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Céséna
98 min

Céséna

2011 - Réalisation Jan Claes, Olivia Rochette
Présenté en 2011 dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes d’Avignon à quatre heures et demie du matin, Cesena se présente comme le prolongement d’En Atendant. Cette pièce, qui amorce un mouvement de l’obscurité vers la lumière, avait en réalité été conçue en premier dans l’esprit de la chorégraphe belge mais des raisons matérielles avaient reporté sa création. Dans Cesena, Anne Teresa De Keersmaeker poursuit son travail autour de l’Ars Subtilior, ce courant de musique polyphonique d’une grande complexité apparu à la Cour papale au XIVe siècle. Cette fois-ci, elle s’est entourée des musiciens du groupe Graindelavoix. Sur scène, six chanteurs et treize danseurs, des hommes pour la plupart, tentent ainsi de fusionner leurs danses et leurs voix dans une pièce dépouillée qui fait appel à nos perceptions les plus fines. Dans le calme et la pénombre, danses et chants se mêlent, luttent contre la gravité et tracent un chemin vers la lumière. Ils nous invitent à entendre le mouvement, à regarder les sons. À parler et penser un ton plus bas pour mieux percevoir le mystère des choses. Plus qu’un spectacle, ce qui nous est proposé ici, c’est de partager l’expérience fondamentale d’une danse qui remet au centre la question de notre matérialité, de notre condition de mortels.
La Fiesta
87 min

La Fiesta

2017 - Mise en scène Israel Galvan
«Je crois que la fête est à la fois l’expression et la nécessité de ma culture». Israel Galván donne cette première indication sur la conception de son spectacle «La Fiesta». Il ne s’agit pas dans ce spectace de chorégraphier une fête comme on pourrait l’entendre au sens premier et culturel. Le chorégraphe andalou tente davantage de créer - chorégraphier -des fêtes qui n’ont rien à voir avec celles de sa communauté, avec la vie de famille. Il s’agirait de fêtes intimes de chacun, un chacun qui formerait un groupe acceptant de vous suivre vers un territoire inconnu. Israel Galván a ici regroupé neuf danseurs et musiciens atypiques. Ils ne sont pas tous de la même école : il ne s’agit pas d’une troupe homogène comme pourraît l’être le ballet. La Fiesta, c’est peut-être aussi l’expression d’un groupe qui singularise chacun au sein du groupe. C’est peut-être l’idée des corps qui bougent, qui s’expriment à partir d’une trajectoire commune par des biais différents. Des corps qui s’écoutent, qui en se voient pas : la musique est essentielle. Plus encore, elle est décisionnaire, elle rassemble.
L’amour de l’art
101 min

L’amour de l’art

2009 - Mise en scène Diastème
"L'amour de l'art" raconte la vie d'une troupe de théâtre en tournée. Une comédienne, qui interprète Marilyn Monroe seule en scène tous les soirs, rencontre un éclairagiste misanthrope qui se méfie des actrices. Au fil des dates et des lieux, une histoire d'amour va naître entre eux, sous l’œil d'une habilleuse envahissante et de différents régisseurs plateau pour le moins pittoresques.
Princesses le reve d’Odile
52 min

Princesses le reve d’Odile

2009 - Réalisation Hervé Portanguen
Dans une grande féerie, 20 chorégraphes-danseurs contemporains renommés investissent différents espaces d’un bâtiment flambant neuf, le Théâtre-Auditorium de Poitiers, pour en célébrer la création et son ouverture au public. De son solo respectif, chacun éprouve les lieux, dialogue avec, pour mieux en réinventer le sien et un autre, celui du spectacle. Les formes et les volumes de l’édifice dessinés par l’architecte expriment ici ses recherches autour d’un lien nouveau entre la structure de l’espace et le mouvement du corps. Par son univers et son style propre, chaque danseur donne à percevoir son rapport à l’espace environnant. Les perceptions varient de l’un à l’autre, s’additionnent et révèlent l’espace architectural. Les murs peuvent danser.
Quai des bulles, 20 ans de BD à Saint-Malo
74 min

Quai des bulles, 20 ans de BD à Saint-Malo

2001 - Réalisation Dominique Thiel, Michel Viotte
Rencontre avec les plus grands auteurs BD franco-belges à l’occasion de la XXème édition du Festival “ Quai des Bulles ”.
Vanessa Kayo – Feignasse Hyperactive
68 min

Vanessa Kayo – Feignasse Hyperactive

2022 - Mise en scène Vincent Azé
Parce qu’il faut tout gérer : sa mère omniprésente, l’anniversaire de son fils, ses élèves qui prennent Molière pour une dent, son médecin généraliste qui se prend pour un gynéco, les mecs, la touche « snooze » de son réveil, le syndrome prémenstruel, les dépassements d’honoraires des coiffeurs. Vanessa a décidé d’agir, et de tout faire pour assumer sa feignassitude.
Richard III (Thomas Ostermeier)
159 min

Richard III (Thomas Ostermeier)

2015 - Mise en scène Thomas Ostermeier
Richard est hideux. Il est né prématurément, déformé, boiteux et bossu. Sur les champs de bataille de la guerre des Deux Roses - qui a éclaté après la mort de Henry V à la fin du XVème siècle en Angleterre – Richard a bien servi sa famille et surtout son frère, Edward. Aujourd’hui Edward est roi, et le doit à un certain nombre de meurtres commis à l'initiative de son frère estropié. La fin de la guerre n’apporte pas pour autant la paix à Richard. Il garde une haine très profonde pour le reste du monde, qui ne lui ressemble pas. Si le destin l'empêche de faire partie de cette société bénie par la bonne fortune, il en sera pour le moins leur seigneur. Il divise pour mieux régner, sans scrupule, exploitant les ambitions des uns et des autres à ses propres fins, et, surtout, fait ce qu'il sait faire de mieux : tuer, assassiner, écarter tous les obstacles qui se trouve sur son chemin, avec pour unique obsession finale, le pouvoir. Mais même après sa victoire totale sur ses ennemis – une victoire qui a couté la mort à ses parents et à ses amis - il restera a jamais meurtri par le mépris et la haine qui l’entourent. Seul au sommet du royaume d’Angleterre, privé de tous ses adversaires, il retourne maintenant sa rage sur son véritable ennemi - lui-même. Richard III est une des premières œuvres de Shakespeare, écrite vers 1593, dans laquelle Richard est présenté comme un personnage débridé et simple d'esprit. C’est le premier d'une liste de personnages sombres, typiquement shakespeariens, faisant de leur art consommé de la manipulation une vertu. Mais au delà de la description d’une âme noire ou d’un tueur psychopathe, c’est aussi et surtout le portrait d'une élite au pouvoir, déchirée par des luttes intestines, dont l’incapacité à s’élever au dessus des ambitions particulières fera émerger la figure diabolique d’un dictateur pervers. Avec cette nouvelle version de Richard III, à la fois claire dans sa mise ne scène et sombre par son atmosphère, le grand metteur en scène allemand Thomas Ostermeier, grand habitué du Festival d’Avignon, frappe un grand coup. Comme toujours, c’est un classique qui est modernisé, à travers la présence d’un batteur et des costumes glamours et actuels. Dans une scénographie judicieuse, inspirée du Théâtre du Globe de Londres, une architecture en demi-cercle permet aux acteurs d’entrer sur scène en sortant du public, établissant naturellement une grande proximité avec les spectateurs. Et surtout, ce personnage flamboyant et complexe est l’occasion, pour le grand acteur allemand Lars Eidinger, de laisser libre court à son génie.
Henry VI
720 min

Henry VI

2014 - Mise en scène Thomas Jolly
Henry VI regroupe 3 pièces de William Shakespeare en 15 actes. Quelques 200 personnages. Près de 10,000 vers pour retracer le récit stupéfiant des cinquante années de règne de cet enfant proclamé roi de France et d’Angleterre à l’âge de 9 mois. Ce roi pieux, juste et sage connaît pourtant l’un des règnes les plus sanglants de l’Histoire anglaise : assis sur le trône en 1422 dans le désordre de la guerre de Cent ans, il sera ensuite emporté dans les luttes intestines de la guerre des “2 roses” jusqu’à son assassinat en 1471 par le futur Richard III. Un règne débuté dans le chaos, exercé dans le chaos, et achevé par le chaos.N.B : Il existe un documentaire making off de ce spectacle (référence 518)
Le comique
142 min

Le comique

2009 - Mise en scène Alex Lutz
Un comique célèbre, à la vie débridée, est en panne d’inspiration pour son prochain spectacle qui commence dans un mois. Et pour cause : l’alcool, les boites de nuit et les conquêtes amoureuses masculines l’empêchent de se concentrer sur son écriture. Son entourage panique et décide de le mettre « au vert ». Son assistante, sa sœur, son meilleur ami mais aussi d’autres personnages vont se lancer dans une course contre la montre pour sauver cette carrière qui sent le roussi. PIERRE PALMADE aborde dans cette comédie décomplexée et (très) librement inspirée de sa vie, des thèmes qui lui sont chers : l’âge, la célébrité, la fuite, l’humour, l’amitié, l’homosexualité, la famille. C’est également le prétexte qu’il a trouvé pour jouer avec sa troupe de 7 acteurs aux natures comiques incontournables et avec qui il travaille depuis deux ans.