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Le Trou Noir 1
52 min

Le Trou Noir 1

2020 - Mise en scène Christophe Alévêque
Le 19 mai 2020, au Théâtre du Rond-Point, Christophe Alévêque se déconfinait en proposant un seul en scène, seul au monde, qui revient sur cette période troublée par l’épidémie. Une salle vide, une performance unique en son genre, face aux caméras de la Compagnie des Indes. Diffusion France 3 Paris Ile-de-France, version intégrale en libre accès sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=BfkwOl6hY-g
Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre
57 min

Renaud-Barrault, bâtisseurs de théâtre

1999 - Réalisation Jacques Tréfouël
Raconter l'histoire des Renaud-Barrault, c'est raconter l'histoire d'un demi siècle de théâtre. Jean-Louis Barrault, acteur, écrivain, directeur de compagnie, découvreur d'auteurs et de pièces de théâtre, a monté plus de 90 spectacles et accueilli dans ses différents théâtres près de 100 pièces. Madeleine Renaud, indissociable, règne discrètement sur les choix du répertoire de la compagnie et sur l'élaboration des mises en scène. En même temps, elle conduit une carrière personnelle en compagnie d'auteurs qu'elle inspire comme Samuel Beckett ou Marguerite Duras. Pour la première fois un film documentaire restitue l'aventure éblouissante de ce couple mythique.
L’Avare
160 min

L’Avare

2018 - Mise en scène Ludovic Lagarde
Harpagon a du pain sur la planche : enterrer son trésor dans le jardin, épouser la toute jeune Mariane, imposer sa loi à ses enfants, nouer et dénouer des intrigues domestiques, organiser un banquet au rabais. Quelle activité pour ce grand économe ! Ludovic Lagarde s'attaque à une comédie culte avec un Harpagon drôle, pathétique et féroce joué par Laurent Poitrenaux. Il est entouré de Christèle Tual, Julien Storini et des comédiens du Nouveau collectif artistique associé à la Comédie de Reims.
Les chroniques du théâtre, Thomas Jolly
38 min

Les chroniques du théâtre, Thomas Jolly

2018 - Réalisation Julien Condemine
La Compagnie des Indes est, depuis près de 20 ans, partenaire du Festival d’Avignon. À l’occasion de sa 70ème édition, nous avions produit une série de 19 programmes courts de 2 minutes qui mettaient à l’honneur le Festival, afin de célébrer l’événement :  "Les Chroniques du Festival d’Avignon ". C’était le talentueux Thomas Jolly qui, seul devant la caméra, revisitait à sa manière l’histoire du Festival, Jean Vilar, les publics, les lieux, les directeurs successifs, les spectacles emblématiques... Damien Gabriac en avait écrit les textes et Julien Condemine s’était attaché à la réalisation. Le succès du pilote de cette série avait amené la direction de France Télévisions à diffuser ces programmes quotidiennement sur les antennes de France 2 et de France 5 pendant toute la durée du Festival. Deux ans plus tard, Thomas Jolly frappe encore... Avec « Les Chroniques du Théâtre », c’est le Théâtre dans son ensemble qui est, cette fois-ci, à l’honneur. 
Deux voix
107 min

Deux voix

2004 - Mise en scène Johan Simons
À la fin d’un dîner bien arrosé, une tablée de la haute société ivre d’elle-même devise sur le sort de l’humanité, se met peu à peu à nu, révèle la face cachée d’un monde titubant qu’elle emporte dans sa soif de pouvoir total. Tour à tour, un politicien installé, un vice-président d’une compagnie pétrolière, un intellectuel en vue appointé par l’entrepreneur, un agent de liaison avec la mafia, un autre chargé d’établir le contact avec l’épiscopat, prennent la parole dans une valse décadente. Dans un jeu de chaises musicales étourdissant, Jeroen Willems, acteur phare de la compagnie Hollandia, interprète tous les rôles de cette satire sociale. Monologues et travestissements pénètrent au cœur des conflits d’intérêts d’un nœud de vipères où l’on peut reconnaître Cor Herkströter, l’ancien président du conseil d’administration de Shell International et, à travers lui, tous les complices des scandales pétroliers et financiers.
Rhinocéros
119 min

Rhinocéros

2006 - Mise en scène Emmanuel Demarcy-Mota
"Rhinocéros". Pièce en trois actes créée dans sa version française à Paris à l’Odéon-Théâtre de France le 22 janvier 1960. Elle s’appuie sur une expérience personnelle traumatisante (le jeune Roumain avait fui la "nazification" de son pays en 1938), partagée par de nombreux contemporains. Ce sérieux tragique a pour contrepartie le comique grotesque qui repose sur la métamorphose, laquelle, comme toute action chez Ionesco, passe par le dérèglement du langage, symbolisé par le discours d’un "Logicien professionnel". La pièce met en scène une petite ville tranquille soudain bouleversée par la métamorphose de ses habitants en rhinocéros. Seul Bérenger, un marginal qui refuse toutes les formes de conformisme, n’est pas atteint. Au dénouement, il s’interroge sur sa situation : ne serait-il pas plus simple de faire comme tout le monde ? Mais il garde ses certitudes : "Un homme qui devient rhinocéros, c’est indiscutablement anormal", et son langage, initialement fantaisiste, s’ancre peu à peu dans un fonctionnement cartésien qui annonce la "résistance" finale à la folie générale. Ainsi accède-t-il au statut de "héros", si peu prévisible dans l’œuvre de l’inventeur des Bobby Watson (voir La Cantatrice chauve).
Voyages aux Indes galantes, des coulisses à la scène
29 min

Voyages aux Indes galantes, des coulisses à la scène

2005 - Réalisation Jean-Philippe Granier
Documentaire sur la création du spectacle de Bartabas : "Voyage aux Indes galantes", donné au Parc du Château de Versailles en 2005.
Durassong
63 min

Durassong

2013 - Réalisation Jérémie Cuvillier
Il s’agit d’un film sur Marguerite Duras au détour de l’Inde et de son « cycle indien ». Le spectacle d'Eric Vigner, conçu à l'occasion du Festival Bonjour India, voyage à travers ce «cycle indien», créant une expérience théâtrale inédite à partir de deux œuvres Le Vice-consul et India Song. Ce sera la première fois à la veille de fêter le centenaire de sa naissance le 4 avril 1914, que l’Inde rêvée de l’auteur d’Hiroshima mon amour rencontrera la réalité de l’Inde par le corps des acteurs indiens.
Amalgames
41 min

Amalgames

2014 - Réalisation Benjamin Silvestre
En 2013, le Palais des Papes ouvrait ses portes à la danse et au festival Les Hivernales, pour un marathon Bagouet qui conduisait le public à travers le Grand Tinel, la Grande Chapelle et la Grande Audience. Pour cette deuxième collaboration, Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot de la compagnie Ex Nihilo vont créer dans la Grande Chapelle,Amalgame(s), création in situ. Ils proposent d’y mettre en jeu la modestie des corps en relation avec l’immensité de ce lieu plus que chargé d’histoire. Ils veulent jouer sur la résonance sonore de la salle pour les musiciens et sur la dispersion dans l’espace pour les danseurs. Cette nouvelle création prend toute sa dimension avec la présence dans le spectacle du guitariste et compositeur Pascal Ferrari, accompagné du batteur Régis Boulard. Ce sont les danseurs Corinne Pontana et Rolando Rocha, avec lesquels ils travaillent et partagent depuis plusieurs années le plaisir et le défi de poser la danse dans les espaces les plus improbables, qui les accompagneront.
Jack London, une aventure américaine
96 min

Jack London, une aventure américaine

2016 - Réalisation Michel Viotte
Jack London (1876-1916), auteur de L’Appel de la Forêt, de Croc Blanc et de Martin Eden, fut l’écrivain américain le plus célèbre de son temps. Puisant dans une existence tumultueuse la matière de ses livres, il devint, au tournant du XIXème siècle,  le symbole même de l’aventure. Le documentaire-fiction « Jack London, une aventure américaine » retrace son destin hors du commun, à partir d’archives exceptionnelles, d’interviews des plus grands spécialistes américains, et de scènes de reconstitution tournées dans les Rocheuses canadiennes, en Polynésie, et sur son ranch californien.Louer ou acheter ce documentaire : https://vimeo.com/ondemand/jlondon N.B. : Il existe un making-off de ce documentaire (référence 586)
What did you say ?
34 min

What did you say ?

2014 - Mise en scène Brahim Bouchelaghem
Adolescent, Brahim Bouchelaghem, né à Roubaix, découvre la danse à la télévision dans l’émission « H.I.P. H.O.P. ». Après de nombreux battles, il danse avec Farid Berki, Mourad Merzouki et Kader Attou. En 2007, il présente Zahrbat, son premier solo, en hommage à son père et fonde sa compagnie. Grâce à sa rencontre et à sa complicité avec Carolyn Carlson, il est en compagnonnage au Centre chorégraphique national de Roubaix. PourWhat did you say ? Carolyn Carlson a signé quatre poèmes et des calligraphies évoquant Brahim Bouchelaghem, l’occasion pour lui de revenir de manière subtile sur son parcours…
Lelièvre, toujours givré
100 min

Lelièvre, toujours givré

2007 - Mise en scène Arnaud Lemort
Une petite compagnie théâtrale en difficulté financière tente de monter « Pataquès », un très mauvais vaudeville. Le metteur en scène-auteur, doit faire face aux caractères et aux comportements fantasques de ses comédiens hétéroclites, et, pour certains, peu motivés, voire rebelles, ... D’où tensions, pétages de plombs, règlements de comptes,... Heureusement, grâce à un gain providentiel au loto foot, la troupe part se ressourcer dans la campagne normande où les conditions semblent réunies pour que le groupe se ressoude, les couples se forment,...et que triomphe le Théâtre ! Dans le même temps comédien, comédienne, metteur en scène, réalisateur italien, régisseur,... Lelièvre passe d’un personnage à l’autre avec la maestria, la puissance comique, l’excès maîtrisé et l’énergie énorme que celles et ceux qui le connaissent lui reconnaissent.
La Garconnière
110 min

La Garconnière

2018 - Mise en scène José Paul
Nous sommes dans l’Amérique des années 50, celle des grattes ciel et du rêve américain triomphant. Monsieur Baxter, un « petit employé de bureau » dans une importante compagnie d’assurances new yorkaise, prête régulièrement son appartement à ses supérieurs hiérarchiques qui s’en servent comme garçonnière. En échange, ils lui promettent une promotion qui n’arrive jamais. M. Sheldrake, le grand patron, s’aperçoit du manège. Il demande à Baxter de lui prêter l’appartement pour y emmener sa maîtresse, mais il exige d’être dorénavant le seul à en profiter. Sheldrake est un mari et un père respectable, il a besoin de discrétion. Baxter accepte, il monte en grade de façon spectaculaire. Mais lorsque Baxter comprend que Sheldrake y emmène celle qu’il aime, mademoiselle Novak, Baxter est face à un dilemme : renoncer à son amour ou à sa carrière.
Au pays des Totems
51 min

Au pays des Totems

1999 - Réalisation Michel Viotte
Nos civilisations ont souvent véhiculé les idées les plus fausses sur les indiens d'Amérique, et ce dès l'origine, lorsque Christophe Colomb les baptisa "indiens", injustement, croyant débarquer aux Indes. Ainsi, au cinéma ou dans les diverses iconographies réalisées sur le thème, l'un des clichés les plus communément répandus était la représentation d'un Totem au milieu du village indien. Pourtant, totems et autres oeuvres monumentales de sculpture aborigène se rencontraient exclusivement dans les territoires de l'extrême ouest du continent nord-américain, constituant aujourd'hui la Colombie Britannique (appartenant au Canada) et la pointe sud de l'Alaska. Le film propose de découvrir les réalisations artistiques des tribus indiennes de ces régions. Il explique le formidable "renouveau" culturel actuel à travers la personnalité de différents artistes de renom tels que Robert Davidson ou Joe David. Ils nous présentent leur travail, nous expliquent le sens profond de celui-ci au sein des communautés indiennes et évoquent de quelle manière les grandes figures symboliques représentées sur les oeuvres expriment leur spiritualité et témoignent de leur relation avec leur environnement naturel. Le film montre enfin de quelle façon les indiens ont réappris à gérer leur héritage culturel et social, et tentent aujourd'hui de trouver un équilibre entre tradition et modernité.
Les juments de la nuit
65 min

Les juments de la nuit

2008 - Mise en scène Bartabas, Anne Perron
80 chevaux, une centaine de cavaliers, danseurs et acrobates, jeux d'eaux et feux d'artifice sur la scène flottante du Bassin de Neptune ! Fondateur du Théâtre Zingaro et de l'Académie équestre de Versailles, Bartabas réunit parfois ses deux ensembles artistiques pour des projets spécifiques : ce fut le cas l'été 2008 à Versailles (dans le cadre des Fêtes de Versailles). Après le Chevalier de Saint-George et le Voyage aux Indes galantes, Bartabas a choisi, pour ce spectacle, d'évoquer l'univers de Macbeth à travers un hommage à Kurosawa (auteur du Château de l'Araignée). Revisiter l'oeuvre du cinéaste japonais fut pour lui l'occasion de faire du Bassin de Neptune un espace cadré en cinémascope. Documentaire : "Les juments de la nuit, récit d'une création" - 52 minutes - référence : 297
Mount Olympus
223 min

Mount Olympus

2016 - Mise en scène Jan Fabre
Pour louer ou visionner le programme : https://vimeo.com/ondemand/mountolympus Jan Fabre repousse plus loin les limites du théâtre, étire le temps, pour offrir 24 heures non-stop d’un spectacle d’une folle énergie. Avec 27 acteurs/performeurs/danseurs, ses « guerriers de la beauté », il plonge aux racines des tragédies grecques. « Mount Olympus » se conclut par une danse d’anthologie applaudie debout pendant 40 minutes. Jan Fabre pense qu’en ces temps de restriction, de crise, d’anti-culture, il était important, au contraire, d’offrir plus et d’explorer nos tréfonds mythiques. « Mount Olympus » cumule toutes les folies, les excès et les beautés de Jan Fabre comme si on entrait dans son cerveau. Pour les spectateurs comme pour les performeurs, il y aura eu un avant et un après « Mount Olympus ».
Le Fusible
96 min

Le Fusible

2017 - Mise en scène Arthur Jugnot
Le Fusible, comédie disjonctée mise en scène par Arthur Jugnot et servie par Stéphane Plaza et Arnaud Gidoin au meilleur de leur forme ! Paul, un homme d’affaire de 45 ans, est sur le point de changer radicalement de vie… Il a tout organisé dans les moindres détails : la vente lucrative de son site internet à une compagnie Russe, son divorce et son départ sur une île paradisiaque avec sa maîtresse…. Seul confident de son stratagème et de ses projets du lendemain : son ami Michel, génie de l’informatique naïf et gaffeur qui suit Paul comme un phare… Mais à la veille de ce jour fatidique, tout bascule : un court-circuit fait exploser le four au moment même où Paul se trouve dans la cuisine. Il sort indemne, mais contre toute attente, a totalement perdu la mémoire….
Edgar Morin – Se souvenir de l’avenir
151 min

Edgar Morin – Se souvenir de l’avenir

2021 - Réalisation Stéphane Pinot
Né le 8 juillet 1921, Edgar Morin est un enfant du siècle qui a vécu intimement les extases de l’histoire. Théoricien de la connaissance et héros de la Résistance, dissident du stalinisme et infatigable arpenteur des chemins de l’espérance, anthropologue de la mort et sociologue du temps présent, Edgar Morin est un omnivore culturel et un penseur fraternel. Et n’aura cessé de vivre autant que de penser les événements. À travers l’évocation de ses souvenirs les plus marquants, il lancera, en compagnie d’invités inspirés par ses idées, quelques salves d’avenir afin de dessiner une nouvelle voie pour notre temps. le 8 juillet 1921, Edgar Morin est un enfant du siècle qui a vécu intimement les extases de l’histoire. Théoricien de la connaissance et héros de
Le Jardin des délices
114 min

Le Jardin des délices

2023 - Mise en scène Philippe Quesne
Pour cette nouvelle création qui marque les vingt ans de sa compagnie le Vivarium Studio, Philippe Quesne s’inspire librement du "Jardin des délices", le célèbre et énigmatique triptyque de Jérôme Bosch. Les allégories fantastiques du peintre du XVe siècle décrivaient le bouleversement radical des repères traditionnels, techniques et politiques d’une époque de transition. Le metteur en scène rassemble une équipée d’acteur·rice·s, musicien·ne·s et technicien·ne·s, prête à entreprendre un semblable voyage dans le temps, jusqu’à aujourd’hui. Arrivée·s dans un lieu qu’ils et elles découvrent, abandonné ou ressurgi d’une société à l'arrêt, ils et elles s’organisent à leur façon, empruntant ce qu’ils·elles trouvent sur place et dans la mémoire disponible du lieu, du théâtre, des un·e·s et des autres.Entre bestiaire médiéval, science-fiction écologique et western contemporain, "Le Jardin des délices" est une épopée rétrofuturiste à la rencontre des mondes à venir.
Récital à 40
53 min

Récital à 40

2014 - Mise en scène Mourad Merzouki
Mourad Merzouki s’entoure, dès la création de la compagnie Käfig en 1996, de danseurs, compositeurs, scénographes, faisant de chacune de ses créations un bonheur complet. Il est aujourd’hui à la direction du Centre chorégraphique national de Créteil et du Centre chorégraphique Pôle Pik de Bron. Créée en 1998 pour six danseurs, Récital, après une tournée mondiale et cinq cents représentations, est reconnue comme une oeuvre marquante de l’histoire de la danse hip-hop. Dans cette nouvelle version ce ne sont plus six, mais quarante danseurs qui dévoilent cette alchimie spectaculaire entre différentes écritures. Mourad Merzouki crée l’événement en réunissant quatre générations de danseurs sur scène. Faisant la démonstration que le hip-hop a atteint un niveau exemplaire de maturité.
La voie de l’écuyer
62 min

La voie de l’écuyer

2012 - Mise en scène Bartabas
" J’ai imaginé une compagnie-école, un laboratoire de création, où la notion de travail collectif est fortement défendu. Pour moi, il n’y a pas de transmission du savoir équestre sans développement d’une sensibilité artistique. C’est pourquoi, ici, l’apprentissage du dressage se conjugue avec la pratique de la danse, du chant, de l’escrime artistique ou du Kyudo… Il s’agit de considérer la chose équestre comme un art et non comme une discipline." Bartabas La Voie de l’écuyer est le spectacle de répertoire de l’Académie du spectacle équestre ; décliné en Opus, il évolue et s’enrichit chaque année de l’expérience des écuyers et des progrès des chevaux. Avec le Carrousel des lusitaniens, l’escrime artistique, les improvisations, les longues rênes… ce spectacle évoque l’Académie, corps de ballet équestre unique au monde qui allie création contemporaine, art équestre, patrimoine revisité, appropriation de la tradition et transmission des savoirs.
Grossesses nerveuses
88 min

Grossesses nerveuses

2011 - Mise en scène Philippe Hersen
Le soir où Mathilde réunit son mari, sa fille, son gendre, son fils, ses amis le docteur Laroque et sa femme et leur annonce qu’elle est enceinte, elle fait l’effet d’une bombe... Car, tout le monde sait que non seulement Mathilde a eu son « retour d’âge » il y a déjà un « certain temps ». Mais aussi que son mari et elle font chambre à part depuis « aussi longtemps ». Alors ? Eh bien, tout va exploser ! Et les situations, les quiproquos qui vont en découler seront totalement rocambolesques et déjantés. Le subterfuge qu’emploie Mathilde pour récupérer son mari va lui revenir en pleine figure et lui faire découvrir qu’autour d’elle, tout le monde trompe tout le monde... Avec tout le monde !
Boris Charmatz
26 min

Boris Charmatz

2011 - Réalisation Hélène Bouquin
Rencontre avec Boris Charmatz,  artiste associé de l’édition 2011 du festival d’Avignon. En pleine préparation de son prochain spectacle « Enfant », joué cet été dans la cours d’honneur, c’est parfois seul face à son « œuvre », parfois entouré d’une trentaine d’enfants et de danseurs sur fond de grues et de machines, que Boris Charmatz revient sur sa fulgurante carrière. Un film à l’image de son sujet, riche, conceptuel, provocateur. Interviews, séances de travail, images d’archives, improvisations, autant de séquences qui nous dévoilent  un artiste un brin charmeur, un brin malicieux, mais avant tout très généreux.
Erdman/Pineau répétition à ciel ouvert
26 min

Erdman/Pineau répétition à ciel ouvert

2011 - Réalisation Jérôme Cassou
Le comédien et metteur en scène Patrick Pineau nous invite, avec l’ensemble de son équipe artistique, à un grand pique-nique durant lequel ils vont répéter une partie de son prochain spectacle « Le suicidé », pièce du dramaturge moscovite Nikolaï Erdman qu’ils joueront cet été dans la carrière de Boulbon en Avignon. L’occasion de faire la lumière sur cet auteur trop méconnu qui, en seulement deux pièces, toutes deux censurées par le régime stalinien, aura marqué l’histoire du théâtre russe. Une partie de campagne estivale, ponctuée de sujets inhérents aux préparatifs de la pièce, de réflexions des artistes et des techniciens, de scènes de travail, de témoignages et d’images d’archives. Une répétition à ciel ouvert, vive et chaleureuse que menacent pourtant les nuages de l’ordre et du contrôle de certains régimes d’hier et d’aujourd’hui, peu favorables à la liberté d’expression.
Céséna
98 min

Céséna

2011 - Réalisation Jan Claes, Olivia Rochette
Présenté en 2011 dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes d’Avignon à quatre heures et demie du matin, Cesena se présente comme le prolongement d’En Atendant. Cette pièce, qui amorce un mouvement de l’obscurité vers la lumière, avait en réalité été conçue en premier dans l’esprit de la chorégraphe belge mais des raisons matérielles avaient reporté sa création. Dans Cesena, Anne Teresa De Keersmaeker poursuit son travail autour de l’Ars Subtilior, ce courant de musique polyphonique d’une grande complexité apparu à la Cour papale au XIVe siècle. Cette fois-ci, elle s’est entourée des musiciens du groupe Graindelavoix. Sur scène, six chanteurs et treize danseurs, des hommes pour la plupart, tentent ainsi de fusionner leurs danses et leurs voix dans une pièce dépouillée qui fait appel à nos perceptions les plus fines. Dans le calme et la pénombre, danses et chants se mêlent, luttent contre la gravité et tracent un chemin vers la lumière. Ils nous invitent à entendre le mouvement, à regarder les sons. À parler et penser un ton plus bas pour mieux percevoir le mystère des choses. Plus qu’un spectacle, ce qui nous est proposé ici, c’est de partager l’expérience fondamentale d’une danse qui remet au centre la question de notre matérialité, de notre condition de mortels.
Tombouctou déjà-vu
100 min

Tombouctou déjà-vu

2015 - Mise en scène Emmanuelle Vo-Dinh
Une communauté de sept interprètes met à l’épreuve son unité et ses liens. Prise au piège d’une narration qui défile en boucle, elle fait vaciller chaque situation, sachant que la répétition n’interdit ni le déplacement ni la transformation. Sur le plateau, des cartes à tirer : les stratégies obliques du musicien-producteur Brian Eno et du peintre Peter Schmidt, consignes à exécuter, à transgresser, à empiler. Leur accumulation crée un terreau sur lequel le groupe joue et trébuche, curieux d’expé- rimenter des états, des émotions, des intentions. Enfants farceurs parfois pervers, per- sonnages romantiques qui basculent dans la mélancolie... Tout se fabrique sous nos yeux, entre extrême précision et fragilité, portées par des boucles sonores enregistrées et réinventées par les danseurs. Dans ce processus invariablement circulaire surgissent des brèches, comme des poches de liberté que chacun investit pour échapper au destin, au sens commun. Car à travers cette tentative d’affranchissement dans la répétition, c’est de création artistique qu’il s’agit, à l’image de Tombouctou, nom connu de tous, mais totalement fantasmé, interprété et sublimé. Emmanuelle Vo-Dinh est une chorégraphe des phénomènes. Sociaux, physiologiques, psychologiques ou mécaniques : elle s’empare de faits précis, les observe, les com- prend, puis, les transforme en matériaux chorégraphiques et plastiques.
Le vent souffle dans la Cour d’Honneur
90 min

Le vent souffle dans la Cour d’Honneur

2012 - Réalisation Nicolas Klotz, Elisabeth Perveval
Dans un bar la nuit, à Paris, Jeanne Moreau et Juliette Binoche dialoguent ensemble pendant qu’un des très grands photographes actuels, Michael Ackerman, fait leurs portraits. Entre celle qui fut là dès la première édition du Festival, en 1947, dans "Richard II", et celle qui a découvert la scène avignonnaise en 2011 dans "Mademoiselle Julie", naît une parole inédite. Les deux actrices échangent à propos de leurs expériences d'Avignon, de leurs perceptions de la ville, de leurs approches d'une scène si particulière où jouent sans cesse les éléments agités par le mistral, témoignant ainsi d'un Festival qu'elles jugent fondamentalement émancipateur.
Landru
107 min

Landru

2006 - Mise en scène Jean Luc Tardieu
Guillotiné le 24 février 1922 à l’âge de 52 ans, Henri-Désiré Landru, petit fonctionnaire du crime, fut le premier serial killer célèbre du XXe siècle. Fiancé professionnel, l’homme à la barbe célèbre tua 11 fois dans les années 1915 à 1919, niant l’évidence jusqu’au bout et faisant preuve d’un rare cynisme et d’un réel talent d’humoriste pendant toute la durée de son procès. Bien que soupçonné d’avoir brûlé dans la chaudière de sa maison de Gambais les femmes qu’il avait recrutées par petites annonces, il fit rire tout Paris, rendit célèbre son avocat, Maître de Moro Giafferri, et fut soutenu jusqu’au bout par la seule femme qu’il aimait, sa maîtresse, Fernande Segret. En trois actes - la pièce a été écrite en 1995 - Laurent Ruquier a décidé de vous faire revivre l’historique vie de Landru, de la période vaudevillesque pendant laquelle il jonglait entre les rendez-vous avec ses futures victimes, ceux avec sa maîtresse et ceux avec sa femme et ses enfants jusqu’à son arrestation, son procès et sa condamnation à mort.
Le Firmament
150 min

Le Firmament

2022 - Mise en scène Chloé Dabert
Alors que tout le pays attend la comète de Halley, Sally Poppy, une jeune domestique, est condamnée à la pendaison pour le meurtre particulièrement violent d’une fillette, enfant d’une puissante famille de notables d’une petite ville de province. Cette jeune femme a été´ reconnue coupable - avec son amant.Quand elle prétend être enceinte, un jury de douze femmes est réuni : celles-ci sont alors exemptées de leurs tâches ménagères quotidiennes et convoquées au tribunal pour décider si l’accusée dit la vérité ou essaye d’échapper à sa mort. Ce jury populaire est composé de femmes de la ville de conditions différentes : l’une s’inquiète de pouvoir rentrer à temps pour récolter des poireaux, une autre de ses bouffées de chaleur, une est stérile, une autre a eu 21 enfants, etc. Seule la sage-femme Elizabeth Luke est prête à défendre l’accusée, tout en savourant la rare opportunité pour des femmes d’avoir un pouvoir décisionnaire sur les événements dans un monde habituellement dicté par les hommes. Que faire alors de ce « pouvoir » dont on n’a pas l’habitude ? Le prendre, s’en remettre à d’autres, ou essayer de l’exercer selon ses critères personnels en essayant de prendre en compte une justice globale ?Entre anecdotes sans filtres et débats sur la politique de colonisation qui gagne le pays, avec humour et rage, se règlent des querelles de village et des conflits de classes dans une langue tant archaïque que contemporaine.
La Locandiera
140 min

La Locandiera

2006 - Mise en scène Alain Sachs
Mirandolina est une jeune et belle aubergiste qui a le sens des affaires. Libre, indépendante et fière de l'être, elle refuse le mariage, même avec celui que son père lui a destiné avant de mourir, le fidèle valet Fabrizio. Elle n'a pas renoncé ni à l'idée de séduire tous ses clients ni à celle d'accepter leurs hommages. Le marquis de Forlipopoli, couard et fauché, lui offre sa protection, le Comte d'Albafiorita, très fortuné, la couvre de présents et Fabrizio, lui, ne lui offre que son zèle... Il n'y a guère que le Chevalier de Ripafratta, homme agreste et sauvage qui ne lui oppose que mépris, en se moquant aussi de tous ceux qui sont capables de tomber amoureux d'une femme. Piquée au vif, Mirandolina n'aura de cesse de le surprendre, le troubler et le vaincre. Elle veut avoir raison de sa proie pour venger ainsi toutes les femmes, soumises bien souvent à ces hommes brutaux et ignorants.
Making Henry
65 min

Making Henry

2014 - Réalisation Guillaume Germaine
Il fallait oser, Thomas Jolly le fait : mettre en scène Henry VI, une pièce gargantuesque de 15 actes, 78 scènes, avec plus de 10 000 vers et 150 personnages. Une performance unique et inédite qui ne s’achèvera qu’à l’aube du 22 juillet 2014, en Avignon, mélange d’émotions virevoltantes, d’effets visuels, d’actions scéniques d’envergure, d’efforts physiques intenses et de dépassement de soi. 18 heures de spectacle pour 13 heures de représentation : une expérience théâtrale rare, jubilatoire, presque totale, qui a marqué les esprits pour des décennies entières. Durant près de 3 mois, le réalisateur Guillaume Germaine, a suivi pas à pas la mise en place des quatre dernières heures du spectacle, le point final d’une épopée de près de 4 ans. De Cherbourg à Avignon, en passant par Rennes, la caméra observe, filme discrètement la mécanique de création, la mise en scène, les répétitions, le souci du détail, tout le travail effectué pour passer de l’ombre à la lumière. Making Henry  est un témoignage inédit de la vie de la troupe, de l’osmose entre les comédiens, les techniciens et le metteur en scène, Thomas Jolly, tous conscients de vivre ensemble un moment unique, le « projet d’une vie ».NB : Il s'agit d'un documentaire making off du spectacle Henry VI (référence 484)
Si c’était à refaire
88 min

Si c’était à refaire

2005 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Dans la clinique du docteur Jouvence, les femmes célèbres ou anonymes se bousculent pour se faire refaire le nez, les seins, la bouche ou les hanches… L’arrivée d’une nouvelle secrétaire et la jalousie de Mme Jouvence ne vont rien arranger au monde de la chirurgie esthétique.
Christophe Alévêque est super rebelle ! Enfin ce qu’il en reste
100 min

Christophe Alévêque est super rebelle ! Enfin ce qu’il en reste

2010 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Christophe Alévêque plante ses banderilles dans l’échine du système. C’est sa façon à lui d’appuyer là où ça fait mal, histoire de percer les furoncles de cette si charmante société. Il aime pointer du doigt ce qui cloche dans ce monde sans pour autant verser dans le sérieux. Loin de se prendre pour un justicier masqué (il est incapable de respirer sous un masque), il endosse un déguisement de Super Rebelle, il balance quelques pincées de poil à gratter avant de s’écrouler tel un dandy blasé dans l’absurdité de nos vies. Là, plutôt que de s’endormir, il chante pour oublier, pour harmoniser sa colère. Il a peur de la nature humaine, des enfants qui grandissent mal, du sexe qui ne s’assume plus... Tout lui est bon pour moquer nos travers, tel un petit diable qui ricane devant l’angélisme ambiant. Et puis il y a l’actualité décidément généreuse avec les humoristes. Au lieu de s’assoupir devant son poste de télévision, le gaillard s’ingénie à décrypter le zapping permanent et le jargon médiatique servis quotidiennement. Son ironie fait mouche, preuve qu’on peut rire les yeux grands ouverts. Christophe Alévêque plante ses banderilles dans l’échine du système. 
La cage aux folles
124 min

La cage aux folles

2011 - Mise en scène Didier Caron
Georges et son compagnon Albin tiennent un célèbre club de revue travestis à Saint-Tropez dont Albin, alias Zaza Napoli en est également la vedette. Georges fait tout son possible pour tempérer les caprices de la diva et ses sauts d’humeur qui rythment leur longue vie commune. Mais l’arrivée de Laurent, le fils de Georges va bousculer cette pittoresque plénitude. En effet, ce dernier vient annoncer à son père son désir d’épouser Muriel Dieulafoi, une jeune fille de bonne famille dont le père est un homme politique en vue dans la région. Et Laurent de rajouter que ses futurs beaux-parents veulent rencontrer ses parents dans deux jours ! Georges et Albin vont alors tenter de se muer en parents modèles, dépourvus de toute équivoque. Mais chassez le naturel et il revient au galop !
Entr’Aperçu
75 min

Entr’Aperçu

2004 - Mise en scène Bartabas
Bartabas nous emmène sur les traces de Victor Segalen. Entre paysages et calligraphies, la Chine suggérée se révèle alors le cadre d’un voyage très intime. Pour la première fois, Bartabas donne un spectacle sur une scène de théâtre : Entre tulles et kakémonos, ombres et lumières, l’espace scénique se métamorphose. La réalité n’est plus saisissable mais entr’aperçue.
Feu la mère de madame
45 min

Feu la mère de madame

2010 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Lucien, rentré tard du bal des Quat'z'Arts, réveille sa femme Yvonne, qui commence à lui faire une scène. La tempête passée, un valet de chambre sonne à la porte, au moment où les deux époux se couchent. Le messager est porteur d'une bien terrible nouvelle : la mère de Madame est morte. Alors que tout le monde s'active pour se rendre chez la mère de Madame, le couple apprend que le valet vient de commettre une horrible méprise : il s'est trompé de personne, c'est la mère des voisins qui est morte ! Le valet est vivement chassé et les deux époux repartent de plus belle dans une scène de ménage...
Mademoiselle Julie
100 min

Mademoiselle Julie

2011 - Mise en scène Frédéric Fisbach
Pour réunir sur scène Juliette Binoche et Nicolas Bouchaud, il fallait l’un des plus intenses et poignants affrontements du répertoire. C’est à un duel atroce que nous fait assister Strindberg, entre un valet trop bien doué, séduisant ambitieux et une jeune femme trop sensible à la supériorité de sa propre position, qui se sent comme captive au sommet d’une haute colonne. Dans cette pièce tout semble se passer à la fois en l’espace de quelques heures pendant une nuit d’été et dans un temps qui échappe à toute mesure objective. Au-dehors la fête. Au-dedans, c’est d’abord le vin qui coule et la tension qui monte entre la jeune maîtresse et celui qu’elle trouble. Frédéric Fisbach n’a pas oublié que Strindberg lui-même disait de sa pièce qu’elle est un « combat entre cerveaux », une sorte de long assassinat psychique. Il fallait inventer pour ce « meurtre d’âme » un espace qui rende sensible le fait que la lutte entre ces deux êtres se situe d’abord en eux-mêmes. Ici l’attention est donc portée sur les corps.
Léonie est en avance – Mais n’te promène pas toute nue
118 min

Léonie est en avance – Mais n’te promène pas toute nue

2011 - Mise en scène Alain Françon
Georges Feydeau avait l’intention de rassembler sous le titre "Du mariage au divorce" les farces conjugales qu’il écrivit après 1908, au moment où lui-même connaissait des difficultés dans son couple, pour finir par divorcer en 1916. Le Théâtre Marigny respecte sa volonté ! Résumé : Au coeur de l'été et de ses vacances au bord de la mer, Léonie est sur le point d'accoucher avec un mois d'avance. Les mauvaises langues se délient, les règlements de compte et les mesquineries entre beaux-parents et gendre vont bon train, l'arrivée d'une sage-femme tyrannique finit de chambouler toute hiérarchie dans la maison, et ce qui devait être un moment de joie va tourner à la catastrophe...
Le suicidé
157 min

Le suicidé

2011 - Mise en scène Patrick Pineau
S’il est un metteur en scène qui incarne à lui seul le théâtre et l’esprit de « troupe », c’est bien Patrick Pineau. Fasciné par les comédiens et les grands textes, il décide de monter ce Suicidé férocement drôle, une des créations les plus attendues du 65e Festival d’Avignon. La vie de Sémione Podsékalnikov prend un drôle de tour quand sa femme le surprend en train d’engloutir un saucisson… qu’elle prend à tort pour un revolver. La rumeur de sa pseudo-tentative de suicide se répand alors plus vite qu’un verre de vodka avalé cul sec. Le quiproquo est total, chacun essayant de dissuader, puis finalement d’encourager - pour la bonne cause - le pauvre Sémione au suicide. Il devient alors un futur héros de l’intelligentsia, condamné à mort par lui-même. Le texte de Erdman est une formidable pièce pour les acteurs, une farce noire pleine de force de vie et d’humour. Songer que cette oeuvre, écrite en pleine ère stalinienne, a été interdite jusqu’en 1987 donne la mesure de sa portée subversive. Une comédie loufoque et mordante servie par des acteurs de premier ordre : Anne Alvaro, Hervé Briaux, Sylvie Orcier et Patrick Pineau en tête.
Les juments de la nuit, récit d’une création
52 min

Les juments de la nuit, récit d’une création

2008 - Réalisation Michel Viotte
Les Juments de la Nuit est le troisième spectacle mis en scène par Bartabas à Versailles, utilisant les talents conjugués de l’Académie Equestre de Versailles, qu’il dirige, et de la troupe de Zingaro. Mais pour la première fois, après Le Chevalier de Saint Georges et Voyage aux Indes Galantes, le thème du spectacle n’est pas lié à la Cour du Roi de France. Dans Les Juments de La Nuit, Bartabas a imaginé un univers décalé dans ce lieu, plus proche de celui des spectacles de Zingaro. Il a cette fois puisé son inspiration dans le cinéma : la version de Macbeth réalisée par Orson Welles, et la transposition de la pièce de Shakespeare dans le Japon des seigneurs de la guerre du Château de l’Araignée, par Akira Kurosawa. Les Juments de la Nuit s’annonce comme une série de poèmes visuels épiques et baroques, mettant en scène les songes de Lady Macbeth, et faisant fusionner deux lieux et deux époques : l’Ecosse du XIème siècle et le Japon du XVIème. Une fusion de couleurs aussi, mêlant chevaux « crème », argentins ou lusitaniens. Une fusion de talents, enfin, réunissant danseurs, écuyers de l’Académie et voltigeurs de Zingaro. Captation : Les juments de la nuit - 65 minutes - référence : 309
La sœur du grec
106 min

La sœur du grec

2006 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Lucas et Camilla, un couple trentenaire de bo-bos parisiens s'apprêtent à passer le réveillon du 31 décembre aux Menuires... Mais comment passer un réveillon tranquille, quand on cherche un titre pour son bouquin, que sa compagne est au bord de l'explosion, qu'un couple prétend avoir loué le même appartement, qu'un ami psy arrive en pleine dépression et que la soeur du Grec menace de débarquer ?
Numéro complémentaire
120 min

Numéro complémentaire

2006 - Mise en scène Alain Sachs
Les Leblanc : Bernard, dit Nanard et sa femme Nadette, français moyens heureux, ont une fille, 19 ans, fan de Jean-Edouard Bernel, spécialiste des têtes couronnées. 25 millions d'euros, la super-cagnotte du Loto, leur tombe sur la tête! Ils peuvent tout s'offrir... sauf le rêve de leur fille : devenir princesse. La solution : kidnapper Bernel, lui seul pourra transformer leur fille.
La vie rêvée de Fatna
78 min

La vie rêvée de Fatna

2005 - Mise en scène Hélène Darche
Les textes de Rachida Khalil et de Guy Bedos nous racontent, avec une joie féroce, les destins croisés de trois femmes d'aujourd'hui, par petites touches, parfois corrosives ou poignantes, mais toujours drôles. Fatna, la tante restée au bled, Karima, la jeune femme qui veut devenir actrice, Sophie, la voisine de Mantes-la-Jolie, sont empêtrées dans un quotidien parfois difficile mais trouvent la force de rêver et de vouloir changer leur destin…
Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille
74 min

Avignon, Cour d’Honneur et champs de bataille

2006 - Réalisation Michel Viotte
Dès sa fondation en 1947, le Festival d’Avignon s’inscrit en rupture avec le théâtre d’avant-guerre, lorsque Jean Vilar met en scène les grands textes du répertoire à ciel ouvert, dans la désormais mythique Cour d’honneur du Palais des papes. Depuis, à travers les différents directeurs qui s’y sont succédés, ce rendez-vous mondial des passionnés des arts de la scène a su conserver sa dynamique originelle : Avignon, véritable laboratoire de la création, se veut le reflet du théâtre de son temps. En même temps qu’elle revisite les classiques, la cité provençale met régulièrement en lumière les formes nouvelles, nées de la fusion entre le théâtre, la danse, ou même les arts plastiques. Ainsi, l’histoire du Festival reste marquée par quelques spectacles-clé, dont la modernité et la radicalité ont enflammé les esprits, et provoqué de nombreux débats, tant dans la critique qu’auprès du public. De Messe pour le temps présent (Maurice Béjart-1967) à Einstein on the Beach (Bob Wilson-1976), de Nelken (Pina Bausch-1983) au Soulier de Satin (Antoine Vitez-1987), de Woyzeck (Thomas Ostermeier-2004) à L’histoire des larmes (Jan Fabre-2005), c’est cette aventure absolument unique de théâtre que le film propose de revivre, avec de nombreuses archives des grandes époques du Festival.
Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner
86 min

Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner

2019 - Mise en scène Jean-Louis Martinelli
« J’irai à la mer, y aura des vagues de toutes les couleurs et je serai riche. » Résonnent ici des voix que l’on entend bien peu. Qui sont ces jeunes qui, en toute verve et crudité, nous font part de leurs vies bouleversées ? On comprend, loin des caricatures et sans angélisme aucun, qu’il s’agit de mineurs en foyer d’accueil d’urgence. Brûlante chorale, coups de gueule, confidences... Mais nous sommes au théâtre, les jeunes sont des comédiens, les deux éducateurs aussi. Christine Citti, l’auteure, joue son propre rôle d’intervenante extérieure. Le texte qu’elle a conçu, à l’issue de son expérience dans un foyer de Seine-Saint-Denis, restitue une langue et une réalité sociale. Tous les personnages sont dépassés par la situation, les encadrants sont réduits à du bricolage social, chacun cherche à s’en sortir du mieux qu’il peut. Ces jeunes peuvent-ils « gagner » ?
Golgota
85 min

Golgota

2014 - Mise en scène Bartabas
Pionnier d'une expression inédite, Bartabas conjugue art équestre, musique, théâtre et danse. Il fonde en 1984 le théâtre équestre Zingaro puis, voilà tout juste dix ans, l’Académie équestre de Versailles pour laquelle il orchestre ces chants magnifiques à la gloire de l’Animal. Pour l’amour de ses chevaux, il construit l’extraordinaire vaisseau d’Aubervilliers, une nef de bois, un rêve et une folie, à la fois démesure et perfection. Opéra équestre, Chimère, Éclipse, Loungta, Triptyk, Battuta, Darshan, Calacas... Ses créations, chefs- d’œuvre avec chevaux, témoignent d’une quête incessante, jalonnée d’interrogations mystiques. Bartabas crée régulièrement pour les théâtres des œuvres plus intimistes basées sur des rencontres rares, comme Le Centaure et l’Animal avec Ko Murobushi au Théâtre national de Chaillot. Il initie alors des propositions plus audacieuses, parfois plus personnelles, dont il se fait l'auteur et l'interprète. Bartabas choisit de partager cette nouvelle aventure avec Andrés Marín, le plus talentueux des étoiles du flamenco contemporain. Chorégraphe, danseur, créateur des pièces Mas alla del tiempo, Asimetrias ou El cielo de tu boca, Andrés Marín fonde sa propre compagnie en 2002, et voyage depuis à travers le monde. Ensemble, ils choisissent les effluves mystiques des œuvres liturgiques de Tomás Luis de Victoria pour ouvrir des voies nouvelles dans leurs disciplines respectives « à la recherche, dit Bartabas, d'une musique silencieuse ». Pierre Notte / Théâtre du Rond-Point
La chute des Dieux
140 min

La chute des Dieux

2005 - Mise en scène Paul Koek, Johan Simons
En 1933, le baron Joachim von Essenbeck, patriarche d’une riche famille industrielle des aciéries de la Ruhr, fête son anniversaire au milieu des siens, alors que les nazis se précipitent sur le Reichstag incendié. Sur les cendres d’un monde ancien, une fratrie se déchire, se désagrège, libère ses instincts les plus vils qu’autorise la montée d’une volonté de puissance totale. Dans une danse macabre, notamment composée par le musicien Heiner Goebbels et arrangée par Paul Koek, où les cordes tendues et les percussions font résonner en direct les bruits de bottes et les tourments intérieurs, une humanité plongée dans de sombres temps transgresse tous les interdits, se perd dans le meurtre du père et l’inceste œdipien. Adaptée du film envoûtant de Luchino Visconti les Damnés (1969), "La Chute des dieux" en reprend la trame principale. Membre fanatique des SS de Himmler, Aschenbach convainc Friedrich Bruckmann, directeur des aciéries et amant de la baronne Sophie, de porter Hitler au pouvoir. Meurtrier du baron von Essenbeck, Bruckmann récupère les pleins pouvoirs sur les aciéries des mains du jeune héritier Martin, le fils névrosé de Sophie, une Lady Macbeth moderne. Le basculement de l’Europe vers le fascisme enserre ce huis clos familial. Une veste tombée, une autre enfilée : dans un ballet parfaitement réglé, les neuf comédiens et trois musiciens de la compagnie ZT Hollandia jouent tous les personnages de cette ascension de la perversion des pulsions.
La Double Inconstance
127 min

La Double Inconstance

2021 - Mise en scène Galin Stoev
Silvia et Arlequin s’aiment. Mais le Prince aussi aime Silvia et a jeté son dévolu sur elle, guidé par la loi qui lui commande d’épouser l’une de ses sujettes. Il pourrait soumettre Silvia, éliminer Arlequin mais le Prince est bon et surtout, l’emploi de la force n’est pas autorisé dans cet exercice.Va alors se mettre en place un jeu de dupes savamment orchestré par l’habile Flaminia. Silvia et le Prince, Arlequin et Flaminia, voilà le dessin final qui ne pourra être obtenu qu’à la faveur d’une DOUBLE inconstance.Galin Stoev propose une lecture contemporaine de La Double Inconstance en s’appuyant sur un concept très actuel : la post-vérité. Servie au plateau par une scénographie pensée sur la base d’un miroir sans tain, la mise en scène exploite l’opposition flagrante chez Marivaux de deux conceptions de l’amour issues de deux mondes différents : le monde de ceux qui gouvernent et celui de ceux qui subissent. Partant de la seule chose véritablement authentique de la pièce, l’amour de Sylvia et Arlequin, Galin Stoev met en lumière le rapport abusif de force, de désir, de provocation, de soumission qui s’installe entre les personnages et qui nourrit notre curiosité ainsi que notre propre voyeurisme. Le sentiment amoureux est traité comme une souris blanche par Marivaux. Une fois l’amour piégé et l’idée du centre détruite, tout devient relatif. Tout devient possible. Tout est permis. Les personnages glissent au coeur d’un jeu stratégique – presque politique – qui se déploie dans le champ de l’intime. Il devient alors très difficile de distinguer le vrai du faux et de percevoir ce qui fait sens. Marivaux, précurseur de la post-vérité ?
Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots
40 min

Cadiot/Lagarde : les Jeux de mots

2010 - Réalisation Manuelle Blanc
Olivier Cadiot, artiste associé du festival d’Avignon 2010, est un écrivain dont les formes littéraires, entre poésie et roman d’avant-garde, échappent à toute catégorie. Le metteur en scène Ludovic Lagarde a pourtant décelé dans cette écriture insolite le potentiel d’une adaptation théâtrale. Au fil de séquences de vie, d’entretiens et d’extraits de répétitions de la pièce « Un mage en été », ce film met à jour le processus de transposition d’une œuvre littéraire en objet théâtral. Captation pour mémoire : « Un mage en été » – 90 minutes – Festival d’Avignon 2010
Le triomphe de l’amour
128 min

Le triomphe de l’amour

2013 - Mise en scène Galin Stoev
Orfèvre du théâtre, Galin Stoev semble apprécier autant les créations inspirées par des textes contemporains (Ivan Viripaev, Hanoch Levin) que la fine approche d’oeuvres classiques. Pour sa première venue à Vidy, il propose une vision très personnelle du Triomphe de l’amour de Marivaux. Dans cette comédie, l’on voit une princesse nommée Léonide se déguiser en homme et s’introduire dans une maison avec l’idée de se faire aimer de tous ses occupants. Aimer ? Pas au sens d’apprécier, évidemment ! Non : il s’agit véritablement que le vieux philosophe, sa soeur et un jeune homme qui vivent là éprouvent pour elle de l’amour. Suite à diverses péripéties, intrigues et rebondissements, Arlequin venant aussi mêler son grain de sel à l’affaire, elle parvient à ses fins : d’où le triomphe… Une fois de plus, Marivaux joue sur les quiproquos et les travestissements, rendant ainsi plus troubles les limites entre les deux sexes, comme si décidément il ne fallait pas se fier aux apparences. Galin Stoev rajoute un niveau à ce jeu : la distribution est entièrement masculine.
L’Amour Vainqueur
62 min

L’Amour Vainqueur

2019 - Mise en scène Olivier Py
Parce qu’elle a refusé d’obéir à son père, une jeune fille amoureuse est enfermée dans une tour. À sa sortie, elle découvre un monde ravagé par les conflits et la misère. Pour retrouver son prince, notre héroïne laisse place à l’écoute de ses désirs et affronte un général qui ne sait que semer le chaos. Quatrième spectacle d’Olivier Py inspiré des frères Grimm, L’Amour vainqueur est une opérette où cinq personnages – une princesse volontaire, un prétendant défiguré, un général diabolique, un jardinier écolo et une fille de vaisselle – nous emmènent en alexandrins blancs dans leurs aventures faites d’amour, de travestissement et de lutte.   Dans ce spectacle tout public, l’auteur et metteur en scène allie avec esprit le plaisir du théâtre musical et la conscience d’un monde trouble : le nôtre. Au désespoir il répond par la fantaisie, à la guerre par le chant, pour que l’amour, en compagnie des comédiens, chanteurs et musiciens, soit vainqueur.
Les Chroniques du Festival d’Avignon
36 min

Les Chroniques du Festival d’Avignon

2016 - Réalisation Julien Condemine
À l’occasion de la 70è édition du Festival d’Avignon du 6 au 24 juillet, l’acteur et metteur en scène Thomas Jolly avec La Piccola Familia revisitent à leur manière cette grande manifestation. Ils signent sous la forme d’une série de 19 pastilles de 2 minutes mêlant vidéo et animation leurs « Chroniques du Festival d’Avignon » diffusées quotidiennement et pendant toute la durée du Festival sur Culturebox, France 2 et France 5. Ce projet est une réponse à la commande d’Olivier Py faite à cette joyeuse équipe d’interpréter l’histoire du Festival d’Avignon à leur manière, ces chroniques du petit écran sont un écho au feuilleton théâtral « le Ciel, la Nuit et la Pierre glorieuse » que la compagnie jouera tous les jours dans un jardin public pendant le Festival.N.B. : Il s'agit de 19 épisodes de 2 minutes chacun. 
Thyeste
146 min

Thyeste

2018 - Mise en scène Thomas Jolly
Les deux frères, Atrée et Thyeste, se disputèrent le trône d’Argos. Jupiter avait établi que le roi serait celui qui aurait dans ses étables un bélier à la toison d’or. Atrée, l’aîné, serait monté sur le trône si Thyeste n’avait séduit la femme d’Atrée afin qu’elle volât pour lui le bélier dans les étables de son mari. Jupiter furieux en voyant Thyeste l’emporter ordonna au Soleil de faire demi-tour afin de dénoncer par ce signe le tricheur. Atrée reprit le pouvoir et exila son frère.C’est ici que se place la vengeance d’Atrée, le sujet du Thyeste. Atrée fait revenir son frère à Argos en lui offrant la moitié du trône. Puis il s’empare de ses trois fils et les lui donne à manger dans un banquet. De nouveau, le Soleil fait demi-tour. Voici la tragédie la plus désespérée. Celle qui expose l’humanité face à elle-même et la voit s’entredévorer. Une impasse tragique terrifiante : ni guerre, ni hiérarchie, ni oracle… Une tragédie de la fraternité, qui vient de l’intérieur, et se ressasse elle-même.
Le Buzz ou comment devenir un vrai people
74 min

Le Buzz ou comment devenir un vrai people

2012 - Mise en scène Eric Carrière, Jean-Marc Longval
Enregistré à Avignon. Le milieu des vedettes attire de nombreux journalistes, avides de scoops et n'hésitant pas à s'insinuer dans la vie privée des futurs sujets de leurs articles. C'est là, dans cet univers de dissimulation et de jeux de dupes, que se noue une intrigue mêlant amour, trahison, sexe et mensonge. Des journalistes flairent un scoop énorme et se mettent en chasse pour le débusquer. Mais tout cela ne serait-il pas un piège ?
Sonoma
72 min

Sonoma

2021 - Mise en scène Marcos Morau
S’il y a un paradis, il est ici et maintenant (Luis Buñuel).Au son des battements de tambours et d’un vibrant chant folklorique, huit danseuses entrent dans la ronde en une danse frétillante. Un essaim, une nuée. Elles glissent à vive allure dans leurs costumes traditionnels rayés, derviches faisant tourner leurs longues et larges jupes. Au centre de la scène, une croix aux cordes enroulées place la performance sous un signe mystique et énigmatique.Au commencement est le verbe, le cri, souffle primitif de la vie, le corps et la chair. De ces corps en mouvements, des images surgissent. Impressions et paysages oniriques aux contours flottants où passé, futur et présent se confondent. La horde des femmes se meut, se débat, se rassemble, crie et tente de se libérer.Le langage chorégraphique singulier de Marcos Morau nous attire aux frontières du réel avec une force tellurique impressionnante. Entre mélopées traditionnelles et rythmes hypnotiques, folklore et modernité, le créateur espagnol rend hommage à l’univers de Luis Buñuel et à la révolution surréaliste dans une danse à la temporalité fragmentée, à l’architecture stratifiée. Une écriture qui met l’imagination au pouvoir pour nous permettre de vivre, sentir et exorciser le moment. Une libération !