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Jan Fabre à l’Ermitage
58 min

Jan Fabre à l’Ermitage

2017 - Réalisation Wannes Peremans
Presque 10 ans après son exposition au Louvre, à Paris, Jan Fabre fait résonner son travail avec la collection permanente du Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, en Russie. Le film documentaire Jan Fabre au Musée de l’Ermitage raconte les 4 jours qui ont précédé l’inauguration officielle de l’exposition par Dr. Mikhail Piotrovsky, directeur du Musée depuis 1990. Il résume la collaboration de l’Ermitage avec Jan Fabre en ces termes : « Travailler avec un artiste de son vivant, ce n’est pas facile ». Durant le film, la deadline de l’inauguration pousse Fabre et son équipe jusqu’à leur limite. Plus de 200 œuvres ont été transportées à Saint-Pétersbourg et elles doivent être installées dans le Palais d’Hiver et le Bâtiment de l’Etat Major, autour de la Place du Palais. Alors que l’installation suit son cours, Jan Fabre doit échanger avec le personnel technique du Musée pour leur expliquer comment il veut que son travail soit exposé dans les différentes salles. C’est beaucoup plus compliqué qu’au Louvre. Mais en même temps, il est surpris de voir à quel point l’institution de l’Ermitage est très ouverte à ses demandes. « Ils sont d’accord pour bouger des chefs d’œuvre de grands peintres comme Jacob Jordaens afin que mes œuvres soient plus visibles. Fantastique ! ». L’une des œuvres exposée est une projection d’une performance réalisée auparavant par Jan Fabre en 2016, un lundi lorsque que le Musée est fermé au public. Vêtu d’une armure de chevalier, Jan marche à travers le Musée vide et montre son respect et son amour pour toutes les œuvres présentes dans le Musée depuis des siècles. Cette performance, retranscrite dans le documentaire, sert de pause à la narration et se mélange régulièrement aux autres scènes d’installation, pleines de stress et d’imprévus à gérer, jusqu’à l’inauguration de l’exposition. Durant toute cette période d’installation, Jan Fabre révèle comment il avait imaginé l’exposition dans un premier temps et comment il l’a ancré dans la réalité. Parallèlement, il se confie sur lui-même, de son enfance à Anvers, lorsqu’il se déguisait en chevalier avec son armure et ses boucliers en bois, à la vie d’un artiste international voyageant à travers le monde. À la fin du film, sur des images montrant les œuvres de l’exposition, les mots de Pouchkine caractérisent l’artiste : « C’était un homme étrange. Le chevalier meurt sans avoir reçu les derniers sacrements, mais la Sainte Vierge le défend et lui offre sa protection ».
La Madâ’a
26 min

La Madâ’a

2006 - Mise en scène Héla Fattoumi, Eric Lamoureux
Pour « La Madâ'a », Hela fattoumi et Eric Lamoureux se sont inspirés de la poésie arabe d’Adonis à la croisée de l’Orient et de l’Occident. Le film est une récréation cinématographique, une fiction chorégraphique en décors naturels issue d’une réécriture de « La Madâ’a ». En créant une nouvelle trame narrative et un nouvel espace dramaturgique, le film va permettre d’aller puiser l’émotion et l’énergie des corps au plus près de leur singularité et ainsi donner à voir toute la complexité des liens qu’ils entretiennent entre eux et avec l’espace qui les entoure. De plus la coloration particulière de la pièce qui donne à ressentir par touche, la lumière changeante et singulière des villes méditerranéennes va fortement imprégner l’univers du film.
Jan Fabre, Among Spiritual Guards
27 min

Jan Fabre, Among Spiritual Guards

2017 - Réalisation Giulio Boato
Ce film trace un parcours à travers l’exposition Spiritual Guards de Jan Fabre, l’un des artistes contemporains les plus prolifiques, provocateurs et rêveurs des 30 dernières années. L’exposition a eu lieu à Florence en 2016 : les sculptures de Fabre ont été exposées dans la place centrale, sur les remparts du fort et dans un palais historique. En suivant les paroles de l’artiste et des conservateurs, la caméra se balade parmi les œuvres d’art intégrées dans les paysages Renaissance de la ville de Dante. Des citations du journal intime de Jan Fabre ponctuent le film, en créant un dialogue entre le passé et le présent, entre l’art et l’utopie.
Jan Fabre au Louvre
47 min

Jan Fabre au Louvre

2008 - Réalisation Wannes Peremans
Ce film retrace l’installation de l’exposition qu’a consacré le Louvre à Jan Fabre entre avril et juillet 2008. Pour la première fois, l’oeuvre d’un artiste contemporain est exposée de façon aussi importante dans le prestigieux musée. On revit dans ce film l’arrivée et la mise en place des oeuvres et l’écho immédiat qu’elles provoquent avec les toiles des Maîtres Flamands. Au-delà de sa réputation parfois scandaleuse, Jan Fabre rappelle ici le dialogue permanent qu’il mène avec ses paires, inscrivant son travail dans une tradition multi séculaire.
Un singe en hiver
94 min

Un singe en hiver

2014 - Mise en scène Stéphane Hillel
Gabriel Fouquet arrive un soir d'automne dans l'hôtel tenu par Albert Quentin sur la côte normande. Une amitié va naître entre les deux hommes. L'un boit, l'autre ne boit plus. D'après le film réalisé par Henri Verneuil.On se souvient du film de Henri Verneuil, du feu d'artifice et de cette cuite mémorable entre le jeune et le vieux où il est question de Yang-Tsé-kiang, de Manolete, de Joselito, de fusiliers marins...On se souvient des répliques de Michel Audiard, fidèle à l'esprit et à l'humour d'Antoine Blondin, dont certaines sont devenues cultes.
Silence, on tourne !
114 min

Silence, on tourne !

2019 - Mise en scène Patrick Haudecoeur
Une équipe de cinéma a investi un théâtre pour le tournage d’un film. Aujourd’hui on tourne la séquence du mari trompé qui interrompt une représentation pour tuer l’amant de sa femme. Au cours du tournage on va découvrir que le producteur est véreux, que le réalisateur, amoureux de la jeune actrice et dévoré de jalousie, s’est promis de démasquer son rival pour lui faire la peau. L’éternel second rôle, quant à lui, est prêt à toutes les crapuleries pour faire décoller sa carrière et l’assistant-réalisateur doit ménager les uns et les autres, d’autant qu’il rêve de réaliser son premier film avec la jeune actrice dans le rôle principal. Quant au public, il fait partie de l’histoire, c’est le figurant du tournage...
Chrysalis
28 min

Chrysalis

2003 - Réalisation Olivier Mégaton
K a découvert qu'il était différent des autres insectes. Il pense, il existe et il veut devenir...un être humain! arrivera t'il enfin à vivre son impossible histoire d'amour avec cette jeune fille égarée? En basant son film sur la dernière chorégraphie du jeune et talentueux danseur britannique Wayne Mcgregor, le réalisateur Olivier Mégaton construit un surprenant monde fantastique, mi-insecte, mi-humain.
Au pays des Totems
51 min

Au pays des Totems

1999 - Réalisation Michel Viotte
Nos civilisations ont souvent véhiculé les idées les plus fausses sur les indiens d'Amérique, et ce dès l'origine, lorsque Christophe Colomb les baptisa "indiens", injustement, croyant débarquer aux Indes. Ainsi, au cinéma ou dans les diverses iconographies réalisées sur le thème, l'un des clichés les plus communément répandus était la représentation d'un Totem au milieu du village indien. Pourtant, totems et autres oeuvres monumentales de sculpture aborigène se rencontraient exclusivement dans les territoires de l'extrême ouest du continent nord-américain, constituant aujourd'hui la Colombie Britannique (appartenant au Canada) et la pointe sud de l'Alaska. Le film propose de découvrir les réalisations artistiques des tribus indiennes de ces régions. Il explique le formidable "renouveau" culturel actuel à travers la personnalité de différents artistes de renom tels que Robert Davidson ou Joe David. Ils nous présentent leur travail, nous expliquent le sens profond de celui-ci au sein des communautés indiennes et évoquent de quelle manière les grandes figures symboliques représentées sur les oeuvres expriment leur spiritualité et témoignent de leur relation avec leur environnement naturel. Le film montre enfin de quelle façon les indiens ont réappris à gérer leur héritage culturel et social, et tentent aujourd'hui de trouver un équilibre entre tradition et modernité.
Sur les pas de l’académie CDDB
52 min

Sur les pas de l’académie CDDB

2010 - Réalisation Cyril Brody
Fin septembre 2010, huit jeunes comédiens venus d’Europe, d’Afrique et d’Orient, débarquent en Bretagne pour rejoindre l’académie créée par Eric Vigner, metteur en scène – directeur du CDDB, Théâtre de Lorient – Centre Dramatique National. D’ici à octobre 2011, ils vont régulièrement y travailler ensemble à monter trois pièces en triptyque, qu’ils interpréteront aussi bien dans leur langue maternelle, qu’en anglais et en français. Le film suit les répétitions sur le plateau et la vie du groupe à Lorient d’une part, et accompagnera d’autre part chacun de ces acteurs dans son propre pays, à la rencontre de sa culture, entre les sessions de répétitions, afin de le confronter au retour, à distance, aux changements que l’académie aura entraîné et aux fondements qui la constitue : partir et revenir, ce qu’on apporte et qui nourrit l’autre, et ce qu’on reçoit en retour et qui nous change. Pour prendre la mesure de ces allers-retours et suivre au plus prés le travail de création, le montage empruntera dans un premier temps la forme d’un webdocumentaire de 10 modules de 10 à 12 minutes, diffusés sur un mode de feuilleton, au rythme du travail jusqu’aux premières représentations. Ce matériau a été ensuite réinvesti pour monter un film de 52 minutes rendant compte de l’ensemble du projet.
Jean Gabin, gueule d’amour
88 min

Jean Gabin, gueule d’amour

2001 - Réalisation Michel Viotte
En mêlant archives télévisuelles et photographiques rares avec des entretiens inédits, ce film propose de découvrir les liens étroits existant entre le parcours de l’homme, Jean-Alexis Moncorgé, et l’évolution de la carrière de l’acteur. De nombreux extraits de long-métrages de fiction permettent de parcourir une filmographie sans équivalent.
Les Amantes
63 min

Les Amantes

2004 - Mise en scène Joël Jouanneau
Les amantes : l’épopée amoureuse et maritale de Brigitte et Paula, deux jeunes femmes, couturières dans une usine de slips et soutiens-gorge, perdues dans l’univers rude et rural de la Styrie autrichienne, et qui n’ont pour toute échappatoire possible que la rencontre avec le masculin. En quête d’avenir, elles n’envisagent que l’idylle et le mariage comme issue. Jour après jour, Brigitte, le “bon exemple”, et Paula, le “mauvais exemple”, s’inventent un destin. La gageure est de faire passer les Amantes du roman à la scène, de la scène à l’écran… Pour le film, Joël Jouanneau et Isabelle Marina s’inspirent de l'univers du roman-photo et des toiles peintes pour imaginer un film aussi drôle et féroce que le spectacle.
Uzes Quintet
26 min

Uzes Quintet

2004 - Réalisation Catherine Maximoff
Un film de danse qui se fonde sur le travail chorégraphique de cinq compagnies invitées par le Festival De La Nouvelle Danse d'Uzès.
Redouanne Harjane – À la Cigale
69 min

Redouanne Harjane – À la Cigale

2017 - Mise en scène Ahmed Hamidi
Personnage aux multiples facettes, Redouanne Harjane est rare et paradoxal. Après avoir sillonné la France aux côtés de Patrick Timsit, Stromae, Orelsan, et fait des apparitions remarquées au cinéma (Prêt â tout, Comment c’est loin, bientôt un premier rôle dans le prochain film de Sara Forestier) Redouanne Harjane revient avec un nouveau spectacle. Il nous emporte dans un monde habité par une douce folie où l’absurde et l’étrange transcendent notre quotidien, le tout porté par une écriture poétique et musicale.
Entre Temps
21 min

Entre Temps

2004 - Mise en scène Héla Fattoumi, Eric Lamoureux
Le film s’inspire de deux pièces chorégraphiques, respectivement, Wasla, solo interprété par Héla Fattoumi, et Exode, solo interprété par Eric Lamoureux et accompagné par l’accordéoniste Pascal Contet. La strucure du récit s’organisera sous la forme d’un montage parallèle spécifique, entrelaçant les deux chorégraphies.
Boris Charmatz
26 min

Boris Charmatz

2011 - Réalisation Hélène Bouquin
Rencontre avec Boris Charmatz,  artiste associé de l’édition 2011 du festival d’Avignon. En pleine préparation de son prochain spectacle « Enfant », joué cet été dans la cours d’honneur, c’est parfois seul face à son « œuvre », parfois entouré d’une trentaine d’enfants et de danseurs sur fond de grues et de machines, que Boris Charmatz revient sur sa fulgurante carrière. Un film à l’image de son sujet, riche, conceptuel, provocateur. Interviews, séances de travail, images d’archives, improvisations, autant de séquences qui nous dévoilent  un artiste un brin charmeur, un brin malicieux, mais avant tout très généreux.
Alien Renaissance
48 min

Alien Renaissance

2014 - Réalisation Roberto Maria Grassi
Créé en 2000 par Mohamed Belarbi, Vagabond Crew, deux fois vainqueur du Battle of the Year International, est aujourd’hui une référence mondiale dans la compétition de haut niveau. Vagabond Crew, c’est aussi et avant tout une équipe, riche de personnalités diverses et singulières d’où se dégage l’extraordinaire énergie des battles, l’essence même du hip-hop. Alien, inspiré de l’univers visuel du film, interroge le double que chacun abrite au fond de soi, nous faisant vaciller de l’espoir à la fatalité. Une pièce dans laquelle neuf jeunes hip-hopeurs nous invitent par leur énergie communicative à prendre nos peurs en main comme une alternative à la violence.
Pietas
26 min

Pietas

2011 - Réalisation Wannes Peremans
Tourné lors de la 54ème édition de la biennale de Venise en 2011, ce film dévoile une relecture inédite faite par Jan Fabre de la Pitié de Michelange. La caméra de Wannes Peremean nous plonge au cœur de ces somptueuses sculptures réalisées en marbre de Carrare. En outre, le réalisateur fait témoigner de nombreux intervenants proches de l’artiste et de son œuvre.
Le Placard
86 min

Le Placard

2015 - Mise en scène Francis Veber
La nouvelle pièce de Francis Veber, adapatée du film sortie en 2001 !François Pignon, modeste comptable dans une usine spécialisée dans la fabrique de préservatifs, très ignoré des autres, apprend qu’il va être licencié. Voulant se jeter de son balcon, il est arrêté dans son élan par son nouveau voisin, qui lui conseille de se faire passer pour homosexuel afin de ne pas perdre sa place. Le stratagème fonctionne si bien que François garde sa place et que le regard des autres change...
Les Chevaux Voyageurs
92 min

Les Chevaux Voyageurs

2018 - Réalisation Bartabas
Dernière création cinématographique de Bartabas, « Les chevaux voyageurs » met en lumière 30 ans de travail au Théâtre Zingaro. Construit à partir de la captation de 15 spectacles équestres de Bartabas, le film est un voyage intérieur à travers les âges et les cultures, une introspection sur le temps qui passe et la relation de chacun au monde, un tour hypnotique et fascinant dans l’esprit créatif de Bartabas.
Le partage de Midi, récit d’une création
34 min

Le partage de Midi, récit d’une création

2008 - Réalisation Michel Viotte
Ce film est un vrai défi : réussir à capter sur quelques jours la magie d’une création hors-norme, une aventure artistique sans précédent. Valérie Dréville, Gaël Baron, Nicolas Bouchaud, Jean-François Sivadier ont décidé de redonner vie à un texte mythique du théâtre contemporain, « Le partage de Midi » de Paul Claudel, avec une nouvelle façon d’envisager la relation classique comédiens / metteur en scène : ils seront tous à la fois interprètes et metteurs en scènes. Ce parti pris, quasi éthique, se concrétise par un processus créatif particulier, qui donne tout son sens à ce documentaire : restituer dans une forme la plus brute et directe possible, l’activité fébrile et la frénésie créative qui présidera à cette véritable « expérience » théâtrale. Captation pour mémoire : Partage de midi - 120 minutes - Festival d'Avignon 2008
Avignon 2020, Fragments d’un Festival
52 min

Avignon 2020, Fragments d’un Festival

2020 - Réalisation Jérémie Cuvillier
« Avignon 2020, Fragments d’un Festival, est un film documentaire de 52 minutes, réalisé par Jérémie Cuvillier, qui part sur les traces de cette 74ème édition du Festival d’Avignon qui n’aura pas lieu et questionne notre rapport au Théâtre et à la création.Ce documentaire récolte les fragments de ce Festival d’Avignon 2020 pour en préserver la mémoire. Ces fragments rassemblés offrent des images de répétitions, de temps de création inédits ; proposent des extraits de spectacle ; livrent des entretiens avec les créateurs tels que Ivo van Hove, Hofesh Shechter, Tiphaine Raffier, Jean Bellorini, Kaori Ito, Jean-Claude Carrière, Olivier Py ou encore Valère Novarina qui nous parlent de leur expérience face à la situation et de leur désir de création. »
A gauche en sortant de l’ascenseur
92 min

A gauche en sortant de l’ascenseur

2015 - Mise en scène Arthur Jugnot
Yan qui attend un rendez-vous galant se trouve embarrassé par sa voisine qui a  claqué la porte de chez elle alors qu'elle était sur le paillasson en petite tenue. Stéphane Plaza endosse le costume de Pierre Richard dans la pièce qui a inspiré le film "A gauche en sortant de l'ascenseur". 9 comédiens dans une mise en scène acrobatique signée Arthur Jugnot.
Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre
57 min

Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre

1999 - Réalisation Jacques Tréfouël
Raconter l'histoire des Renaud-Barrault, c'est raconter l'histoire d'un demi siècle de théâtre. Jean-Louis Barrault, acteur, écrivain, directeur de compagnie, découvreur d'auteurs et de pièces de théâtre, a monté plus de 90 spectacles et accueilli dans ses différents théâtres près de 100 pièces. Madeleine Renaud, indissociable, règne discrètement sur les choix du répertoire de la compagnie et sur l'élaboration des mises en scène. En même temps, elle conduit une carrière personnelle en compagnie d'auteurs qu'elle inspire comme Samuel Beckett ou Marguerite Duras. Pour la première fois un film documentaire restitue l'aventure éblouissante de ce couple mythique.
Thomas Ostermeier – Insatiable Théâtre
57 min

Thomas Ostermeier – Insatiable Théâtre

2016 - Réalisation Jérémie Cuvillier
« Thomas Ostermeier, insatiable théâtre » nous immerge au cœur du travail du metteur en scène allemand, à l’occasion de sa nouvelle création de La Mouette, chef d’œuvre d’Anton Tchekhov, au Théâtre Vidy Lausanne. Désireux de voir s’opérer sur scène une vraie rencontre entre les comédiens, Thomas Ostermeier nous dévoile sa méthode de travail qui fait appel à leurs souvenirs émotionnels. Ils y puisent les ressources d’un jeu intime et authentique. Par des allers-retours entre la méthode et la pièce, le film révèle l’émergence des personnages, incarnés par une troupe d’acteurs français. C’est ce théâtre « en cours de fabrication », au moment où jaillissent les émotions, que Thomas Ostermeier nous invite à partager, lui qui habituellement se protège de toute intrusion dans la salle de répétition, cet espace secret, cet espace sacré. Rarement le théâtre n’aura paru aussi proche de nous, de nos préoccupations et de notre réalité.
Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots
40 min

Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots

2010 - Réalisation Manuelle Blanc
Olivier Cadiot, artiste associé du festival d’Avignon 2010, est un écrivain dont les formes littéraires, entre poésie et roman d’avant-garde, échappent à toute catégorie. Le metteur en scène Ludovic Lagarde a pourtant décelé dans cette écriture insolite le potentiel d’une adaptation théâtrale. Au fil de séquences de vie, d’entretiens et d’extraits de répétitions de la pièce « Un mage en été », ce film met à jour le processus de transposition d’une œuvre littéraire en objet théâtral. Captation pour mémoire : « Un mage en été » – 90 minutes – Festival d’Avignon 2010
Bora Bora
50 min

Bora Bora

2000 - Réalisation Luc Riolon
Le Heiva est l'immense fête polynésienne qui rassemble tous les danseurs de Polynésie française en un concours annuel très attendu, au début de l'été. Comme tous, Taïna prépare et attend toute l'année cet événement qui rythme la vie des îles. Le film s'immerge dans la passion de cette jeune femme pour la danse au travers de cet événement majeur qu'est le Heiva, depuis les préparatifs, longues discussions, rencontres, fabrication des costumes, répétitions... jusqu'au jour ultime où tous danseront - une seule fois ! - devant un jury qui déterminera le meilleur groupe, mais aussi le et la meilleure danseuse.
Durassong
63 min

Durassong

2013 - Réalisation Jérémie Cuvillier
Il s’agit d’un film sur Marguerite Duras au détour de l’Inde et de son « cycle indien ». Le spectacle d'Eric Vigner, conçu à l'occasion du Festival Bonjour India, voyage à travers ce «cycle indien», créant une expérience théâtrale inédite à partir de deux œuvres Le Vice-consul et India Song. Ce sera la première fois à la veille de fêter le centenaire de sa naissance le 4 avril 1914, que l’Inde rêvée de l’auteur d’Hiroshima mon amour rencontrera la réalité de l’Inde par le corps des acteurs indiens.
Caméras sauvages
54 min

Caméras sauvages

2003 - Réalisation Michel Viotte
De "Mogambo" à "Out of Africa", des pionniers du documentaire à l’age d’or du film animalier, un kaléidoscope des plus belles images jamais filmées et photographiées en Afrique.
La faculté
106 min

La faculté

2012 - Mise en scène Eric Vigner
La Faculté, ce pourrait être le scénario d'un film. Une pièce intime, sociale, politique et contemporaine, une sorte de cri de la jeunesse qui explose silencieusement dans une atmosphère très particulière de nuit et de neige, étrangement sombre et lumineuse à la fois. La Faculté parle d'amour, de désir, d'envie, d'envie de vivre, et  met en lumière les contradictions de l'adolescence et des fonctionnements sociaux.La Faculté pose la question de l'altérité, de la différence qui effraie au point de faire commettre l'irréparable.La Faculté est le troisième volet d'une trilogie autour de la jeunesse et la liberté imaginée pour les acteurs de l'Académie internationale de théâtre de Lorient. Après La place Royale de Corneille et Guantanamo de Frank Smith, Eric Vigner met en scène une pièce spécialement écrite pour l'Académie par Christophe Honoré, artiste associé au CDDB.
Harold et Maude
117 min

Harold et Maude

2012 - Mise en scène Ladislas Chollat
« Harold et Maude », c’est la rencontre entre deux personnages que tout oppose. Lorsque Harold, jeune homme de dix-huit ans croise Maude, jeune idéaliste de quatre-vingt ans, tout change, la vie s’emballe et le quotidien devient drôle et extraordinaire. Line Renaud, Thomas Solivéres (Bastien dit « Le Plumeau » du film « Intouchables ») et Claire Nadeau vont vous enchanter dans cette comédie moderne tendre et pleine d’humour.
Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille
74 min

Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille

2006 - Réalisation Michel Viotte
Dès sa fondation en 1947, le Festival d’Avignon s’inscrit en rupture avec le théâtre d’avant-guerre, lorsque Jean Vilar met en scène les grands textes du répertoire à ciel ouvert, dans la désormais mythique Cour d’honneur du Palais des papes. Depuis, à travers les différents directeurs qui s’y sont succédés, ce rendez-vous mondial des passionnés des arts de la scène a su conserver sa dynamique originelle : Avignon, véritable laboratoire de la création, se veut le reflet du théâtre de son temps. En même temps qu’elle revisite les classiques, la cité provençale met régulièrement en lumière les formes nouvelles, nées de la fusion entre le théâtre, la danse, ou même les arts plastiques. Ainsi, l’histoire du Festival reste marquée par quelques spectacles-clé, dont la modernité et la radicalité ont enflammé les esprits, et provoqué de nombreux débats, tant dans la critique qu’auprès du public. De Messe pour le temps présent (Maurice Béjart-1967) à Einstein on the Beach (Bob Wilson-1976), de Nelken (Pina Bausch-1983) au Soulier de Satin (Antoine Vitez-1987), de Woyzeck (Thomas Ostermeier-2004) à L’histoire des larmes (Jan Fabre-2005), c’est cette aventure absolument unique de théâtre que le film propose de revivre, avec de nombreuses archives des grandes époques du Festival.
Ola Kala – un spectacle des arts sauts
59 min

Ola Kala – un spectacle des arts sauts

2007 - Mise en scène Les Arts Sauts
Sur scène, les images se substituent aux mots. Chaque moment est une expérience nouvelle où naissent des figures aériennes autour d’un espace de jeu particulier le trapèze en croix - multipliant les axes et les déplacements et permettant de varier les trajectoires. « Ola Kala » est encore une recherche approfondie sur l’esthétisme, le mouvement en l’air spectaculaire et inventif autour du vol, de la chute, du plaisir et du désir. Violons, violoncelles, voix de femme, sons électroniques, forment une texture musicale qui accompagne le ballet. Les musiciens sont placés au plus près des trapézistes, à 12 mètres de hauteur, et accompagnent le ballet des corps dans l’espace comme si un même battement de cœur les unissait. S’ajoute à cette chorégraphie aérienne un travail spécifique sur la lumière - jeux d’ombres, effets de proche et lointain - se projetant sur la toile et offrant ainsi une sorte de double. Les spectateurs sont conviés à pénétrer sous la haute bulle par des boudins remplis d’air et à s’asseoir dans les transats entourant les artistes, retraçant le cercle intime de la piste.
La chute des Dieux
140 min

La chute des Dieux

2005 - Mise en scène Paul Koek, Johan Simons
En 1933, le baron Joachim von Essenbeck, patriarche d’une riche famille industrielle des aciéries de la Ruhr, fête son anniversaire au milieu des siens, alors que les nazis se précipitent sur le Reichstag incendié. Sur les cendres d’un monde ancien, une fratrie se déchire, se désagrège, libère ses instincts les plus vils qu’autorise la montée d’une volonté de puissance totale. Dans une danse macabre, notamment composée par le musicien Heiner Goebbels et arrangée par Paul Koek, où les cordes tendues et les percussions font résonner en direct les bruits de bottes et les tourments intérieurs, une humanité plongée dans de sombres temps transgresse tous les interdits, se perd dans le meurtre du père et l’inceste œdipien. Adaptée du film envoûtant de Luchino Visconti les Damnés (1969), "La Chute des dieux" en reprend la trame principale. Membre fanatique des SS de Himmler, Aschenbach convainc Friedrich Bruckmann, directeur des aciéries et amant de la baronne Sophie, de porter Hitler au pouvoir. Meurtrier du baron von Essenbeck, Bruckmann récupère les pleins pouvoirs sur les aciéries des mains du jeune héritier Martin, le fils névrosé de Sophie, une Lady Macbeth moderne. Le basculement de l’Europe vers le fascisme enserre ce huis clos familial. Une veste tombée, une autre enfilée : dans un ballet parfaitement réglé, les neuf comédiens et trois musiciens de la compagnie ZT Hollandia jouent tous les personnages de cette ascension de la perversion des pulsions.