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Sulki et Sulku ont des conversations intelligentes
80 min

Sulki et Sulku ont des conversations intelligentes

Sulki et Sulku, en 2004, se sont glissés dans ma pièce Musée haut, Musée bas. Ils y interprétaient deux oeuvres d’art vivantes dont les propos n’ont pas laissé indifférents certains spectateurs. A peine les représentations terminées, ils ont ressenti le besoin irrépressible de continuer à discuter ensemble. Je ne suis pas parvenu à les en empêcher, et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Vous trouverez ici quelques-unes de leurs conversations que j’ai réussies à retranscrire. Ils m’ont assuré qu’elles étaient intelligentes. Je n’en suis pas sûr, mais avec eux on ne sait jamais. Jean-Michel Ribes
Les deux canards
129 min

Les deux canards

Un bijou de Tristan Bernard, une mécanique endiablée, de l’impertinence et de la dérision. Pour raconter l’arrivisme, les retournements de veste et les petites vanités. Dans cette pièce pleine de fantaisie, Yvan Le Bolloc’h, coureur invétéré et journaliste enchaîné à deux canards, est irrésistible. Bien entouré aussi par une dizaine de comédiens alertes.
Cour d’Honneur
120 min

Cour d’Honneur

2013 - Mise en scène Jérôme Bel
67e édition du Festival d'Avignon - Création 2013 Jérôme Bel voulait faire depuis longtemps un spectacle sur la mémoire d'un théâtre, sur la mémoire des spectacles qui y auraient été présentés. On sait que des spectacles, de la représentation spectaculaire proprement dite, il ne reste rien, sinon dans la mémoire des spectateurs qui ont assisté aux représentations. Car c'est justement la nature même du spectacle vivant que de mourir, de disparaître. Ce qui fait à la fois sa grandeur et sa faiblesse. C'est en pensant à la Cour d'honneur du Palais des papes, sans doute l'un des lieux les plus symboliques du théâtre en France, qu'il imagina une solution : un spectacle mettant en scène des spectateurs qui racontent eux-mêmes leurs souvenirs de ce lieu et des spectacles qu'ils y ont vus. Les spectateurs invités à participer à ce projet sont des amateurs de théâtre, ou pas. Ils ont entre onze et soixante-dix ans ; ils sont étudiant, professeur, graphiste ou infirmière ; ils habitent à Vichy, Avignon, Paris ou Clermont-Ferrand. Chacun à leur manière, ils témoignent de leurs expériences de spectateurs, bonnes ou mauvaises. Les enjeux de cette création sont donc d'essayer de quantifier la réception des spectacles par les spectateurs, de mesurer l'influence de l'art sur leur vie. Dans la Cour d'honneur donc. Car il fallait donner au spectateur la place qu'il méritait : la place d'honneur.
Ça n’arrive pas qu’aux autres
67 min

Ça n’arrive pas qu’aux autres

2016 - Mise en scène Nicolas Martinez, Benoît Moret
Tout est allé très vite... C’était un mardi. Il était 20h. Ils étaient venus visiter cette maison. Personne n’aurait pu prévoir ce qui s’est passé. Comment l’alchimie entre quatre personnes peut-elle transformer une simple visite immobilière en un véritable cauchemar? Et si vous aussi vous aviez eu le malheur de les rencontrer? Revivez, comme si vous y étiez, la version intégrale non censurée de ce fait divers aussi drôle qu’improbable.
Le début de la fin
75 min

Le début de la fin

2012 - Mise en scène Richard Berry
Alain Bauman (Richard Berry) est persuadé que sa femme Nathalie vieillit sept fois plus vite que lui. Quand il regarde sa femme, il voit une grand-mère. Leur vie en commun devient compliquée et leur sexualité impossible. Mais est-il vraiment lucide ? Est-ce Nathalie qui a changé, ou le regard que son mari porte sur elle ? Une comédie désopilante sur les dégâts que provoque la routine dans le couple.
Mr Butterfly
98 min

Mr Butterfly

2007 - Mise en scène Patrick Massiah
Howard Buten, docteur en psychologie, écrivain  il est notamment l'auteur de "Quand j'avais cinq ans, je m'ai tué" ne tarit pas d'éloges à l'évocation de la performance de Patrick Massiah, en solo sur scène, pour Monsieur Butterfly. Ce comédien a été frappé au cœur par l'histoire de ce clown, résolu à "partager" les émotions d'enfants handicapés mentaux en défiant l'incommunicabilité de ces êtres. Avec espoir, mais sans utopie, il va pénétrer dans leur univers et évoluer grâce à eux dans son propre rapport au monde. Monsieur Butterfly s'inscrit dans la mouvance anti-psy de la fin des années 70, rejetant les savoirs théoriques qui ne supposent pas de contact direct et approfondi avec les enfants handicapés mentaux. Cela dit, Patrick Massiah ne s'enfouit pas dans les méandres de l'explication de texte, ne souhaite pas délivrer de message, sinon un message d'amour. "Il est parvenu à maintenir l'humour et la tendresse" commente Howard Buten, l'un des premiers à avoir assisté à la pièce. Sur scène, au milieu de chaussettes multicolores, Massiah manie remarquablement les mots de l'auteur, si pleins d'émotions, avec "garantie médicale", comme il le répète.
L’entêtement
142 min

L’entêtement

2011 - Mise en scène Marcial Di Fonzo Bo, Eric Vigner
L’Entêtement est la dernière pièce de l’heptalogie inspirée par le tableau La Roue des sept péchés capitaux de Jérôme Bosch (1475), à Rafael Spregelburd. À la fois auteur, metteur en scène, comédien, traducteur et pédagogue, il est l’un des plus brillants représentants d’une nouvelle génération de dramaturges argentins, qui a commencé à écrire dans les années du retour à la démocratie. Membres du Théâtre des Lucioles, Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo abordent pour la quatrième fois un de ses textes (après La Connerie et La Paranoïa au Théâtre national de Chaillot en 2008 et 2009). Forts de ce long compagnonnage, et entourés d’une équipe d’acteurs et de créateurs fidèles aux projets précédents, ils plongent dans cette oeuvre « hybride, métisse, excessive, irrégulière ». La pièce se passe près de Valencia en Espagne, fin mars 1939, dans la maison du commissaire de la ville. Le spectateur assiste en temps réel à une succession d’événements déroulés à chaque acte d’un point de vue différent. Cette construction particulière fait avancer la pièce à la manière d’un roman policier et déploie une multitude de lectures possibles : le texte questionne la guerre d’Espagne et par ce biais la frontière parfois étroite entre fascisme et démocratie. Il démontre comment la création d’une nouvelle langue, au nom d’une utopie humaniste, peut dégénérer en langage totalitaire. Et il pose aussi « le langage » comme lien entre les hommes, comme « bien commun ». La pièce est d’ailleurs jouée en français, en espagnol et en valencien.
Jan Fabre – Beyond the Artist
52 min

Jan Fabre – Beyond the Artist

2015 - Réalisation Giulio Boato
Dans ce documentaire inédit à la télévision, Jan Fabre nous ouvre les portes de son antre : l’énigmatique Troubleyn, lieu d’échanges et de convivialité, véritable laboratoire artistique. Derrières ces murs, le processus de création de l’artiste se dévoile. Et derrière l’artiste aux multiples facettes, l’homme. Sulfureux, provocateur, intense, talentueux, Jan Fabre ne laisse personne indifférent. Certains crient au génie, d’autres au scandale. Dérangeant, l’artiste interroge, secoue, n’a pas de limite. Dessinateur, sculpteur, chorégraphe, plasticien, metteur en scène, il est de ces artistes qui marquent l’Histoire, bouillonnant de créativité, insatiable, déplaçant systématiquement les frontières des genres qu’il aborde.