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Tartarin de Tarascon
125 min

Tartarin de Tarascon

2012 - Mise en scène Jérôme Savary
Alphonse Daudet raconte l'histoire de Tartarin, un intrépide chasseur de casquettes, fanfaron, matamore et sympathique. Tiré d'œuvre littéraire appartenant à un monde imaginaire et burlesque, "Tartarin de Tarascon", adapté et mis en scène par Jérôme Savary, interprété par Michel Galabru, est un spectacle drôle, éblouissant et étourdissant, pour tous les publics où se côtoient les codes du théâtre à l'ancienne, ceux de la comédie musicale et de la bande dessinée…
Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner
86 min

Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner

2019 - Mise en scène Jean-Louis Martinelli
« J’irai à la mer, y aura des vagues de toutes les couleurs et je serai riche. » Résonnent ici des voix que l’on entend bien peu. Qui sont ces jeunes qui, en toute verve et crudité, nous font part de leurs vies bouleversées ? On comprend, loin des caricatures et sans angélisme aucun, qu’il s’agit de mineurs en foyer d’accueil d’urgence. Brûlante chorale, coups de gueule, confidences... Mais nous sommes au théâtre, les jeunes sont des comédiens, les deux éducateurs aussi. Christine Citti, l’auteure, joue son propre rôle d’intervenante extérieure. Le texte qu’elle a conçu, à l’issue de son expérience dans un foyer de Seine-Saint-Denis, restitue une langue et une réalité sociale. Tous les personnages sont dépassés par la situation, les encadrants sont réduits à du bricolage social, chacun cherche à s’en sortir du mieux qu’il peut. Ces jeunes peuvent-ils « gagner » ?
Un fil à la patte
136 min

Un fil à la patte

2011 - Mise en scène Jérôme Deschamps
La pièce de Feydeau a vu son succès populaire confirmé lors de la 25ème cérémonie des Molières par l'attribution de deux importantes récompenses : le Molière du théâtre public et celui du comédien décerné à Christian Hecq. Comment se débarrasser d’une maîtresse lorsqu’on prévoit de se marier le jour même avec une riche héritière ? Voici ce à quoi s’emploie Bois d’Enghien, amant de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert, artiste réclamée par la baronne Duverger pour la signature du contrat de mariage de sa fille avec… Bois d’Enghien lui-même. L’amant ménage Lucette et déjoue la cascade d’événements et de quiproquos qui pourraient dévoiler son projet. Pour compléter le tableau : Bouzin, minable clerc de notaire et compositeur raté, le furieux général Irrigua, amoureux de Lucette prêt à tout pour conquérir la belle, et Viviane, la future mariée qui trouve son fiancé trop sage et rêverait d’un séducteur expérimenté, ainsi que quelques valets, rouages indispensables du vaudeville. Avec la participation de la Maîtrise des Hauts-de-Seine
In The Middle
66 min

In The Middle

2018 - Réalisation Mathieu Allard
Ouverture et métissage sont la devise de cette famille de femmes fortes et indépendantes. Très loin de l’étiquette exclusive «casquette à l’envers», les Swaggers bousculent le monde culturel pour proposer un hip-hop nouveau et alternatif. On retrouve chez elles de nombreuses inspirations, fruits de diverses collaborations individuelles avec les plus grands chorégraphes contemporains tels que Angelin Preljocaj, Blanca Li ou encore Sylvain Groud. Marion Motin a su créer une véritable synergie de groupe : contrepied de l’uniformité, c’est la diversité qui prévaut. Son écriture atypique révèle les styles et les personnalités artistiques. Swaggers se nourrit de ses invdualités.
Drugs kept me alive
74 min

Drugs kept me alive

2013 - Mise en scène Jan Fabre
Le monologue Drugs kept me alive (Les drogues m’ont maintenu en vie) parle d’un survivant. Il explore toutes les issues de secours, l’aiguille de sa boussole toujours tournée vers les raccourcis entre le ciel et l’enfer, pour toujours avoir une longueur d’avance sur la menace de la Faucheuse. Sa rapidité est sa meilleure arme, son humour un médicament puissant et ses acolytes répondent à des noms illustres issus des sphères supérieures, tels que ecstasy, kétamine,GBH,poppers,speed,cocaïne,2C-B,2C-1,2C-7. Avec ces cristaux à inhaler, ces ‘démangeurs’ de sang et ces envoûteurs cérébraux, il se repousse et se jette dans le magma de ce qui le maintient en vie : le désir tourbillonnant de l’ivresse permanente. Il se meut à bord d’un gigantesque dirigeable, loin au-dessus des nuages, il amarre aux quais de chimères qui semblent être en perpétuelle transformation, se crée des mirages qui semblent l’envelopper aimablement et lui procurent un bonheur intense. C’est précisément cette intensité hors du monde qui fait battre ce désir obsessionnel. Une intensité emplie d’une sorte de pureté : l’extase. C’est une sensation étrange qu’une chose puisse être à la fois aussi floue et aussi transparente. Comme une bulle de savon que l’on peut tendre tout autour de la peau pour ainsi s’enfoncer lentement et disparaître. Cette bulle d’air est sa seconde nature, une enveloppe où le silence est assourdissant et qui le protège de la mort. Mais on approche du plaisir ultime, du superlatif de l’extase quand les médicaments du monde d’en haut se mêlent à ceux du royaume des ombres. Dans Drugs kept me alive, Jan Fabre esquisse une vie au bord du gouffre de la mort. Plus on s’approche de la mort, plus les pilules, les poudres et les boissons doivent soutenir la vie. Telle est la situation dans laquelle se trouve le personnage de cette pièce : il a vu la mort en face et décide de jouer au poker avec la maladie dans son corps : drugs kept me alive. Luk Van den Dries