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Les Chroniques du Festival d’Avignon
36 min

Les Chroniques du Festival d’Avignon

2016 - Réalisation Julien Condemine
À l’occasion de la 70è édition du Festival d’Avignon du 6 au 24 juillet, l’acteur et metteur en scène Thomas Jolly avec La Piccola Familia revisitent à leur manière cette grande manifestation. Ils signent sous la forme d’une série de 19 pastilles de 2 minutes mêlant vidéo et animation leurs « Chroniques du Festival d’Avignon » diffusées quotidiennement et pendant toute la durée du Festival sur Culturebox, France 2 et France 5. Ce projet est une réponse à la commande d’Olivier Py faite à cette joyeuse équipe d’interpréter l’histoire du Festival d’Avignon à leur manière, ces chroniques du petit écran sont un écho au feuilleton théâtral « le Ciel, la Nuit et la Pierre glorieuse » que la compagnie jouera tous les jours dans un jardin public pendant le Festival.N.B. : Il s'agit de 19 épisodes de 2 minutes chacun. 
Avignon 2020, Fragments d’un Festival
52 min

Avignon 2020, Fragments d’un Festival

2020 - Réalisation Jérémie Cuvillier
« Avignon 2020, Fragments d’un Festival, est un film documentaire de 52 minutes, réalisé par Jérémie Cuvillier, qui part sur les traces de cette 74ème édition du Festival d’Avignon qui n’aura pas lieu et questionne notre rapport au Théâtre et à la création.Ce documentaire récolte les fragments de ce Festival d’Avignon 2020 pour en préserver la mémoire. Ces fragments rassemblés offrent des images de répétitions, de temps de création inédits ; proposent des extraits de spectacle ; livrent des entretiens avec les créateurs tels que Ivo van Hove, Hofesh Shechter, Tiphaine Raffier, Jean Bellorini, Kaori Ito, Jean-Claude Carrière, Olivier Py ou encore Valère Novarina qui nous parlent de leur expérience face à la situation et de leur désir de création. »
Les chroniques du théâtre, Thomas Jolly
38 min

Les chroniques du théâtre, Thomas Jolly

2018 - Réalisation Julien Condemine
La Compagnie des Indes est, depuis près de 20 ans, partenaire du Festival d’Avignon. À l’occasion de sa 70ème édition, nous avions produit une série de 19 programmes courts de 2 minutes qui mettaient à l’honneur le Festival, afin de célébrer l’événement :  "Les Chroniques du Festival d’Avignon ". C’était le talentueux Thomas Jolly qui, seul devant la caméra, revisitait à sa manière l’histoire du Festival, Jean Vilar, les publics, les lieux, les directeurs successifs, les spectacles emblématiques... Damien Gabriac en avait écrit les textes et Julien Condemine s’était attaché à la réalisation. Le succès du pilote de cette série avait amené la direction de France Télévisions à diffuser ces programmes quotidiennement sur les antennes de France 2 et de France 5 pendant toute la durée du Festival. Deux ans plus tard, Thomas Jolly frappe encore... Avec « Les Chroniques du Théâtre », c’est le Théâtre dans son ensemble qui est, cette fois-ci, à l’honneur. 
Very Very Wetr !
52 min

Very Very Wetr !

2012 - Réalisation Geoffroy Duval, Régine Chopinot
"Very Very Wetr" est un documentaire de 52 minutes réalisé par Geoffroy Duval et Régine Chopinot qui retrace les différentes étapes de la création du spectacle Very Wetr ! Projet de danse conçu par Régine Chopinot et Umune Nhamano du Wetr pour le Festival d’Avignon 2012. Very Wetr ! est le fruit de la rencontre en 2009 entre la célèbre chorégraphe et la tribu du Wetr à Lifou/Drehu, une île Kanak, dans le pacifique sud. Autour de la Coutume, acte fondateur de leur société et de leur culture, tout se transmet de génération en génération par l’oralité comme chez les danseurs.  Ce documentaire met en lumière les étapes de création de ce projet artistique d’envergure, des premières semaines de répétitions en Nouvelle-Calédonie en passant par la création des costumes avec le créateur Jean-Paul Gaultier à Paris, en continuant par un passage sur le plateau du Théâtre Liberté à Toulon, pour finalement arriver au Cloître des Célestins au cœur du festival d’Avignon.
Récital à 40
53 min

Récital à 40

2014 - Mise en scène Mourad Merzouki
Mourad Merzouki s’entoure, dès la création de la compagnie Käfig en 1996, de danseurs, compositeurs, scénographes, faisant de chacune de ses créations un bonheur complet. Il est aujourd’hui à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Centre chorégraphique Pôle Pik de Bron. Créée en 1998 pour six danseurs, Récital, après une tournée mondiale et cinq cents représentations, est reconnue comme une oeuvre marquante de l’histoire de la danse hip-hop. Dans cette nouvelle version ce ne sont plus six, mais quarante danseurs qui dévoilent cette alchimie spectaculaire entre différentes écritures. Mourad Merzouki crée l’événement en réunissant quatre générations de danseurs sur scène. Faisant la démonstration que le hip-hop a atteint un niveau exemplaire de maturité.
Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille
74 min

Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille

2006 - Réalisation Michel Viotte
Dès sa fondation en 1947, le Festival d’Avignon s’inscrit en rupture avec le théâtre d’avant-guerre, lorsque Jean Vilar met en scène les grands textes du répertoire à ciel ouvert, dans la désormais mythique Cour d’honneur du Palais des papes. Depuis, à travers les différents directeurs qui s’y sont succédés, ce rendez-vous mondial des passionnés des arts de la scène a su conserver sa dynamique originelle : Avignon, véritable laboratoire de la création, se veut le reflet du théâtre de son temps. En même temps qu’elle revisite les classiques, la cité provençale met régulièrement en lumière les formes nouvelles, nées de la fusion entre le théâtre, la danse, ou même les arts plastiques. Ainsi, l’histoire du Festival reste marquée par quelques spectacles-clé, dont la modernité et la radicalité ont enflammé les esprits, et provoqué de nombreux débats, tant dans la critique qu’auprès du public. De Messe pour le temps présent (Maurice Béjart-1967) à Einstein on the Beach (Bob Wilson-1976), de Nelken (Pina Bausch-1983) au Soulier de Satin (Antoine Vitez-1987), de Woyzeck (Thomas Ostermeier-2004) à L’histoire des larmes (Jan Fabre-2005), c’est cette aventure absolument unique de théâtre que le film propose de revivre, avec de nombreuses archives des grandes époques du Festival.
Les chiens
36 min

Les chiens

2002 - Réalisation Dominique Thiel
En 1997, Joëlle Bouvier et Régis Obadia sont directeurs du Centre National de Danse Contemporaine d'Angers, première école de formation en France d'où sont issus nombre de danseurs et chorégraphes. Leur danse lyrique, puissamment expressive et charnelle, est pétrie de références aux peintures de Bacon, Velikovic, Rembrandt, Dado... Ces productions chorégraphiques et cinématographiques les ont propulsé au devant de la scène nationale et internationale. Ils co-signent 17 créations présentées dans le monde entier entre 1980 et 1997, comme "Welcome to Paradise" à "Indaten"...  "Les Chiens" est un écho du thème fondamental pour le duo chorégraphique, les grands mythes, avec ici celui de "L’Orestie".
Au cœur des festivals
90 min

Au cœur des festivals

2009 - Réalisation Richard Valverde
Ce magazine propose aux téléspectateurs un éventail de l'actualité artistique mêlé à de nombreuses découvertes, au coeur des festivals de l'été. Emission 1 - Paris, diffusée le vendredi 3 juillet 2009. Invités : Maxime Le Forestier, Ridan, Michel Vuillermoz, Patrick Fiori, Gwenola Maheux, Richard Perret, Arthur Ribo.Emission 2 - Avignon, diffusée le vendredi 10 juillet 2009. Invités : Alice Belaïdi, Béatrice Uria-Monzon, Danièle Lebrun, Ibrahim Maalouf, Pascal Légitimus, Yannick Jaulin.Emission 3 - Avignon, diffusée le vendredi 17 juillet 2009 encadrant la diffusion de la pièce "Angelo, Tyran de Padoue" depuis le Festival d'Avignon.Emission 4 - Avignon diffusée le vendredi 24 juillet 2009. Invités : Claire Désert, Michel Leeb, Anthéa Sogno, les Stones, Tom Novembre, Aurélien Daudet, Clémentine Célarié.
What did you say ?
34 min

What did you say ?

2014 - Mise en scène Brahim Bouchelaghem
Adolescent, Brahim Bouchelaghem, né à Roubaix, découvre la danse à la télévision dans l’émission « H.I.P. H.O.P. ». Après de nombreux battles, il danse avec Farid Berki, Mourad Merzouki et Kader Attou. En 2007, il présente Zahrbat, son premier solo, en hommage à son père et fonde sa compagnie. Grâce à sa rencontre et à sa complicité avec Carolyn Carlson, il est en compagnonnage au Centre chorégraphique national de Roubaix. PourWhat did you say ? Carolyn Carlson a signé quatre poèmes et des calligraphies évoquant Brahim Bouchelaghem, l’occasion pour lui de revenir de manière subtile sur son parcours…
Drums and Digging
96 min

Drums and Digging

2013 - Mise en scène Faustin Linyekula
67e édition du Festival d'Avignon - Création 2013 Que raconter encore après six années de création en République Démocratique du Congo ? Comment ne pas ressasser les mêmes histoires, les mêmes révoltes, les mêmes espoirs déçus ? Comment continuer d'avancer, de rêver, malgré tout ? Désireux de répondre à ces questions, Faustin Linyekula est retourné dans le village de son enfance, à Obilo, sur les traces de ses premiers souvenirs de danse. Un voyage pour lequel il s'est entouré de complices : des artistes comme lui congolais, au passé commun mais aux itinéraires différents. Ensuite, ils ont visité Gdabolite, petite ville transformée en épicentre du Zaïre par le maréchal Mobutu. L'une des artistes, Véronique Aka Kwadeba, appartient à la famille du président défunt, à la noblesse déchue qui se rendait, chaque année, dans cette cité perdue en pleine nature équatoriale. Après avoir traversé en file indienne les forêts, croisé les fantômes des victimes de la guerre civile et du conflit rwandais, exhumé leurs souvenirs et leurs aspirations d'enfants, les interprètes de Drums and Diggingforment un cercle pour partager avec nous ce qu'ils ont ressenti, capté durant ces mois de création. Un cercle pour composer un récit, pour que la mémoire et la parole circulent. Pour donner une idée, aussi, de ce qui peut advenir dans la cour des Studios Kabako, le lieu de travail de Faustin Linyekula à Kisangani. Un théâtre à ciel ouvert où vit une famille et pousse un grand manguier, un lieu au sein duquel mûrissent les rêves du chorégraphe et ceux des nombreux artistes invités. Comme un écho à cet espace, l'architecte Bärbel Müller a imaginé une fragile construction de bambous que les interprètes de Drums and Digging, tout à la fois danseurs et acteurs, chanteurs et musiciens, bâtiront chaque soir sur le plateau du Cloître des Célestins. Dans cet abri éphémère, où résonneront tambours et chants du peuple mongo, les artistes apporteront une réponse à la question qui a tout déclenché : pour continuer d'avancer, formons un cercle, une communauté.
Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots
40 min

Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots

2010 - Réalisation Manuelle Blanc
Olivier Cadiot, artiste associé du festival d’Avignon 2010, est un écrivain dont les formes littéraires, entre poésie et roman d’avant-garde, échappent à toute catégorie. Le metteur en scène Ludovic Lagarde a pourtant décelé dans cette écriture insolite le potentiel d’une adaptation théâtrale. Au fil de séquences de vie, d’entretiens et d’extraits de répétitions de la pièce « Un mage en été », ce film met à jour le processus de transposition d’une œuvre littéraire en objet théâtral. Captation pour mémoire : « Un mage en été » – 90 minutes – Festival d’Avignon 2010
Les Chatouilles, ou la danse de la colère
102 min

Les Chatouilles, ou la danse de la colère

2021 - Mise en scène Eric Métayer
Quand la danse prend le pas sur l’indicible. C’est l’histoire d’Odette. Une petite fille dont l’enfance a été volée par un “ami de la famille”. Une jeune fille qui cherche des réponses à ses questions et les trouve progressivement avec son corps. Quand les mots ne suffisent plus, la danse est son moyen de survie. A travers une galerie de personnages entre rires et émotions et une mise en scène subtile d’Eric Métayer, les mots et la danse s’entremêlent et permettent à Déborah Moreau d’emporter le spectateur dans un grand huit émotionnel.
Papperlapapp
130 min

Papperlapapp

2010 - Mise en scène Christoph Marthaler
Christoph Marthaler est l’artiste associé de la 64e édition du Festival d’Avignon. Il fera l’ouverture du Festival avec un spectacle conçu, spécialement pour la Cour d’honneur du palais des Papes, avec Anna Viebrock et sa famille d’acteurs. Inspirés par ce palais et par Avignon, ils vont créer une nouvelle pièce musicale et  théâtrale. Christoph Marthaler mêle chansons, populaires ou classiques, et textes  polyphoniques pour révéler la profonde humanité du monde. Sa façon poétique et  musicale d’aborder les problèmes politiques et sociaux sans avoir l’air de s’en préoccuper, ses collages hétéroclites et surtout l’incroyable travail choral qu’il met en chantier avec ses acteurs, chanteurs et musiciens, ont fait de lui l’un de plus importants créateurs de notre époque.
Céséna
98 min

Céséna

2011 - Réalisation Jan Claes, Olivia Rochette
Présenté en 2011 dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes d’Avignon à quatre heures et demie du matin, Cesena se présente comme le prolongement d’En Atendant. Cette pièce, qui amorce un mouvement de l’obscurité vers la lumière, avait en réalité été conçue en premier dans l’esprit de la chorégraphe belge mais des raisons matérielles avaient reporté sa création. Dans Cesena, Anne Teresa De Keersmaeker poursuit son travail autour de l’Ars Subtilior, ce courant de musique polyphonique d’une grande complexité apparu à la Cour papale au XIVe siècle. Cette fois-ci, elle s’est entourée des musiciens du groupe Graindelavoix. Sur scène, six chanteurs et treize danseurs, des hommes pour la plupart, tentent ainsi de fusionner leurs danses et leurs voix dans une pièce dépouillée qui fait appel à nos perceptions les plus fines. Dans le calme et la pénombre, danses et chants se mêlent, luttent contre la gravité et tracent un chemin vers la lumière. Ils nous invitent à entendre le mouvement, à regarder les sons. À parler et penser un ton plus bas pour mieux percevoir le mystère des choses. Plus qu’un spectacle, ce qui nous est proposé ici, c’est de partager l’expérience fondamentale d’une danse qui remet au centre la question de notre matérialité, de notre condition de mortels.
Lukrecia Borxhia
127 min

Lukrecia Borxhia

2017 - Mise en scène Eric Vigner
Eric Vigner est le premier metteur en scène français invité par le Théâtre National de Tirana pour une production dans ses murs, en langue albanaise et avec les acteurs du Théâtre National. C'est fort de cette rencontre initiale avec la culture de ce pays et par le théâtre qu'Eric Vigner revient aujourd'hui en Albanie à l'invitation du Théâtre National. Il propose de poursuivre l'aventure commune et de mettre en scène Lukrezia Borxhia d'après l'oeuvre emblématique de Victor Hugo Lucrece Borgia. Tirana sera le théâtre de cette histoire qui s'inscrit dans l'Italie du XIVème où la jeunesse sacrifiée vit sous la tyrannie des Borgia. Victor Hugo sera traduit pour la première fois en Albanie et entrera au répertoire du Théâtre National.
Uzes Quintet
26 min

Uzes Quintet

2004 - Réalisation Catherine Maximoff
Un film de danse qui se fonde sur le travail chorégraphique de cinq compagnies invitées par le Festival De La Nouvelle Danse d'Uzès.
Promenade obligatoire
66 min

Promenade obligatoire

2014 - Mise en scène Anne Nguyen
Influencée par un cursus scientifique, l’écriture chorégraphique d’Anne Nguyen se situe à la croisée du hip-hop, des sciences et de la danse contemporaine. Elle met en lumière les performances techniques de la danse hip-hop tout en déstructurant la gestuelle, créant ainsi un vocabulaire sobre et fluide. En imposant des contraintes géométriques, elle invente une nouvelle mise en espace de la danse. PROMENADE OBLIGATOIRE est une traversée ininterrompue pour huit poppeurs, une marche dans le sens unique du temps, qui porte une réflexion sur l’« être ensemble » dans une société toujours en mouvement. En lutte contre le déterminisme et leur propre enfermement, les danseurs avancent inéluctablement dans des couloirs lumineux, comme une matière mouvante, créant une incroyable frise chronologique vivante… Surprenant ! Anne Nguyen est une chorégraphe à forte personnalité qui compte aujourd’hui dans le paysage chorégraphique hip-hop.
Sonoma
72 min

Sonoma

2021 - Mise en scène Marcos Morau
S’il y a un paradis, il est ici et maintenant (Luis Buñuel).Au son des battements de tambours et d’un vibrant chant folklorique, huit danseuses entrent dans la ronde en une danse frétillante. Un essaim, une nuée. Elles glissent à vive allure dans leurs costumes traditionnels rayés, derviches faisant tourner leurs longues et larges jupes. Au centre de la scène, une croix aux cordes enroulées place la performance sous un signe mystique et énigmatique.Au commencement est le verbe, le cri, souffle primitif de la vie, le corps et la chair. De ces corps en mouvements, des images surgissent. Impressions et paysages oniriques aux contours flottants où passé, futur et présent se confondent. La horde des femmes se meut, se débat, se rassemble, crie et tente de se libérer.Le langage chorégraphique singulier de Marcos Morau nous attire aux frontières du réel avec une force tellurique impressionnante. Entre mélopées traditionnelles et rythmes hypnotiques, folklore et modernité, le créateur espagnol rend hommage à l’univers de Luis Buñuel et à la révolution surréaliste dans une danse à la temporalité fragmentée, à l’architecture stratifiée. Une écriture qui met l’imagination au pouvoir pour nous permettre de vivre, sentir et exorciser le moment. Une libération !
Amalgames
41 min

Amalgames

2014 - Réalisation Benjamin Silvestre
En 2013, le Palais des Papes ouvrait ses portes à la danse et au festival Les Hivernales, pour un marathon Bagouet qui conduisait le public à travers le Grand Tinel, la Grande Chapelle et la Grande Audience. Pour cette deuxième collaboration, Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot de la compagnie Ex Nihilo vont créer dans la Grande Chapelle,Amalgame(s), création in situ. Ils proposent d’y mettre en jeu la modestie des corps en relation avec l’immensité de ce lieu plus que chargé d’histoire. Ils veulent jouer sur la résonance sonore de la salle pour les musiciens et sur la dispersion dans l’espace pour les danseurs. Cette nouvelle création prend toute sa dimension avec la présence dans le spectacle du guitariste et compositeur Pascal Ferrari, accompagné du batteur Régis Boulard. Ce sont les danseurs Corinne Pontana et Rolando Rocha, avec lesquels ils travaillent et partagent depuis plusieurs années le plaisir et le défi de poser la danse dans les espaces les plus improbables, qui les accompagneront.
Le temps d’une création
63 min

Le temps d’une création

2001 - Réalisation Jean-Philippe Granier
A propos de "L'Ecole des Femmes" de Molière, mis en scène par Didier Bezace avec Pierre Arditi et Agnès Sourdillon. Du 14 mai au 6 juillet 2001. Une caméra dans une main et un appareil photo dans l’autre, Jean-Philippe Granier a suivi les trois mois de création de la pièce, du début des répétitions au théâtre de la Commune d'Aubervilliers à la première représentation dans la Cour d'Honneur du Palais des papes d'Avignon (Festival d'Avignon 2001).
A Théâtre Ouvert
33 min

A Théâtre Ouvert

2012 - Réalisation Jérémie Cuvillier
La célébration du centenaire de la naissance de Jean Vilar est l’occasion d’interroger le Théâtre, à travers la programmation 2012 du Festival d’Avignon qu’il a créé. Que reste-t-il de l’élan d’ouverture entre le Théâtre et le public, le Théâtre dans sa relation au monde ? Marie Labory, journaliste attachée à la culture sur Arte, part à la rencontre de 5 des metteurs en scène majeurs de cette édition (Thomas Ostermeier, Simon Mc Burney, William Kentridge, Eric Vigner et Stephane Braunshweig) pour tenter de répondre à la question du Théâtre et de ses enjeux. Le documentaire nous invite à la suivre dans son enquête, dans sa déambulation, depuis Paris jusqu’à Avignon, en passant par Berlin. Elle découvre, interroge, prend des notes, rédige et consigne son travail dans un carnet, à la façon de notes de voyage. Voyage d’un lieu de création à un autre, l’occasion de découvrir en images la 66ème programmation de ce Festival.
Boris Charmatz
26 min

Boris Charmatz

2011 - Réalisation Hélène Bouquin
Rencontre avec Boris Charmatz,  artiste associé de l’édition 2011 du festival d’Avignon. En pleine préparation de son prochain spectacle « Enfant », joué cet été dans la cours d’honneur, c’est parfois seul face à son « œuvre », parfois entouré d’une trentaine d’enfants et de danseurs sur fond de grues et de machines, que Boris Charmatz revient sur sa fulgurante carrière. Un film à l’image de son sujet, riche, conceptuel, provocateur. Interviews, séances de travail, images d’archives, improvisations, autant de séquences qui nous dévoilent  un artiste un brin charmeur, un brin malicieux, mais avant tout très généreux.
Le vent souffle dans la Cour d’Honneur
90 min

Le vent souffle dans la Cour d’Honneur

2012 - Réalisation Nicolas Klotz, Elisabeth Perveval
Dans un bar la nuit, à Paris, Jeanne Moreau et Juliette Binoche dialoguent ensemble pendant qu’un des très grands photographes actuels, Michael Ackerman, fait leurs portraits. Entre celle qui fut là dès la première édition du Festival, en 1947, dans "Richard II", et celle qui a découvert la scène avignonnaise en 2011 dans "Mademoiselle Julie", naît une parole inédite. Les deux actrices échangent à propos de leurs expériences d'Avignon, de leurs perceptions de la ville, de leurs approches d'une scène si particulière où jouent sans cesse les éléments agités par le mistral, témoignant ainsi d'un Festival qu'elles jugent fondamentalement émancipateur.
Entre deux
44 min

Entre deux

2012 - Réalisation Simranjit Singh
Le poète Calédonien Paul Wamo,  nous montre ici l'étendue de son talent en mixant avec brio les langues et les styles avec un slam sur fond de danse traditionnel kanak, orchéstré et interprété par la troupe de danse du Wetr.
Cour d’Honneur
120 min

Cour d’Honneur

2013 - Mise en scène Jérôme Bel
67e édition du Festival d'Avignon - Création 2013 Jérôme Bel voulait faire depuis longtemps un spectacle sur la mémoire d'un théâtre, sur la mémoire des spectacles qui y auraient été présentés. On sait que des spectacles, de la représentation spectaculaire proprement dite, il ne reste rien, sinon dans la mémoire des spectateurs qui ont assisté aux représentations. Car c'est justement la nature même du spectacle vivant que de mourir, de disparaître. Ce qui fait à la fois sa grandeur et sa faiblesse. C'est en pensant à la Cour d'honneur du Palais des papes, sans doute l'un des lieux les plus symboliques du théâtre en France, qu'il imagina une solution : un spectacle mettant en scène des spectateurs qui racontent eux-mêmes leurs souvenirs de ce lieu et des spectacles qu'ils y ont vus. Les spectateurs invités à participer à ce projet sont des amateurs de théâtre, ou pas. Ils ont entre onze et soixante-dix ans ; ils sont étudiant, professeur, graphiste ou infirmière ; ils habitent à Vichy, Avignon, Paris ou Clermont-Ferrand. Chacun à leur manière, ils témoignent de leurs expériences de spectateurs, bonnes ou mauvaises. Les enjeux de cette création sont donc d'essayer de quantifier la réception des spectacles par les spectateurs, de mesurer l'influence de l'art sur leur vie. Dans la Cour d'honneur donc. Car il fallait donner au spectateur la place qu'il méritait : la place d'honneur.
Le suicidé
157 min

Le suicidé

2011 - Mise en scène Patrick Pineau
S’il est un metteur en scène qui incarne à lui seul le théâtre et l’esprit de « troupe », c’est bien Patrick Pineau. Fasciné par les comédiens et les grands textes, il décide de monter ce Suicidé férocement drôle, une des créations les plus attendues du 65e Festival d’Avignon. La vie de Sémione Podsékalnikov prend un drôle de tour quand sa femme le surprend en train d’engloutir un saucisson… qu’elle prend à tort pour un revolver. La rumeur de sa pseudo-tentative de suicide se répand alors plus vite qu’un verre de vodka avalé cul sec. Le quiproquo est total, chacun essayant de dissuader, puis finalement d’encourager - pour la bonne cause - le pauvre Sémione au suicide. Il devient alors un futur héros de l’intelligentsia, condamné à mort par lui-même. Le texte de Erdman est une formidable pièce pour les acteurs, une farce noire pleine de force de vie et d’humour. Songer que cette oeuvre, écrite en pleine ère stalinienne, a été interdite jusqu’en 1987 donne la mesure de sa portée subversive. Une comédie loufoque et mordante servie par des acteurs de premier ordre : Anne Alvaro, Hervé Briaux, Sylvie Orcier et Patrick Pineau en tête.
Vies Avis
48 min

Vies Avis

2000 - Réalisation Jean-Philippe Granier
A propos du Festival d'Avignon ... Bulles d'oxygéne pleines de bon sens, les "Vies Avis" donnent la parole à des gens sincères et authentiques qui prennent position et se racontent au travers de thèmes qui les touchent dans leur vie de tous les jours.
Making Henry
65 min

Making Henry

2014 - Réalisation Guillaume Germaine
Il fallait oser, Thomas Jolly le fait : mettre en scène Henry VI, une pièce gargantuesque de 15 actes, 78 scènes, avec plus de 10 000 vers et 150 personnages. Une performance unique et inédite qui ne s’achèvera qu’à l’aube du 22 juillet 2014, en Avignon, mélange d’émotions virevoltantes, d’effets visuels, d’actions scéniques d’envergure, d’efforts physiques intenses et de dépassement de soi. 18 heures de spectacle pour 13 heures de représentation : une expérience théâtrale rare, jubilatoire, presque totale, qui a marqué les esprits pour des décennies entières. Durant près de 3 mois, le réalisateur Guillaume Germaine, a suivi pas à pas la mise en place des quatre dernières heures du spectacle, le point final d’une épopée de près de 4 ans. De Cherbourg à Avignon, en passant par Rennes, la caméra observe, filme discrètement la mécanique de création, la mise en scène, les répétitions, le souci du détail, tout le travail effectué pour passer de l’ombre à la lumière. Making Henry  est un témoignage inédit de la vie de la troupe, de l’osmose entre les comédiens, les techniciens et le metteur en scène, Thomas Jolly, tous conscients de vivre ensemble un moment unique, le « projet d’une vie ».NB : Il s'agit d'un documentaire making off du spectacle Henry VI (référence 484)
Preparatio Mortis
44 min

Preparatio Mortis

2012 - Mise en scène Jan Fabre
Preparatio mortis est un spectacle consacré au corps, à la transformation et à l'utopie. Fabre le présente à sa manière typique, en abordant les tabous de la société contemporaine: dans ce cas, la mort, dissimulée par notre société, bannie et confinée dans l'environnement froid et stérile des maisons de soins et des hôpitaux… Dans Preparatio mortis, Fabre met tout d'abord la vie au centre de la scène car « la mort nous montre la vie sous un autre jour. La mort nous pousse à avoir une vision plus complète, plus intense sur la vie – je cherche en permanence à atteindre un post-mortem stadium of life », explique Fabre. Dans Preparatio mortis, un tapis de fleurs riant envahit une tombe de milliers de fleurs jaunes, rouges, mauves et blanches. Ce duvet coloré semble respirer en rythme; une main apparaît, un bras, une tête, deux pieds nus. La danseuse semble se lever d'entre les morts. Chaque mouvement, chaque respiration, chaque regard est un événement intense, une résurrection exprimant la soif de vivre. La mort devient un champ d'énergie positive, un moteur pour de nouveaux rêves et de nouveaux désirs. Une respiration vitale définit le rythme de Preparatio mortis: la lente respiration du tapis de fleurs qui prend vie, la respiration de la danse féline  et la respiration de l'orgue qui pompe l'air pour produire des sons.
Puz/zle
124 min

Puz/zle

2012 - Réalisation Don Kent
À la question « pourquoi dansez-vous ? », Sidi Larbi Cherkaoui répond : « Pour honorer mes ancêtres. Pour rassembler des gens, pour se rencontrer grâce à la scène. Pour mieux comprendre la vie quotidienne. Pour exprimer les choses qu’on ne sait dire ». Son grand talent est d’avoir su donner une portée universelle à ses différentes raisons de danser. Accessible et généreux, le style du chorégraphe flamand d’origine marocaine porte l’empreinte de sa propre multiculturalité et sublime l’éclectisme de ses enthousiasmes esthétiques. Sa vocation artistique s’est en effet éveillée à la fois en dessinant traits pour traits des chefs-d’œuvre de la peinture flamande et en imitant les pas de danse de Michael Jackson. Comme en témoigne sa nouvelle création, Puz/zle, il aime réunir des danseurs et des musiciens issus d’horizons éloignés : le groupe polyphonique corse A Filetta donne de la voix aux côtés de la chanteuse libanaise Fadia El-Hage. À partir de cette alliance méditerranéenne inédite, il agence sous un jour nouveau les multiples pièces (aussi bien charnelles, musicales, intellectuelles ou émotionnelles) qui composent le grand puzzle de l’histoire de l’humanité.
Iphigénie
120 min

Iphigénie

2022 - Mise en scène Anne Théron
Depuis l’Antiquité, la malédiction qui frappe la famille des Atrides hante le théâtre occidental. Racine comme Euripide se sont penchés sur Agamemnon, ce père qui, pour convoquer les vents nécessaires afin de rallier Troie et gagner la guerre, fait avancer sa fille, Iphigénie vers la mort. Mais c’était sans compter sur Tiago Rodrigues qui n’aime rien moins que tordre les chefs-d’œuvre du répertoire pour en filtrer une dimension inconnue. Dans cette interprétation du mythe, le dramaturge lisboète se demande quelle pourrait être la destinée de la dernière-née de la lignée si les hommes – qui décident de son sort –n’étaient pas soumis à l’autorité des dieux ? Une approche de la jouissance du libre-arbitre qui a immédiatement séduit Anne Théron dont le travail explore souvent le cri intérieur des femmes qu’elle convoque dans d’exceptionnelles mises en scène faites de sensations aussi sonores que visuelles, plastiques que théâtrales. « Clytemnestre est un personnage gigantesque. Elle demande aux hommes de renoncer. (…) C’est une femme en colère fermement décidée à ce qu’Agamemnon soit responsable de son crime face à l’histoire. En ce sens, elle fabrique ainsi une autre mémoire de la tragédie pour nous qui la regardons aujourd’hui. C’est vertigineux ! »Qu’il combine histoires vraies et fictions, qu’il revisite des classiques ou adapte des romans, Tiago Rodrigues est profondément marqué par la notion d’écriture faite avec et pour les acteurs. Tiago Rodrigues est l’auteur entre autres des pièces By Heart, Bovary, mais aussi d’Antoine et Cléopâtre et Sopro que les spectateurs du Festival d’Avignon ont découvertes en 2015 et 2017
Richard III (Thomas Ostermeier)
159 min

Richard III (Thomas Ostermeier)

2015 - Mise en scène Thomas Ostermeier
Richard est hideux. Il est né prématurément, déformé, boiteux et bossu. Sur les champs de bataille de la guerre des Deux Roses - qui a éclaté après la mort de Henry V à la fin du XVème siècle en Angleterre – Richard a bien servi sa famille et surtout son frère, Edward. Aujourd’hui Edward est roi, et le doit à un certain nombre de meurtres commis à l'initiative de son frère estropié. La fin de la guerre n’apporte pas pour autant la paix à Richard. Il garde une haine très profonde pour le reste du monde, qui ne lui ressemble pas. Si le destin l'empêche de faire partie de cette société bénie par la bonne fortune, il en sera pour le moins leur seigneur. Il divise pour mieux régner, sans scrupule, exploitant les ambitions des uns et des autres à ses propres fins, et, surtout, fait ce qu'il sait faire de mieux : tuer, assassiner, écarter tous les obstacles qui se trouve sur son chemin, avec pour unique obsession finale, le pouvoir. Mais même après sa victoire totale sur ses ennemis – une victoire qui a couté la mort à ses parents et à ses amis - il restera a jamais meurtri par le mépris et la haine qui l’entourent. Seul au sommet du royaume d’Angleterre, privé de tous ses adversaires, il retourne maintenant sa rage sur son véritable ennemi - lui-même. Richard III est une des premières œuvres de Shakespeare, écrite vers 1593, dans laquelle Richard est présenté comme un personnage débridé et simple d'esprit. C’est le premier d'une liste de personnages sombres, typiquement shakespeariens, faisant de leur art consommé de la manipulation une vertu. Mais au delà de la description d’une âme noire ou d’un tueur psychopathe, c’est aussi et surtout le portrait d'une élite au pouvoir, déchirée par des luttes intestines, dont l’incapacité à s’élever au dessus des ambitions particulières fera émerger la figure diabolique d’un dictateur pervers. Avec cette nouvelle version de Richard III, à la fois claire dans sa mise ne scène et sombre par son atmosphère, le grand metteur en scène allemand Thomas Ostermeier, grand habitué du Festival d’Avignon, frappe un grand coup. Comme toujours, c’est un classique qui est modernisé, à travers la présence d’un batteur et des costumes glamours et actuels. Dans une scénographie judicieuse, inspirée du Théâtre du Globe de Londres, une architecture en demi-cercle permet aux acteurs d’entrer sur scène en sortant du public, établissant naturellement une grande proximité avec les spectateurs. Et surtout, ce personnage flamboyant et complexe est l’occasion, pour le grand acteur allemand Lars Eidinger, de laisser libre court à son génie.
La Damnation de Faust
130 min

La Damnation de Faust

2024 - Réalisation Isabelle Soulard
En ce mois de mars 2024, l’Orchestre National de France célèbre ses 90 ans.  La Damnation de Faust a été l’une des oeuvres phares du répertoire français qui a marqué la première saison de l’orchestre en 1934. S’il est des œuvres dont le destin semble suspendu dans leur temps, indubitablement La Damnation de Faust de Berlioz appartient à cette catégorie. Légende dramatique et projet visionnaire, Berlioz mit près de vingt ans à achever cet oratorio à la limite du grand opéra (ce qu’il deviendra ensuite) et du poème symphonique (dont le musicien français fut l’un des maîtres au même titre que Strauss). D’emblée fasciné par la traduction du Faust de Goethe faite par Gérard de Nerval, Berlioz sera hanté de longues années par la mise en musique de la légende. Des plaines de Hongrie au cabinet de Faust, des bords de l’Elbe à la chambre de Marguerite, il offre une œuvre majeure de l’esthétique romantique. Et quel plateau réuni pour ce concert avec notamment John Irvin, Stéphanie d’Oustrac, Frédéric Caton, Paul Gay et le chœur de Radio France.
Bora Bora
50 min

Bora Bora

2000 - Réalisation Luc Riolon
Le Heiva est l'immense fête polynésienne qui rassemble tous les danseurs de Polynésie française en un concours annuel très attendu, au début de l'été. Comme tous, Taïna prépare et attend toute l'année cet événement qui rythme la vie des îles. Le film s'immerge dans la passion de cette jeune femme pour la danse au travers de cet événement majeur qu'est le Heiva, depuis les préparatifs, longues discussions, rencontres, fabrication des costumes, répétitions... jusqu'au jour ultime où tous danseront - une seule fois ! - devant un jury qui déterminera le meilleur groupe, mais aussi le et la meilleure danseuse.
Le spectre ou la pâleur du ciel
48 min

Le spectre ou la pâleur du ciel

1997 - Mise en scène Karine Saporta
Cette création a pour thème le romantisme, les romantismes. Romantismes littéraires, musicaux, picturaux, chorégraphiques… Rapports à la nature, à l’âme, à l’exaltation des sens, des sentiments… A Dieu… En grande partie inspirée par l’œuvre de Degas et Puvis de Chavanne, et par le souvenir de l’opéra romantique, cette chorégraphie mêle la danse à l’univers de la peinture, créant une toile vivante. Les textes de Lamartine, Hugo sur la nature et l’absence, ceux de Théophile Gautier sur la création des ballets comme Gisèle, accompagnent cette réalisation, qui prend ses racines dans l'oeuvre musicale de Frédéric Chopin.
Les étoiles du XXIeme siècle
59 min

Les étoiles du XXIeme siècle

2005 - Mise en scène Petipa, Spuck, Ashton
La huitième édition de ce grand rendez-vous de la danse internationale a été tournée au Théâtre des Champs-Élysées en septembre 2005. Comme chaque année, l’élite des danseurs étoiles des plus prestigieuses compagnies internationales se donne rendez-vous pour démarrer leur saison par cet événement phare.
Thyeste
146 min

Thyeste

2018 - Mise en scène Thomas Jolly
Les deux frères, Atrée et Thyeste, se disputèrent le trône d’Argos. Jupiter avait établi que le roi serait celui qui aurait dans ses étables un bélier à la toison d’or. Atrée, l’aîné, serait monté sur le trône si Thyeste n’avait séduit la femme d’Atrée afin qu’elle volât pour lui le bélier dans les étables de son mari. Jupiter furieux en voyant Thyeste l’emporter ordonna au Soleil de faire demi-tour afin de dénoncer par ce signe le tricheur. Atrée reprit le pouvoir et exila son frère.C’est ici que se place la vengeance d’Atrée, le sujet du Thyeste. Atrée fait revenir son frère à Argos en lui offrant la moitié du trône. Puis il s’empare de ses trois fils et les lui donne à manger dans un banquet. De nouveau, le Soleil fait demi-tour. Voici la tragédie la plus désespérée. Celle qui expose l’humanité face à elle-même et la voit s’entredévorer. Une impasse tragique terrifiante : ni guerre, ni hiérarchie, ni oracle… Une tragédie de la fraternité, qui vient de l’intérieur, et se ressasse elle-même.
Humains, dites-vous ?
70 min

Humains, dites-vous ?

1998 - Réalisation Denis Caïozzi
Puits de velours noir où l’on creuse sa propre vérité. Chorégraphie en épaisseur, "HUMAINS DITES-VOUS !" est une œuvre de tourmente relative à des événements du XVIème siècle.Treize personnages politiques et picturaux se plongent dans la noirceur du XVIème siècle, les guerres de religion, l’intolérance, les tensions entre protestants et catholiques, les intrigues familiales… Le danseur comme acteur de l’espace investit l’air ambiant pour le rendre "être" : plus pesant, plus grave, plus secret, apocalyptique... Il y a dans la guerre de religions l’Apocalypse. De quel droit un humain peut-il tuer un être humain pour une religion ?
Journey
56 min

Journey

2014 - Mise en scène Koen De Preter
Chorégraphe et performer, Koen De Preter avait envie de travailler avec des artistes plus âgés, intrigué par leur sous-représentation sur la scène et ailleurs et par l’obsession de nos sociétés à cacher une vieillesse qu’elles ne sauraient voir. Quand il rencontre Alphea Pouget, danseuse et chorégraphe (radieuse du haut de ses 88 printemps) en Provence en 2010, Koen De Preter « s’éprend instantanément de sa présence sur scène et des sillons du temps sur sa peau. Il savait qu’elle était la personne qu’il cherchait ». Ensemble, ils explorent les frontières, sautent par-dessus les fossés, repoussent les limites. On devine que ces deux-là partagent le même rêve, celui de danser jusqu’à la fin de leurs vies. Sensible et tout en douceur, Journey laisse penser que c’est possible.
Tombouctou déjà-vu
100 min

Tombouctou déjà-vu

2015 - Mise en scène Emmanuelle Vo-Dinh
Une communauté de sept interprètes met à l’épreuve son unité et ses liens. Prise au piège d’une narration qui défile en boucle, elle fait vaciller chaque situation, sachant que la répétition n’interdit ni le déplacement ni la transformation. Sur le plateau, des cartes à tirer : les stratégies obliques du musicien-producteur Brian Eno et du peintre Peter Schmidt, consignes à exécuter, à transgresser, à empiler. Leur accumulation crée un terreau sur lequel le groupe joue et trébuche, curieux d’expé- rimenter des états, des émotions, des intentions. Enfants farceurs parfois pervers, per- sonnages romantiques qui basculent dans la mélancolie... Tout se fabrique sous nos yeux, entre extrême précision et fragilité, portées par des boucles sonores enregistrées et réinventées par les danseurs. Dans ce processus invariablement circulaire surgissent des brèches, comme des poches de liberté que chacun investit pour échapper au destin, au sens commun. Car à travers cette tentative d’affranchissement dans la répétition, c’est de création artistique qu’il s’agit, à l’image de Tombouctou, nom connu de tous, mais totalement fantasmé, interprété et sublimé. Emmanuelle Vo-Dinh est une chorégraphe des phénomènes. Sociaux, physiologiques, psychologiques ou mécaniques : elle s’empare de faits précis, les observe, les com- prend, puis, les transforme en matériaux chorégraphiques et plastiques.
La Fiesta
87 min

La Fiesta

2017 - Mise en scène Israel Galvan
«Je crois que la fête est à la fois l’expression et la nécessité de ma culture». Israel Galván donne cette première indication sur la conception de son spectacle «La Fiesta». Il ne s’agit pas dans ce spectace de chorégraphier une fête comme on pourrait l’entendre au sens premier et culturel. Le chorégraphe andalou tente davantage de créer - chorégraphier -des fêtes qui n’ont rien à voir avec celles de sa communauté, avec la vie de famille. Il s’agirait de fêtes intimes de chacun, un chacun qui formerait un groupe acceptant de vous suivre vers un territoire inconnu. Israel Galván a ici regroupé neuf danseurs et musiciens atypiques. Ils ne sont pas tous de la même école : il ne s’agit pas d’une troupe homogène comme pourraît l’être le ballet. La Fiesta, c’est peut-être aussi l’expression d’un groupe qui singularise chacun au sein du groupe. C’est peut-être l’idée des corps qui bougent, qui s’expriment à partir d’une trajectoire commune par des biais différents. Des corps qui s’écoutent, qui en se voient pas : la musique est essentielle. Plus encore, elle est décisionnaire, elle rassemble.
Chrysalis
28 min

Chrysalis

2003 - Réalisation Olivier Mégaton
K a découvert qu'il était différent des autres insectes. Il pense, il existe et il veut devenir...un être humain! arrivera t'il enfin à vivre son impossible histoire d'amour avec cette jeune fille égarée? En basant son film sur la dernière chorégraphie du jeune et talentueux danseur britannique Wayne Mcgregor, le réalisateur Olivier Mégaton construit un surprenant monde fantastique, mi-insecte, mi-humain.
Frère et sœur
61 min

Frère et sœur

2005 - Réalisation Don Kent
Frère et sœur se construit autour de la notion de scène comme un espace fictionnel, suite de courts récits qui constituent les différentes parties de la création. Dans la mise en scène de ces groupes, je souhaite développer l’idée de confusion des personnes et de leurs rôles. Essayer de créer un chaos et un malaise sur la reconnaissance du "qui est qui?” pour une mise en abîme de l'autre comme de son propre désir. Tenter de croiser un autre et en même temps d'inventer et d'interroger la nature discontinue de la relation à l’autre. Il s’agit de se dégager et de s’arracher à soi dans une certaine impudeur et dans un mimétisme par rapport à ceux que l’on croise. L'identité devient alors un objet changeant. Tous ces personnages provisoires se ressemblent, ils se comportent avec une similitude étonnante et leurs préoccupations se recoupent invariablement. Ils pourraient n’être qu’une unique et même personne et pourtant ils sont multiples, interchangeables, transitifs. Les rôles s’avèrent être de pures voix qui pénètrent les corps et les abandonnent, ouvrant une vision, celle des corps multiples que nous possédons, que nous construisons et que nous représentons face à l’autre.
20ème festival du cirque de Massy
110 min

20ème festival du cirque de Massy

2011 - Mise en scène Francesco Bouglione
Depuis maintenant 20 ans, le Festival International du Cirque de Massy propose à tous, petits et grands, de venir découvrir une sélection des meilleurs artistes internationaux.
Sur les pas de l’académie CDDB
52 min

Sur les pas de l’académie CDDB

2010 - Réalisation Cyril Brody
Fin septembre 2010, huit jeunes comédiens venus d’Europe, d’Afrique et d’Orient, débarquent en Bretagne pour rejoindre l’académie créée par Eric Vigner, metteur en scène – directeur du CDDB, Théâtre de Lorient – Centre Dramatique National. D’ici à octobre 2011, ils vont régulièrement y travailler ensemble à monter trois pièces en triptyque, qu’ils interpréteront aussi bien dans leur langue maternelle, qu’en anglais et en français. Le film suit les répétitions sur le plateau et la vie du groupe à Lorient d’une part, et accompagnera d’autre part chacun de ces acteurs dans son propre pays, à la rencontre de sa culture, entre les sessions de répétitions, afin de le confronter au retour, à distance, aux changements que l’académie aura entraîné et aux fondements qui la constitue : partir et revenir, ce qu’on apporte et qui nourrit l’autre, et ce qu’on reçoit en retour et qui nous change. Pour prendre la mesure de ces allers-retours et suivre au plus prés le travail de création, le montage empruntera dans un premier temps la forme d’un webdocumentaire de 10 modules de 10 à 12 minutes, diffusés sur un mode de feuilleton, au rythme du travail jusqu’aux premières représentations. Ce matériau a été ensuite réinvesti pour monter un film de 52 minutes rendant compte de l’ensemble du projet.
Foresti and co
135 min

Foresti and co

Imaginé pour le Festival Juste pour rire de Nantes 2008 dont Florence Foresti était la Marraine, exporté et adapté au Festival Juste pour rire de Montréal en juillet 2008, ce show inédit, tant sur la forme que sur le contenu arrive, enrichi de surprises et crée l’événement à Paris. Entourée de ses invités et mise en scène par Josée Fortier, Florence Foresti explore les relations “hommes-femmes” et leurs nouvelles règles du jeu à travers des numéros spécialement écrits pour l’occasion : sketches, danses, chansons, parodies, imitations... en solo, duos, ou trios. Lorsque Florence Foresti se voit offrir carte blanche, elle nous en met plein la vue. “On s'amuse comme des gosses et je crois que le public aussi!” Florence Foresti
Le Buzz ou comment devenir un vrai people
74 min

Le Buzz ou comment devenir un vrai people

2012 - Mise en scène Eric Carrière, Jean-Marc Longval
Enregistré à Avignon. Le milieu des vedettes attire de nombreux journalistes, avides de scoops et n'hésitant pas à s'insinuer dans la vie privée des futurs sujets de leurs articles. C'est là, dans cet univers de dissimulation et de jeux de dupes, que se noue une intrigue mêlant amour, trahison, sexe et mensonge. Des journalistes flairent un scoop énorme et se mettent en chasse pour le débusquer. Mais tout cela ne serait-il pas un piège ?
Guantanamo
62 min

Guantanamo

2013 - Mise en scène Eric Vigner
En 2006, au nom de la liberté d’information (Freedom of Information Act), l’administration américaine rendait publics trois cent dix-sept contre-interrogatoires de prisonniers suspectés de terrorisme, et détenus dans le centre de détention installé par les États-Unis à Cuba au lendemain du 11 septembre et devenu, depuis, tristement célèbre. Frank Smith s’en est emparé pour en faire une succession de « récitatifs » : une litanie de témoignages et de noms égrenés dans une langue neutre, sans apparente volonté de juger. Évoluant entre théâtre, travail sonore et installation plastique, Éric Vigner et l’Académie mettent à nu cette implacable logique rhétorique dans une pièce créée l’an dernier au Centre Dramatique National d’Orléans.
L’entêtement
142 min

L’entêtement

2011 - Mise en scène Marcial Di Fonzo Bo, Eric Vigner
L’Entêtement est la dernière pièce de l’heptalogie inspirée par le tableau La Roue des sept péchés capitaux de Jérôme Bosch (1475), à Rafael Spregelburd. À la fois auteur, metteur en scène, comédien, traducteur et pédagogue, il est l’un des plus brillants représentants d’une nouvelle génération de dramaturges argentins, qui a commencé à écrire dans les années du retour à la démocratie. Membres du Théâtre des Lucioles, Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo abordent pour la quatrième fois un de ses textes (après La Connerie et La Paranoïa au Théâtre national de Chaillot en 2008 et 2009). Forts de ce long compagnonnage, et entourés d’une équipe d’acteurs et de créateurs fidèles aux projets précédents, ils plongent dans cette oeuvre « hybride, métisse, excessive, irrégulière ». La pièce se passe près de Valencia en Espagne, fin mars 1939, dans la maison du commissaire de la ville. Le spectateur assiste en temps réel à une succession d’événements déroulés à chaque acte d’un point de vue différent. Cette construction particulière fait avancer la pièce à la manière d’un roman policier et déploie une multitude de lectures possibles : le texte questionne la guerre d’Espagne et par ce biais la frontière parfois étroite entre fascisme et démocratie. Il démontre comment la création d’une nouvelle langue, au nom d’une utopie humaniste, peut dégénérer en langage totalitaire. Et il pose aussi « le langage » comme lien entre les hommes, comme « bien commun ». La pièce est d’ailleurs jouée en français, en espagnol et en valencien.
LEWIS VERSUS ALICE
117 min

LEWIS VERSUS ALICE

2019 - Mise en scène Macha Makeïeff
Avec Lewis versus Alice, Macha Makeïeff entre dans l'univers féérique de l'étrange écrivain britannique Lewis Carroll, créateur d'Alice au pays des merveilles, poète énigmatique célébré par les Surréalistes. Avec une troupe joyeusement fantasque de comédiens chanteurs musiciens, une fantaisie théâtrale à la croisée du rêve, de l'enfance et de l'extravagance anglaise. Chez Lewis Carroll, poète du nonsense, il n'est question que de décalages et d'incertain, de trouble et de "féeristique". Musique pop gothique, voix étonnantes, sons d'un autre monde, danse et glissements de la lumière, avec une excentricité "so british", les 7 magnifiques comédiens de Lewis versus Alice chantent, dansent, racontent la fantaisie et l'incertitude. Une adresse directe au public pour redevenir, un moment encore, des enfants exigeants, des idiots magnifiques et aimer le théâtre
Scandal point
60 min

Scandal point

1996 - Mise en scène François Raffinot
"Scandal Point" est un travail emblématique, puisqu’il s’agit de donner un corps à Salman Rushdie. La voix privée de corps, telle une parole mystique venue du ciel, sans qu’une chair la supporte, est transfigurée en corps esthétique. Face à la désincarnation voulue par les mollahs, François Raffinot réagit en réalisant l’incarnation.
Paysage après la bataille
75 min

Paysage après la bataille

1997 - Mise en scène Angelin Preljocaj
Ce "Paysage après la bataille" se veut le résultat de joutes imaginaires menées par deux personnages antinomiques du monde de l’art et représentant chacun un versant opposé de l’approche de la création : l’un, Joseph Conrad est écrivain ; l’autres Marcel Duchamp est peintre. Ainsi, s’agirait-il d’une confrontation souterraine entre une approche intellectuelle de la création, qui engendra l’art conceptuel, et une vision instinctive de l’art. Le corps, quant à lui, possédant par nature ces deux tendances, devient l’enjeu, le médiateur et l’arbitre de ce match où boxent pour une fois dans la même catégorie l’instinct et l’intelligence.
Réveillon en Océanie
82 min

Réveillon en Océanie

2011 - Mise en scène Guillaume Soulard
version 30 minutesversion 50 minutes
Alien Renaissance
48 min

Alien Renaissance

2014 - Réalisation Roberto Maria Grassi
Créé en 2000 par Mohamed Belarbi, Vagabond Crew, deux fois vainqueur du Battle of the Year International, est aujourd’hui une référence mondiale dans la compétition de haut niveau. Vagabond Crew, c’est aussi et avant tout une équipe, riche de personnalités diverses et singulières d’où se dégage l’extraordinaire énergie des battles, l’essence même du hip-hop. Alien, inspiré de l’univers visuel du film, interroge le double que chacun abrite au fond de soi, nous faisant vaciller de l’espoir à la fatalité. Une pièce dans laquelle neuf jeunes hip-hopeurs nous invitent par leur énergie communicative à prendre nos peurs en main comme une alternative à la violence.
Very Wetr !
52 min

Very Wetr !

2012 - Mise en scène Régine Chopinot
Sur le plateau, ils sont douze : onze artistes du Wetr et Régine Chopinot. Depuis leur enfance, tous les membres du Wetr ont appris à danser, chanter et s'accompagner de petites percussions végétales et de bambous à sonorité grave et sourde. Traditionnellement, ce sont les « anciens » qui chantent et les jeunes qui dansent. Pour la création « Very Wetr ! », ils ont accepté de modifier leurs habitudes et les envisagent avec ouverture et tranquillité. Leurs danses sont rythmées par des frappés de pieds sur le sol qui génèrent une sensation de force et de précision. Leur engagement physique est à la fois savant et généreux, mobilisant librement et dynamiquement tous les champs des articulations du corps. Chaque regard est écrit dans des orientations multiples et complémentaires aux mouvements... Les chants sont polyphoniques, circulant entre les modes, majeurs, mineurs, les assonances et les voix de tête pour reprendre à l'unisson une mélodie simple, où toutes les hauteurs de voix s'harmonisent. Les paroles jonglent entre le drehu et le français. Régine Chopinot a de surcroît sollicité Walles Kotra, un ami de longue date du Wetr, journaliste de métier, réalisateur et auteur, pour écrire un texte qu'elle dira pendant le déroulement de « Very Wetr ! » Jean-Paul Gaultier signe les costumes, bel équilibre entre les tutus en pandanus et les vêtements de ville, et travaille sur les peintures de corps pour souligner et paysager graphiquement l'architecture d'os et de muscles. Les fidèles et complices de longue date de Régine Chopinot, Maryse Gautier pour la lumière et Nicolas Barillot pour le son, sont à ses côtés pour continuer à tenter d'innover. Au fil de toutes ces expériences vécues si loin d'ici, Régine Chopinot n'a cessé de préciser et de mettre en place le schéma d'une pièce sur la force de la parole, qui verra un de ses aboutissements s'exprimer en juillet prochain. Avec Le Wetr à ses côtés, il y a de grandes chances pour que le résultat soit joyeux et « Very Wetr ! ».  DOCUMENTAIRE : Very Very Wetr ! – réalisation : Geoffroy Duval & Régine Chopinot - Durée: 52 min REFERENCE CATALOGUE : 420
Au pays des Totems
51 min

Au pays des Totems

1999 - Réalisation Michel Viotte
Nos civilisations ont souvent véhiculé les idées les plus fausses sur les indiens d'Amérique, et ce dès l'origine, lorsque Christophe Colomb les baptisa "indiens", injustement, croyant débarquer aux Indes. Ainsi, au cinéma ou dans les diverses iconographies réalisées sur le thème, l'un des clichés les plus communément répandus était la représentation d'un Totem au milieu du village indien. Pourtant, totems et autres oeuvres monumentales de sculpture aborigène se rencontraient exclusivement dans les territoires de l'extrême ouest du continent nord-américain, constituant aujourd'hui la Colombie Britannique (appartenant au Canada) et la pointe sud de l'Alaska. Le film propose de découvrir les réalisations artistiques des tribus indiennes de ces régions. Il explique le formidable "renouveau" culturel actuel à travers la personnalité de différents artistes de renom tels que Robert Davidson ou Joe David. Ils nous présentent leur travail, nous expliquent le sens profond de celui-ci au sein des communautés indiennes et évoquent de quelle manière les grandes figures symboliques représentées sur les oeuvres expriment leur spiritualité et témoignent de leur relation avec leur environnement naturel. Le film montre enfin de quelle façon les indiens ont réappris à gérer leur héritage culturel et social, et tentent aujourd'hui de trouver un équilibre entre tradition et modernité.
Sens 1
35 min

Sens 1

2008 - Mise en scène Pedro Pauwels
Quand deux corps se trouvent, se mélangent et s’emmêlent, une énergie se crée. Cette énergie ne peut être contenue dans ces seuls corps. Telle une bulle de plastique, elle explose, renvoyant le corps à sa simple et fébrile expression d’enveloppe. C’est pourtant de cette énergie que les danseuses de Pedro Pauwels se nourrissent pour tenter un impossible détachement. De leurs corps siamois, elles essaient de se libérer. Mais telle une fatalité, elles se retrouvent comme condamnées à ne faire qu’un. Pedro Pauwels dessine avec Sens 1 le rapprochement des corps comme un enfermement et une résurrection permanente. L’esthétique minimaliste de cette création tendue fait jaillir les tourments du physique, et donne à penser autant sur l’articulation des corps liés que sur les perpétuels recommencements des tentatives humaines.
Ola Kala – un spectacle des arts sauts
59 min

Ola Kala – un spectacle des arts sauts

2007 - Mise en scène Les Arts Sauts
Sur scène, les images se substituent aux mots. Chaque moment est une expérience nouvelle où naissent des figures aériennes autour d’un espace de jeu particulier le trapèze en croix - multipliant les axes et les déplacements et permettant de varier les trajectoires. « Ola Kala » est encore une recherche approfondie sur l’esthétisme, le mouvement en l’air spectaculaire et inventif autour du vol, de la chute, du plaisir et du désir. Violons, violoncelles, voix de femme, sons électroniques, forment une texture musicale qui accompagne le ballet. Les musiciens sont placés au plus près des trapézistes, à 12 mètres de hauteur, et accompagnent le ballet des corps dans l’espace comme si un même battement de cœur les unissait. S’ajoute à cette chorégraphie aérienne un travail spécifique sur la lumière - jeux d’ombres, effets de proche et lointain - se projetant sur la toile et offrant ainsi une sorte de double. Les spectateurs sont conviés à pénétrer sous la haute bulle par des boudins remplis d’air et à s’asseoir dans les transats entourant les artistes, retraçant le cercle intime de la piste.
Thais – Hymne à la joie
73 min

Thais – Hymne à la joie

2020 - Mise en scène Stéphane Casez
Tu vas rire ! La vraie histoire du spectacle, notre histoire, commence dans une lointaine contrée du nom de Lyon. Y vit Thaïs, une jeune fille de 23 ans qui a les cheveux blonds comme l’huile d’olive (suite à une coloration maison ratée), la peau rouge eczéma et pas un seul dragon.Un jour elle rencontre sur son chemin Stéphane Casez Lord du Boui Boui qui lui propose de coécrire un one woman show.De cette union nait un beau bébé du nom d’”Hymne à la joie”.Dès le premier mois, le spectacle se place premier des ventes et le reste pendant un an et demi.En juillet 2017, Thaïs n’écoutant que son courage part à la conquête du Festival d’Avignon, le succès est à nouveau au rendez-vous.11 raisons d’aller voir le spectacle :1. Pendant une heure tu n’entendras par parler de “corps parfait pour la plage”2. Tu t’es levé en te disant que ta vie était compliquée ? Viens écouter celle de thaïs, c’est pire.3. Tu peux t’asseoir à côté d’un charmant jeune homme/jeune fille, c’est le coup de foudre.4. Si tu es sage, à la fin tu gagnes une bière5. Tu peux voir plein de personnages, de la danse et du chant en une soirée6. Tu peux faire ton rire, tu sais celui que tu n’oses jamais faire, celui que tout le monde confond avec une alarme de voiture. Et bien là tu peux le faire.7. On ne parlera pas de politique.8. La bière.9. Si tu viens, que tu en parles à 3 personnes et qu’elles viennent, tu auras le bonheur sur 3 générations.10. Promis personne ne te spoilera ta série péférée11. J’ai mentionné la bière ?
Golgota
85 min

Golgota

2014 - Mise en scène Bartabas
Pionnier d'une expression inédite, Bartabas conjugue art équestre, musique, théâtre et danse. Il fonde en 1984 le théâtre équestre Zingaro puis, voilà tout juste dix ans, l’Académie équestre de Versailles pour laquelle il orchestre ces chants magnifiques à la gloire de l’Animal. Pour l’amour de ses chevaux, il construit l’extraordinaire vaisseau d’Aubervilliers, une nef de bois, un rêve et une folie, à la fois démesure et perfection. Opéra équestre, Chimère, Éclipse, Loungta, Triptyk, Battuta, Darshan, Calacas... Ses créations, chefs- d’œuvre avec chevaux, témoignent d’une quête incessante, jalonnée d’interrogations mystiques. Bartabas crée régulièrement pour les théâtres des œuvres plus intimistes basées sur des rencontres rares, comme Le Centaure et l’Animal avec Ko Murobushi au Théâtre national de Chaillot. Il initie alors des propositions plus audacieuses, parfois plus personnelles, dont il se fait l'auteur et l'interprète. Bartabas choisit de partager cette nouvelle aventure avec Andrés Marín, le plus talentueux des étoiles du flamenco contemporain. Chorégraphe, danseur, créateur des pièces Mas alla del tiempo, Asimetrias ou El cielo de tu boca, Andrés Marín fonde sa propre compagnie en 2002, et voyage depuis à travers le monde. Ensemble, ils choisissent les effluves mystiques des œuvres liturgiques de Tomás Luis de Victoria pour ouvrir des voies nouvelles dans leurs disciplines respectives « à la recherche, dit Bartabas, d'une musique silencieuse ». Pierre Notte / Théâtre du Rond-Point
Richard III (Thomas Jolly)
240 min

Richard III (Thomas Jolly)

2016 - Mise en scène Thomas Jolly
Le monstre sculpte sa statue  En Avignon, à la fin des intégrales des trois parties de Henry VI, les spectateurs debout après dix-huit heures de spectacle scandaient : «Richard III ! Richard III !» Ils sont aujourd’hui exaucés : Thomas Jolly, qui interprétait lui-même le rôle du sinistre Duc de Gloucester, va conduire son personnage jusqu’à son couronnement puis l’accompagner dans sa chute, au terme d’une dernière bataille... Richard est le premier grand maître de la mise en scène de soi que le théâtre ait produit. Ou du moins le premier personnage théâtral depuis Dionysos en personne (dans Les Bacchantes d’Euripide) à se mettre soi-même au monde théâtralement, sous le regard fasciné d’autrui. Si Richard est un être aussi extraordinaire, cela tient à ce qu’il est aussi son propre auteur, fils de ses œuvres, et que celles-ci, puisant leur énergie dans le goût de l’excès et l’irrépressible sens du jeu de leur auteur, témoignent de la sûreté de ses dons artistiques. Richard se veut roi – nulle autre identité ne saurait lui suffire. Or cette identité royale lui est interdite. S’il veut pouvoir accoucher de sa royauté, il lui faut se frayer seul sa voie, que ce soit par la ruse – en multipliant les masques – ou par la force, et au besoin à coups de hache (ainsi qu’il le dit lui-même dans l'acte III, scène 2 du troisième Henry VI). Il lui faut simultanément éliminer ses rivaux dynastiques au sein de sa propre famille (d’abord son frère Clarence, puis ses neveux Édouard et Richard, princes du sang et héritiers légitimes de son autre frère, Édouard IV), réduire à l’impuissance ses rivaux politiques (dont sa belle-sœur, la reine Élisabeth, ainsi que ses frères et ses fils d’un premier lit) et travailler à asseoir sa propre légitimité (par exemple en épousant Lady Anne, veuve du fils d’Henry VI). À première vue, la tâche paraît impossible. C’est précisément le contraste entre cette impossibilité initiale et les ressources d’intelligence rusée ou de soudaine brutalité que Richard, un effroyable sourire aux lèvres, déploie pour enfin la surmonter qui contribue à nourrir notre plaisir de spectateur – plaisir qui n’est sans doute pas sans rapport avec le souvenir des joies païennes ou enfantines que nous devons au cirque. Car Richard a quelque chose du pur histrion (ainsi lorsqu’il fait retomber sur la tête de Marguerite, la vieille reine-mère, les malédictions dont elle comptait l’accabler). Mais il est également un peu hypnotiseur – voyez comment il séduit Lady Anne. Un dompteur, aussi, qui n’a pas son pareil pour mater, soumettre ou encager les grands fauves politiques qui lui barrent la route. Et si l’on veut, un peu escamoteur : il propage des bruits sur Clarence qui entraînent sa condamnation à mort, puis fait opportunément disparaître la grâce trop tardive que lui accorde Édouard (et les remords du roi, déjà éprouvé par une longue maladie, précipitent sans doute son agonie). Richard, en somme, n’est pas seulement une abomination de la nature, un bossu, un pied-bot, doté de dents dès sa naissance. «Richard» est le nom d’une machine à produire des possibilités théâtrales inouïes, proprement impensables. Derrière le monstre, il faut saluer le tour de force, voire le chef- d’œuvre d’une volonté de puissance qui ne cesse, scène après scène, de sculpter sa propre statue. Trente-deux ans après l’inoubliable monstre d’Ariel Garcia Valdès, voici donc un autre Richard qu’on vit grandir en Avignon, reprenant à nouveaux frais le cérémonial de sa propre invention, puis de sa déroute : après l’intégrale des Henry VI, la bande de la Piccola Familia est de retour pour mener à son terme, avec leur contagieuse vitalité, l’une des aventures théâtrales les plus follement ambitieuses de la décennie.
Requiem fur eine metamorphose
116 min

Requiem fur eine metamorphose

2007 - Mise en scène Jan Fabre
Jan Fabre crée son propre Requiem, sous la forme d'une messe funèbre théâtrale dans laquelle la vie occupe une place centrale. Fabre redonne vie à la mort, la fête, la danse et la vénère comme faisant partie intégrante d'un cycle sans fin. La mort est un moment qui recèle des silences secrets. Mais c'est aussi un concert assourdissant de souvenirs, d'images et de fragments de vies disparues, désagrégées. Dans la mort, la vie revient en pagaille : un puzzle d'anecdotes, de stupidités, de chambres privées et de sublime fugacité. La mort est remplie de larmes, mais au-delà de ces pleurs, sous les larmes, bien après ou parfois juste par-dessus, il y a cet étrange sourire en coin de la vie. Encore et encore. La mort ensorcelle la vie. La vie ensorcelle la mort. Notre monde ne sait pas bien comment se gérer la mort. Ou plutôt, si : il la relègue le plus loin possible. Il n'y a littéralement plus de place pour les morts. Ce faisant, nous nous défendons de l'un des plus profonds mystères de la vie. La mort n'est pas un moment clinique. C'est une phase de transformation, l'âme déménage, le corps se rabougrit, la peau s'évente et disparaît. La terre, ce grand amas de morts, plante ses crocs dans ce qu'il en reste, affamée, insatiable. Or, un peu plus tard, la vie nous saute à nouveau au visage. Mûrir et pourrir. Ce n'est pas beaucoup plus que ça. Mais son éternelle fougue déborde d'une énergie démesurée. Comme la vague qui vient mourir sur le sable. Sans fin ni début. Le Requiem est une messe funèbre. Fabre nous entraîne dans la chambre funéraire de la mort. Il prend le pouls du mort, mesure sa température et lui tapote les fesses. La messe funèbre est une fête, un adieu, un nouveau départ.
Eric Antoine – Réalité ou Illusion
81 min

Eric Antoine – Réalité ou Illusion

2011 - Mise en scène Eric Antoine
Pour marquer agréablement la fin d'un cycle (plus de 250 représentations en France-Belgique-Suisse-Tunisie-Algérie-Québec de "Réalité ou Illusion?" créé en 2008 lors de sa première et triomphale participation officielle au Off) et le début d'un autre avec un nouveau spectacle, Éric Antoine, l'humorillusionniste illuminé, revient en Avignon cette année. À la fois pour le plaisir et pour tester devant un public connaisseur diverses nouveautés, il propose au Palace son spectacle explosif “Réalité ou illusion?”. Oui ça va bouger, ça va délirer,... mais CALMEZ VOUS !!!
Calacas
62 min

Calacas

2013 - Mise en scène Bartabas
Avec Calacas, (squelette au Mexique), inspiré de la tradition mexicaine de la Fête des morts, le Théâtre équestre Zingaro propose un spectacle époustouflant et poétique où la mort est prétexte à célébrer la vie. Après avoir martelé la terre de son Théâtre équestre Zingaro durant plus d’un quart de siècle, voici que Bartabas s’attaque aujourd’hui au ciel. Et qu’il entend y festoyer de plus belle, en mettant la camarde en cavale et les morts vivants à cheval. Véritable danse de l’âme joyeusement macabre, exécutée sur piste et dans les airs, Calacas évolue comme un double carnaval endiablé au son du tambour des chinchineros, des fanfares mexicaines et des orgues de Barbarie. Avec encore et toujours le cheval, le plus sûr animal psychopompe qui soit comme passeur, coursier, messager et ange gardien. La troupe au grand complet offre au public une grande fresque colorée menée à un rythme d’enfer par ses cavaliers, musiciens et techniciens qui entraînent 29 chevaux éblouissants dans leur danse céleste. Des chevaux qui, au fil des tableaux présentés, tels des passeurs, coursiers, messagers ou anges gardiens conduisent l’âme des morts dans l’au-delà.
Welfare
154 min

Welfare

2023 - Mise en scène Julie Deliquet
Décembre 1973 à New-York, une journée de l’ouverture à la fermeture d’une permanence d’urgence d’un centre d’Aide sociale hébergé dans le gymnase d’une école municipale. Dans ce refuge républicain aux couleurs de l’enfance, on attend son tour... Les sans-abris, apatrides, travailleurs, mères célibataires, immigrés et démunis se succèdent. Les heures passent, une cantine solidaire est offerte et crée du lien entre les usagers. Un monde de résistance prend vie. Sur cette île marginale, l’époque et les frontières n’existent plus, seuls les humains sont collectivement en action. Cette terre d’asile abrite un monde qui s’invente à chaque récit. Le vrai et le faux ne font que se jouer l’un de l’autre et cette comédie humaine devient le tréteau d’un théâtre ou` les femmes et les hommes luttent avec force et courage pour la refondation d’une démocratie.
Caroline Estremo – J’aime les Gens
83 min

Caroline Estremo – J’aime les Gens

2024 - Mise en scène Caroline Estremo
“Alors voilà, on m'a demandé de vous pitcher la dernière des dernières dates de ma tournée. Dans mon précédent pitch, [C'est moi où ce mot donne faim ?] je m'en suis pas trop mal sortie et les gens sont venus me voir partout en France [si, si !] Mais cette fois... C’est The Last ! La Dernière quoi ! Et c’est pas n'importe quelle scène, c'est le Zénith de Toulouse ! [Là il faut imaginer une musique de film à la Gladiator !]. Et c'est là que j'ai paniqué. Pas parce que c'est le Zénith de Toulouse hein ! Comment peut-on avoir peur de plusieurs milliers de personnes qui disent "Putaing con" et "Chocolatine" ? Vous êtes forcément des gens biens. [Passage de pommade : Check]. Revenons au pitch. J'ai regardé ma femme qui m'a dit... "Débrouille-toi", puis j'ai regarde´ ma mère qui m'a dit "De toutes façons tu ne m'écoutes jamais". Et c'est vrai que je ne l'écoute pas ma mère, pourtant je la revois me dire : "Infirmière aux Urgences ... Tu es sûre de toi ?”. Je suppose qu'elle tentait de me prévenir et de me préparer ! Alors accrochez-vous, je vous raconte mon histoire, ou The monumentale claque in my face. Prêts ? Parce que moi je ne l'étais pas !” Caroline Estremo
Asobu
67 min

Asobu

2006 - Mise en scène Josef Nadj
Entrer dans le « jeu » – « asobu » en japonais – , dans ses multiples dimensions, est pour Josef Nadj un nouveau pari envers la scène et le geste qui se déploie dans l’ensemble de son œuvre. Après un fabuleux dialogue entre musique et danse créé l’an passé, "Last Landscape", entièrement tourné vers l’acte du peintre et l’écriture musicale – couleurs et variations développées en proche complicité avec le compositeur russe Vladimir Tarasov –, le chorégraphe revient à l’une de ses attitudes favorites : étudier la vie et l’œuvre d’un auteur pour tisser des correspondances imaginaires avec celui-ci et son propre questionnement artistique, le corps, le mouvement, la poésie et l’image. Un travail de regard, de vision qui tels une esquisse, un trait, un tracé étend son geste jusqu’à l’épure ou la disparition. "Asobu" est conçu à la façon d’une traversée. Un voyage dans le monde des corps et de la matière.
Tartarin de Tarascon
125 min

Tartarin de Tarascon

2012 - Mise en scène Jérôme Savary
Alphonse Daudet raconte l'histoire de Tartarin, un intrépide chasseur de casquettes, fanfaron, matamore et sympathique. Tiré d'œuvre littéraire appartenant à un monde imaginaire et burlesque, "Tartarin de Tarascon", adapté et mis en scène par Jérôme Savary, interprété par Michel Galabru, est un spectacle drôle, éblouissant et étourdissant, pour tous les publics où se côtoient les codes du théâtre à l'ancienne, ceux de la comédie musicale et de la bande dessinée…
Quai des bulles, 20 ans de BD à Saint-Malo
74 min

Quai des bulles, 20 ans de BD à Saint-Malo

2001 - Réalisation Dominique Thiel, Michel Viotte
Rencontre avec les plus grands auteurs BD franco-belges à l’occasion de la XXème édition du Festival “ Quai des Bulles ”.
Jerk
57 min

Jerk

2021 - Mise en scène Gisèle Vienne
Solo pour un marionnettiste...JERK est une reconstitution imaginaire étrange, poétique, drôle et sombre des crimes perpétrés par le serial killer américain Dean Corll, qui, avec l’aide de deux adolescents, David Brooks et Wayne Henley, a tué plus d’une vingtaine de garçons dans l’état du Texas au milieu des années 70.Adapté de la nouvelle de Dennis Cooper, Gisèle Vienne met en scène David Brooks, alias Jonathan Capdevielle, qui purge une peine à perpétuité.En prison, il apprend l’art de la marionnette qui lui permet en quelque sorte de faire face à ses responsabilités quant à sa participation aux crimes. Il a écrit une pièce qui reconstitue les meurtres de Dean Corll, utilisant des marionnettes pour interpréter tous les rôles. David présente son spectacle en prison pour une classe d’étudiants en psychologie d’une université locale.
Piano di Rotta
26 min

Piano di Rotta

2003 - Réalisation Jocelyn Cammack
Le désir d'une union synchronisée du corps et de l'esprit, défiant la certitude que ce ésir ne pourrait jamais être atteint. "Piano di rotta" est une carte de l'horizon.
If not, why not ?
26 min

If not, why not ?

2003 - Réalisation Daniel Wiroth
Si les questions n'existaient pas, il n'y aurait pas de réponse...
The Fluid Force Of Love
80 min

The Fluid Force Of Love

2021 - Mise en scène Jan Fabre
L’immense Jan Fabre, monstre sacré des arts visuels et de la scène, vient répéter et vous présenter en première mondiale sa nouvelle pièce ! Il lance ses neuf interprètes débridés à la poursuite de l’essence même de l’amour. Danser la liberté d’être soi, accueillir le mystère de la transformation, louer la fluidité de notre identité humaine. Les multiples formes de sensualité hors norme sont sublimées par cet artiste inclassable, surprenant, transgressif. Une création attendue avec impatience qui s’annonce… décoiffante !Qui sommes-nous, au juste ? Qui aimons-nous vraiment ? Et comment ? À l’heure des coming-out libérateurs qui invitent à affirmer enfin notre identité profonde, sortir du placard reste un acte radical. Jan Fabre répond à l’étiquetage de nos sexualités par un humour débridé et folâtre, proche des Monty Python. Dépliant l’éventail fascinant de tous les amours possibles, des fantasmes singuliers, il renverse la bien-pensance, érige un éloge à la liberté d’aimer, vitale et insaisissable, comme le fluide nécessaire dont nous sommes tous faits. En faisant voltiger l’absurde, le sérieux et l’hilarant, le grand maître de la scène européenne nous bous-cule à grands coups de burlesque. Attention, les « Guerriers de la beauté » sortent du placard !
In The Middle
66 min

In The Middle

2018 - Réalisation Mathieu Allard
Ouverture et métissage sont la devise de cette famille de femmes fortes et indépendantes. Très loin de l’étiquette exclusive «casquette à l’envers», les Swaggers bousculent le monde culturel pour proposer un hip-hop nouveau et alternatif. On retrouve chez elles de nombreuses inspirations, fruits de diverses collaborations individuelles avec les plus grands chorégraphes contemporains tels que Angelin Preljocaj, Blanca Li ou encore Sylvain Groud. Marion Motin a su créer une véritable synergie de groupe : contrepied de l’uniformité, c’est la diversité qui prévaut. Son écriture atypique révèle les styles et les personnalités artistiques. Swaggers se nourrit de ses invdualités.
Manta
27 min

Manta

2012 - Réalisation Valérie Urréa
« Le terme hijab ou hidjab veut dire « tout voile placé devant un être ou un objet pour le soustraire à la vue ou l'isoler ». Dans un contexte non arabophone, il désigne plus particulièrement le voile qu'un nombre non négligeable de femmes musulmanes portent, couvrant la tête et laissant le visage découvert. Il est aussi appelé « voile islamique ». Le mot arabe hijab est issu de la racine hajaba qui signifie « dérober au regard, cacher ». Par extension, il prend également le sens de « rideau », « écran ». Le champ sémantique correspondant à ce mot est plus large que pour l'équivalent français « voile » qui couvre pour protéger ou pour cacher, mais ne sépare pas. » Il s’agit par le spectacle d’éprouver physiquement et psychiquement cette « soustraction » au monde, et de s’y confronter sans protection. 
Le partage de Midi, récit d’une création
34 min

Le partage de Midi, récit d’une création

2008 - Réalisation Michel Viotte
Ce film est un vrai défi : réussir à capter sur quelques jours la magie d’une création hors-norme, une aventure artistique sans précédent. Valérie Dréville, Gaël Baron, Nicolas Bouchaud, Jean-François Sivadier ont décidé de redonner vie à un texte mythique du théâtre contemporain, « Le partage de Midi » de Paul Claudel, avec une nouvelle façon d’envisager la relation classique comédiens / metteur en scène : ils seront tous à la fois interprètes et metteurs en scènes. Ce parti pris, quasi éthique, se concrétise par un processus créatif particulier, qui donne tout son sens à ce documentaire : restituer dans une forme la plus brute et directe possible, l’activité fébrile et la frénésie créative qui présidera à cette véritable « expérience » théâtrale. Captation pour mémoire : Partage de midi - 120 minutes - Festival d'Avignon 2008
Princesses le reve d’Odile
52 min

Princesses le reve d’Odile

2009 - Réalisation Hervé Portanguen
Dans une grande féerie, 20 chorégraphes-danseurs contemporains renommés investissent différents espaces d’un bâtiment flambant neuf, le Théâtre-Auditorium de Poitiers, pour en célébrer la création et son ouverture au public. De son solo respectif, chacun éprouve les lieux, dialogue avec, pour mieux en réinventer le sien et un autre, celui du spectacle. Les formes et les volumes de l’édifice dessinés par l’architecte expriment ici ses recherches autour d’un lien nouveau entre la structure de l’espace et le mouvement du corps. Par son univers et son style propre, chaque danseur donne à percevoir son rapport à l’espace environnant. Les perceptions varient de l’un à l’autre, s’additionnent et révèlent l’espace architectural. Les murs peuvent danser.
A l’abordage
31 min

A l’abordage

1997 - Réalisation Michel Viotte
Histoire des films de pirates, à travers diverses rencontres : Pierre Dubois (écrivain), James Goldstone (réalisateur), Peter Ustinov (réalisateur et comédien), Cris Campion (comédien) ... Quelles furent les grandes figures de ce cinéma ? Quelles en sont les règles, et comment les transgresser ? De Michael Curtiz à Roman Polanski, évolution d'un cinéma d'aventure dont le secret semble désormais perdu...
Drugs kept me alive
74 min

Drugs kept me alive

2013 - Mise en scène Jan Fabre
Le monologue Drugs kept me alive (Les drogues m’ont maintenu en vie) parle d’un survivant. Il explore toutes les issues de secours, l’aiguille de sa boussole toujours tournée vers les raccourcis entre le ciel et l’enfer, pour toujours avoir une longueur d’avance sur la menace de la Faucheuse. Sa rapidité est sa meilleure arme, son humour un médicament puissant et ses acolytes répondent à des noms illustres issus des sphères supérieures, tels que ecstasy, kétamine,GBH,poppers,speed,cocaïne,2C-B,2C-1,2C-7. Avec ces cristaux à inhaler, ces ‘démangeurs’ de sang et ces envoûteurs cérébraux, il se repousse et se jette dans le magma de ce qui le maintient en vie : le désir tourbillonnant de l’ivresse permanente. Il se meut à bord d’un gigantesque dirigeable, loin au-dessus des nuages, il amarre aux quais de chimères qui semblent être en perpétuelle transformation, se crée des mirages qui semblent l’envelopper aimablement et lui procurent un bonheur intense. C’est précisément cette intensité hors du monde qui fait battre ce désir obsessionnel. Une intensité emplie d’une sorte de pureté : l’extase. C’est une sensation étrange qu’une chose puisse être à la fois aussi floue et aussi transparente. Comme une bulle de savon que l’on peut tendre tout autour de la peau pour ainsi s’enfoncer lentement et disparaître. Cette bulle d’air est sa seconde nature, une enveloppe où le silence est assourdissant et qui le protège de la mort. Mais on approche du plaisir ultime, du superlatif de l’extase quand les médicaments du monde d’en haut se mêlent à ceux du royaume des ombres. Dans Drugs kept me alive, Jan Fabre esquisse une vie au bord du gouffre de la mort. Plus on s’approche de la mort, plus les pilules, les poudres et les boissons doivent soutenir la vie. Telle est la situation dans laquelle se trouve le personnage de cette pièce : il a vu la mort en face et décide de jouer au poker avec la maladie dans son corps : drugs kept me alive. Luk Van den Dries
Entre Temps
21 min

Entre Temps

2004 - Mise en scène Héla Fattoumi, Eric Lamoureux
Le film s’inspire de deux pièces chorégraphiques, respectivement, Wasla, solo interprété par Héla Fattoumi, et Exode, solo interprété par Eric Lamoureux et accompagné par l’accordéoniste Pascal Contet. La strucure du récit s’organisera sous la forme d’un montage parallèle spécifique, entrelaçant les deux chorégraphies.
La Madâ’a
26 min

La Madâ’a

2006 - Mise en scène Héla Fattoumi, Eric Lamoureux
Pour « La Madâ'a », Hela fattoumi et Eric Lamoureux se sont inspirés de la poésie arabe d’Adonis à la croisée de l’Orient et de l’Occident. Le film est une récréation cinématographique, une fiction chorégraphique en décors naturels issue d’une réécriture de « La Madâ’a ». En créant une nouvelle trame narrative et un nouvel espace dramaturgique, le film va permettre d’aller puiser l’émotion et l’énergie des corps au plus près de leur singularité et ainsi donner à voir toute la complexité des liens qu’ils entretiennent entre eux et avec l’espace qui les entoure. De plus la coloration particulière de la pièce qui donne à ressentir par touche, la lumière changeante et singulière des villes méditerranéennes va fortement imprégner l’univers du film.
99 duos
26 min

99 duos

2003 - Mise en scène Jean-Claude Gallotta
Qu’ils soient 99 ou 200, peu importe : le spectacle ne sort pas d’un calcul mathématique, mais du coeur. Un spectacle physique plus qu’intellectuel, qui parle de tendresse et de joutes amoureuses, de résistances vaincues. Combats que se livrent quatre couples de danseurs présentés comme artistes chorégraphiques, tant leur profond engagement prouve qu’ils sont en grande partie responsables des mouvements nés de leur réaction spontanées (…)Le Figaro
Orlando ou l’Impatience
202 min

Orlando ou l’Impatience

2014 - Mise en scène Olivier Py
Orlando cherche désespérément son père. Sa mère, célèbre actrice, lui donne à chaque acte une piste nouvelle qui l’entraîne dans une identification toujours plus extravagante. Chacun de ses pères possibles est aussi un théâtre tout autant qu’une philosophie possible. Le premier est un metteur en scène de tragédie politique, le second ne fait que des comédies érotiques, le troisième des poèmes religieux obscurs, le quatrième des épopées historiques et le dernier des farces philosophiques. Orlando tente chaque fois de séduire son nouveau père, jusqu’à ce que sa mère lui avoue qu’il est le fils d’un autre... Nous sommes dans le registre de la comédie et de la métacomédie comme avait pu l’être Illusions comiques. Mais il est aussi question dans cette pièce de rêver une nouvelle éthique, c’est-à-dire un nouveau rapport au monde. La politique a-t-elle remplacé le politique, l’art n’est-il plus qu’une marchandise, le sexe est-il aujourd’hui un vecteur normalisateur et réactionnaire, la foi peut-elle survivre à l’effondrement intellectuel des religions, la philosophie se réduit-elle au commentaire de la gloire passée de l’Europe ? La scénographie sera une chorégraphie d’espaces intérieurs, une cavalcade de lieux intimes qui feront de ce spectacle un ouvrage picaresque. Une version longue et une version courte seront travaillées en amont, la version longue offrira des digressions subtiles, un droit à l’inutile que la version courte épargnera aux spectateurs plus impatients. À la manière d’une grande promenade à travers les pensées et les théâtres de son temps, Orlando ou l’impatience est un portrait du présent, ni assassin ni béat. Il imagine que nous vivons dans un changement d’époque et que, sur cette ligne de fracture, les destins vacillent. Enfin, ce sera pour Avignon un spectacle manifeste où, bien évidemment, seul le théâtre est vainqueur. Olivier Py, septembre 2013
21ème Festival International du Cirque de Massy
120 min

21ème Festival International du Cirque de Massy

2013 - Réalisation Roberto Maria Grassi
De jeunes talents, de grands numéros inédits en France, des stars internationales et la présence de nombreux animaux-artistes, sont les atouts de ce show novateur et de cette compétition tournée vers la création.
La voie de l’écuyer
62 min

La voie de l’écuyer

2012 - Mise en scène Bartabas
" J’ai imaginé une compagnie-école, un laboratoire de création, où la notion de travail collectif est fortement défendu. Pour moi, il n’y a pas de transmission du savoir équestre sans développement d’une sensibilité artistique. C’est pourquoi, ici, l’apprentissage du dressage se conjugue avec la pratique de la danse, du chant, de l’escrime artistique ou du Kyudo… Il s’agit de considérer la chose équestre comme un art et non comme une discipline." Bartabas La Voie de l’écuyer est le spectacle de répertoire de l’Académie du spectacle équestre ; décliné en Opus, il évolue et s’enrichit chaque année de l’expérience des écuyers et des progrès des chevaux. Avec le Carrousel des lusitaniens, l’escrime artistique, les improvisations, les longues rênes… ce spectacle évoque l’Académie, corps de ballet équestre unique au monde qui allie création contemporaine, art équestre, patrimoine revisité, appropriation de la tradition et transmission des savoirs.
La Traviata à Paris Making Of
52 min

La Traviata à Paris Making Of

2001 - Réalisation Henri Poulain
En juin 2000 et pendant deux jours, le producteur italien Andrea Andermann diffusait, en direct, depuis Paris, et sur 142 pays, ce célèbre opéra de Verdi en 4 actes, filmé sur différents sites de la capitale française : l'Hôtel de Boisgelin, le château de Versailles, le Petit Palais, et l'Ile Saint-Louis, les musiciens étant basés à la Salle Wagram. Ce making of retrace la préparation de cette grande production, les émotions, les doutes et les joies de tous ses intervenants.
Mount Olympus
223 min

Mount Olympus

2016 - Mise en scène Jan Fabre
Pour louer ou visionner le programme : https://vimeo.com/ondemand/mountolympus Jan Fabre repousse plus loin les limites du théâtre, étire le temps, pour offrir 24 heures non-stop d’un spectacle d’une folle énergie. Avec 27 acteurs/performeurs/danseurs, ses « guerriers de la beauté », il plonge aux racines des tragédies grecques. « Mount Olympus » se conclut par une danse d’anthologie applaudie debout pendant 40 minutes. Jan Fabre pense qu’en ces temps de restriction, de crise, d’anti-culture, il était important, au contraire, d’offrir plus et d’explorer nos tréfonds mythiques. « Mount Olympus » cumule toutes les folies, les excès et les beautés de Jan Fabre comme si on entrait dans son cerveau. Pour les spectateurs comme pour les performeurs, il y aura eu un avant et un après « Mount Olympus ».
La Folle histoire de Michel Montana
92 min

La Folle histoire de Michel Montana

2017 - Mise en scène Arnaud Joyet
Le souhait d'Oldelaf et de son acolyte Alain Berthier était de partir sur la création d'un nouveau projet axé sur l'humour, tout en en gardant la part musicale dont seul eux ont le secret. Et c'est tout naturellement qu'une fois encore ils se sont dirigés vers nous pour s'occuper de la production du « Projet Michel Montana » (sous le label Houlala Spectacles). Michel Montana est un chanteur français né en 1946 de mère française mais rasée et de père stérile. Véritable miraculé de la nature, il viendra sur le tard à la chanson où il se révèle être un être à part. Enfin, vraiment à part, les autres chanteurs ne l'acceptent pas. Il va côtoyer l'apogée des années 70, le monde des Sardou, Cloclo, Fugain, et va même être à l'origine de plusieurs chansons cultes sans pour autant jamais embrasser le succès escompté. Oldelaf et Alain Berthier, les deux seuls membres du FCMM (Fan Club Michel Montana) évoquent avec tendresse et passion les plus belles heures de ce génie méconnu au travers d'un colloque festif et poignant. Avec ce spectacle, Oldelaf se lance dans un pari fou, autant pour lui que pour nous!
Erdman/Pineau répétition à ciel ouvert
26 min

Erdman/Pineau répétition à ciel ouvert

2011 - Réalisation Jérôme Cassou
Le comédien et metteur en scène Patrick Pineau nous invite, avec l’ensemble de son équipe artistique, à un grand pique-nique durant lequel ils vont répéter une partie de son prochain spectacle « Le suicidé », pièce du dramaturge moscovite Nikolaï Erdman qu’ils joueront cet été dans la carrière de Boulbon en Avignon. L’occasion de faire la lumière sur cet auteur trop méconnu qui, en seulement deux pièces, toutes deux censurées par le régime stalinien, aura marqué l’histoire du théâtre russe. Une partie de campagne estivale, ponctuée de sujets inhérents aux préparatifs de la pièce, de réflexions des artistes et des techniciens, de scènes de travail, de témoignages et d’images d’archives. Une répétition à ciel ouvert, vive et chaleureuse que menacent pourtant les nuages de l’ordre et du contrôle de certains régimes d’hier et d’aujourd’hui, peu favorables à la liberté d’expression.
La guerre d’Hollywood
150 min

La guerre d’Hollywood

2013 - Réalisation Michel Viotte
Destinée au public le plus large, cette fresque documentaire propose  un regard original et ambitieux sur la seconde guerre mondiale. Elle raconte comment Hollywood, capitale mondiale du divertissement, va jouer un rôle unique dans cette phase de l’Histoire, en mobilisant à la fois ses talents et ses outils de production et de distribution pour servir les objectifs du gouvernement américain. Entre 1939 et 1945, au sein des grands studios ainsi que d’unités militaires créées pour l’occasion, des milliers de films (fictions, documentaires, dessins animés) sont produits pour dénoncer l’idéologie nazie, exacerber le sentiment patriotique, optimiser la formation des recrues, rapporter l’avancée des forces de l’axe, sensibiliser l’opinion à l’effort de guerre… Les plus grandes stars du moment endossent l’uniforme, et beaucoup d’entre elles, telles que Clark Gable, James Stewart ou Tyrone Power, participent activement aux combats… D’autres, comme Bob Hope, Bing Crosby ou Marlene Dietrich,  participent à d’innombrables tournées, pour collecter des fonds pour la guerre ou divertir les soldats sur les bases américaines… Enfin, alors que sur les écrans, Robert Taylor, Errol Flynn ou Donald Duck mettent à mal Nazis et Japonais, les plus grands réalisateurs rejoignent le front pour témoigner du conflit en images : John Ford filme la bataille de Midway, William Wyler les équipages des B17, John Huston la campagne d’Italie, George Stevens le D-Day, la libération de Paris, et la découverte des camps de concentration… Un phénomène d’une telle ampleur ne sera jamais réédité dans l’histoire. « La guerre d’Hollywood » propose de revivre, au travers d’archives étonnantes, inédites ou rarement montrées, la chronologie de ces évènements, et de développer, à mesure de leur progression, des chapitres de réflexion, avec des intervenants prestigieux (réalisateurs, historiens, écrivains).
Chatting with Henri Matisse
56 min

Chatting with Henri Matisse

2015 - Mise en scène Eric Vigner
"Chatting with Henri Matisse" est la retranscription de conversations que le chef de file du fauvisme a eues en 1941 durant la Seconde Guerre Mondiale avec le critique d’art Pierre Courthion. Le peintre s’était alors livré sans retenue sur sa carrière, ce qu’il n’avait encore jamais fait. Il y parle du temps où il était élève dans l’atelier de Gustave Moreau, raconte ses relations avec les collectionneurs, discute des auteurs, des musiciens, des politiques de son époque, et de ses voyages. Il évoque aussi la danse, son travail pour l’opéra et pour d’autres formes scéniques. Malgré la parution programmée de ces conversations, ce précieux témoignage demeurait inaccessible. Plus de 70 ans plus tard, le public le découvre enfin lorsqu’elles sont publiées pour la première fois par Tate Publishing en 2013 en anglais. Dans "Chatting with Henri Matisse, Henri Matisse" est interprété par Jean-Michel Ribes et Pierre Courthion par Agathe Bonitzer pour suggérer la relation de Matisse à son modèle.
Gilberto Gil – Refavela 40
77 min

Gilberto Gil – Refavela 40

2018 - Réalisation Arnaud Emery
Gilberto Gil est l’un des artistes les plus célèbres et les plus célébrés du Brésil. Pour le festival Les Suds à Arles, cette légende vivante revisite l’album "Refavela" - un concentré de bossa nova, de baiao, de samba et de funk publié en 1977. Adiante ! Originaire de Salvador de Bahia, Gilberto Gil est à l’image du Brésil : généreux, engagé et métissé. À cheval entre l’Amérique latine et l’Afrique, les musiques savantes et populaires, le musicien est devenu le chantre du tropicalisme, cette musique contestataire et universaliste créée en réaction au coup d’état du maréchal Castelo Branco. Cet engagement politique et musical sans failles vaudra d’ailleurs à Gilberto Gil d’être nommé Ministre de la Culture par Lula entre 2003 et 2008. Pour célébrer les quarante ans de l'album "Refavela", Gilberto Gil est bien entouré : ce soir, il partage la scène du théâtre antique d’Arles avec la chanteuse capverdienne Mayra Andrade, la chanteuse et pianiste italienne Chiara Civello et l’accordéoniste brésilien Mestrinho. Cette joyeuse troupe est menée par Bem Gil, fils de Gilberto mais aussi et surtout directeur artistique et arrangeur de ce concert exceptionnel. Concert capté le 10 juillet 2018 au Théâtre Antique d’Arles.
Looking for Mr Castang
132 min

Looking for Mr Castang

2009 - Mise en scène Edouard Baer
Où est le centre du monde ? Mr Castang le sait. Quel est le sens de la vie ? Mr Castang a la réponse. Comment sauver le monde occidental de l'Ennui ? Demandez à Mr Castang. Qui est Mr Castang ? Vite trouvons-le ! Accompagné d'une troupe plus rocambolesque que jamais, embarquez-vous dans un voyage musical spatio-temporel, dont la destination est tenue secrète.
Que la noce commence
150 min

Que la noce commence

2013 - Mise en scène Didier Bezace
Roumanie, de nos jours. Une équipe de tournage arrive dans un territoire désolé pour un reportage sur les « phénomènes paranormaux » qui ont traversé l’Histoire du pays. À la surprise de tous, seules de vieilles femmes en deuil hantent ces ruines industrielles. Que s’est-il donc passé avant qu’existe cette usine maintenant détruite ? Il faut remonter en 1953 : alors que tout un village s’active à préparer des noces, tombe l’annonce de la mort de Staline. Une semaine de deuil national interdit toute célébration. Comment sauver la fête et se marier quand même ?
Ce que le djazz a fait à ma djambe
90 min

Ce que le djazz a fait à ma djambe

2017 - Mise en scène Jacques Gamblin
Jacques Gamblin danse le blues, le groove, le funk. Il écrit, incarne et dit des textes lors d’un concert hors cadre. En freestyle poétique, avec Laurent de Wilde, il invente un dialogue à sept voix de jazzmen pour une folie musicale. D’abord au piano, Gamblin joue quelques notes puis tente les autres instruments. Vite, il abandonne car il se dit "mauvais" . Pourtant la musique a toujours été là, dans son coeur, dans sa vie. Attrayante, aguicheuse, audacieuse et sauvage. Jeune homme démotivé par une professeure intransigeante, il ouvre ses oreilles pour se nourrir de la musique à défaut de la jouer. C’est donc avec des mots, que Gamblin , avec Laurent de Wilde, invente un dialogue à sept voix de jazzmen pour une folie musicale.
Amour et chipolatas
84 min

Amour et chipolatas

2007 - Mise en scène Xavier Letourneur
"Amour et chipolatas", ou comment inviter ses trois premiers amours à un soi-disant barbecue pour mettre à l'épreuve son futur mari. Une comédie pleine de drôlerie et de charme sur les relations amoureuses quand c'est la femme qui mène la danse.
Soirée Mozart & Beethoven au Théâtre de l’Archevêché
66 min

Soirée Mozart & Beethoven au Théâtre de l’Archevêché

2020 - Réalisation Julien Condemine
Le Festival d’Aix-en-Provence ne se laissera pas réduire au silence par la COVID : la manifestation provençale invite en effet le Balthasar Neumann Ensemble pour un concert mettant à l’honneur la musique de Mozart et de Beethoven. A la direction, Thomas Hengelbrock. Au chant, les solistes Véronique Gens et Stanislas de Barbeyrac.
Cochons d’Inde
80 min

Cochons d’Inde

2010 - Mise en scène Anne Bourgeois
Cette pièce, sorte de «  Boulevard kafkaïen », montre un bourgeois dont les certitudes et l’arrogance, finiront par s’effriter petit à petit face à une situation absurde qui le dépasse. Le thème de la mondialisation, les rapports de force entre les faibles et les forts, sont au centre de  cette histoire. Les indiens imposent leurs règles aux français. Le guichetier impose ses règles au client. Bref, les règles ont changé …
Kallagan – Une très belle surprise
74 min

Kallagan – Une très belle surprise

2020 - Mise en scène Kallagan (Arnaud Benjamin)
« Chouchou du Montreux Comedy Festival, Kallagan se démarque au milieu des meilleurs stand-uppers francophones grâce à son style unique. Trash mais jamais vulgaire, sensible mais pas dupe, on passe volontiers du rire aux larmes au fur et à mesure de sujets auxquels onne s’attendait pas à rire ! Il se peut que vous ayez honte de rire de certaines vannes, c’est normal c’est ce qu’ilcherche…Bref, c’est une très belle surprise… Enfin c’est ce que disent les gens en sortant duspectacle… »
Durassong
63 min

Durassong

2013 - Réalisation Jérémie Cuvillier
Il s’agit d’un film sur Marguerite Duras au détour de l’Inde et de son « cycle indien ». Le spectacle d'Eric Vigner, conçu à l'occasion du Festival Bonjour India, voyage à travers ce «cycle indien», créant une expérience théâtrale inédite à partir de deux œuvres Le Vice-consul et India Song. Ce sera la première fois à la veille de fêter le centenaire de sa naissance le 4 avril 1914, que l’Inde rêvée de l’auteur d’Hiroshima mon amour rencontrera la réalité de l’Inde par le corps des acteurs indiens.
De Fatna à Rachida
26 min

De Fatna à Rachida

2005 - Réalisation Julien Bur
Retour sur le parcours singulier de cette jeune artiste, de ses débuts pas toujours évidents à son éclosion aux yeux du grand public. Ce documentaire qui accompagne le spectacle “La vie rêvée de Fatna” nous permet de découvrir une Rachida Khalil émouvante qui a su se construire par-delà ses doutes et s’affirmer en France sans renier ses origines, grâce au soutien d’illustres mentors comme Guy Bedos.Documentaire de la pièce "La vie Rêvée de Fatna", référence 167
La chute des Dieux
140 min

La chute des Dieux

2005 - Mise en scène Johan Simons, Paul Koek
En 1933, le baron Joachim von Essenbeck, patriarche d’une riche famille industrielle des aciéries de la Ruhr, fête son anniversaire au milieu des siens, alors que les nazis se précipitent sur le Reichstag incendié. Sur les cendres d’un monde ancien, une fratrie se déchire, se désagrège, libère ses instincts les plus vils qu’autorise la montée d’une volonté de puissance totale. Dans une danse macabre, notamment composée par le musicien Heiner Goebbels et arrangée par Paul Koek, où les cordes tendues et les percussions font résonner en direct les bruits de bottes et les tourments intérieurs, une humanité plongée dans de sombres temps transgresse tous les interdits, se perd dans le meurtre du père et l’inceste œdipien. Adaptée du film envoûtant de Luchino Visconti les Damnés (1969), "La Chute des dieux" en reprend la trame principale. Membre fanatique des SS de Himmler, Aschenbach convainc Friedrich Bruckmann, directeur des aciéries et amant de la baronne Sophie, de porter Hitler au pouvoir. Meurtrier du baron von Essenbeck, Bruckmann récupère les pleins pouvoirs sur les aciéries des mains du jeune héritier Martin, le fils névrosé de Sophie, une Lady Macbeth moderne. Le basculement de l’Europe vers le fascisme enserre ce huis clos familial. Une veste tombée, une autre enfilée : dans un ballet parfaitement réglé, les neuf comédiens et trois musiciens de la compagnie ZT Hollandia jouent tous les personnages de cette ascension de la perversion des pulsions.
La place Royale
98 min

La place Royale

2012 - Mise en scène Eric Vigner
Le 3 octobre 2010, Éric Vigner créait l'Académie : une « petite démocratie » regroupant sept jeunes acteurs français et étrangers, visant à former à la fois un espace de transmission, de recherche et de production théâtrale. Scellant l'acte de naissance de l'Académie, La place Royale de Pierre Corneille ouvre la saison du Théâtre de Lorient en opérant une sorte de retour aux sources. C'est en effet à cette comédie, déjà, qu'Éric Vigner s'attaquait à la fin de ses études au Conservatoire, en 1986, y dirigeant sept acteurs de sa promotion (parmi lesquels Denis Podalydès). Cette pièce de jeunesse sur la jeunesse a été écrite par Corneille en 1634, à l'âge de 28 ans, deux ans avant « L'Illusion comique » — pièce qu'Éric Vigner avait choisi de présenter pour l'ouverture du CDDB en 1996—, et trois ans avant qu'il n'abandonne la comédie pour se tourner vers le genre tragique. Sous-titrée « L'amoureux extravagant », La place Royale conte les atermoiements d'Alidor, qui aime Angélique, sans toutefois pouvoir se résoudre à l'idée d'un mariage qui signifierait la perte de sa liberté. Dans ce spectacle où la beauté visuelle propre aux mises en scène d'Éric Vigner prend une tournure baroque, où l'on retrouve le soin qu'il apporte au texte et son incarnation, les alexandrins de Corneille se frottent aux accents des jeunes comédiens de l'Académie. Cela n'en souligne que mieux la modernité de cette pièce qui marque la naissance du héros cornélien, brillante et réjouissante méditation sur l'amour et la liberté, et la façon dont l'amour peut faire échec à l'amour.
Le Firmament
150 min

Le Firmament

2022 - Mise en scène Chloé Dabert
Alors que tout le pays attend la comète de Halley, Sally Poppy, une jeune domestique, est condamnée à la pendaison pour le meurtre particulièrement violent d’une fillette, enfant d’une puissante famille de notables d’une petite ville de province. Cette jeune femme a été´ reconnue coupable - avec son amant.Quand elle prétend être enceinte, un jury de douze femmes est réuni : celles-ci sont alors exemptées de leurs tâches ménagères quotidiennes et convoquées au tribunal pour décider si l’accusée dit la vérité ou essaye d’échapper à sa mort. Ce jury populaire est composé de femmes de la ville de conditions différentes : l’une s’inquiète de pouvoir rentrer à temps pour récolter des poireaux, une autre de ses bouffées de chaleur, une est stérile, une autre a eu 21 enfants, etc. Seule la sage-femme Elizabeth Luke est prête à défendre l’accusée, tout en savourant la rare opportunité pour des femmes d’avoir un pouvoir décisionnaire sur les événements dans un monde habituellement dicté par les hommes. Que faire alors de ce « pouvoir » dont on n’a pas l’habitude ? Le prendre, s’en remettre à d’autres, ou essayer de l’exercer selon ses critères personnels en essayant de prendre en compte une justice globale ?Entre anecdotes sans filtres et débats sur la politique de colonisation qui gagne le pays, avec humour et rage, se règlent des querelles de village et des conflits de classes dans une langue tant archaïque que contemporaine.
Clinic
74 min

Clinic

2014 - Mise en scène Eric Métayer
Une journée dans le quotidien d'une clinique où vous ne voudriez pas vous faire opérer… Ils sont tous fous dans cette clinique ! Les médecins déjantés ne ratent pas une occasion de s'amuser aux dépens des malades… souvent plus atteints qu'il n'y paraît. Clinic, c'est un univers délirant et grinçant. Un spectacle débordant d'inventivité et d'humour noir.
Edgar Morin – Se souvenir de l’avenir
151 min

Edgar Morin – Se souvenir de l’avenir

2021 - Réalisation Stéphane Pinot
Né le 8 juillet 1921, Edgar Morin est un enfant du siècle qui a vécu intimement les extases de l’histoire. Théoricien de la connaissance et héros de la Résistance, dissident du stalinisme et infatigable arpenteur des chemins de l’espérance, anthropologue de la mort et sociologue du temps présent, Edgar Morin est un omnivore culturel et un penseur fraternel. Et n’aura cessé de vivre autant que de penser les événements. À travers l’évocation de ses souvenirs les plus marquants, il lancera, en compagnie d’invités inspirés par ses idées, quelques salves d’avenir afin de dessiner une nouvelle voie pour notre temps. le 8 juillet 1921, Edgar Morin est un enfant du siècle qui a vécu intimement les extases de l’histoire. Théoricien de la connaissance et héros de
Les Damnés
140 min

Les Damnés

2016 - Mise en scène Ivo Van Hove
L'histoire de la famille Essenbeck à l'heure du triomphe des nazis en Allemagne. Pour protéger leurs intérêts, ces maîres de la sidérurgie ne voient d'autre alternative que de s'allier au nouveau régime et assassinent leur patriarche, le vieux baron Joachim, que cette idée répugne. D'intrigues en manipulations, de trahisons en meurtres, la désignation du nouveau patron des aciéries génère un véritable rituel de célébration du Mal, où la perversion des rapports entre les individus fait écho à la cruauté et la brutalité du contexte politique. Dans cette lutte pour la survie, contre toute attente, Martin - le fils pédophile et incestueux de la puissante baronne Sophie - parvient à éliminer tous ses adversaires, devenant un serviteur zélé du régime prêt à régner sur l'empire hérité. Pour cela, il accepte de payer le prix fort : la froideur d'une vie où l'amour, la bonté et la beauté ont irrémidiablement disparus.
Casimir et Caroline
117 min

Casimir et Caroline

2009 - Mise en scène Johan Simons, Paul Koek
L'histoire se passe pendant une fête foraine, avec foule et manèges, baraques et monstres, jeux d'adresse et de violence. Casimir et Caroline sortent à peine de l'adolescence, ils s'aiment. Mais voilà, Casimir vient de perdre son emploi, Caroline rêve d'évasion, d'argent, en tout cas d'une vie meilleure, peu probable tout au moins avec lui. Devant eux s'ouvre un avenir désertique.
Architecture
209 min

Architecture

2019 - Mise en scène Pascal Rambert
Architecture, une brutale histoire de famille qui s’apparente à un naufrage. Aux lendemains de la première guerre mondiale et aux portes de l’Anschluss, au sein d’une période nourrie d’espoir et de combats, chaque membre de cette famille, aussi brillant soit-il – compositeur, architecte, philosophe, écrivain, scientifique, actrice, peintre – pense encore que donner sa vie pour la pensée et la beauté a un sens. Mais si eux, les plus talentueux des talentueux, n’ont pu empêcher le sang, comment ferons-nous si le sang se présente à nouveau ?
Tortuga, l’île des flibustiers
53 min

Tortuga, l’île des flibustiers

1997 - Réalisation Michel Viotte
L'île de la Tortue ... une bande de terre mythique, de trente kilomètres de long sur huit de large, qui regarde Haïti, de l'Autre côté de la Passe du Vent ... En 1630, les flibustiers vinrent y rejoindre les boucaniers pour y constituer le quartier général des frères de la côte : on comptera rapidement jusqu'à 5 000 hommes à la Tortue! Il ne reste aujourd'hui que quelques ruines du fameux Fort la Roche, mais cette petite île de la mer des Antilles nous offre peut-être une voie pour rencontrer la mémoire d'Haïti tout entier. Cette lande de terre qui fut le berceau de l'implantation française dans la "perle des Antilles" prend désormais valeur de symbole, et ne cesse de nous renvoyer au passé mouvementé d'une nation déchirée à tout jamais.
Le Jardin des délices
114 min

Le Jardin des délices

2023 - Mise en scène Philippe Quesne
Pour cette nouvelle création qui marque les vingt ans de sa compagnie le Vivarium Studio, Philippe Quesne s’inspire librement du "Jardin des délices", le célèbre et énigmatique triptyque de Jérôme Bosch. Les allégories fantastiques du peintre du XVe siècle décrivaient le bouleversement radical des repères traditionnels, techniques et politiques d’une époque de transition. Le metteur en scène rassemble une équipée d’acteur·rice·s, musicien·ne·s et technicien·ne·s, prête à entreprendre un semblable voyage dans le temps, jusqu’à aujourd’hui. Arrivée·s dans un lieu qu’ils et elles découvrent, abandonné ou ressurgi d’une société à l'arrêt, ils et elles s’organisent à leur façon, empruntant ce qu’ils·elles trouvent sur place et dans la mémoire disponible du lieu, du théâtre, des un·e·s et des autres.Entre bestiaire médiéval, science-fiction écologique et western contemporain, "Le Jardin des délices" est une épopée rétrofuturiste à la rencontre des mondes à venir.
La Cerisaie
147 min

La Cerisaie

2021 - Mise en scène Tiago Rodrigues
Exilée à Paris depuis de nombreuses années, Lioubov, créature insaisissable et lunaire, revient dans son domaine qui doit être vendu pour dette. Pivot tragique de cette pièce qui oscille entre drame et comédie, cette figure maternelle, cette mater dolorosa, interprétée par Isabelle Huppert, retrouve les siens perturbés par l’avenir de la propriété et, plus largement, du monde qu’elle a laissé derrière elle.
Les pirates des Caraïbes
13 min

Les pirates des Caraïbes

1997 - Réalisation Michel Viotte
Découverte de l'attraction de Walt Disney : "Les Pirates des Caraïbes", reproduite dans tous les grands parcs Disney à travers le monde.
Iphigénie
127 min

Iphigénie

2018 - Mise en scène Chloé Dabert
La guerre de Troie est imminente et la flotte du roi grec Agamemnon est retenue dans le port d'Aulis depuis trois mois. L'oracle est consulté et l'oracle dit?: pour retrouver la clémence des dieux, la fille d'Agamemnon, Iphigénie, doit être sacrifiée sur l'autel de Diane. Questionnant les actions par devoir, le bien-fondé du sacrifice ou encore les oscillations de l'amour et de l'ambition, Chloé Dabert se saisit à la lettre du texte de Racine, entre dans les mots du XVIIe siècle et interpelle le sens moral de cette expiation. Dans un campement entre plage et mer, les protagonistes encerclés reprennent à leur compte cette poésie si tragique, nous disent que l'action se nourrit avant tout de parole, que le désir des dieux entraîne toutes les soumissions, que la femme est la victime de tous les enjeux... Une pensée qui ne cesse d'en revenir à nous et aux choix qui nous dépassent dans le but d'un retour au calme ou de l'apaisement d'un climat...
Les Décaféinés – Dépression Musicale
71 min

Les Décaféinés – Dépression Musicale

2013 - Mise en scène Clément Parmentier, Rémi Deval
Révélés dès leur 1er passage sur France 2 dans l'émission « On n'demande qu'à en rire » et influencés, entre autres, par l'univers des Deschiens, LES DÉCAFÉINÉS sont deux mecs au bout du rouleau qui chantent leur quotidien quelque peu dépressif... Employant parfois des mots crus, mais jamais vulgaires, pour poser un regard onirique sur les choses, leurs histoires vous toucheront par leur aspect plein d’humanité. LES DÉCAFÉINÉS vous réservent un spectacle absurde qui mêle sketches et chansons. Ils sont tellement déprimants qu'ils en deviennent irrésistiblement drôles.
Le prince de Hombourg
128 min

Le prince de Hombourg

2014 - Mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
Toute la pièce est une énigme... ou peut-être un songe... qui commence par un somnambulisme et qui finit par un évanouissement... Ou bien est-ce l’histoire d’une lâcheté et d’un héroïsme ? Est-ce le résultat d’une impulsion inconsciente ou celui d’un véritable choix ? De quoi parle Le Prince de Hombourg ? De comment on peut vivre tout en dormant... ou rêver de la vie... comment Éros se mêle impitoyablement aux décisions conscientes... comment la mort joue avec les glissades et les chutes des hommes... comment on peut entendre sans écouter... en écoutant les voix intérieures plutôt que celles de l’extérieur... comment la guerre est le terrain extrême de toutes les possibilités d’action... par le geste le plus extrême, l’homicide... comment les impulsions nous dominent... et comment la raison nous condamne à mort pour faire taire ces impulsions... L'ordre, l’obéissance aux règles, est-cela la mort ? Qu’est-ce que cette pièce tente de nous dire ? Comment le symbole finit par l’emporter sur le réel... Le symbole, est-ce une couronne de laurier sur la tête des poètes et des héros ? Seul un geste de clémence ou d’appréciation du père peut nous sauver... mais cela vaut seulement une fois que nous aurons accepté de monter sur l’autel, le couteau sous la gorge. Le père dispense-t-il la justice... ? Ou la clémence... ? Ou bien le pardon quand il nous a condamnés à mort pour l’avoir emporté contre la loi ? Au fond, est-ce notre victoire qui a été condamnée ? Et cette victoire, peut-elle être seulement remportée contre les lois du père ? Pour ensuite nous emmener à une condamnation et accepter celle-ci comme la seule possibilité d’affirmation de notre être au monde ? La seule issue de la condamnation, est-elle vraiment notre acceptation, et la consé- quente clémence du père ? La mort, vient-elle vers nous habillée en femme perdant un gant ? Éros dissémine des gants perdus, dévoilant des mains délicates et gracieuses – l’histoire de notre culture... Combien de temps faudra-t-il pour que ces mains deviennent squelette ? Chaque scène est une énigme... le sens se perd dans les élans, dans les fulgurances... le prince est notre héros, l’avatar de nos songes... nous vivons avec lui dans des formes et des paysages durs, de pierre ou de fer... des scènes coupées au sabre... comme dans la charge d’une cavalerie exaltée... des scènes fragmentées, éclatées,LE PRINCE DE HOMBOURG de Heinrich von Kleist mise en scène Giorgio Barberio Corsetti livides... incongrues, l’une après l’autre... chaque scène, un tableau différent... qui répond à un système symbolique tour à tour différent... mais qui, toutes assemblées, créent une grande fresque... comme une chapelle cachée dans une grande cathédrale dépouillée... Sur le chemin du prince, une fosse... les croque-morts au travail... Par le biais de sa mère putative, le prince demande clémence à l’Électeur, son père électif... Au théâtre, est-il possible que, dès que le père prend du pouvoir, les fossoyeurs commencent à creuser ? La Cour d’honneur est une paroi ardue, un plateau sous un abîme... c’est là où le prince affronte la guerre, la peur, l’exaltation, le désir, la mort... c’est là où les personnages tombent et se redressent. On les croit morts, mais ils vivent pourtant pour condamner ou être condamnés, pour donner la grâce ou la recevoir... Mais où est la guerre dans tout cela ? Là, au fond, là où l’élan et le cri surgissent sans calcul, sans raison... c’est ce moment d’exaltation qui nous fait remporter la victoire ou perdre, qui nous perd, dans lequel nous nous perdons... car nous n’avons pas écouté... car nous pensions à autre chose... à l’autre... Images, rêves, fer, chevaux... armes... une paroi gravée de signes picturaux... explosions de couleurs... feu... lances incendiées... visions du jugement dernier... combats... chutes sans fin... corps nus et corps protégés... enveloppes... surfaces en mouvement transpercées par les coups... corps projetés... couleurs vives... explosions de couleurs... fer, pierre... Giorgio Barberio Corsetti, septembre 2013
Ben-Hur – La Parodie
77 min

Ben-Hur – La Parodie

2015 - Mise en scène Luc Sonzogni
De la fameuse course de chars - pour la première fois sur la scène d’un théâtre ! - aux costumes de l’époque : toges, tuniques, glaives et sandales... Ben Hur, la parodie vous transportera au coeur du mythe de Ben Hur, dans un Empire romain décoiffant ! On y retrouve les univers de Mel Brooks, des Monthy-Pythons et d’Alain Chabat dans Mission Cléopâtre. Nul doute que ce show hilarant et familial vous fera scander en levant le pouce : « Je Like ! »
Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré
75 min

Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré

2018 - Mise en scène Sonia Bester
C’est une belle aventure avant même de commencer. Des musiciens se rencontrent. Ils interprètent des mélodies de Gabriel Fauré. Ils les jouent sobrement, les chantent simplement. Débarrassées de leur esthétique lyrique, ces mélodies révèlent leur beauté limpide et retrouvent le naturel des chansons qu’elles sont. Les musiciens rêvent d’interprètes pour les chanter et concoctent leur répertoire idéal. Ainsi est né le désir de la création Ici-bas. Donner à entendre sous un jour nouveau les mélodies de Gabriel Fauré tout en restant fidèle à l’esprit intemporel du compositeur et à son univers musical. Écouter ces mélodies, c’est aussi faire résonner la poésie de Paul Verlaine dont Gabriel Fauré disait qu’elle était « exquise à mettre en musique », celle de Théophile Gauthier, Sully Prudhomme,Armand Silvestre, Charles Van Lerberghe, Romain Bussine et d’autres encore... Au cœur de ces textes et de cette musique, nous sommes suspendus, en apesanteur dans un monde lointain fait d’aubes naissantes, de crépuscules orangés, de baisers rêvés et d’amours incertains...
Karamazov
288 min

Karamazov

2016 - Mise en scène Jean Bellorini
Telle une enquête grandiose, le roman de Dostoïevski explore les tourments et les contradictions qui conduisent l'un des fils Karamazov au parricide de Fiodor. L'intempérant Mitia est revenu pour exiger l'héritage maternel indûment conservé par le père. Ivan, aussi instruit qu'intransigeant, nourrit un mépris insondable pour cet homme dépravé. La perversité de Smerdiakov, fils illégitime, pèse comme une menace sur la maison. Seul le jeune Aliocha, dévoué et pieux, semble déterminé à écouter chacun, à comprendre et aimer. En contrepoint des rancoeurs qui les occupent, une tragédie se joue dans la famille d'un homme blessé, offensé puis humilié sous les yeux de son fils Ilioucha qui ne s'en remettra pas. C'est le point de vue que Jean Bellorini et sa troupe choisissent pour déployer la symphonie de Karamozov : une datcha de verre abrite une famille pauvre, simple et honnête qui raconte l'histoire d'Aliocha et ses frères. Porteurs d'autant de sens, la musique, le silence et la parole se relaient pour se poser, amplifier et transmettre les questions essentielles de l'oeuvre du romancier russe : la possibilité d'une justice dans un monde sans Dieu, la possibilité d'une valeur accordée à l'amour et à la charité.
Dominique Blanc lit Patrice Chéreau
74 min

Dominique Blanc lit Patrice Chéreau

2019 - Mise en scène Dominique Blanc
Dominique Blanc est l'une des plus grandes comédiennes de sa génération. Patrice Chéreau la découvre en 1981 et lui offre un premier rôle dans Peer Gynt de Henrik Ibsen, qui marque le début d'une collaboration fructueuse au cinéma comme au théâtre. Elle est depuis 2016 pensionnaire de la Comédie-Française. En prélude de la lecture, une performance dansée de Thierry Thieû Niang, chorégraphe associé aux dernières productions de théâtre et d'opéra de Patrice Chéreau.
Lamine Lezghad – Impeccable !
73 min

Lamine Lezghad – Impeccable !

2012 - Mise en scène Lamine Lezghad
Révélé par l'émission de Laurent RUQUIER sur FRANCE 2 « On ne demande qu'à en rire » dont il est devenu l'un des piliers les plus brillants, recruté par Isabelle GIORDANO dans son émission « Les Affranchis » sur FRANCE INTER où il sévit chaque semaine, LAMINE LEZGHAD revient avec un spectacle largement renouvelé, augmenté et aggravé : « IMPECCABLE ! », qui triomphe depuis février 2012 au Théâtre Le Temple à Paris. « Très à l’aise en impro, Lamine Lezghad sait rebondir sur les réactions d’un public aussi séduit par sa générosité. Un jeune talent à suivre de près. De très près même. » TÉLÉRAMA « Un spectacle efficace et carré, mais drôle, délirant et extrêmement sympathique.» L’EXPRESS
Henry VI
720 min

Henry VI

2014 - Mise en scène Thomas Jolly
Henry VI regroupe 3 pièces de William Shakespeare en 15 actes. Quelques 200 personnages. Près de 10,000 vers pour retracer le récit stupéfiant des cinquante années de règne de cet enfant proclamé roi de France et d’Angleterre à l’âge de 9 mois. Ce roi pieux, juste et sage connaît pourtant l’un des règnes les plus sanglants de l’Histoire anglaise : assis sur le trône en 1422 dans le désordre de la guerre de Cent ans, il sera ensuite emporté dans les luttes intestines de la guerre des “2 roses” jusqu’à son assassinat en 1471 par le futur Richard III. Un règne débuté dans le chaos, exercé dans le chaos, et achevé par le chaos.N.B : Il existe un documentaire making off de ce spectacle (référence 518)
Arnaud Ducret – J’me rends
76 min

Arnaud Ducret – J’me rends

2013 - Mise en scène Etienne De Balasy
Dans son spectacle, Arnaud ne raconte pas sa vie mais il incarne celle des autres. Il passe du prof de karaté qui s’entraine sur ses élèves, à Sylvie l’allumeuse allumée et même à l’énergumène alcooliquement modifié qui vous semblera étrangement familier. Il est plusieurs mais au prix d’un ! Après avoir brûlé les abdos du public parisien à l’Européen en hiver 2012, Arnaud est à présent en tournée en France, en Suisse et en Belgique.
Le Ciel de Nantes
140 min

Le Ciel de Nantes

2024 - Mise en scène Christophe Honoré
"Un cinéma abandonné. Les fauteuils ont disparu, la moquette a été arrachée. Reste l’écran, protégé par son rideau d’annonces publicitaires. Un groupe de personnes s’est installé là. Elles semblent vivre dans ce lieu comme dans un abri. Elles s’adressent directement à nous, elles ont décidé de nous raconter un film. Elles le racontent dans le détail, elles s’efforcent d’être le plus exact possible, le plus proche du montage, des choix de mise en scène. Elles rejouent certaines scènes, certaines musiques. Le film en question s’intitule Le Ciel de Nantes. C’est un film imaginaire, un film sur ma famille que je ne me suis jamais décidé à tourner. Les personnages présents sur le plateau sont ma grand-mère, mes tantes, mes oncles, ma mère et moi. Ils ont un avis sur le film dont ils nous parlent. Ils semblent que leur vérité ne soit pas la mienne."Christophe Honoré
Les étourdis
44 min

Les étourdis

2005 - Mise en scène Jérôme Deschamps, Macha Makeïeff
Un patron déjanté et tyrannique règne sur son monde de petits employés, tous plus inadaptés les uns que les autres au monde du travail et à sa rationalité. Les étourdis vont jusqu’au bout nous démontrer leur entêtement à ne pouvoir rien faire comme il le faudrait, non sans humour et ironie.
Le Roi Lear
160 min

Le Roi Lear

2015 - Mise en scène Olivier Py
"Le Roi Lear", une pièce pour le vingtième siècle ? Fort de ce sentiment, Olivier Py s'est attelé à une nouvelle traduction de l'oeuvre de Shakespeare, qu'il met en scène dans la Cour d'honneur du Palais des papes. Une traduction en vers libres, vive, aiguisée et présente, pour restituer le mécanisme infernal qui s'enclenche une fois que Lear pose l'immense et insondable question qui siège au sein de toutes les familles. Avant d'abandonner son pouvoir à ses filles, il veut savoir qui des trois lui exprimera son amour avec le plus d'emphase et obtiendra la part la plus importante de l'héritage. Le silence de Cordélia, plus encore que la marque de son intégrité, signe l'aveu de l'impuissance de la parole face à la raison instrumentale. Ce silence provoque la folie de Lear et la chute de tous. Comme une prophétie des catastrophes à venir trois siècles plus tard, la falsification du langage et son acceptation génèrent un bain de sang, où même frères et soeurs se massacrent. Sur le plateau intégralement ouvert de la Cour d'honneur, Lear et Gloucester, pères humiliés, errent et leurs enfants manigancent. Tous creusent leur propre tombe, bons et méchants, vieillards et héritiers ; de guerres en aveuglements, ils courent à toute vitesse vers la fin du monde, le néant. Acteur, chanteur, écrivain poète et passeur de poètes,traducteur de Shakespeare, metteur en scène de théâtre et d'opéra : la recherche d'Olivier Py prend tous les chemins possibles, intérieurs et concrets, pour rencontrer une présence au monde, une réponse fugitive à l'inquiétude latente. 
Tristan
98 min

Tristan

2014 - Mise en scène Eric Vigner
De Tristan et Iseult, on se souvient d’un philtre d’amour, de bateaux traversant les mers, d’une voile noire ou blanche, d’une épée séparant des corps endormis, de ronces éternelles entrelaçant les tombes des amants, d’une violente nature, forêt, lande, rocs, âpres et sauvages, du vent, des chiens et d’un cheveu d’or dans le bec d’une hirondelle. Eric Vigner n’a pas choisi de raconter tous les épisodes connus de la fable mais de recomposer les fragments d’un discours amoureux entre Iseult et Tristan. De l’inachevé de ce mythe originel, en réécrire la part manquante, celle qui reste à inventer ici et maintenant. Et en rendre compte. Sensiblement. Musicalement. Rappeler la légende d’origine, c’est retrouver la colère, la passion, l’élan du désir pur et indomptable confronté à la brutalité d’un monde cruel, et se brancher sur l’énergie vive de la jeunesse dans l’éclosion de sa pleine immaturité. Tristan et Iseult, c’est le scandale de l’extrême jeunesse dans sa beauté insolente qui défie les lois des pères et ne résigne pas à l’abandon. C’est le désir absolu mené jusqu’au bout de vivre cet amour là, ou bien mourir, c’est égal : Lui par Elle, Elle par lui. Tristan sera créé en novembre 2014, dans le cadre du Festival Mettre en Scène par Eric Vigner, metteur en scène et directeur du CDDB-Théâtre de Lorient.
Yassine Belattar – Ingérable
98 min

Yassine Belattar – Ingérable

2016 - Mise en scène Yassine Belattar
Ingérable ! Une réputation qui a valu à l’humoriste-animateur Yassine Belattar certains déboires professionnels. « Je suis en réinsertion artistique », prévient-il. Tout au long de ce « stand-up anti-stand-up », personne n’échappe à son ironie mordante : les Femen, les racailles, les bobos, les Qataris (« Pour eux, la France, c’est une brocante »). Ou encore les footballeurs : « Pour l'équipe de France, il ne faut pas un entraîneur, mais Pascal le grand frère. » D'une drôlerie intelligente, Yassine Belattar frôle, parfois, la ligne jaune, mais sans jamais la franchir. Ingérable ? Peut-être. Talentueux, c’est sûr.
André Pieyre de Mandiargues
48 min

André Pieyre de Mandiargues

2000 - Réalisation Evelyne Clavaud
Portrait de l'écrivain André Pieyre de Mandiargues, auteur de "La Marge" (prix Goncourt) et "La Motocyclette", dans le cadre de la série "Un siècle d'écrivains"..
Conseil de Famille
93 min

Conseil de Famille

2017 - Mise en scène Éric Civanyan
Ce soir, Flo (Frédéric Bouraly) a réuni son frère Ben (Erwan Creignou) et sa soeur Fanny (Maud Le Guénédal) un peu vant l’heure du dîner prévu avec leur mère (Eva Darlan). Fanny, mère de famille au bout du rouleau et vaguement employée dans la société que dirige Flo est tendue, leur mère n’étant pas des plus délicates. Ben, lui, est en retard comme d’habitude. Dessinateur de bandes-dessinées érotiques, il a très peu de succès, et sans son frère, il aurait du mal à payer son loyer. Mais c’est la crise aussi pour Flo, et ce chef d’entreprise pourrait bientôt mettre la clef sous la porte. Pourtant en arrivant à ce dîner familial, personne ne s’attendant à ce qu’il allait leur proposer. La réflexion de Flo est simple : si par malheur leur mère dérgingolait physiquement comme leur père et qu’il fallait la mettre en maison de retraite, il n’aurait plus les moyens pour tout payer... Ben et Fanny trouvent cette idée prématuée ; leur faire fait du Vélib et danse la zumba. Pourtant Flo insiste...En même temps, ce serait si bie de garder en mémoire l’image de cette belle femme dynamique et de lui ofrir le plus beau des départs...Quelques cachets dans son cocktail, et hop ! Ils rient puis réalisent que Flo parle sérieusement ! Ben et Fanny s’offusquent mais trop tard, leur mère sonne à la porte. Entre la cuisine et le salon, leur réflexion va se faire... Après tout leur mère est plus qu’agacante. Et si elle dit encore une fois à Fanny qu’elle est trop grosse et à Ben qu’il devrait faire son coming-out...son mojito risque de ne pas passer.
Le Radeau de la Méduse
82 min

Le Radeau de la Méduse

2018 - Mise en scène Romeo Castellucci
Inspiré par la peinture de Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse (Das Floß der Medusa) est un oratorio (opéra spirituel) composé par Hans Werner Henze, créé en 1968.L’ intérêt de cette histoire mondialement connue, c’est qu’elle est encore aujourd’hui d’une tragique actualité. C’est pourquoi Romeo Castellucci fait un lien direct et évident entre les naufragés du radeau et les réfugiés des bateaux qui traversent la Méditerranée et dont le destin est souvent le même. Romeo Castellucci souhaite avant tout parler de naufrage, mais pas seulement celui du Radeau de la Méduse, celui du spectateur. Pour cela, il s’est inspiré du philosophe allemand, Hans Blumenberg, qui a écrit Naufrage avec spectateur. Il y parle du plaisir du spectateur qui, assis sur un rocher, dans la rivière est en train de regarder un naufrage, loin en pleine mer et qui a un sentiment ambivalent : il est rassuré par sa position devant le désastre, le plaisir d’être sauvé, mais il ressent aussi de la culpabilité.
Le Bourgeois gentilhomme
178 min

Le Bourgeois gentilhomme

2022 - Mise en scène Jérôme Deschamps
Décidé à devenir un homme de qualité, Monsieur Jourdain, riche bourgeois, s’entoure, à cette fin, d’une kyrielle de professeurs. Bien que marié, Monsieur Jourdain est éperdument amoureux d’une belle marquise, Dorimène. Celle-ci lui a été présentée par le comte Dorante lequel, en réalité, utilise Monsieur Jourdain en lui empruntant régulièrement de grosses sommes d’argent qu’il ne rembourse jamais, dans le seul but de séduire Dorimène. Madame Jourdain s’en aperçoit et tente d’attirer l’attention de son mari sur le peu de scrupules dont le Comte fait preuve à son égard, mais en vain. Soutenu par Madame Jourdain, un jeune homme, Cléonte, demande la main de Lucile à Monsieur Jourdain, qui la lui refuse. Sa fille épousera un aristocrate…
Hamlet
118 min

Hamlet

2008 - Mise en scène Thomas Ostermeier
C’est à la fin de l’année 1601 ou au tout début de 1602 que William Shakespeare (1564-1616) écrit son Histoire tragique d’Hamlet prince du Danemark inspirée des Histoires tragiques extraites des œuvres italiennes de Bandello de François de Belleforest (1556). Accompagné de Marius von Mayenburg, auteur associé à la Schaubühne de Berlin qui a assuré la traduction et l’adaptation du texte shakespearien, Thomas Ostermeier s’engage dans la traversée de l’une des œuvres maîtresses du génial dramaturge anglais. Inépuisable Hamlet, première d’une série de tragédies écrites au crépuscule du règne d’Élisabeth I. Ici au bord de la folie paranoïaque, aux prises avec ses visions, ses angoisses et son incapacité à décider, à choisir, à assumer son statut d’homme et son statut de prince héritier, Hamlet joue, se cache, veut manipuler son entourage, dissimulant sous une folie librement choisie un plan meurtrier censé le sauver, le libérer du “marécage putride” qui l’entoure. Pris au piège de la cour, pris au piège du monde politique, devenant alors véritablement fou, il retourne contre lui-même les armes qui devaient servir à sa libération. Cherchant l’honnêteté et la vérité dans un univers où règnent la dissimulation et le mensonge, Hamlet se perd dans son impuissance à agir, dans un dilemme grandissant qui le submerge et le condamne à mourir. Pour recentrer l’œuvre de Shakespeare autour de son héros interprété par Lars Eidinger, Thomas Ostermeier a choisi une équipe réduite de comédiens ; six acteurs pour jouer une vingtaine de rôles, privilégiant les scènes où Shakespeare dépeint, à travers la cour danoise, un système politique fait de meurtres, de corruption, de passions au service d’une volonté de pouvoir. Impossible, semble dire Shakespeare, de donner place à la complexité de la pensée quand il faut agir, et agir vite, politiquement. C’est ce handicap à choisir dans le champ des possibles qui rend Hamlet inapte au pouvoir et le conduit inexorablement vers sa mort, elle-même annonciatrice de l’effondrement du royaume danois tel qu’il fonctionnait.
La Double Inconstance
127 min

La Double Inconstance

2021 - Mise en scène Galin Stoev
Silvia et Arlequin s’aiment. Mais le Prince aussi aime Silvia et a jeté son dévolu sur elle, guidé par la loi qui lui commande d’épouser l’une de ses sujettes. Il pourrait soumettre Silvia, éliminer Arlequin mais le Prince est bon et surtout, l’emploi de la force n’est pas autorisé dans cet exercice.Va alors se mettre en place un jeu de dupes savamment orchestré par l’habile Flaminia. Silvia et le Prince, Arlequin et Flaminia, voilà le dessin final qui ne pourra être obtenu qu’à la faveur d’une DOUBLE inconstance.Galin Stoev propose une lecture contemporaine de La Double Inconstance en s’appuyant sur un concept très actuel : la post-vérité. Servie au plateau par une scénographie pensée sur la base d’un miroir sans tain, la mise en scène exploite l’opposition flagrante chez Marivaux de deux conceptions de l’amour issues de deux mondes différents : le monde de ceux qui gouvernent et celui de ceux qui subissent. Partant de la seule chose véritablement authentique de la pièce, l’amour de Sylvia et Arlequin, Galin Stoev met en lumière le rapport abusif de force, de désir, de provocation, de soumission qui s’installe entre les personnages et qui nourrit notre curiosité ainsi que notre propre voyeurisme. Le sentiment amoureux est traité comme une souris blanche par Marivaux. Une fois l’amour piégé et l’idée du centre détruite, tout devient relatif. Tout devient possible. Tout est permis. Les personnages glissent au coeur d’un jeu stratégique – presque politique – qui se déploie dans le champ de l’intime. Il devient alors très difficile de distinguer le vrai du faux et de percevoir ce qui fait sens. Marivaux, précurseur de la post-vérité ?
Le Jeu des Ombres
137 min

Le Jeu des Ombres

2020 - Mise en scène Jean Bellorini
Le Jeu des ombres est une plongée joyeuse, festive et profonde dans la langue exubérante et éruptive de Valère Novarina, qui s’entrechoque avec avec la musique cristalline de Claudio Monteverdi.
Tout baigne
95 min

Tout baigne

2007 - Mise en scène Nicolas Ragni et Cathy Guillemin
Yann-Joël et sa femme Marine sont sur le point d'avoir un enfant. Mais par un concours de circonstances, le couple va se retrouver bloqué par les intempéries avec un touriste sans-gêne venant d’un camping voisin (Francis), une amie autoritaire et pompier-volontaire (Huguette) et son petit ami névrosé (Jacques), ainsi que l'épicier du village (Boulaouane). Tous vont tenter de se sortir de cette situation critique, avec pour mission supplémentaire de ne pas dévoiler à la jeune femme enceinte ce qui se passe réellement dehors, et éviter ainsi un accouchement prématuré...
Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre
57 min

Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre

1999 - Réalisation Jacques Tréfouël
Raconter l'histoire des Renaud-Barrault, c'est raconter l'histoire d'un demi siècle de théâtre. Jean-Louis Barrault, acteur, écrivain, directeur de compagnie, découvreur d'auteurs et de pièces de théâtre, a monté plus de 90 spectacles et accueilli dans ses différents théâtres près de 100 pièces. Madeleine Renaud, indissociable, règne discrètement sur les choix du répertoire de la compagnie et sur l'élaboration des mises en scène. En même temps, elle conduit une carrière personnelle en compagnie d'auteurs qu'elle inspire comme Samuel Beckett ou Marguerite Duras. Pour la première fois un film documentaire restitue l'aventure éblouissante de ce couple mythique.
Aimer, mûrir et trahir avec la coiffeuse
85 min

Aimer, mûrir et trahir avec la coiffeuse

2008 - Mise en scène Jean-Luc Barbezat
"C'est chouette d'être célibataire"… et le plus souvent, quand tu dis ça, c'est que t'es plus célibataire… Après plus de 400 représentations de "Rêver, grandir et coincer des malheureuses", Frédéric Recrosio revient seul en scène dans une nouvelle création et poursuit ses interrogations et réflexions de l'homme amoureux. Frédéric Recrosio propose le témoignage vécu d'un trentenaire qui se veut lucide, ses déconvenues, ses problèmes de conscience entre désir et loyauté, la banalité du quotidien... Sur l'air de "Quitte à être malheureux, pourquoi ne pas l'être à deux ?", Frédéric Recrosio offre un nouveau spectacle, apporte sa "chronologie d'un adultère normal" pour débusquer les faiblesses, les hypocrisies et les petits mensonges du couple. Tout cela avec un naturel et une capacité d'auto-dérision qui provoquent l'hilarité ! Frédéric Recrosio se livre tout cru, se raconte avec une saine impudeur qui ne craint ni Dieu, ni diable, et encore moins les censeurs. Il n'y parle que des préoccupations physiques et sexuelles qui ont jalonné son existence depuis ses dix ans. À présent, il en a trente et révèle tout des mystères de son corps, ceux de tant de garçons de sa génération. Une narration où l'humour sert d'angle d'attaque.
Le Moine Noir
163 min

Le Moine Noir

2022 - Mise en scène Kirill Serebrennikov
Intellectuel surmené, emporté par ses espoirs de liberté et de grandeur, Andreï Kovrine décide de prendre du repos à la campagne chez son vieil ami Péssôtski et sa fille Tania. Dans le jardin de la propriété, il voit apparaître le fantôme d’un moine qui hantera régulièrement son séjour jusqu’à le faire basculer dans la folie. Quand Kirill Serebrennikov adapte cette nouvelle fantastique, il se souvient qu’Anton Tchekhov dépeint des personnages pris dans « le cercle infernal » de vérités particulières. Rien de moins pour rétrécir leur champ de vision. Le metteur en scène se souvient également que le récit est composé d’une multitude de récits personnels qui se percutent et se tissent en un ensemble complexe : celui d’une vérité qu’aucun n’est capable de détenir seul. Un enjeu que l’artiste dissident traduit en montant la même histoire du point de vue de chacun des protagonistes et en multipliant les perspectives et points de fuites. Tous sont observés par Hécate, la déesse des lunes maléfiques qui hantent le plateau…
Lelièvre, toujours givré
100 min

Lelièvre, toujours givré

2007 - Mise en scène Arnaud Lemort
Une petite compagnie théâtrale en difficulté financière tente de monter « Pataquès », un très mauvais vaudeville. Le metteur en scène-auteur, doit faire face aux caractères et aux comportements fantasques de ses comédiens hétéroclites, et, pour certains, peu motivés, voire rebelles, ... D’où tensions, pétages de plombs, règlements de comptes,... Heureusement, grâce à un gain providentiel au loto foot, la troupe part se ressourcer dans la campagne normande où les conditions semblent réunies pour que le groupe se ressoude, les couples se forment,...et que triomphe le Théâtre ! Dans le même temps comédien, comédienne, metteur en scène, réalisateur italien, régisseur,... Lelièvre passe d’un personnage à l’autre avec la maestria, la puissance comique, l’excès maîtrisé et l’énergie énorme que celles et ceux qui le connaissent lui reconnaissent.
Ma sœur est un boulet
73 min

Ma sœur est un boulet

2010 - Mise en scène Romain Thunin
Marie et Julien vivent ensemble depuis des années lorsqu’un matin la sœur de Marie débarque. Romane vient de se faire virer de son poste au club Med et demande à sa sœur de l’héberger le temps de se retourner. Excentrique et envahissante, elle compte bien profiter du confort de l’appartement et de l’argent de sa sœur mais ses projets de glande vont être compromis par Julien, lui-même professionnel du genre ! Le boulet n’est peut être pas celui que l’on croit…
Ariodante
204 min

Ariodante

2007 - Mise en scène Lukas Hemleb
Vingt-neuvième opéra italien de Haendel, "Ariodante" fut le premier ouvrage lyrique expressément conçu par le compositeur pour le tout nouveau théâtre de Covent Garden. Ce fut, avec "Alcina", qui date de cette même année 1735, l'un des derniers opéras italiens grâce auxquels Haendel connut le succès à Londres. Il comporte une facette française, puisqu'à la demande du directeur du théâtre, John Rich, un ancien danseur, elle inclut des ballets qui, à l'époque, furent chorégraphiés et dansés par la danseuse française Marie Sallé. Christophe Rousset, déjà au pupitre de "Jules César", dirige une nouvelle fois ses Talents lyriques. La mise en scène est confiée à Lukas Hemleb, dont on a pu apprécier la réalisation du "Dindon" à la Comédie-Française, de "Nathan le Sage" de Lessing au Burgtheater de Vienne, de "Pessah" de Laura Forti au théâtre de la Ville et de "La Clémence de Titus" au Festival d'Aix-en-Provence. Le rôle-titre sera interprété par la mezzo-soprano autrichienne Angelika Kirchschlager que l'on a pu applaudir au théâtre des Champs-Elysées dans "Cherubino" et dans de nombreux récitals.
Richard III (Ludovic Lagarde)
92 min

Richard III (Ludovic Lagarde)

2007 - Mise en scène Ludovic Lagarde
Cette adaptation de la pièce de Shakespeare a ceci de particulier qu'elle déplace la perspective habituelle : ce sont les femmes, dans ce "Richard III" qui sont les réceptacles de la douleur. Le public découvre Richard III à travers les yeux de la duchesse d’York, atterrée par la tyrannie de son fils, mais dominée par son amour maternel pour cet enfant qu’elle a vu tourner au monstre depuis sa naissance. Dédaignant toute péripétie anecdotique, Peter Velherst se concentre sur les motifs émotionnels des protagonistes. Il dissèque le cœur ténébreux de Richard, dans lequel le mal se mesure à la recherche de l’innocence, à la quête d’un monde plus pur et à la soif d’amour que Richard invoque pour légitimer la violence. Etablissant des parallèles avec les criminels d’aujourd’hui infanticides, terroristes, chefs de gouvernement Verhelst campe un Richard III étonnamment complexe et contemporain.
Paul Claudel
44 min

Paul Claudel

1997 - Réalisation Jacques Tréfouël
Biographie de l’auteur de « L’annonce faite à Marie » ou du « Soulier de satin », dans le cadre de la collection « Un siècle d’écrivains » de France 3, dirigée par Bernard RAPP.
Christophe Aleveque Revient Bien Sur
85 min

Christophe Aleveque Revient Bien Sur

2019 - Mise en scène Christophe Alévêque
Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo. Christophe Alévêque était « Super Rebelle ! » en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans « Les Monstrueuses Actualités » en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans « Ça ira mieux demain », il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée ».
Du plaisir et des médocs
100 min

Du plaisir et des médocs

2010 - Mise en scène Stéphane Casez
Un tantinet compulsives, légèrement névrosées, gentiment dépressives, un peu fumeuses, beaucoup buveuses, hypocrites, débordées, infidèles, radicalement feng shui, écologiquement bio et de temps en temps bobo. Bref elles sont heureuses et épanouies. Elles aiment le plaisir et les médicaments, le gras et le sucré, le mojito et la vodka pomme, les petits canards et les vrais diamants mais surtout elles sont drôles !
Battuta
90 min

Battuta

2006 - Mise en scène Bartabas
Bartabas a voulu retrouver une liberté liée à la notion de danger entraînant sa troupe dans une nouvelle création inspirée par les tsiganes. Les 45 chevaux et artistes sont littéralement emportés par les deux groupes de musiciens roumains, une fanfare de cuivres de Moldavie et un ensemble à cordes de Transylvanie. Allègre et inquiétant, "Battuta" se joue de la prouesse comme de la vitesse, nous parle du temps et de la mémoire, et renoue avec la veine populaire et le sens du spectacle festif de la troupe.  Documentaire : Poursuite tzigane - 52 minutes - référence : 197
Topor 2, Les Prix de l’Inattendu
135 min

Topor 2, Les Prix de l’Inattendu

2019 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Une thérapie de groupe improvisée. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, Christophe Alévêque décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde. Pour s’amuser, ensemble, dans une thérapie de groupe improvisée. Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo. Christophe Alévêque était Super Rebelle ! en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans Les Monstrueuses Actualités en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans Ça ira mieux demain, il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée. » Pierre Notte
Per Jakez Hélias, le conteur des merveilles
52 min

Per Jakez Hélias, le conteur des merveilles

1996 - Réalisation Michel Viotte
Rencontre avec Pierre Jakez Hélias, au fil d'un des derniers entretiens accordés par l'écrivain, quelques mois avant sa disparition, ou l'oralité évoquée par l'un des plus grands conteurs de Bretagne. Des archives cinématographiques et photographiques font revivre campagnes et ports du début du siècle. L'auteur du "Cheval d'orgueil" se confie longuement à la caméra. Il remonte le fil de ses souvenirs et fait revivre pour nous les veillées d'antan, dans un lieu hautement symbolique : la chapelle St-Michel de Brasparts, battue par les vents, au coeur des monts d'Arrée...
La tragédie du roi richard II
167 min

La tragédie du roi richard II

2010 - Mise en scène Jean-Baptiste Sastre
La pièce s’ouvre sur un royaume perdu. Un monde fini dont il ne reste que des traces, des empreintes. Pièce historique, dit-on. Prophétique plutôt, au sens où les prophètes s’attachent à dénoncer la catastrophe présente par une projection historique imaginaire. Le jardin harmonieux et protecteur n’est plus. De ce monde ancien et parfait, équilibré et vertueux, il ne reste que le roi comme l’image mélancolique d’une souveraineté dont on découvre que l’on est exclu. Lentement le roi lui-même exprimera sa propre impuissance. Tentera en vain de faire réapparaître le paradis comme de dire la Loi. Un autre voudra restaurer la puissance rêvée, l’harmonie, mais son rêve deviendra cauchemar.
Médée
140 min

Médée

2000 - Mise en scène Jacques Lassalle
Réfugiée à Corinthe avec Jason, pour lequel elle a trahi les siens et à qui elle a donné deux fils, Médée est désormais bannie de la terre grecque. Son époux a accepté l’offre du roi Créon et a épousé sa fille. Dans une rage folle, Médée ne mange plus, ne parle ni à ses enfants ni à ses serviteurs. Craignant sa colère, Créon la condamne à l’exil mais consent à lui laisser un jour de répit pour trouver une terre d’asile. Médée décide de mettre à profit ce délai pour se venger. Elle décide d’assassiner Jason, sa nouvelle femme et le roi Créon, pour ensuite égorger ses enfants.
Défi – Cirque d’Hiver Bouglione
112 min

Défi – Cirque d’Hiver Bouglione

2020 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Une nouvelle fois, le cirque Bouglione offre, avec "Défi", un spectacle de haute volée.Et le renouveau arrive même avant le début du spectacle : la traditionnelle valse des lumières à des accents électro cette année.Les animaux de Régina Bouglione, comme d'habitude, sont majestueux. Ses six chameaux (et son lama !) sont brossés tels des chameaux d'apparat. Les caniches blancs du dresseur Evgeny Komisarenko sont parfaitement toilettés et évoluent en rythme.Victoria Bouglione, toute en paillettes argentées, exécute un hula hoop avec différentes parties de son corps et des cerceaux lumineux qui évoquent, dans le noir, une chenille. Cerceaux qui seront utilisés, plus tard, par Daniel Golla qui pilote des avions téléguidées passant, justement, au centre des cerceaux.Le duo Shock, habillé tels des gladiateurs, se meut, comme si de rien n'était, tantôt avec une cagoule opaque sur le visage, tantôt avec une corde à sauter, sur la roue de la mort. Quant au duo de main à main AA, il impressionne toujours autant.Le drôle de clown Konstantin Mouraviev étonne à la roue allemande. Quant au trio de clowns Without Socks, ils font rire - surtout les enfants - mais nous surprend grâce à ses multiples talents (chorégraphie avec des claquettes, "Smoke on The Water" ou encore "The Show must go on" joués à l'accordéon et à la batterie...).
Jean Gabin, gueule d’amour
88 min

Jean Gabin, gueule d’amour

2001 - Réalisation Michel Viotte
En mêlant archives télévisuelles et photographiques rares avec des entretiens inédits, ce film propose de découvrir les liens étroits existant entre le parcours de l’homme, Jean-Alexis Moncorgé, et l’évolution de la carrière de l’acteur. De nombreux extraits de long-métrages de fiction permettent de parcourir une filmographie sans équivalent.
Le Pouvoir des Folies Théâtrales
257 min

Le Pouvoir des Folies Théâtrales

2013 - Mise en scène Jan Fabre
De l’art d’enterrer avec faste et superbe un théâtre qui fut et n’est plus. De l’art de rendre hommage tout en claquant la porte au nez de ses ainés. En signant en 1984 cette pièce majeure de son répertoire, Le Pouvoir des folies théâtrales, Jan Fabre, artiste turbulent, réfractaire au joli, aux connivences de bon aloi, à la frilosité, entérinait, une fois pour toutes, la mort des scènes empesées, corsetées, formatées, croulant sous les froufrous et suintant le moisi à cent lieux à la ronde. Il faut pas moins de 4h20 pour que s’opère, sur scène, ce programme de reconfiguration qui affranchit du 19ème siècle et de ses avatars un plateau en quête urgente de vitalité dont le seul credo semble être « l’ici et maintenant ». C’est ce à quoi s’emploient les interprètes qui vont aux limites de l’épuisement physique, exténuant dans d’innombrables répétitions les noms de pièces, d’auteurs, de dates sur lesquels s’arqueboute l’histoire de la représentation. Ils sont en uniformes, costumes cravates, nus, portent des couronnes dorées sur la tête, courent comme des dératés, halètent comme des chiens. Ils ressuscitent avec un zest de perversité un théâtre muséifié qui n’autorise aucune transgression. Et ce faisant, ils l’achèvent dans un geste total mêlant vidéo, corps, texte et musique. Du conflit ainsi activé entre passé et présent émerge une forme qui ne doit qu’à elle même sa légitimité. Une forme tourbillonnante dont on sort droit comme un i, avec la certitude que nos pendules internes viennent d’être remises à l’heure.
L’amour de l’art
101 min

L’amour de l’art

2009 - Mise en scène Diastème
"L'amour de l'art" raconte la vie d'une troupe de théâtre en tournée. Une comédienne, qui interprète Marilyn Monroe seule en scène tous les soirs, rencontre un éclairagiste misanthrope qui se méfie des actrices. Au fil des dates et des lieux, une histoire d'amour va naître entre eux, sous l’œil d'une habilleuse envahissante et de différents régisseurs plateau pour le moins pittoresques.
L’école des femmes
150 min

L’école des femmes

2001 - Mise en scène Didier Bezace
Didier Bezace s'attaque pour la première fois à Molière. Son "Ecole des Femmes" est une réussite. Pierre Arditi donne tout l'éclat de son talent à un Arnolphe pathétique et Agnès Sourdillon est parfaite dans le rôle d'Agnès. En 1662, le 29 janvier, Molière se marie avec Armande Béjart ; le 26 décembre, il présente L'Ecole des femmes qui sera la seule création de cette année ! C'est le plus grand succès que connaîtra Molière. Le succès de la pièce et le déchaînement des esprits à son encontre est bien le signe que ce n'est pas une réussite ordinaire, mais l'avènement d'une forme nouvelle en rupture avec l'ordre ancien. De la farce à la comédie, de L'Ecole des maris à L'Ecole des femmes.
Mademoiselle Julie
100 min

Mademoiselle Julie

2011 - Mise en scène Frédéric Fisbach
Pour réunir sur scène Juliette Binoche et Nicolas Bouchaud, il fallait l’un des plus intenses et poignants affrontements du répertoire. C’est à un duel atroce que nous fait assister Strindberg, entre un valet trop bien doué, séduisant ambitieux et une jeune femme trop sensible à la supériorité de sa propre position, qui se sent comme captive au sommet d’une haute colonne. Dans cette pièce tout semble se passer à la fois en l’espace de quelques heures pendant une nuit d’été et dans un temps qui échappe à toute mesure objective. Au-dehors la fête. Au-dedans, c’est d’abord le vin qui coule et la tension qui monte entre la jeune maîtresse et celui qu’elle trouble. Frédéric Fisbach n’a pas oublié que Strindberg lui-même disait de sa pièce qu’elle est un « combat entre cerveaux », une sorte de long assassinat psychique. Il fallait inventer pour ce « meurtre d’âme » un espace qui rende sensible le fait que la lutte entre ces deux êtres se situe d’abord en eux-mêmes. Ici l’attention est donc portée sur les corps.
Le Cid
112 min
Deux voix
107 min

Deux voix

2004 - Mise en scène Johan Simons
À la fin d’un dîner bien arrosé, une tablée de la haute société ivre d’elle-même devise sur le sort de l’humanité, se met peu à peu à nu, révèle la face cachée d’un monde titubant qu’elle emporte dans sa soif de pouvoir total. Tour à tour, un politicien installé, un vice-président d’une compagnie pétrolière, un intellectuel en vue appointé par l’entrepreneur, un agent de liaison avec la mafia, un autre chargé d’établir le contact avec l’épiscopat, prennent la parole dans une valse décadente. Dans un jeu de chaises musicales étourdissant, Jeroen Willems, acteur phare de la compagnie Hollandia, interprète tous les rôles de cette satire sociale. Monologues et travestissements pénètrent au cœur des conflits d’intérêts d’un nœud de vipères où l’on peut reconnaître Cor Herkströter, l’ancien président du conseil d’administration de Shell International et, à travers lui, tous les complices des scandales pétroliers et financiers.
La faculté
106 min

La faculté

2012 - Mise en scène Eric Vigner
La Faculté, ce pourrait être le scénario d'un film. Une pièce intime, sociale, politique et contemporaine, une sorte de cri de la jeunesse qui explose silencieusement dans une atmosphère très particulière de nuit et de neige, étrangement sombre et lumineuse à la fois. La Faculté parle d'amour, de désir, d'envie, d'envie de vivre, et  met en lumière les contradictions de l'adolescence et des fonctionnements sociaux.La Faculté pose la question de l'altérité, de la différence qui effraie au point de faire commettre l'irréparable.La Faculté est le troisième volet d'une trilogie autour de la jeunesse et la liberté imaginée pour les acteurs de l'Académie internationale de théâtre de Lorient. Après La place Royale de Corneille et Guantanamo de Frank Smith, Eric Vigner met en scène une pièce spécialement écrite pour l'Académie par Christophe Honoré, artiste associé au CDDB.
Alex Vizorek est une œuvre d’art
77 min

Alex Vizorek est une œuvre d’art

2016 - Mise en scène Stéphanie Bataille
L'Art, c'est comme la politique, c'est pas parce qu'on n'y connait rien qu'on ne peut pas en parler. Et Alex Vizorek en a des choses à dire sur la Musique, la Sculpture, le Cinéma ou encore l'Art Moderne. Le phénomène de l'humour belge vous emmène dans un univers flamboyant ou Magritte, Ravel, Bergman, Visconti et Bergson côtoient Pamela Anderson, Luis Fernandez et Paris Hilton. Sa mission : vous faire rire tout en apprenant. A moins que ce ne soit l'inverse.
Sans elles… il veut faire un bébé tout seul
95 min

Sans elles… il veut faire un bébé tout seul

2011 - Mise en scène Raïssa Mariotti
Ils sont de retour pour la 4e année consecutive ! Romain célibataire et hétéro a fait passer une annonce pour trouver une mère porteuse et Estelle y a répondu favorablement. Aujourd'hui ils se rencontrent pour la 1ere fois mais leur entretien va être troublé par l'arrivée inopinée de 2 amis de Romain : Ace et Édouard. Les quiproquos et les malentendus vont s'enchaîner, emportant le spectateur dans une « cascade de rires » (L’Est Républicain), en se jouant « avec délectation des rapports Homme-Femme, dans une mise en scène rondement ficelée, sportive et très rock’n’roll ! » (Vaucluse Matin). Au final, Estelle acceptera-t-elle de porter cet enfant que Romain désire tant?
Dani Lary – La clé des mystères
106 min

Dani Lary – La clé des mystères

2013 - Mise en scène Dani Lary
Après avoir incarné l’inquiétant personnage du Comte du Bois de Naix, Dani Lary vous entraîne dans la suite extraordinaire de cette aventure... Une nouvelle histoire agrémentée de décors sublimes et de musiques envoûtantes et originales. Des personnages incroyables accompagnés et interprètés par des danseuses et des comédiens surprenants. Tout cela, mis en scène autour d'illusions spectaculaires et inédites, créées par Dani Lary pour ce nouveau spectacle ! Laissez-vous emporter par le tourbillon de magie et de rêves que vous offre Dani Lary, et cotoyez les étoiles. De l'émotion pour tous et à chaque instant !
Eric Antoine – Mystéric
99 min

Eric Antoine – Mystéric

2012 - Mise en scène Etienne De Balasy
Depuis son émergence à la fin 2006, Eric Antoine s'est taillé la part du lion (dont il a un peu la crinière, à sa manière), à coups de talent et d'originalité. Il a imposé son style unique à la fois grâce à ses nombreux passages à la télévision (notamment, bien sûr, dans Vivement dimanche prochain au côté de Michel Drucker), où des millions de téléspectateurs l'on découvert, et surtout à son précédent spectacle Réalité ou Illusion ? qu'il a joué plus de deux cent cinquante fois en France, Belgique, Suisse, Tunisie, Algérie,au Québec, devant près de cent cinquante mille spectateurs.C'est Mystéric dans lequel, toujours accompagné de son invisible assistant Bernard, il va plus encore qu'avant mélanger, à sa manière si particulière et performante, humour, illusion/prestidigitation, danse, philosophie, musique, poésie...Qu'est-ce que la magie ? est la question thème de Mystéric. Est-ce que la vraie magie existe ? Quelle est la différence entre la magie et la prestidigitation ? Entre un secret et le mystère ? Est ce que la science prouve que la magie n'existe pas ? Et si finalement, Magie et Amour ne font qu'un ? Et si finalement, acte théâtral et acte d’amour ne font qu'un ? Bon parfois le public, ou le comédien, ont la migraine, mais Eric Antoine est un remède dont les effets secondaires sont encore meilleurs à long terme, vous pouvez le trouver en cachet, en poudre soluble, en inhalation, ou toute autre forme qui vous plaira. C’est à vous de choisir.
L’Amour Vainqueur
62 min

L’Amour Vainqueur

2019 - Mise en scène Olivier Py
Parce qu’elle a refusé d’obéir à son père, une jeune fille amoureuse est enfermée dans une tour. À sa sortie, elle découvre un monde ravagé par les conflits et la misère. Pour retrouver son prince, notre héroïne laisse place à l’écoute de ses désirs et affronte un général qui ne sait que semer le chaos. Quatrième spectacle d’Olivier Py inspiré des frères Grimm, L’Amour vainqueur est une opérette où cinq personnages – une princesse volontaire, un prétendant défiguré, un général diabolique, un jardinier écolo et une fille de vaisselle – nous emmènent en alexandrins blancs dans leurs aventures faites d’amour, de travestissement et de lutte.   Dans ce spectacle tout public, l’auteur et metteur en scène allie avec esprit le plaisir du théâtre musical et la conscience d’un monde trouble : le nôtre. Au désespoir il répond par la fantaisie, à la guerre par le chant, pour que l’amour, en compagnie des comédiens, chanteurs et musiciens, soit vainqueur.
Désiré
123 min

Désiré

2011 - Mise en scène Serge Lipszyc
Désiré, valet de chambre stylé, entre au service d’une actrice, maîtresse d’un ministre. Malgré les convenances, Désiré tombe amoureux de sa patronne,ce qui lui est déjà arrivé par le passé. Mais cette fois-ci, à sa décharge, Mademoiselle n’est pas insensible à ses charmes… « Sous le vernis d’une comédie pétillante, la pièce de Guitry livre une analyse fine de la société contemporaine, et décortique avec humour et acuité rapports de classe, jeux politiques et vilains travers du pouvoir. La partie de cache-cache est servie par une mise en scène enlevée et des interprètes truculents. Jean-Philippe Puymartin en notable de la Quatrième, Jean-Christophe Barc en goujat exemplaire, Nathalie Krebs en épouse délaissée, bourgeoise sourde et cleptomane – la scène du dîner est littéralement tordante. Et surtout Robin Renucci. Valet de cœur et gentleman aux petits soins, il va, court, s’affole, brûle, se réfrène. D’un bout à l’autre, il est drôlissime et diablement séduisant. Comment ne pas succomber ? » Première.fr
Le Quatuor – Danseurs de cordes
99 min

Le Quatuor – Danseurs de cordes

2012 - Mise en scène Alain Sachs
Depuis trente ans maintenant Le Quatuor offre son talent et sa folie à un public de plus en plus large. Auréolée de ses nombreuses récompenses, ce n’est pas un vain mot de dire que cette formation est devenue une incontournable référence en matière d’humour musical. Une fois de plus, Le Quatuor continue à inventer : Danseurs de Cordes est un spectacle intégralement nouveau. Queues de pie et instruments à cordes sont toujours de mise, bien sûr (on ne change pas les fondamentaux), mais des surprises, il y en a à foison et pour tous les goûts : un voyage en Opéra, un hommage aux plus belles chansons d’amour, une inénarrable séance d’enregistrement en studio qui vire au cataclysme, une veillée que ne renieraient pas Les Marx Brothers, et tant d’autres choses encore à découvrir ! Danseurs de Cordes, bien nommé, fait aussi la part belle à la danse et au chant. C’est un spectacle total. Jean-Claude Camors, Pierre Ganem, Jean-Yves Lacombe et Laurent Vercambre bougent et dansent comme jamais et on est heureux de (re)trouver leurs voix magnifiques, superbement placées, aux tessitures étonnantes. Quant à l’humour, toujours percutant, il est embusqué au détour de chaque image et savamment distillé par la mise en scène poétique d’Alain Sachs.
L’Apocalypse Arabe
79 min

L’Apocalypse Arabe

2021 - Mise en scène Pierre Audi
Conçu sur le vif en 1975, le recueil L’Apocalypse arabe de la peintre et poétesse Etel Adnan offre une représentation saisissante de la guerre civile au Liban. Le soleil, motif central d’une suite de variations hallucinées, allégorise le rayonnement des cultures du monde arabe mais aussi le cataclysme qui a fondu sur elles : une tragédie sans fin, à la portée planétaire. Cette œuvre à nulle autre pareille, virulente dénonciation des crimes qu’engendre l’intolérance, a profondément nourri et inspiré le compositeur d’origine israélo-palestinienne établi à Berlin Samir Odeh-Tamimi et le metteur en scène franco-libanais Pierre Audi. Ensemble, ils ont voulu donner à ces chants entrecoupés de dessins mystérieux la forme d’un théâtre musical qui puisse en souligner l’actualité en même temps que l’universalité. Prophétique en son temps, L’Apocalypse arabe demeure une anticipation visionnaire des épreuves que traverse le Liban aujourd’hui.
La Mouette
212 min

La Mouette

2012 - Mise en scène Arthur Nauzyciel
À quoi reconnaît-on un chef-d'œuvre ? Sans doute par le fait qu'il soit joué et rejoué, année après année, parce qu'il excite toujours la curiosité des artistes qui s'en emparent et celle des spectateurs qui viennent le réentendre, ses questionnements apparaissant encore d'actualité. "La Mouette" demeure dans l'Histoire, elle est toujours active et sans doute toujours nécessaire et unique. Elle l'est évidemment pour Arthur Nauzyciel qui a voulu la faire entendre dans la Cour d'honneur du Palais des papes. Cette pièce qui parle, selon les mots du metteur en scène, "d'art, d'amour et du sens de nos existences", écrite à la fin de ce XIXe siècle qui se meurt sans bien imaginer ce que sera le XXe pourtant si proche, est aussi hantée de souvenirs, de mélancolie, de ruines et d'espérance. Foi en l'art, attente d'un amour réciproque, ces sentiments ne résisteront pas à la réalité d'un monde où la mort rôde, celle des mouettes abandonnées au bord des lacs et celle des artistes idéalistes qui, comme Tréplev tentant de rêver un autre théâtre, sont brutalement rejetés. Ce qui pourrait n'être qu'un mélodrame construit autour d'une sarabande d'amours impossibles –puisque personne n'aime celui qui l'aime– devient un bal funèbre et métaphysique, une ­véritable parabole sur la condition de l'homme. Arthur Nauzyciel souhaite donc une nouvelle fois "parler pour ressusciter les morts", persuadé que l'auteur Anton Tchekhov "console les âmes" comme le docteur Tchekhov sauvait les corps souffrants. En retraversant "La Mouette", il y croisera des spectres, ceux de l'écrivain russe, mais aussi Hamlet ou les héros de "L'Orestie", venus témoigner du lien avec le passé, pour construire un théâtre qui se fait au présent, un théâtre de l'impérieuse nécessité.
Mithridate
146 min

Mithridate

2020 - Mise en scène Eric Vigner
Racine, quand il écrit cette pièce en 1672, s’inspire de la vie de Mithridate VI, qui régna jusqu’en 63 av. J.-C. sur le royaume du Pont - l’actuelle Turquie, la Crimée et de nombreuses régions au bord de la mer Noire - et reste célèbre pour avoir résisté à l’expansionnisme romain, mais aussi pour avoir accoutumé son corps à résister aux poisons : la mithridatisation.Racine situe l’action au dernier jour de sa vie : alors que Mithridate est déclaré mort, ses deux fils se disputent son royaume et la reine. Mais le retour du roi va tout bousculer.Le metteur en scène Éric Vigner voit dans cette œuvre crépusculaire le dernier sursaut d’un homme hanté par sa disparition et celle du monde hellénistique, dont il est le dernier rempart.À l’heure de notre mort, quel regard porte-t-on sur notre vie, qu’avons-nous transmis ?
Le clan des veuves
86 min

Le clan des veuves

2012 - Mise en scène Marie Garcin, Philippe Chazal
L’époque ou le veuvage était regardé avec compassion, est révolu ! Avec ces 3 veuves là, il devient un véritable tourbillon. Flo,Isabelle, veuves depuis plusieurs années consolent Rose qui vient de perdre son mari et de quelle façon !! Le clan des veuves se forment et dés lors, plus rien, ni personne ne lui résiste. Une cohabitation mouvementée, des confidences estampillées, les 3 inséparables décortiquent, défont, arrangent leur vie de couple passé. Alors imaginez quand une maîtresse, un enfant caché, pointent le bout de leur nez…Effets comiques garantis. Les répliques font mouche, les dialogues sont croustillants, les situations hilarantes. Remise au gout du jour, résolument moderne, à la mise en scène parfaitement réglée, « Le clan des veuves », comédie devenue culte, est la pièce anti morosité de l année !
Le Centaure et l’animal
65 min

Le Centaure et l’animal

2012 - Mise en scène Bartabas
« Guidé par l’homme lors d’un long apprentissage que l’on nomme dressage, le cheval accède à « la connaissance » ; ainsi l’homme et l’animal deviennent centaure. A l’inverse, l’homme possède l’instinct animal à l’origine de sa création qu’il cherche à faire ressurgir comme une évolution à rebours, une régression vers les couches profondes de son être. » Bartabas  L’art de Bartabas nous propulse dans des voyages imaginaires ; ses œuvres vous empoignent par leurs étourdissantes mises en scène, parfois éblouissantes, tourbillonnantes, baroques, parfois mystérieuses, ascétiques, méditatives, proches d’un exercice spirituel, toutes porteuses d’une forte charge poétique. L’ampleur et la profondeur de sa démarche renouent avec les plus anciennes formes connues de l’activité artistique qui prennent l’animal pour sujet et moyen d’expression. Le philosophe Georges Bataille estime que l’invention de l’art « marque le passage de l’animal à l’homme ». L’homme cessa d’être animal en donnant de l’animal et non de lui-même une image poétique qui nous fascine et nous semble souveraine. Être artiste est le moyen d’avoir accès au monde fermé de la vie animale. Il m’a toujours semblé que l’art de Bartabas rentre en résonance sensible avec ce défi. La rencontre de Bartabas avec Ko Murobushi, artiste reconnu au Japon comme l’héritier des règles de Tatsumi Hijikata, à l’origine du Butô, se présente comme une excitante aventure artistique qui examine les frontières et les passages entre deux univers sensibles et exceptionnels. L’intense profondeur de la danse de Ko Murobushi et la force poignante du geste équestre de Bartabas nous ouvriront un continent inattendu qui nous propulsera dans un temps et un espace mythique d’une profonde et rayonnante beauté. JIl existe un documentaire de ce spectacle : Sur les pas du Centaure (ref 430) - réalisation : Jean-Luc Gunst 
Orgy of Tolerance – Orgie de la Tolérance
104 min

Orgy of Tolerance – Orgie de la Tolérance

2009 - Mise en scène Jan Fabre
Puisque nous avons trop de tout, trop de confort, d'images, de sons, de bouffe, de sexe, comme trop de misère, d'émotions ou de bons sentiments, Jan Fabre a voulu se situer exactement là où ça déborde, recueillant les excès pour en faire des formes elles-mêmes excessives. Et puisque tout se recycle de plus en plus vite, y compris le plaisir, les idées, la révolution ou encore la subversion, sa nouvelle création s'installe au cœur de ce qui bouge, de ce qui communique, pour faire circuler les signes encore plus rapidement, avec une énergie destructrice phénoménale, jusqu'à la farce, jusqu'au non-sens. L'orgie du titre, c'est l'extase, l'orgasme de la consommation : se faire plaisir, parfois littéralement, en tenant sa place dans la licence, l'outrance et la dépense, de préférence avec beaucoup de zéros. La tolérance ? C'est se demander si quelque chose, aujourd'hui, peut encore choquer : sommes-nous prêts à tout accepter ? Notre société est à la fois extrêmement précautionneuse dans certains domaines, mais finalement immensément tolérante pour la plupart des autres. Ce qui permet à Jan Fabre, et à ses neuf performeurs, de déployer sur scène un rire violent qui contamine tout et ne respecte rien. "Orgie de la tolérance" propose en effet une série de rituels mettant à mal notre siècle fraîchement éclos. Les corps y sont régulièrement pris de réflexes animaux, mais des animaux acheteurs, mis en compétition devant les produits dont ils ont besoin, comme soumis à une dépendance incontrôlable. Et quand, au contraire, ils s'alanguissent et se reposent, c'est pour mieux sombrer dans la cérémonie des sofas, ces indices confortables du bien-être intime, où nous nous déposons délicatement afin de regarder la télévision – et faire entrer la violence, la barbarie –, où nous discutons sans fin entre amis d'un ton las et sentencieux, souvent pour tromper l'ennui, parfois pour dire des horreurs en toute bonne conscience. Il y a de l'Ubu dans ce spectacle qui oscille entre la farce et les Monty Python, entre le cabaret brechtien et le happening dévastateur. Comme si un complot absurde, mais néanmoins rigoureux, pouvait permettre d'appuyer toujours plus fort sur l'accélérateur et précipiter joyeusement le monde dans le mur.