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Good Canary
130 min

Good Canary

2008 - Mise en scène John Malkovich
Annie (Cristiana Reali) ne peut supporter le regard des autres. Pourquoi Jacques (Vincent Elbaz), son compagnon, fou d’amour pour elle, vit-il si mal le succès du nouveau roman qu’il vient d’écrire et dont l’histoire sulfureuse et provocatrice semble inspirée d’un vécu douloureux ? Lorsque la vérité éclatera aux yeux des autres, la violence se déchaînera. Si Good Canary se déroule dans les milieux de la presse et de l’édition, c’est d’abord une histoire d’amour violente et passionnée. Zach Helm écrit de manière convaincante une pièce grave sur des auteurs écorchés vifs, affrontant la difficulté de la création et du regard des autres. Mais ce qui paraît sombre devient, sous l’œil ironique de John Malkovich, une comédie brillante, insolente et cruelle, baignée dans les couleurs, les décors et les musiques de New York.
La Damnation de Faust
130 min

La Damnation de Faust

2024 - Réalisation Isabelle Soulard
En ce mois de mars 2024, l’Orchestre National de France célèbre ses 90 ans.  La Damnation de Faust a été l’une des oeuvres phares du répertoire français qui a marqué la première saison de l’orchestre en 1934. S’il est des œuvres dont le destin semble suspendu dans leur temps, indubitablement La Damnation de Faust de Berlioz appartient à cette catégorie. Légende dramatique et projet visionnaire, Berlioz mit près de vingt ans à achever cet oratorio à la limite du grand opéra (ce qu’il deviendra ensuite) et du poème symphonique (dont le musicien français fut l’un des maîtres au même titre que Strauss). D’emblée fasciné par la traduction du Faust de Goethe faite par Gérard de Nerval, Berlioz sera hanté de longues années par la mise en musique de la légende. Des plaines de Hongrie au cabinet de Faust, des bords de l’Elbe à la chambre de Marguerite, il offre une œuvre majeure de l’esthétique romantique. Et quel plateau réuni pour ce concert avec notamment John Irvin, Stéphanie d’Oustrac, Frédéric Caton, Paul Gay et le chœur de Radio France.
Au pays des Totems
51 min

Au pays des Totems

1999 - Réalisation Michel Viotte
Nos civilisations ont souvent véhiculé les idées les plus fausses sur les indiens d'Amérique, et ce dès l'origine, lorsque Christophe Colomb les baptisa "indiens", injustement, croyant débarquer aux Indes. Ainsi, au cinéma ou dans les diverses iconographies réalisées sur le thème, l'un des clichés les plus communément répandus était la représentation d'un Totem au milieu du village indien. Pourtant, totems et autres oeuvres monumentales de sculpture aborigène se rencontraient exclusivement dans les territoires de l'extrême ouest du continent nord-américain, constituant aujourd'hui la Colombie Britannique (appartenant au Canada) et la pointe sud de l'Alaska. Le film propose de découvrir les réalisations artistiques des tribus indiennes de ces régions. Il explique le formidable "renouveau" culturel actuel à travers la personnalité de différents artistes de renom tels que Robert Davidson ou Joe David. Ils nous présentent leur travail, nous expliquent le sens profond de celui-ci au sein des communautés indiennes et évoquent de quelle manière les grandes figures symboliques représentées sur les oeuvres expriment leur spiritualité et témoignent de leur relation avec leur environnement naturel. Le film montre enfin de quelle façon les indiens ont réappris à gérer leur héritage culturel et social, et tentent aujourd'hui de trouver un équilibre entre tradition et modernité.
Casimir et Caroline
117 min

Casimir et Caroline

2009 - Mise en scène Johan Simons, Paul Koek
L'histoire se passe pendant une fête foraine, avec foule et manèges, baraques et monstres, jeux d'adresse et de violence. Casimir et Caroline sortent à peine de l'adolescence, ils s'aiment. Mais voilà, Casimir vient de perdre son emploi, Caroline rêve d'évasion, d'argent, en tout cas d'une vie meilleure, peu probable tout au moins avec lui. Devant eux s'ouvre un avenir désertique.
Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré
75 min

Ici-Bas, les mélodies de Gabriel Fauré

2018 - Mise en scène Sonia Bester
C’est une belle aventure avant même de commencer. Des musiciens se rencontrent. Ils interprètent des mélodies de Gabriel Fauré. Ils les jouent sobrement, les chantent simplement. Débarrassées de leur esthétique lyrique, ces mélodies révèlent leur beauté limpide et retrouvent le naturel des chansons qu’elles sont. Les musiciens rêvent d’interprètes pour les chanter et concoctent leur répertoire idéal. Ainsi est né le désir de la création Ici-bas. Donner à entendre sous un jour nouveau les mélodies de Gabriel Fauré tout en restant fidèle à l’esprit intemporel du compositeur et à son univers musical. Écouter ces mélodies, c’est aussi faire résonner la poésie de Paul Verlaine dont Gabriel Fauré disait qu’elle était « exquise à mettre en musique », celle de Théophile Gauthier, Sully Prudhomme,Armand Silvestre, Charles Van Lerberghe, Romain Bussine et d’autres encore... Au cœur de ces textes et de cette musique, nous sommes suspendus, en apesanteur dans un monde lointain fait d’aubes naissantes, de crépuscules orangés, de baisers rêvés et d’amours incertains...
Piano di Rotta
26 min

Piano di Rotta

2003 - Réalisation Jocelyn Cammack
Le désir d'une union synchronisée du corps et de l'esprit, défiant la certitude que ce ésir ne pourrait jamais être atteint. "Piano di rotta" est une carte de l'horizon.
Mithridate
146 min

Mithridate

2020 - Mise en scène Eric Vigner
Racine, quand il écrit cette pièce en 1672, s’inspire de la vie de Mithridate VI, qui régna jusqu’en 63 av. J.-C. sur le royaume du Pont - l’actuelle Turquie, la Crimée et de nombreuses régions au bord de la mer Noire - et reste célèbre pour avoir résisté à l’expansionnisme romain, mais aussi pour avoir accoutumé son corps à résister aux poisons : la mithridatisation.Racine situe l’action au dernier jour de sa vie : alors que Mithridate est déclaré mort, ses deux fils se disputent son royaume et la reine. Mais le retour du roi va tout bousculer.Le metteur en scène Éric Vigner voit dans cette œuvre crépusculaire le dernier sursaut d’un homme hanté par sa disparition et celle du monde hellénistique, dont il est le dernier rempart.À l’heure de notre mort, quel regard porte-t-on sur notre vie, qu’avons-nous transmis ?
Variations
130 min

Variations

2016 - Réalisation Nathan Benisty
Former des duos d’artistes qui ne se connaissent pas pour réinterpréter une oeuvre de musique savante imposée : c’est l’idée de Variation(s), collection vidéo de 5 épisodes de 26 minutes, diffusée par Culturebox de septembre à décembre 2016. D’un côté, cinq producteurs-trices de musique électronique. De l’autre, cinq instrumentistes issus du répertoire classique ou jazz. Chacun des 5 épisodes portera un duo à l’écran. Il offrira une vision précise d’une tranche d’histoire des musiques savantes. Ce défi ambitieux, nous l'avons mené avec certains des plus grands noms actuels des musiques électroniques, accompagnés par des instrumentistes de premier choix.
Des pieds et des mains
100 min

Des pieds et des mains

2013 - Mise en scène David Roussel, Arthur Jugnot
Diana a quitté Denis son mari en ne lui laissant que son dîner dans le micro-onde, mais aussi une bonne dizaine de membres humains dans le congélateur…? Qui est le coupable ? L’un des amants de la belle : l’éleveur d’autruche débutant venu l’enlever avec son meilleur reproducteur sous le bras ? Le flic du village, facho au QI négatif ? Le pasteur de la paroisse, érotomane et pornographe compulsif ? Ou bien la mère de l’infidèle, charcutière émérite, grande spécialiste de la tourte cochonne dans tout le Royaume Uni ? Ou encore la ravissante motarde, apprentie cuisinière, mais vraie « quiche » nymphomane ? Si vous voulez connaître le plat préféré d’Elisabeth II et savoir ce qu’est devenue la nièce du Docteur Gœbbels, venez voir ce thriller, policier certes, mais aussi et surtout déjanté, barré, loufoque, hilarant, absurde, dingue, délirant, bref un cocktail détonnant de burlesque mélangé à de l’humour british, le tout secoué très, très violemment.
Ariodante
204 min

Ariodante

2007 - Mise en scène Lukas Hemleb
Vingt-neuvième opéra italien de Haendel, "Ariodante" fut le premier ouvrage lyrique expressément conçu par le compositeur pour le tout nouveau théâtre de Covent Garden. Ce fut, avec "Alcina", qui date de cette même année 1735, l'un des derniers opéras italiens grâce auxquels Haendel connut le succès à Londres. Il comporte une facette française, puisqu'à la demande du directeur du théâtre, John Rich, un ancien danseur, elle inclut des ballets qui, à l'époque, furent chorégraphiés et dansés par la danseuse française Marie Sallé. Christophe Rousset, déjà au pupitre de "Jules César", dirige une nouvelle fois ses Talents lyriques. La mise en scène est confiée à Lukas Hemleb, dont on a pu apprécier la réalisation du "Dindon" à la Comédie-Française, de "Nathan le Sage" de Lessing au Burgtheater de Vienne, de "Pessah" de Laura Forti au théâtre de la Ville et de "La Clémence de Titus" au Festival d'Aix-en-Provence. Le rôle-titre sera interprété par la mezzo-soprano autrichienne Angelika Kirchschlager que l'on a pu applaudir au théâtre des Champs-Elysées dans "Cherubino" et dans de nombreux récitals.
Kennedy
87 min

Kennedy

2016 - Mise en scène Ladislas Chollat
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les Kennedy sans jamais avoir osé le demander ! La pièce nous fait entrer dans l'intimité du président des Etats-Unis lors de cette fameuse soirée au Madison. Marilyn Monroe vient de susurrer "Happy Birthday...". John et Bobby règlent leurs comptes dans une chambre d'hôtel sous le regard d'une mystérieuse inconnue qui semble tout connaître des deux frères.
La guerre d’Hollywood
150 min

La guerre d’Hollywood

2013 - Réalisation Michel Viotte
Destinée au public le plus large, cette fresque documentaire propose  un regard original et ambitieux sur la seconde guerre mondiale. Elle raconte comment Hollywood, capitale mondiale du divertissement, va jouer un rôle unique dans cette phase de l’Histoire, en mobilisant à la fois ses talents et ses outils de production et de distribution pour servir les objectifs du gouvernement américain. Entre 1939 et 1945, au sein des grands studios ainsi que d’unités militaires créées pour l’occasion, des milliers de films (fictions, documentaires, dessins animés) sont produits pour dénoncer l’idéologie nazie, exacerber le sentiment patriotique, optimiser la formation des recrues, rapporter l’avancée des forces de l’axe, sensibiliser l’opinion à l’effort de guerre… Les plus grandes stars du moment endossent l’uniforme, et beaucoup d’entre elles, telles que Clark Gable, James Stewart ou Tyrone Power, participent activement aux combats… D’autres, comme Bob Hope, Bing Crosby ou Marlene Dietrich,  participent à d’innombrables tournées, pour collecter des fonds pour la guerre ou divertir les soldats sur les bases américaines… Enfin, alors que sur les écrans, Robert Taylor, Errol Flynn ou Donald Duck mettent à mal Nazis et Japonais, les plus grands réalisateurs rejoignent le front pour témoigner du conflit en images : John Ford filme la bataille de Midway, William Wyler les équipages des B17, John Huston la campagne d’Italie, George Stevens le D-Day, la libération de Paris, et la découverte des camps de concentration… Un phénomène d’une telle ampleur ne sera jamais réédité dans l’histoire. « La guerre d’Hollywood » propose de revivre, au travers d’archives étonnantes, inédites ou rarement montrées, la chronologie de ces évènements, et de développer, à mesure de leur progression, des chapitres de réflexion, avec des intervenants prestigieux (réalisateurs, historiens, écrivains).