MENU
Au pays des Totems
51 min

Au pays des Totems

1999 - Réalisation Michel Viotte
Nos civilisations ont souvent véhiculé les idées les plus fausses sur les indiens d'Amérique, et ce dès l'origine, lorsque Christophe Colomb les baptisa "indiens", injustement, croyant débarquer aux Indes. Ainsi, au cinéma ou dans les diverses iconographies réalisées sur le thème, l'un des clichés les plus communément répandus était la représentation d'un Totem au milieu du village indien. Pourtant, totems et autres oeuvres monumentales de sculpture aborigène se rencontraient exclusivement dans les territoires de l'extrême ouest du continent nord-américain, constituant aujourd'hui la Colombie Britannique (appartenant au Canada) et la pointe sud de l'Alaska. Le film propose de découvrir les réalisations artistiques des tribus indiennes de ces régions. Il explique le formidable "renouveau" culturel actuel à travers la personnalité de différents artistes de renom tels que Robert Davidson ou Joe David. Ils nous présentent leur travail, nous expliquent le sens profond de celui-ci au sein des communautés indiennes et évoquent de quelle manière les grandes figures symboliques représentées sur les oeuvres expriment leur spiritualité et témoignent de leur relation avec leur environnement naturel. Le film montre enfin de quelle façon les indiens ont réappris à gérer leur héritage culturel et social, et tentent aujourd'hui de trouver un équilibre entre tradition et modernité.
Richard III (Thomas Ostermeier)
159 min

Richard III (Thomas Ostermeier)

2015 - Mise en scène Thomas Ostermeier
Richard est hideux. Il est né prématurément, déformé, boiteux et bossu. Sur les champs de bataille de la guerre des Deux Roses - qui a éclaté après la mort de Henry V à la fin du XVème siècle en Angleterre – Richard a bien servi sa famille et surtout son frère, Edward. Aujourd’hui Edward est roi, et le doit à un certain nombre de meurtres commis à l'initiative de son frère estropié. La fin de la guerre n’apporte pas pour autant la paix à Richard. Il garde une haine très profonde pour le reste du monde, qui ne lui ressemble pas. Si le destin l'empêche de faire partie de cette société bénie par la bonne fortune, il en sera pour le moins leur seigneur. Il divise pour mieux régner, sans scrupule, exploitant les ambitions des uns et des autres à ses propres fins, et, surtout, fait ce qu'il sait faire de mieux : tuer, assassiner, écarter tous les obstacles qui se trouve sur son chemin, avec pour unique obsession finale, le pouvoir. Mais même après sa victoire totale sur ses ennemis – une victoire qui a couté la mort à ses parents et à ses amis - il restera a jamais meurtri par le mépris et la haine qui l’entourent. Seul au sommet du royaume d’Angleterre, privé de tous ses adversaires, il retourne maintenant sa rage sur son véritable ennemi - lui-même. Richard III est une des premières œuvres de Shakespeare, écrite vers 1593, dans laquelle Richard est présenté comme un personnage débridé et simple d'esprit. C’est le premier d'une liste de personnages sombres, typiquement shakespeariens, faisant de leur art consommé de la manipulation une vertu. Mais au delà de la description d’une âme noire ou d’un tueur psychopathe, c’est aussi et surtout le portrait d'une élite au pouvoir, déchirée par des luttes intestines, dont l’incapacité à s’élever au dessus des ambitions particulières fera émerger la figure diabolique d’un dictateur pervers. Avec cette nouvelle version de Richard III, à la fois claire dans sa mise ne scène et sombre par son atmosphère, le grand metteur en scène allemand Thomas Ostermeier, grand habitué du Festival d’Avignon, frappe un grand coup. Comme toujours, c’est un classique qui est modernisé, à travers la présence d’un batteur et des costumes glamours et actuels. Dans une scénographie judicieuse, inspirée du Théâtre du Globe de Londres, une architecture en demi-cercle permet aux acteurs d’entrer sur scène en sortant du public, établissant naturellement une grande proximité avec les spectateurs. Et surtout, ce personnage flamboyant et complexe est l’occasion, pour le grand acteur allemand Lars Eidinger, de laisser libre court à son génie.
Désiré
123 min

Désiré

2011 - Mise en scène Serge Lipszyc
Désiré, valet de chambre stylé, entre au service d’une actrice, maîtresse d’un ministre. Malgré les convenances, Désiré tombe amoureux de sa patronne,ce qui lui est déjà arrivé par le passé. Mais cette fois-ci, à sa décharge, Mademoiselle n’est pas insensible à ses charmes… « Sous le vernis d’une comédie pétillante, la pièce de Guitry livre une analyse fine de la société contemporaine, et décortique avec humour et acuité rapports de classe, jeux politiques et vilains travers du pouvoir. La partie de cache-cache est servie par une mise en scène enlevée et des interprètes truculents. Jean-Philippe Puymartin en notable de la Quatrième, Jean-Christophe Barc en goujat exemplaire, Nathalie Krebs en épouse délaissée, bourgeoise sourde et cleptomane – la scène du dîner est littéralement tordante. Et surtout Robin Renucci. Valet de cœur et gentleman aux petits soins, il va, court, s’affole, brûle, se réfrène. D’un bout à l’autre, il est drôlissime et diablement séduisant. Comment ne pas succomber ? » Première.fr
La Perle du Bengale – Cirque d’Hiver Bouglione
91 min

La Perle du Bengale – Cirque d’Hiver Bouglione

2011 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
80 Artistes - 200 Costumes - Le plus grand troupeau d’éléphants d’Europe - 30 Chevaux - Le plus impressionnant groupe de Fauves du moment - Le Grand groupe d’animaux exotiques. Et toutes les attractions du Cirque que le public attend : Clowns, trapézistes, acrobates, magiciens… Des moyens colossaux mis en œuvre par les BOUGLIONE dans le seul but de faire vivre à toutes les familles un moment inoubliable plein de rêve et d’émerveillement. Un fabuleux spectacle accompagné par le grand orchestre et les Salto Dancers du Cirque d'Hiver Bouglione.
Hamlet
118 min

Hamlet

2008 - Mise en scène Thomas Ostermeier
C’est à la fin de l’année 1601 ou au tout début de 1602 que William Shakespeare (1564-1616) écrit son Histoire tragique d’Hamlet prince du Danemark inspirée des Histoires tragiques extraites des œuvres italiennes de Bandello de François de Belleforest (1556). Accompagné de Marius von Mayenburg, auteur associé à la Schaubühne de Berlin qui a assuré la traduction et l’adaptation du texte shakespearien, Thomas Ostermeier s’engage dans la traversée de l’une des œuvres maîtresses du génial dramaturge anglais. Inépuisable Hamlet, première d’une série de tragédies écrites au crépuscule du règne d’Élisabeth I. Ici au bord de la folie paranoïaque, aux prises avec ses visions, ses angoisses et son incapacité à décider, à choisir, à assumer son statut d’homme et son statut de prince héritier, Hamlet joue, se cache, veut manipuler son entourage, dissimulant sous une folie librement choisie un plan meurtrier censé le sauver, le libérer du “marécage putride” qui l’entoure. Pris au piège de la cour, pris au piège du monde politique, devenant alors véritablement fou, il retourne contre lui-même les armes qui devaient servir à sa libération. Cherchant l’honnêteté et la vérité dans un univers où règnent la dissimulation et le mensonge, Hamlet se perd dans son impuissance à agir, dans un dilemme grandissant qui le submerge et le condamne à mourir. Pour recentrer l’œuvre de Shakespeare autour de son héros interprété par Lars Eidinger, Thomas Ostermeier a choisi une équipe réduite de comédiens ; six acteurs pour jouer une vingtaine de rôles, privilégiant les scènes où Shakespeare dépeint, à travers la cour danoise, un système politique fait de meurtres, de corruption, de passions au service d’une volonté de pouvoir. Impossible, semble dire Shakespeare, de donner place à la complexité de la pensée quand il faut agir, et agir vite, politiquement. C’est ce handicap à choisir dans le champ des possibles qui rend Hamlet inapte au pouvoir et le conduit inexorablement vers sa mort, elle-même annonciatrice de l’effondrement du royaume danois tel qu’il fonctionnait.
Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre
57 min

Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre

1999 - Réalisation Jacques Tréfouël
Raconter l'histoire des Renaud-Barrault, c'est raconter l'histoire d'un demi siècle de théâtre. Jean-Louis Barrault, acteur, écrivain, directeur de compagnie, découvreur d'auteurs et de pièces de théâtre, a monté plus de 90 spectacles et accueilli dans ses différents théâtres près de 100 pièces. Madeleine Renaud, indissociable, règne discrètement sur les choix du répertoire de la compagnie et sur l'élaboration des mises en scène. En même temps, elle conduit une carrière personnelle en compagnie d'auteurs qu'elle inspire comme Samuel Beckett ou Marguerite Duras. Pour la première fois un film documentaire restitue l'aventure éblouissante de ce couple mythique.
Nelson
105 min

Nelson

2016 - Mise en scène Jean-Pierre Dravel, Olivier Macé
Retrouvez Chantal Ladesou, entourée de six acteurs et d'un lapin, dans une comédie irrésistible taillée sur mesure pour la tornade des comédies de Boulevard... D'un côté, une famille bourgeoise, menée par une mère avocate passionnée par l'argent, la gloire, et la fourrure. De l'autre, une famille modèle, 100% écolo végétalienne passionnée par les missions humanitaires de toutes sortes et la défense des petits animaux. 
Axelle Laffont – Hypersensible
82 min

Axelle Laffont – Hypersensible

2016 - Mise en scène Charles Templon
Après "La Folie du Spectacle", son premier one woman show, Axelle Laffont revient dans un nouveau seule en scène "HyperSensible". Avec sa cape sur le dos et son bandeau sur les yeux, elle met en avant son super pouvoir : l’hypersensibilité. "Je voulais revenir 10 ans avant, plutôt que 10 ans après, mais pour de sombres raisons d'espace-temps, ça n'a pas été possible."
Divina
100 min

Divina

2014 - Mise en scène Nicolas Briançon
Claire Bartoli, surnommée Divina, est une présentatrice star de la télévision. Depuis des années, c'est elle qui souffle le chaud et le froid dans le métier. Lorsqu'un matin, son assistant, le dévoué Jean-Louis, découvre par le biais du journal que l'émission de Divina est arrêtée, il pressent un véritable drame... Après une annonce faite difficilement à l'intéressée, Divina va tenter de trouver un rebond pour ne surtout pas disparaître du paysage audiovisuel... Son arrivée sur un plateau d'émission culinaire sera un véritable électrochoc ! Retrouvez Amanda Lear dans un rôle taillé sur mesure qui vous réservera bien des surprises...
Pièces d’Identité
71 min

Pièces d’Identité

2016 - Mise en scène Stéphane Hillel
Par le bout du cœur, Jean Piat nous emmène avec lui dans une balade de sa prime jeunesse à aujourd’hui. Au hasard d'anecdotes savoureuses il nous conte ses rencontres avec les auteurs Guitry, La Fontaine, Beaumarchais, Musset, Feydeau Dorin, et les grands rôles qu'il a interprétés Figaro, Cyrano, Don César etc… et à la télévision, Lagardère et Robert d’Artois. On découvrira combien, au cours de ce long compagnonnage amoureux, l'homme réel et les personnages se sont mélangés au point de ne plus faire qu’un. Le propos est tour à tour vif ou grave, drôle ou touchant. L’œil brille de malice, le verbe scintille d'élégance. Et l'on comprend avec un infini bonheur comment ces petits morceaux de « Pièces d'identité » ont construit peu à peu le puzzle d'un immense homme de théâtre.
Face à Face
97 min

Face à Face

2019 - Mise en scène Thomas Le Douarec
Cinq couples, cinq situations, cinq possibilités : - Peut on trouver l’amour grâce aux petites annonces? Bruno et Muriel y croient et vont se rencontrer pour la première fois ! - Robert n’est pas vraiment intéressé par les femmes et son assistante Cathy ne désespère pas de se marier avec lui. - Michel est sur le point de recevoir un César quand sa femme Christine râle déjà de le voir repartir en tournée. - Norbert et Babeth ont décidé de partir en vacances en Espagne pour finaliser leur divorce tout en se noyant dans les cocktails. - Vanessa se marie pour la troisième fois à la consternation de son frère Jean-Louis en la présence de mauvais présages, le tout avec une robe ressemblant à un parachute. Un examen glorieusement drôle du monde chaotique de l’amour, des relations et de la raison pour laquelle l’herbe n’est jamais plus verte ailleurs. « Face à Face » est un hilarant hommage à la force et à la folie du coeur humain.
On choisit pas sa famille
100 min

On choisit pas sa famille

2012 - Mise en scène Jean-Christophe Barc
D’un côté Robert Leguen, de l’autre Pierrette Chaput qu’on ne verra jamais. C’est le jour de leur mariage, tous deux vont sur leurs 60 ans. Yvette Leguen a tenu à ce que le banquet ait lieu dans la salle de réfectoire de l’école primaire où travaille son mari. Toute l’action de On choisit pas sa famille se déroule dans le couloir qui mène à ce réfectoire. Deux sœurs jumelles, un serveur chaotique, un cuisinier apathique, un cousin alsacien, une jeune fille irresponsable, un frère qu’on n’attendait pas et bien d’autres personnages pittoresques s’étripent joyeusement dans l’affolement des préparatifs ou dans les vapeurs d’alcool d’un vin rouge, un peu vert. Un vent de folie furieuse souffle dans la petite ville bretonne où s’accumulent les catastrophes d’un mariage pas comme les autres. Le grand succès du Théâtre Daunou en 2000 !
La guerre d’Hollywood
150 min

La guerre d’Hollywood

2013 - Réalisation Michel Viotte
Destinée au public le plus large, cette fresque documentaire propose  un regard original et ambitieux sur la seconde guerre mondiale. Elle raconte comment Hollywood, capitale mondiale du divertissement, va jouer un rôle unique dans cette phase de l’Histoire, en mobilisant à la fois ses talents et ses outils de production et de distribution pour servir les objectifs du gouvernement américain. Entre 1939 et 1945, au sein des grands studios ainsi que d’unités militaires créées pour l’occasion, des milliers de films (fictions, documentaires, dessins animés) sont produits pour dénoncer l’idéologie nazie, exacerber le sentiment patriotique, optimiser la formation des recrues, rapporter l’avancée des forces de l’axe, sensibiliser l’opinion à l’effort de guerre… Les plus grandes stars du moment endossent l’uniforme, et beaucoup d’entre elles, telles que Clark Gable, James Stewart ou Tyrone Power, participent activement aux combats… D’autres, comme Bob Hope, Bing Crosby ou Marlene Dietrich,  participent à d’innombrables tournées, pour collecter des fonds pour la guerre ou divertir les soldats sur les bases américaines… Enfin, alors que sur les écrans, Robert Taylor, Errol Flynn ou Donald Duck mettent à mal Nazis et Japonais, les plus grands réalisateurs rejoignent le front pour témoigner du conflit en images : John Ford filme la bataille de Midway, William Wyler les équipages des B17, John Huston la campagne d’Italie, George Stevens le D-Day, la libération de Paris, et la découverte des camps de concentration… Un phénomène d’une telle ampleur ne sera jamais réédité dans l’histoire. « La guerre d’Hollywood » propose de revivre, au travers d’archives étonnantes, inédites ou rarement montrées, la chronologie de ces évènements, et de développer, à mesure de leur progression, des chapitres de réflexion, avec des intervenants prestigieux (réalisateurs, historiens, écrivains).