulation nocturne. S'ensuit une cascade ahurissante de méprises, de mensonges et de crimes en série. Tout finira par des chansons. C'est du Labiche. Contrairement à une certaine tradition théâtrale qui se revendique iconoclaste et se révèle “bric à brac”, la mise en scène de Jérôme Deschamps rend hommage aux icônes étriquées de l’univers petit-bourgeois labichien et leur construit un monument : une complexe machine théâtrale. Sa mécanique dramaturgique et scénique est extrêmement bien huilée, rigoureusement agencée, minutieusement réglée et produit régulièrement des étincelles ! Riche en ressorts burlesques et en péripéties scabreuses, la pièce de Labiche est encore agrémentée ici d’exagérations savoureuses, d’incursions farfelues, de gestes maladroits acrobatiquement contenus pour éviter la catastrophe, de mimiques ironiques ou de satires grinçantes. Le décor de Macha Makeïeff est un véritable écrin, non pas une boîte hermétiquement fermée préservant un trésor de toute altération, mais un espace bourgeoisement tapissé, où les portes battent sans cesse, où les interprètes s’entrechoquent, se cognent au mur et rebondissent, “rocambolesquement”. Ils émaillent littéralement leur jeu au contact des richesses dramatiques que recèle l’intérieur du couple Lenglumé (qui est ici tout sauf englué). Bref, c’est un espace scénique qui ne recueille pas, mais génère lui-même des perles ! Effectivement, le grain de sable qui s’y glisse, ou plutôt la poussière de charbon, grossit bien vite, sans pourtant jamais enrayer la machine, lancée à plein régime.
Pour 100 briques t’as plus rien maintenant
88 min

Pour 100 briques t’as plus rien maintenant

2016 - Mise en scène Arthur Jugnot
Une version déjantée et jubilatoire de la comédie culte des années 80. Inspirés par une série de braquages particulièrement réussis, Sam et Paul, deux jeunes chômeurs colocataires, y voient la solution idéale pour se faire de l’argent facile. Ils décident de se lancer dans la préparation de leur premier casse, mais leur plan ne se déroule pas exactement comme prévu… Après le couple mythique Auteuil/Jugnot, le nouveau duo Bouchède/Mora endosse les costumes de Sam et Paul, pour cette création scénique pour la télévision.
René de Obaldia, le troubadour du Théâtre
52 min

René de Obaldia, le troubadour du Théâtre

2010 - Réalisation Stéphane Haskell
Poète, dramaturge, romancier, René de Obaldia est depuis 50 ans l’un des auteurs de théâtre français les plus joué sur la planète, et l’un des plus internationaux (traduit en 28 langues).Interprété par les plus grands tels que Michel Simon, Michel Bouquet ou Jean Rochefort entre autres, ses pièces sont devenues le régal des cours d’art dramatique.Obaldia a voué la plus grande partie de sa vie à cet art, à tel point qu’en Mai 2009, 10 après son élection à l’Académie Française, il a décidé lui-même de brûler les planches du petit Hébertot. A 90 ans, avec plus de 40 représentations, il a présenté un florilège savoureux de ses œuvres théâtrales, poétiques et littéraires qui a enthousiasmé un public de tous âges.Car ses pièces font rire et grincer des dents. C’est tout un univers qui s’y déroule ; un univers de doux anarchiste où l’absurde est plus sérieux que la raison, et où l’on croise, selon la saison, Queneau, Jarry, Ionesco et Giraudoux. Les sujets qu’il y traite sont empruntés au monde moderne, mais son langage nous emmène toujours vers la fantaisie et le rêve.Et il en est de même dans l’intimité, un mélange de gravité et de pétillance, d’érudition et de légèreté. On connaît moins l’homme que l’œuvre. C’est en le côtoyant depuis quelques années, que j’ai eu l’immense privilège de découvrir un véritable personnage, à travers le regard duquel le monde et l’histoire prennent une teinte constamment nouvelle et surréaliste. Toujours curieux et vif, il a approché de près la nature humaine, transformant en matière théâtrale et poétique sa confrontation toute personnelle avec les époques traversées : l’enfance avec un père consul du Panama à Hong-Kong, la guerre (prisonnier au Stalag en 1940), le cinéma (partenaire de Louis Jouvet), la chanson (parolier de Luis Mariano) ou les voyages…Avare d’apparitions médiatiques, ce formidable conteur nous prend par la main pour un délicieux parcours de plusieurs décennies au service des belles lettres.Stephen Haskell
Aimer, mûrir et trahir avec la coiffeuse
85 min

Aimer, mûrir et trahir avec la coiffeuse

2008 - Mise en scène Jean-Luc Barbezat
"C'est chouette d'être célibataire"… et le plus souvent, quand tu dis ça, c'est que t'es plus célibataire… Après plus de 400 représentations de "Rêver, grandir et coincer des malheureuses", Frédéric Recrosio revient seul en scène dans une nouvelle création et poursuit ses interrogations et réflexions de l'homme amoureux. Frédéric Recrosio propose le témoignage vécu d'un trentenaire qui se veut lucide, ses déconvenues, ses problèmes de conscience entre désir et loyauté, la banalité du quotidien... Sur l'air de "Quitte à être malheureux, pourquoi ne pas l'être à deux ?", Frédéric Recrosio offre un nouveau spectacle, apporte sa "chronologie d'un adultère normal" pour débusquer les faiblesses, les hypocrisies et les petits mensonges du couple. Tout cela avec un naturel et une capacité d'auto-dérision qui provoquent l'hilarité ! Frédéric Recrosio se livre tout cru, se raconte avec une saine impudeur qui ne craint ni Dieu, ni diable, et encore moins les censeurs. Il n'y parle que des préoccupations physiques et sexuelles qui ont jalonné son existence depuis ses dix ans. À présent, il en a trente et révèle tout des mystères de son corps, ceux de tant de garçons de sa génération. Une narration où l'humour sert d'angle d'attaque.
Jan Fabre à l’Ermitage
58 min

Jan Fabre à l’Ermitage

2017 - Réalisation Wannes Peremans
Presque 10 ans après son exposition au Louvre, à Paris, Jan Fabre fait résonner son travail avec la collection permanente du Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, en Russie. Le film documentaire Jan Fabre au Musée de l’Ermitage raconte les 4 jours qui ont précédé l’inauguration officielle de l’exposition par Dr. Mikhail Piotrovsky, directeur du Musée depuis 1990. Il résume la collaboration de l’Ermitage avec Jan Fabre en ces termes : « Travailler avec un artiste de son vivant, ce n’est pas facile ». Durant le film, la deadline de l’inauguration pousse Fabre et son équipe jusqu’à leur limite. Plus de 200 œuvres ont été transportées à Saint-Pétersbourg et elles doivent être installées dans le Palais d’Hiver et le Bâtiment de l’Etat Major, autour de la Place du Palais. Alors que l’installation suit son cours, Jan Fabre doit échanger avec le personnel technique du Musée pour leur expliquer comment il veut que son travail soit exposé dans les différentes salles. C’est beaucoup plus compliqué qu’au Louvre. Mais en même temps, il est surpris de voir à quel point l’institution de l’Ermitage est très ouverte à ses demandes. « Ils sont d’accord pour bouger des chefs d’œuvre de grands peintres comme Jacob Jordaens afin que mes œuvres soient plus visibles. Fantastique ! ». L’une des œuvres exposée est une projection d’une performance réalisée auparavant par Jan Fabre en 2016, un lundi lorsque que le Musée est fermé au public. Vêtu d’une armure de chevalier, Jan marche à travers le Musée vide et montre son respect et son amour pour toutes les œuvres présentes dans le Musée depuis des siècles. Cette performance, retranscrite dans le documentaire, sert de pause à la narration et se mélange régulièrement aux autres scènes d’installation, pleines de stress et d’imprévus à gérer, jusqu’à l’inauguration de l’exposition. Durant toute cette période d’installation, Jan Fabre révèle comment il avait imaginé l’exposition dans un premier temps et comment il l’a ancré dans la réalité. Parallèlement, il se confie sur lui-même, de son enfance à Anvers, lorsqu’il se déguisait en chevalier avec son armure et ses boucliers en bois, à la vie d’un artiste international voyageant à travers le monde. À la fin du film, sur des images montrant les œuvres de l’exposition, les mots de Pouchkine caractérisent l’artiste : « C’était un homme étrange. Le chevalier meurt sans avoir reçu les derniers sacrements, mais la Sainte Vierge le défend et lui offre sa protection ».
Tartarin de Tarascon
125 min

Tartarin de Tarascon

2012 - Mise en scène Jérôme Savary
Alphonse Daudet raconte l'histoire de Tartarin, un intrépide chasseur de casquettes, fanfaron, matamore et sympathique. Tiré d'œuvre littéraire appartenant à un monde imaginaire et burlesque, "Tartarin de Tarascon", adapté et mis en scène par Jérôme Savary, interprété par Michel Galabru, est un spectacle drôle, éblouissant et étourdissant, pour tous les publics où se côtoient les codes du théâtre à l'ancienne, ceux de la comédie musicale et de la bande dessinée…
Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille
74 min

Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille

2006 - Réalisation Michel Viotte
Dès sa fondation en 1947, le Festival d’Avignon s’inscrit en rupture avec le théâtre d’avant-guerre, lorsque Jean Vilar met en scène les grands textes du répertoire à ciel ouvert, dans la désormais mythique Cour d’honneur du Palais des papes. Depuis, à travers les différents directeurs qui s’y sont succédés, ce rendez-vous mondial des passionnés des arts de la scène a su conserver sa dynamique originelle : Avignon, véritable laboratoire de la création, se veut le reflet du théâtre de son temps. En même temps qu’elle revisite les classiques, la cité provençale met régulièrement en lumière les formes nouvelles, nées de la fusion entre le théâtre, la danse, ou même les arts plastiques. Ainsi, l’histoire du Festival reste marquée par quelques spectacles-clé, dont la modernité et la radicalité ont enflammé les esprits, et provoqué de nombreux débats, tant dans la critique qu’auprès du public. De Messe pour le temps présent (Maurice Béjart-1967) à Einstein on the Beach (Bob Wilson-1976), de Nelken (Pina Bausch-1983) au Soulier de Satin (Antoine Vitez-1987), de Woyzeck (Thomas Ostermeier-2004) à L’histoire des larmes (Jan Fabre-2005), c’est cette aventure absolument unique de théâtre que le film propose de revivre, avec de nombreuses archives des grandes époques du Festival.
Karamazov
288 min

Karamazov

2016 - Mise en scène Jean Bellorini
Telle une enquête grandiose, le roman de Dostoïevski explore les tourments et les contradictions qui conduisent l'un des fils Karamazov au parricide de Fiodor. L'intempérant Mitia est revenu pour exiger l'héritage maternel indûment conservé par le père. Ivan, aussi instruit qu'intransigeant, nourrit un mépris insondable pour cet homme dépravé. La perversité de Smerdiakov, fils illégitime, pèse comme une menace sur la maison. Seul le jeune Aliocha, dévoué et pieux, semble déterminé à écouter chacun, à comprendre et aimer. En contrepoint des rancoeurs qui les occupent, une tragédie se joue dans la famille d'un homme blessé, offensé puis humilié sous les yeux de son fils Ilioucha qui ne s'en remettra pas. C'est le point de vue que Jean Bellorini et sa troupe choisissent pour déployer la symphonie de Karamozov : une datcha de verre abrite une famille pauvre, simple et honnête qui raconte l'histoire d'Aliocha et ses frères. Porteurs d'autant de sens, la musique, le silence et la parole se relaient pour se poser, amplifier et transmettre les questions essentielles de l'oeuvre du romancier russe : la possibilité d'une justice dans un monde sans Dieu, la possibilité d'une valeur accordée à l'amour et à la charité.
Le Jeu des Ombres
137 min

Le Jeu des Ombres

2020 - Mise en scène Jean Bellorini
Le Jeu des ombres est une plongée joyeuse, festive et profonde dans la langue exubérante et éruptive de Valère Novarina, qui s’entrechoque avec avec la musique cristalline de Claudio Monteverdi.
LEWIS VERSUS ALICE
117 min

LEWIS VERSUS ALICE

2019 - Mise en scène Macha Makeïeff
Avec Lewis versus Alice, Macha Makeïeff entre dans l'univers féérique de l'étrange écrivain britannique Lewis Carroll, créateur d'Alice au pays des merveilles, poète énigmatique célébré par les Surréalistes. Avec une troupe joyeusement fantasque de comédiens chanteurs musiciens, une fantaisie théâtrale à la croisée du rêve, de l'enfance et de l'extravagance anglaise. Chez Lewis Carroll, poète du nonsense, il n'est question que de décalages et d'incertain, de trouble et de "féeristique". Musique pop gothique, voix étonnantes, sons d'un autre monde, danse et glissements de la lumière, avec une excentricité "so british", les 7 magnifiques comédiens de Lewis versus Alice chantent, dansent, racontent la fantaisie et l'incertitude. Une adresse directe au public pour redevenir, un moment encore, des enfants exigeants, des idiots magnifiques et aimer le théâtre
Very Wetr !
52 min

Very Wetr !

2012 - Mise en scène Régine Chopinot
Sur le plateau, ils sont douze : onze artistes du Wetr et Régine Chopinot. Depuis leur enfance, tous les membres du Wetr ont appris à danser, chanter et s'accompagner de petites percussions végétales et de bambous à sonorité grave et sourde. Traditionnellement, ce sont les « anciens » qui chantent et les jeunes qui dansent. Pour la création « Very Wetr ! », ils ont accepté de modifier leurs habitudes et les envisagent avec ouverture et tranquillité. Leurs danses sont rythmées par des frappés de pieds sur le sol qui génèrent une sensation de force et de précision. Leur engagement physique est à la fois savant et généreux, mobilisant librement et dynamiquement tous les champs des articulations du corps. Chaque regard est écrit dans des orientations multiples et complémentaires aux mouvements... Les chants sont polyphoniques, circulant entre les modes, majeurs, mineurs, les assonances et les voix de tête pour reprendre à l'unisson une mélodie simple, où toutes les hauteurs de voix s'harmonisent. Les paroles jonglent entre le drehu et le français. Régine Chopinot a de surcroît sollicité Walles Kotra, un ami de longue date du Wetr, journaliste de métier, réalisateur et auteur, pour écrire un texte qu'elle dira pendant le déroulement de « Very Wetr ! » Jean-Paul Gaultier signe les costumes, bel équilibre entre les tutus en pandanus et les vêtements de ville, et travaille sur les peintures de corps pour souligner et paysager graphiquement l'architecture d'os et de muscles. Les fidèles et complices de longue date de Régine Chopinot, Maryse Gautier pour la lumière et Nicolas Barillot pour le son, sont à ses côtés pour continuer à tenter d'innover. Au fil de toutes ces expériences vécues si loin d'ici, Régine Chopinot n'a cessé de préciser et de mettre en place le schéma d'une pièce sur la force de la parole, qui verra un de ses aboutissements s'exprimer en juillet prochain. Avec Le Wetr à ses côtés, il y a de grandes chances pour que le résultat soit joyeux et « Very Wetr ! ».  DOCUMENTAIRE : Very Very Wetr ! – réalisation : Geoffroy Duval & Régine Chopinot - Durée: 52 min REFERENCE CATALOGUE : 420
Topor 2, Les Prix de l’Inattendu
135 min

Topor 2, Les Prix de l’Inattendu

2019 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Une thérapie de groupe improvisée. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, Christophe Alévêque décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde. Pour s’amuser, ensemble, dans une thérapie de groupe improvisée. Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo. Christophe Alévêque était Super Rebelle ! en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans Les Monstrueuses Actualités en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans Ça ira mieux demain, il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée. » Pierre Notte
Adam et Eve
77 min

Adam et Eve

2009 - Mise en scène Eric Théobald
Un homme, une femme et de jeunes étudiants, se retrouvent dans une garçonnière haut de gamme...Mais ce n'est pas du tout ce que vous croyez !
L’Apocalypse Arabe
79 min

L’Apocalypse Arabe

2021 - Mise en scène Pierre Audi
Conçu sur le vif en 1975, le recueil L’Apocalypse arabe de la peintre et poétesse Etel Adnan offre une représentation saisissante de la guerre civile au Liban. Le soleil, motif central d’une suite de variations hallucinées, allégorise le rayonnement des cultures du monde arabe mais aussi le cataclysme qui a fondu sur elles : une tragédie sans fin, à la portée planétaire. Cette œuvre à nulle autre pareille, virulente dénonciation des crimes qu’engendre l’intolérance, a profondément nourri et inspiré le compositeur d’origine israélo-palestinienne établi à Berlin Samir Odeh-Tamimi et le metteur en scène franco-libanais Pierre Audi. Ensemble, ils ont voulu donner à ces chants entrecoupés de dessins mystérieux la forme d’un théâtre musical qui puisse en souligner l’actualité en même temps que l’universalité. Prophétique en son temps, L’Apocalypse arabe demeure une anticipation visionnaire des épreuves que traverse le Liban aujourd’hui.
La sœur du grec
106 min

La sœur du grec

2006 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Lucas et Camilla, un couple trentenaire de bo-bos parisiens s'apprêtent à passer le réveillon du 31 décembre aux Menuires... Mais comment passer un réveillon tranquille, quand on cherche un titre pour son bouquin, que sa compagne est au bord de l'explosion, qu'un couple prétend avoir loué le même appartement, qu'un ami psy arrive en pleine dépression et que la soeur du Grec menace de débarquer ?
Ariodante
204 min

Ariodante

2007 - Mise en scène Lukas Hemleb
Vingt-neuvième opéra italien de Haendel, "Ariodante" fut le premier ouvrage lyrique expressément conçu par le compositeur pour le tout nouveau théâtre de Covent Garden. Ce fut, avec "Alcina", qui date de cette même année 1735, l'un des derniers opéras italiens grâce auxquels Haendel connut le succès à Londres. Il comporte une facette française, puisqu'à la demande du directeur du théâtre, John Rich, un ancien danseur, elle inclut des ballets qui, à l'époque, furent chorégraphiés et dansés par la danseuse française Marie Sallé. Christophe Rousset, déjà au pupitre de "Jules César", dirige une nouvelle fois ses Talents lyriques. La mise en scène est confiée à Lukas Hemleb, dont on a pu apprécier la réalisation du "Dindon" à la Comédie-Française, de "Nathan le Sage" de Lessing au Burgtheater de Vienne, de "Pessah" de Laura Forti au théâtre de la Ville et de "La Clémence de Titus" au Festival d'Aix-en-Provence. Le rôle-titre sera interprété par la mezzo-soprano autrichienne Angelika Kirchschlager que l'on a pu applaudir au théâtre des Champs-Elysées dans "Cherubino" et dans de nombreux récitals.
Clinic
74 min

Clinic

2014 - Mise en scène Eric Métayer
Une journée dans le quotidien d'une clinique où vous ne voudriez pas vous faire opérer… Ils sont tous fous dans cette clinique ! Les médecins déjantés ne ratent pas une occasion de s'amuser aux dépens des malades… souvent plus atteints qu'il n'y paraît. Clinic, c'est un univers délirant et grinçant. Un spectacle débordant d'inventivité et d'humour noir.
Julien Doré & Tour
120 min

Julien Doré & Tour

2017 - Réalisation Tristan Carné
Captation du concert "Julien Doré & tour" à l'AccorHotels Arena du 20 décembre 2017
Le Cid
145 min

Le Cid

2017 - Mise en scène Yves Beaunesne
Le Cid, c’est d’abord une lutte de générations et l’histoire de deux jeunes gens face aux héritages, aux lois sociales, aux codes familiaux, face à leur histoire. Comment ne pas évacuer les contraintes de l’âge baroque et la convention inhérente ? Car si l’on meurt en coulisses, c’est pour qu’aient lieu les récits de ces combats. Et si l’alexandrin est un corset, une armure plutôt, c’est pour mieux garantir la posture héroïque qui fait foin de la psychologie mais définit durablement un code de l’honneur qui pourrait s’appeler aujourd’hui la loyauté ou le courage. S’il faut éviter d’être coincé entre le respect béat et la subversion bébête, il faut décoller de la tradition, la revivifier, pour, ensuite, retrouver la narration. L’exaltation de la fête dans ce qu’elle a d’essentiel, la bravoure à l’état brut, le courage naturel, cela aussi, c’est le chant profond des Espagnes que crie l’alexandrin. Les alexandrins cornéliens sont un sport circassien où l’émotion ne trouve son compte qu’à force d’abandon. Corneille est un guérillero de l’imagination, toujours ingénieux, souvent génial, parfois gênant. Le théâtre, c’est une larme et un sourire. Avec Le Cid, c’est un torrent de larmes et un rire tonitruant.
Les Fâcheux
90 min

Les Fâcheux

2022 - Mise en scène Julia de Gasquet
Première comédie-ballet de l’Histoire, Les Fâcheux est une pièce de Molière représentée au château de Vaux devant le roi, le 17 août 1661 et commandée par le surintendant Fouquet. Elle fut « conçue, faite, apprise et représentée en quinze jours ». Beauchamp se chargea des ballets, Lebrun peignit les décors, Pellisson composa le prologue. Les Fâcheux est un amusant spécimen de comédie à tiroir, absolument dénuée de toute intrigue.Eraste attend sa maîtresse Orphise à un rendez-vous qu’elle lui a donné et que vient empêcher toute une série d’importuns ou de « fâcheux » : un valet trop complaisant, un marquis ridicule, un danseur, un duelliste, un joueur de piquet, deux précieuses qui désirent consulter Eraste sur un point de métaphysique, un chasseur qui fait un long récit de chasse à courre, un pédant qui ne rêve qu’anagrammes et acrostiches, un inventeur enthousiaste et besogneux, etc.
La cage aux folles
124 min

La cage aux folles

2011 - Mise en scène Didier Caron
Georges et son compagnon Albin tiennent un célèbre club de revue travestis à Saint-Tropez dont Albin, alias Zaza Napoli en est également la vedette. Georges fait tout son possible pour tempérer les caprices de la diva et ses sauts d’humeur qui rythment leur longue vie commune. Mais l’arrivée de Laurent, le fils de Georges va bousculer cette pittoresque plénitude. En effet, ce dernier vient annoncer à son père son désir d’épouser Muriel Dieulafoi, une jeune fille de bonne famille dont le père est un homme politique en vue dans la région. Et Laurent de rajouter que ses futurs beaux-parents veulent rencontrer ses parents dans deux jours ! Georges et Albin vont alors tenter de se muer en parents modèles, dépourvus de toute équivoque. Mais chassez le naturel et il revient au galop !
Portrait craché
90 min

Portrait craché

2016 - Mise en scène Thomas Le Douarec
Marie a fait un bébé "toute seule". Enfin, pas vraiment toute seule. Avec Philippe. Sauf qu'elle a "oublié" de le lui dire. Quand, 25 ans plus tard, leur fils Arthur a la mauvaise idée de tomber amoureux de la fille de Philippe, la situation devient très compliquée pour Marie!  Pour son retour au théâtre, Véronique Genest entraîne son public dans cette comédie déchaînée, où les rires fusent au rythme des mensonges et des quiproquos, dans la pure tradition du boulevard.
Le grand jour
94 min

Le grand jour

2010 - Mise en scène Michèle Bernier, Morgan Spillemaecker
Un hôtel, un enterrement de vie de garçon, un enterrement de vie de jeune fille… Indécence, alcool et petits fours, sex-toy et cacahuètes. Quand on s’aime à 30 ans est ce que l’on sera encore ensemble à 105 ?
Making Henry
65 min

Making Henry

2014 - Réalisation Guillaume Germaine
Il fallait oser, Thomas Jolly le fait : mettre en scène Henry VI, une pièce gargantuesque de 15 actes, 78 scènes, avec plus de 10 000 vers et 150 personnages. Une performance unique et inédite qui ne s’achèvera qu’à l’aube du 22 juillet 2014, en Avignon, mélange d’émotions virevoltantes, d’effets visuels, d’actions scéniques d’envergure, d’efforts physiques intenses et de dépassement de soi. 18 heures de spectacle pour 13 heures de représentation : une expérience théâtrale rare, jubilatoire, presque totale, qui a marqué les esprits pour des décennies entières. Durant près de 3 mois, le réalisateur Guillaume Germaine, a suivi pas à pas la mise en place des quatre dernières heures du spectacle, le point final d’une épopée de près de 4 ans. De Cherbourg à Avignon, en passant par Rennes, la caméra observe, filme discrètement la mécanique de création, la mise en scène, les répétitions, le souci du détail, tout le travail effectué pour passer de l’ombre à la lumière. Making Henry  est un témoignage inédit de la vie de la troupe, de l’osmose entre les comédiens, les techniciens et le metteur en scène, Thomas Jolly, tous conscients de vivre ensemble un moment unique, le « projet d’une vie ».NB : Il s'agit d'un documentaire making off du spectacle Henry VI (référence 484)
Papperlapapp
130 min

Papperlapapp

2010 - Mise en scène Christoph Marthaler
Christoph Marthaler est l’artiste associé de la 64e édition du Festival d’Avignon. Il fera l’ouverture du Festival avec un spectacle conçu, spécialement pour la Cour d’honneur du palais des Papes, avec Anna Viebrock et sa famille d’acteurs. Inspirés par ce palais et par Avignon, ils vont créer une nouvelle pièce musicale et  théâtrale. Christoph Marthaler mêle chansons, populaires ou classiques, et textes  polyphoniques pour révéler la profonde humanité du monde. Sa façon poétique et  musicale d’aborder les problèmes politiques et sociaux sans avoir l’air de s’en préoccuper, ses collages hétéroclites et surtout l’incroyable travail choral qu’il met en chantier avec ses acteurs, chanteurs et musiciens, ont fait de lui l’un de plus importants créateurs de notre époque.
Variations
130 min

Variations

2016 - Réalisation Nathan Benisty
Former des duos d’artistes qui ne se connaissent pas pour réinterpréter une oeuvre de musique savante imposée : c’est l’idée de Variation(s), collection vidéo de 5 épisodes de 26 minutes, diffusée par Culturebox de septembre à décembre 2016. D’un côté, cinq producteurs-trices de musique électronique. De l’autre, cinq instrumentistes issus du répertoire classique ou jazz. Chacun des 5 épisodes portera un duo à l’écran. Il offrira une vision précise d’une tranche d’histoire des musiques savantes. Ce défi ambitieux, nous l'avons mené avec certains des plus grands noms actuels des musiques électroniques, accompagnés par des instrumentistes de premier choix.
La femme du boulanger
130 min

La femme du boulanger

2010 - Mise en scène Alain Sachs
La femme du boulanger raconte l’histoire d’Amable, un boulanger installé en Provence avec sa très jeune femme qui l’abandonne pour un berger. Affecté, le boulanger suspend son activité, arrête le four et se morfond dans l’alcool. L’infidélité de son épouse Aurélie devient alors une affaire communale. Tout le village fait taire ses haines et ses rancunes aussi mesquines que stupides pour partir à la recherche de l’infidèle et la ramène à son bon vieux mari. On y retrouve toute la symphonie de Pagnol, avec une pléiade de personnages pittoresques, hauts en couleur, antagonistes… Il y a ceux qui se boudent de père en fils, les commères, les grenouilles de bénitier, le notable, et bien sûr les deux grandes figures dominantes de tout village français de l’époque : Le curé et l’instituteur !
Mithridate
146 min

Mithridate

2020 - Mise en scène Eric Vigner
Racine, quand il écrit cette pièce en 1672, s’inspire de la vie de Mithridate VI, qui régna jusqu’en 63 av. J.-C. sur le royaume du Pont - l’actuelle Turquie, la Crimée et de nombreuses régions au bord de la mer Noire - et reste célèbre pour avoir résisté à l’expansionnisme romain, mais aussi pour avoir accoutumé son corps à résister aux poisons : la mithridatisation.Racine situe l’action au dernier jour de sa vie : alors que Mithridate est déclaré mort, ses deux fils se disputent son royaume et la reine. Mais le retour du roi va tout bousculer.Le metteur en scène Éric Vigner voit dans cette œuvre crépusculaire le dernier sursaut d’un homme hanté par sa disparition et celle du monde hellénistique, dont il est le dernier rempart.À l’heure de notre mort, quel regard porte-t-on sur notre vie, qu’avons-nous transmis ?
Alien Renaissance
48 min

Alien Renaissance

2014 - Réalisation Roberto Maria Grassi
Créé en 2000 par Mohamed Belarbi, Vagabond Crew, deux fois vainqueur du Battle of the Year International, est aujourd’hui une référence mondiale dans la compétition de haut niveau. Vagabond Crew, c’est aussi et avant tout une équipe, riche de personnalités diverses et singulières d’où se dégage l’extraordinaire énergie des battles, l’essence même du hip-hop. Alien, inspiré de l’univers visuel du film, interroge le double que chacun abrite au fond de soi, nous faisant vaciller de l’espoir à la fatalité. Une pièce dans laquelle neuf jeunes hip-hopeurs nous invitent par leur énergie communicative à prendre nos peurs en main comme une alternative à la violence.
Grossesses nerveuses
88 min

Grossesses nerveuses

2011 - Mise en scène Philippe Hersen
Le soir où Mathilde réunit son mari, sa fille, son gendre, son fils, ses amis le docteur Laroque et sa femme et leur annonce qu’elle est enceinte, elle fait l’effet d’une bombe... Car, tout le monde sait que non seulement Mathilde a eu son « retour d’âge » il y a déjà un « certain temps ». Mais aussi que son mari et elle font chambre à part depuis « aussi longtemps ». Alors ? Eh bien, tout va exploser ! Et les situations, les quiproquos qui vont en découler seront totalement rocambolesques et déjantés. Le subterfuge qu’emploie Mathilde pour récupérer son mari va lui revenir en pleine figure et lui faire découvrir qu’autour d’elle, tout le monde trompe tout le monde... Avec tout le monde !
Le Pouvoir des Folies Théâtrales
257 min

Le Pouvoir des Folies Théâtrales

2013 - Mise en scène Jan Fabre
De l’art d’enterrer avec faste et superbe un théâtre qui fut et n’est plus. De l’art de rendre hommage tout en claquant la porte au nez de ses ainés. En signant en 1984 cette pièce majeure de son répertoire, Le Pouvoir des folies théâtrales, Jan Fabre, artiste turbulent, réfractaire au joli, aux connivences de bon aloi, à la frilosité, entérinait, une fois pour toutes, la mort des scènes empesées, corsetées, formatées, croulant sous les froufrous et suintant le moisi à cent lieux à la ronde. Il faut pas moins de 4h20 pour que s’opère, sur scène, ce programme de reconfiguration qui affranchit du 19ème siècle et de ses avatars un plateau en quête urgente de vitalité dont le seul credo semble être « l’ici et maintenant ». C’est ce à quoi s’emploient les interprètes qui vont aux limites de l’épuisement physique, exténuant dans d’innombrables répétitions les noms de pièces, d’auteurs, de dates sur lesquels s’arqueboute l’histoire de la représentation. Ils sont en uniformes, costumes cravates, nus, portent des couronnes dorées sur la tête, courent comme des dératés, halètent comme des chiens. Ils ressuscitent avec un zest de perversité un théâtre muséifié qui n’autorise aucune transgression. Et ce faisant, ils l’achèvent dans un geste total mêlant vidéo, corps, texte et musique. Du conflit ainsi activé entre passé et présent émerge une forme qui ne doit qu’à elle même sa légitimité. Une forme tourbillonnante dont on sort droit comme un i, avec la certitude que nos pendules internes viennent d’être remises à l’heure.
Que la noce commence
150 min

Que la noce commence

2013 - Mise en scène Didier Bezace
Roumanie, de nos jours. Une équipe de tournage arrive dans un territoire désolé pour un reportage sur les « phénomènes paranormaux » qui ont traversé l’Histoire du pays. À la surprise de tous, seules de vieilles femmes en deuil hantent ces ruines industrielles. Que s’est-il donc passé avant qu’existe cette usine maintenant détruite ? Il faut remonter en 1953 : alors que tout un village s’active à préparer des noces, tombe l’annonce de la mort de Staline. Une semaine de deuil national interdit toute célébration. Comment sauver la fête et se marier quand même ?
Le triomphe de l’amour
128 min

Le triomphe de l’amour

2013 - Mise en scène Galin Stoev
Orfèvre du théâtre, Galin Stoev semble apprécier autant les créations inspirées par des textes contemporains (Ivan Viripaev, Hanoch Levin) que la fine approche d’oeuvres classiques. Pour sa première venue à Vidy, il propose une vision très personnelle du Triomphe de l’amour de Marivaux. Dans cette comédie, l’on voit une princesse nommée Léonide se déguiser en homme et s’introduire dans une maison avec l’idée de se faire aimer de tous ses occupants. Aimer ? Pas au sens d’apprécier, évidemment ! Non : il s’agit véritablement que le vieux philosophe, sa soeur et un jeune homme qui vivent là éprouvent pour elle de l’amour. Suite à diverses péripéties, intrigues et rebondissements, Arlequin venant aussi mêler son grain de sel à l’affaire, elle parvient à ses fins : d’où le triomphe… Une fois de plus, Marivaux joue sur les quiproquos et les travestissements, rendant ainsi plus troubles les limites entre les deux sexes, comme si décidément il ne fallait pas se fier aux apparences. Galin Stoev rajoute un niveau à ce jeu : la distribution est entièrement masculine.
Le Roi Lear
160 min

Le Roi Lear

2015 - Mise en scène Olivier Py
"Le Roi Lear", une pièce pour le vingtième siècle ? Fort de ce sentiment, Olivier Py s'est attelé à une nouvelle traduction de l'oeuvre de Shakespeare, qu'il met en scène dans la Cour d'honneur du Palais des papes. Une traduction en vers libres, vive, aiguisée et présente, pour restituer le mécanisme infernal qui s'enclenche une fois que Lear pose l'immense et insondable question qui siège au sein de toutes les familles. Avant d'abandonner son pouvoir à ses filles, il veut savoir qui des trois lui exprimera son amour avec le plus d'emphase et obtiendra la part la plus importante de l'héritage. Le silence de Cordélia, plus encore que la marque de son intégrité, signe l'aveu de l'impuissance de la parole face à la raison instrumentale. Ce silence provoque la folie de Lear et la chute de tous. Comme une prophétie des catastrophes à venir trois siècles plus tard, la falsification du langage et son acceptation génèrent un bain de sang, où même frères et soeurs se massacrent. Sur le plateau intégralement ouvert de la Cour d'honneur, Lear et Gloucester, pères humiliés, errent et leurs enfants manigancent. Tous creusent leur propre tombe, bons et méchants, vieillards et héritiers ; de guerres en aveuglements, ils courent à toute vitesse vers la fin du monde, le néant. Acteur, chanteur, écrivain poète et passeur de poètes,traducteur de Shakespeare, metteur en scène de théâtre et d'opéra : la recherche d'Olivier Py prend tous les chemins possibles, intérieurs et concrets, pour rencontrer une présence au monde, une réponse fugitive à l'inquiétude latente. 
Les grands moyens
100 min

Les grands moyens

2014 - Mise en scène Arthur Jugnot, David Roussel
Une très amusante comédie sur l'art et la manière pour piéger les jeunes femmes que l'on veut garder ou séduire. Avec une comédienne particulièrement drôle: Marie Montoya. Le Figaroscope Du début à la fin, on se sent en empathie avec les quatre protagonistes des Grands moyens. Ils nous ressemblent, ils sont comme nous, avec leurs doutes, leur quête de bonheur. Le casting est parfait, épatant. Pour donner la réplique à ces deux hurluberlus de Garnier et Sentou, il fallait deux jeunes femmes promptes à s’engouffrer dans ce joyeux univers et aptes à y ajouter leur grain de folie. Magaly Godenaire et Marie Montoya campent avec autant de malice que de sensibilité ces deux jeunes femmes en mal d’amour en mal de mâles. Contrairement aux bonshommes, elles restent lucides, même si, heureusement, elles ne sont pas toujours raisonnables. Je ne peux que vous recommander le plus chaudement cette pièce joyeuse, pleine d’humour et pleine d’amour. C’est une réussite totale, à tous les niveaux. Que ce soit sur le plan de l’écriture, sur celui de la mise en scène te sur celui du jeu d’acteur, ils y ont tous mis le meilleur d’eux-mêmes. Les grands moyens, quoi ! Critikator
Edgar Morin – Se souvenir de l’avenir
151 min

Edgar Morin – Se souvenir de l’avenir

2021 - Réalisation Stéphane Pinot
Né le 8 juillet 1921, Edgar Morin est un enfant du siècle qui a vécu intimement les extases de l’histoire. Théoricien de la connaissance et héros de la Résistance, dissident du stalinisme et infatigable arpenteur des chemins de l’espérance, anthropologue de la mort et sociologue du temps présent, Edgar Morin est un omnivore culturel et un penseur fraternel. Et n’aura cessé de vivre autant que de penser les événements. À travers l’évocation de ses souvenirs les plus marquants, il lancera, en compagnie d’invités inspirés par ses idées, quelques salves d’avenir afin de dessiner une nouvelle voie pour notre temps. le 8 juillet 1921, Edgar Morin est un enfant du siècle qui a vécu intimement les extases de l’histoire. Théoricien de la connaissance et héros de
Alil Vardar – Comment garder son mec
79 min

Alil Vardar – Comment garder son mec

2017 - Mise en scène Eric Carrière
«Comment garder son mec» est le premier One Man Show d’Alil Vardar que l’on a notamment découvert avec le fameux «Clan des divorcés». Il a ensuite joué dans «10 ans de mariage», «Familles recomposées» et «Abracadabrunch». Ce solo d’Alil Vardar reste donc dans la même thématique que les précédents spectacles, le couple. Pourtant, son spectacle n’est pas réservé aux couples ; c’est un spectacle à voir entre amis, en couple ou en famille, tant c’est drôle et efficace. Alil Vardar passe en revue tous les clichés mais avec une touche d’humour supplémentaire qui nous fait rire de tout. On retrouve dans ce one man show tout ce que l’on aime chez Alil Vardar avec une «maturité scénique» supplémentaire et un texte encore plus précis que ses précédents écrits. Avec ce spectacle, c’est 85 minutes de bonheur et de rire assurées aux spectateurs.
Chatting with Henri Matisse
56 min

Chatting with Henri Matisse

2015 - Mise en scène Eric Vigner
"Chatting with Henri Matisse" est la retranscription de conversations que le chef de file du fauvisme a eues en 1941 durant la Seconde Guerre Mondiale avec le critique d’art Pierre Courthion. Le peintre s’était alors livré sans retenue sur sa carrière, ce qu’il n’avait encore jamais fait. Il y parle du temps où il était élève dans l’atelier de Gustave Moreau, raconte ses relations avec les collectionneurs, discute des auteurs, des musiciens, des politiques de son époque, et de ses voyages. Il évoque aussi la danse, son travail pour l’opéra et pour d’autres formes scéniques. Malgré la parution programmée de ces conversations, ce précieux témoignage demeurait inaccessible. Plus de 70 ans plus tard, le public le découvre enfin lorsqu’elles sont publiées pour la première fois par Tate Publishing en 2013 en anglais. Dans "Chatting with Henri Matisse, Henri Matisse" est interprété par Jean-Michel Ribes et Pierre Courthion par Agathe Bonitzer pour suggérer la relation de Matisse à son modèle.
Caroline Estremo – J’aime les Gens
83 min

Caroline Estremo – J’aime les Gens

2024 - Mise en scène Caroline Estremo
“Alors voilà, on m'a demandé de vous pitcher la dernière des dernières dates de ma tournée. Dans mon précédent pitch, [C'est moi où ce mot donne faim ?] je m'en suis pas trop mal sortie et les gens sont venus me voir partout en France [si, si !] Mais cette fois... C’est The Last ! La Dernière quoi ! Et c’est pas n'importe quelle scène, c'est le Zénith de Toulouse ! [Là il faut imaginer une musique de film à la Gladiator !]. Et c'est là que j'ai paniqué. Pas parce que c'est le Zénith de Toulouse hein ! Comment peut-on avoir peur de plusieurs milliers de personnes qui disent "Putaing con" et "Chocolatine" ? Vous êtes forcément des gens biens. [Passage de pommade : Check]. Revenons au pitch. J'ai regardé ma femme qui m'a dit... "Débrouille-toi", puis j'ai regarde´ ma mère qui m'a dit "De toutes façons tu ne m'écoutes jamais". Et c'est vrai que je ne l'écoute pas ma mère, pourtant je la revois me dire : "Infirmière aux Urgences ... Tu es sûre de toi ?”. Je suppose qu'elle tentait de me prévenir et de me préparer ! Alors accrochez-vous, je vous raconte mon histoire, ou The monumentale claque in my face. Prêts ? Parce que moi je ne l'étais pas !” Caroline Estremo
Ex Anima
60 min

Ex Anima

2018 - Mise en scène Bartabas
Comme un souffle de l’âme, « un cheval hennit quelque part, jusqu’à la fin du monde »… Voilà presque trente ans qu’au cœur de l’Aventure Zingaro les chevaux vivent et travaillent à nos côtés. Ils sont les inspirateurs de nos créations, notre moteur de désir. À leur contact, nous avons appris à nous ensauvager pour recevoir les leçons qu’ils ont bien voulu nous enseigner et comprendre qu’ils sont une ‘‘partie mémorielle de nous-mêmes’’. Pour cette ultime création, je souhaiterais les célébrer comme les acteurs véritables de ce ‘‘théâtre équestre’’ si original… Montrer un rituel sans mémoire, une cérémonie où le spectateur se surprendra à voir l’animal comme le miroir de l’humanité. Pour cela nous devons apprendre à nous dépouiller de notre ego, de notre corps individuel au profit d’un corps partagé, anonyme… N’être plus qu’une présence en retrait et devenir des ‘‘montreurs de chevaux’’ et avec eux, défricher des terres nouvelles… BARTABAS
Deux Mensonges et Une Vérité
105 min

Deux Mensonges et Une Vérité

2020 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Ne dites jamais à votre femme qu’elle ne vous surprend plus. Le soir de leur 27ème anniversaire de mariage, Philippe ne comprend pas que Catherine ne veuille pas admettre qu’au bout de tant d’années, ils ont la chance immense de ne plus pouvoir se surprendre. Pour lui prouver qu’il a raison, il lui propose un jeu. La règle est simple : chacun doit donner trois anecdotes le concernant, contenant deux mensonges et une vérité. Si Catherine trouve tout de suite la vérité de Philippe, lui, va vivre un enfer en essayant de découvrir celle de Catherine... Et ce n’est pas l’aide d’Édouard, son meilleur ami un peu gaffeur qui va lui faciliter la tâche.
Stéphane Guillon – Liberté très surveillée
95 min

Stéphane Guillon – Liberté très surveillée

2011 - Mise en scène Muriel Cousin
Rictus narquois vissé sur un visage anguleux et dégaine de dandy, Stéphane Guillon déboule sur scène comme un diable sort de sa boîte, ou comme un torero dans l'arène. A moins qu'il ne soit lui-même le taureau ! Bref, il fonce sur tout ce qui choque, harponne la "bien-pensance", embroche les idées reçues, pose ses banderilles là où on ne les attend pas.
Good Canary
130 min

Good Canary

2008 - Mise en scène John Malkovich
Annie (Cristiana Reali) ne peut supporter le regard des autres. Pourquoi Jacques (Vincent Elbaz), son compagnon, fou d’amour pour elle, vit-il si mal le succès du nouveau roman qu’il vient d’écrire et dont l’histoire sulfureuse et provocatrice semble inspirée d’un vécu douloureux ? Lorsque la vérité éclatera aux yeux des autres, la violence se déchaînera. Si Good Canary se déroule dans les milieux de la presse et de l’édition, c’est d’abord une histoire d’amour violente et passionnée. Zach Helm écrit de manière convaincante une pièce grave sur des auteurs écorchés vifs, affrontant la difficulté de la création et du regard des autres. Mais ce qui paraît sombre devient, sous l’œil ironique de John Malkovich, une comédie brillante, insolente et cruelle, baignée dans les couleurs, les décors et les musiques de New York.
Yassine Belattar – Ingérable
98 min

Yassine Belattar – Ingérable

2016 - Mise en scène Yassine Belattar
Ingérable ! Une réputation qui a valu à l’humoriste-animateur Yassine Belattar certains déboires professionnels. « Je suis en réinsertion artistique », prévient-il. Tout au long de ce « stand-up anti-stand-up », personne n’échappe à son ironie mordante : les Femen, les racailles, les bobos, les Qataris (« Pour eux, la France, c’est une brocante »). Ou encore les footballeurs : « Pour l'équipe de France, il ne faut pas un entraîneur, mais Pascal le grand frère. » D'une drôlerie intelligente, Yassine Belattar frôle, parfois, la ligne jaune, mais sans jamais la franchir. Ingérable ? Peut-être. Talentueux, c’est sûr.
Le Muguet de Noël
95 min

Le Muguet de Noël

2021 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Pierre et François sont les meilleurs amis du monde. Ils sont prêts à tout l’un pour l’autre. François héberge Pierre qui a perdu son travail et son appartement, et Pierre soutient François qui angoisse à l’idée de rencontrer le nouveau petit copain de sa fille Marion. Ensemble, ils ont toujours réussi à se débarrasser des amoureux de Marion… Sauf que…Pierre est un ami au chômage, prêt à tout pour trouver du travail, François est un ami avec de l’ambition, prêt à tout pour obtenir une promotion, Marion est une fille en colère contre son père, prête à tout pour lui donner une bonne leçon et le nouveau petit copain est prêt à tout pour Marion… Même à vendre du muguet pour Noël.
Le président, sa femme et moi
100 min

Le président, sa femme et moi

2011 - Mise en scène Bernard Uzan
Le Président de la République Thomas Barowski a décidé d'utiliser un sosie afin de pouvoir être présent sur tous les fronts. Antoine Girard, un vendeur de canapés, a été choisi par les services secrets comme le Français ayant le morphotype le plus proche du Président et est réquisitionné pour raison d'Etat... Le colonel Tanguy et sa charmante adjointe Avril, ont été chargés de cornaquer Antoine dans ses missions mais Isabelle Martini Barowski, la sublime épouse du chef de l'état, croise la route du sosie... Embrouilles et fous rires à l'Elysée.
Open bed
109 min

Open bed

2008 - Mise en scène Charlotte de Turckheim
Filant le parfait amour, Alice et Julien respirent le bonheur. Mais ce jeune couple découvre les aléas de l’amitié, du mensonge, de l’adultère mais aussi de l'homosexualité. Alors qu'ils envisagent de s’installer ensemble, les tracasseries s'accumulent dans leur entourage. Le meilleur ami de Julien, Nicolas, sort avec la meilleure amie d’Alice, Mélanie. Mais leur couple est au plus bas. Julien entreprend de se mêler des amours d'un autre ami au désespoir. Il lui présente sa collègue Delphine, une jeune femme charmante mais un peu fofolle. La mauvaise foi s'invite alors entre tous les protagonistes.
Mount Olympus
223 min

Mount Olympus

2016 - Mise en scène Jan Fabre
Pour louer ou visionner le programme : https://vimeo.com/ondemand/mountolympus Jan Fabre repousse plus loin les limites du théâtre, étire le temps, pour offrir 24 heures non-stop d’un spectacle d’une folle énergie. Avec 27 acteurs/performeurs/danseurs, ses « guerriers de la beauté », il plonge aux racines des tragédies grecques. « Mount Olympus » se conclut par une danse d’anthologie applaudie debout pendant 40 minutes. Jan Fabre pense qu’en ces temps de restriction, de crise, d’anti-culture, il était important, au contraire, d’offrir plus et d’explorer nos tréfonds mythiques. « Mount Olympus » cumule toutes les folies, les excès et les beautés de Jan Fabre comme si on entrait dans son cerveau. Pour les spectateurs comme pour les performeurs, il y aura eu un avant et un après « Mount Olympus ».
Conseil de Famille
93 min

Conseil de Famille

2017 - Mise en scène Éric Civanyan
Ce soir, Flo (Frédéric Bouraly) a réuni son frère Ben (Erwan Creignou) et sa soeur Fanny (Maud Le Guénédal) un peu vant l’heure du dîner prévu avec leur mère (Eva Darlan). Fanny, mère de famille au bout du rouleau et vaguement employée dans la société que dirige Flo est tendue, leur mère n’étant pas des plus délicates. Ben, lui, est en retard comme d’habitude. Dessinateur de bandes-dessinées érotiques, il a très peu de succès, et sans son frère, il aurait du mal à payer son loyer. Mais c’est la crise aussi pour Flo, et ce chef d’entreprise pourrait bientôt mettre la clef sous la porte. Pourtant en arrivant à ce dîner familial, personne ne s’attendant à ce qu’il allait leur proposer. La réflexion de Flo est simple : si par malheur leur mère dérgingolait physiquement comme leur père et qu’il fallait la mettre en maison de retraite, il n’aurait plus les moyens pour tout payer... Ben et Fanny trouvent cette idée prématuée ; leur faire fait du Vélib et danse la zumba. Pourtant Flo insiste...En même temps, ce serait si bie de garder en mémoire l’image de cette belle femme dynamique et de lui ofrir le plus beau des départs...Quelques cachets dans son cocktail, et hop ! Ils rient puis réalisent que Flo parle sérieusement ! Ben et Fanny s’offusquent mais trop tard, leur mère sonne à la porte. Entre la cuisine et le salon, leur réflexion va se faire... Après tout leur mère est plus qu’agacante. Et si elle dit encore une fois à Fanny qu’elle est trop grosse et à Ben qu’il devrait faire son coming-out...son mojito risque de ne pas passer.
Le prince de Hombourg
128 min

Le prince de Hombourg

2014 - Mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
Toute la pièce est une énigme... ou peut-être un songe... qui commence par un somnambulisme et qui finit par un évanouissement... Ou bien est-ce l’histoire d’une lâcheté et d’un héroïsme ? Est-ce le résultat d’une impulsion inconsciente ou celui d’un véritable choix ? De quoi parle Le Prince de Hombourg ? De comment on peut vivre tout en dormant... ou rêver de la vie... comment Éros se mêle impitoyablement aux décisions conscientes... comment la mort joue avec les glissades et les chutes des hommes... comment on peut entendre sans écouter... en écoutant les voix intérieures plutôt que celles de l’extérieur... comment la guerre est le terrain extrême de toutes les possibilités d’action... par le geste le plus extrême, l’homicide... comment les impulsions nous dominent... et comment la raison nous condamne à mort pour faire taire ces impulsions... L'ordre, l’obéissance aux règles, est-cela la mort ? Qu’est-ce que cette pièce tente de nous dire ? Comment le symbole finit par l’emporter sur le réel... Le symbole, est-ce une couronne de laurier sur la tête des poètes et des héros ? Seul un geste de clémence ou d’appréciation du père peut nous sauver... mais cela vaut seulement une fois que nous aurons accepté de monter sur l’autel, le couteau sous la gorge. Le père dispense-t-il la justice... ? Ou la clémence... ? Ou bien le pardon quand il nous a condamnés à mort pour l’avoir emporté contre la loi ? Au fond, est-ce notre victoire qui a été condamnée ? Et cette victoire, peut-elle être seulement remportée contre les lois du père ? Pour ensuite nous emmener à une condamnation et accepter celle-ci comme la seule possibilité d’affirmation de notre être au monde ? La seule issue de la condamnation, est-elle vraiment notre acceptation, et la consé- quente clémence du père ? La mort, vient-elle vers nous habillée en femme perdant un gant ? Éros dissémine des gants perdus, dévoilant des mains délicates et gracieuses – l’histoire de notre culture... Combien de temps faudra-t-il pour que ces mains deviennent squelette ? Chaque scène est une énigme... le sens se perd dans les élans, dans les fulgurances... le prince est notre héros, l’avatar de nos songes... nous vivons avec lui dans des formes et des paysages durs, de pierre ou de fer... des scènes coupées au sabre... comme dans la charge d’une cavalerie exaltée... des scènes fragmentées, éclatées,LE PRINCE DE HOMBOURG de Heinrich von Kleist mise en scène Giorgio Barberio Corsetti livides... incongrues, l’une après l’autre... chaque scène, un tableau différent... qui répond à un système symbolique tour à tour différent... mais qui, toutes assemblées, créent une grande fresque... comme une chapelle cachée dans une grande cathédrale dépouillée... Sur le chemin du prince, une fosse... les croque-morts au travail... Par le biais de sa mère putative, le prince demande clémence à l’Électeur, son père électif... Au théâtre, est-il possible que, dès que le père prend du pouvoir, les fossoyeurs commencent à creuser ? La Cour d’honneur est une paroi ardue, un plateau sous un abîme... c’est là où le prince affronte la guerre, la peur, l’exaltation, le désir, la mort... c’est là où les personnages tombent et se redressent. On les croit morts, mais ils vivent pourtant pour condamner ou être condamnés, pour donner la grâce ou la recevoir... Mais où est la guerre dans tout cela ? Là, au fond, là où l’élan et le cri surgissent sans calcul, sans raison... c’est ce moment d’exaltation qui nous fait remporter la victoire ou perdre, qui nous perd, dans lequel nous nous perdons... car nous n’avons pas écouté... car nous pensions à autre chose... à l’autre... Images, rêves, fer, chevaux... armes... une paroi gravée de signes picturaux... explosions de couleurs... feu... lances incendiées... visions du jugement dernier... combats... chutes sans fin... corps nus et corps protégés... enveloppes... surfaces en mouvement transpercées par les coups... corps projetés... couleurs vives... explosions de couleurs... fer, pierre... Giorgio Barberio Corsetti, septembre 2013
La faculté
106 min

La faculté

2012 - Mise en scène Eric Vigner
La Faculté, ce pourrait être le scénario d'un film. Une pièce intime, sociale, politique et contemporaine, une sorte de cri de la jeunesse qui explose silencieusement dans une atmosphère très particulière de nuit et de neige, étrangement sombre et lumineuse à la fois. La Faculté parle d'amour, de désir, d'envie, d'envie de vivre, et  met en lumière les contradictions de l'adolescence et des fonctionnements sociaux.La Faculté pose la question de l'altérité, de la différence qui effraie au point de faire commettre l'irréparable.La Faculté est le troisième volet d'une trilogie autour de la jeunesse et la liberté imaginée pour les acteurs de l'Académie internationale de théâtre de Lorient. Après La place Royale de Corneille et Guantanamo de Frank Smith, Eric Vigner met en scène une pièce spécialement écrite pour l'Académie par Christophe Honoré, artiste associé au CDDB.
Requiem fur eine metamorphose
116 min

Requiem fur eine metamorphose

2007 - Mise en scène Jan Fabre
Jan Fabre crée son propre Requiem, sous la forme d'une messe funèbre théâtrale dans laquelle la vie occupe une place centrale. Fabre redonne vie à la mort, la fête, la danse et la vénère comme faisant partie intégrante d'un cycle sans fin. La mort est un moment qui recèle des silences secrets. Mais c'est aussi un concert assourdissant de souvenirs, d'images et de fragments de vies disparues, désagrégées. Dans la mort, la vie revient en pagaille : un puzzle d'anecdotes, de stupidités, de chambres privées et de sublime fugacité. La mort est remplie de larmes, mais au-delà de ces pleurs, sous les larmes, bien après ou parfois juste par-dessus, il y a cet étrange sourire en coin de la vie. Encore et encore. La mort ensorcelle la vie. La vie ensorcelle la mort. Notre monde ne sait pas bien comment se gérer la mort. Ou plutôt, si : il la relègue le plus loin possible. Il n'y a littéralement plus de place pour les morts. Ce faisant, nous nous défendons de l'un des plus profonds mystères de la vie. La mort n'est pas un moment clinique. C'est une phase de transformation, l'âme déménage, le corps se rabougrit, la peau s'évente et disparaît. La terre, ce grand amas de morts, plante ses crocs dans ce qu'il en reste, affamée, insatiable. Or, un peu plus tard, la vie nous saute à nouveau au visage. Mûrir et pourrir. Ce n'est pas beaucoup plus que ça. Mais son éternelle fougue déborde d'une énergie démesurée. Comme la vague qui vient mourir sur le sable. Sans fin ni début. Le Requiem est une messe funèbre. Fabre nous entraîne dans la chambre funéraire de la mort. Il prend le pouls du mort, mesure sa température et lui tapote les fesses. La messe funèbre est une fête, un adieu, un nouveau départ.
Par-delà les Marronniers
95 min

Par-delà les Marronniers

2016 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Qu’il vienne celui qui se dit semblable à moi, que je lui crache à la gueule ! En 1972, Jean-Michel Ribes découvre Arthur Cravan, Jacques Vaché et Jacques Rigaut, poètes subversifs à la vie brève. Il les réhabilite. Il reprend sa pièce, ode à la résistance par le rire, lui ajoute la dimension de la revue, pour faire sa fête à la liberté de penser. En frac de satin blanc, trois dandys répondent à un sergent. Début du siècle, la guerre de 14 est déclarée. Arthur Cravan, Jacques Vaché et Jacques Rigaut ont vingt ans à peine. Ils vont vivre sans se rencontrer. Mais leur oeuvre courte fait date. Ils traversent en comètes fulgurantes le ciel noir de leur temps. Ils défient l’existence, les drogues, l’océan et les champions de boxe. Ils laissent au monde des pages sublimes avant de se foutre en l’air, trop amoureux de la vie pour la supporter médiocre. Trois rebelles absolus, figures du dadaïsme, maîtres à penser à contre-courant, ils s’érigent contre les idées reçues des raisons closes. En 1972, Jean-Michel Ribes a vingt-cinq ans quand il découvre les trois poètes à la vie brève, frères posthumes. Il les réhabilite, invente leur rencontre. En cinq tableaux, La Guerre, L’Amour, L’Art, L’Ennui et La Mort, Par-delà les marronniers réunit trois poètes subversifs, trois éclairs à tuer le ronronnement, à foudroyer tout ce qui fait autorité. Après Musée Haut, Musée Bas ; Brèves de comptoir ; René l’énervé et Théâtre sans animaux, entre autres, Jean-Michel Ribes, directeur iconoclaste des lieux, continue cette ode à l’évasion et à l’art de résister par le rire. Il lui ajoute les dimensions du music-hall et de la revue, A9:C21 faire sa fête à la liberté de penser.
Franck Dubosc et Stéphane Rousseau – Permission accordée
115 min

Franck Dubosc et Stéphane Rousseau – Permission accordée

2009 - Mise en scène Josée Fortier
Un hommage aux comédies musicales américaines des années 50 de Vicente Minnelli ou Stanley Donen pour un spectacle déjanté, qui mêle dans un cocktail explosif, textes hilarants, chorégraphies virevoltantes à 10 danseurs et moments de pure loufoquerie. Franck Dubosc et Stéphane Rousseau y incarnent deux marins en permission, qui avec la complicité de la fine fleur des humoristes français, vont partir dans un grand voyage au pays du délire. Le tout est mis en histoire et en rythme par l’écriture malicieuse d’Arnaud Gidoin, qui réussit la gageure de respecter l’univers spécifique de chacun, de Florence Foresti à Patrick Timsit en passant par Jonathan Lambert, tout en liant l’ensemble avec un dynamisme et une douce folie irrésistibles. Une scénographie imposante, avec des décors pivotants s’adaptant à l’ambiance voulue pour chacune des séquences, et un travail spécialement soigné sur la lumière, donnent à ce spectacle un vrai parfum de Broadway. Après un immense succès à Nantes (du 3 au 10 avril 2009) et à Montréal (du 3 au 26 juillet 2009), ils prennent aujourd’hui leur « Permission » à Paris, au Zénith du 23 au 26 septembre 2009.
Le faiseur
118 min

Le faiseur

2014 - Mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota
Plongée dans les mœurs, coutumes et ambitions des « hommes d'affaires » aux abois, vertigineux vaudeville balzacien. Les temps changent bien peu. En observant Mercadet, spéculateur aussi cynique que sympathique, se débattre dans des situations toujours plus périlleuses, Balzac ne fait surtout pas la morale : Il s'amuse, campe des personnages aussi fortement vivants que dans ses romans, les bouscule, les secoue de répliques claquantes, leur fait subir les lois de la Comédie. Et c'est ce qui a séduit Emmanuel Demarcy-Mota : faire redécouvrir une pièce rarement jouée, découvrir un Balzac comme toujours creusant au cœur du réel, et cette fois, impitoyablement drôle. L'auteur voyait dans le théâtre un moyen de gagner de l'argent. Sinon beaucoup, du moins rapidement. Rapidement il a dû déchanter. Son ultime héros se trouve, lui aussi, en quête d'argent frais. Homme d'affaires malchanceux, il espère le retour d'un associé enfui en Inde et qui pourrait rembourser ses dettes, ou envisage de marier sa fille à un riche jeune homme… Qui se révèle encore plus ruiné que lui. La pièce a été écrite sous le règne de Louis-Philippe. Comme quoi, les mœurs financières ont la vie dure.
Pour combien tu m’aimes ?
89 min

Pour combien tu m’aimes ?

2015 - Mise en scène Guillaume Mélanie
Lisa Barland, executive woman de 37 ans, et célibataire endurcie, a recours, quand il est nécessaire d'être en couple pour certains dîners d'affaires, aux services d'escort. Un soir, à vingt minutes d'une soirée capitale pour son entreprise, son cavalier habituel la plante. Seule solution : « engager » en remplacement, l'ouvrier qui fait des travaux dans son appartement. Passés le choc des cultures, et celui des caractères, la situation se complique drôlement quand les sentiments amoureux s'invitent aussi à dîner...