12 résultats pour Th%EF%BF%BD%EF%BF%BD%EF%BF%BD%EF%BF%BDtre de Poche Montparnasse
Chat en poche
À la campagne, Pacarel, un commerçant qui s'est retiré après s'être "enrichi dans la fabrication du sucre par l'exploitation des diabétiques", annonce qu'il vient d'engager le fameux ténor Dujeton pour interpréter l'opéra que sa fille Julie vient de composer d'après "Faust", "après Gounod", et qu'il entend faire jouer à "l'Opéra, même".
Dujeton venant de chanter à Bordeaux, Pacarel a demandé à son vieil ami bordelais Dufausset de s'entremettre pour lui expédier le Ténor...
Or voici que se présente chez Pacarel un jeune homme venant de Bordeaux et qui se recommande de Dufausset. Sans se poser plus de questions, Pacarel lui réserve un accueil triomphal, car ce ne peut être que le Ténor en question. Pour le soustraire à toute concurrence, Pacarel fait signer au dit Dujeton un contrat d'engagement mirifique le liant à lui pour dix ans... Pacarel demandant au nouveau venu un échantillon de son talent, voici le prétendu Dujeton qui se lance dans le seul air qu'il connaît, "Demeure chaste et pure"...
Aïe !...
Le mouvement de toutes les méprises est lancé, qui ne s'arrêtera plus.
Tilt !
Deux hommes ahuris, timides et inoffensifs se posent des questions sur leur existence, leur famille, leur travail ou leur place dans la société. Ces dialogues drôles et loufoques ne seraient-ils pas finalement l’inventaire désenchanté d’une contemporaine et irrémédiable solitude ? Un florilège des textes les plus corrosifs, explosifs et irrésistibles de "Sans ascenseur" et de "Dieu habite Düsseldorf", les deux premiers recueils de sketches surréalistes de Sébastien Thiéry.
Un fil à la patte
La pièce de Feydeau a vu son succès populaire confirmé lors de la 25ème cérémonie des Molières par l'attribution de deux importantes récompenses : le Molière du théâtre public et celui du comédien décerné à Christian Hecq.
Comment se débarrasser d’une maîtresse lorsqu’on prévoit de se marier le jour même avec une riche héritière ? Voici ce à quoi s’emploie Bois d’Enghien, amant de Lucette Gautier, chanteuse de café-concert, artiste réclamée par la baronne Duverger pour la signature du contrat de mariage de sa fille avec… Bois d’Enghien lui-même. L’amant ménage Lucette et déjoue la cascade d’événements et de quiproquos qui pourraient dévoiler son projet. Pour compléter le tableau : Bouzin, minable clerc de notaire et compositeur raté, le furieux général Irrigua, amoureux de Lucette prêt à tout pour conquérir la belle, et Viviane, la future mariée qui trouve son fiancé trop sage et rêverait d’un séducteur expérimenté, ainsi que quelques valets, rouages indispensables du vaudeville.
Avec la participation de la Maîtrise des Hauts-de-Seine
Fanny
Dans son bar, sur le Vieux-Port de Marseille, César se morfond. Marius, son fils, est parti naviguer à l'autre bout du monde. Entouré de ses amis, exaspéré par son chagrin et leur compassion, ce père aimant et abusif se sent trahi par un départ dont il contemple le désastre dans le désespoir de Fanny, l'amour délaissé de Marius. Mais Fanny n'est pas qu'abandonnée. Elle est une fille perdue dont la grossesse devient une tragédie ordinaire. Honoré Panisse, le maître voilier du port, de trente ans l'aîné de Fanny, lui propose le mariage, l'honorabilité, la fortune. Panisse tient les ficelles d'une comédie cruelle où la jeunesse renonce peut-être au bonheur. Et sur le Vieux-Port, baigné de soleil et de pittoresque méridional, le rire est roi mais il n'y a pas d'amour heureux.
Ciao Amore
Elle : « Je crois que je t’aime plus… »
Lui : « T’as quelqu’un ?! »
Non, elle n’a personne. Elle ne l’aime plus, tout simplement. Mais
elle ne sait pas pourquoi. Le temps d’une soirée, ils vont voir défiler
leur vie de couple. Dans un jeu ridicule, souvent absurde, parfois
violent, ils vont s’étudier, s’insulter, se toucher, partir, revenir, se
comprendre enfin et se perdre l’instant d’après. Comment s’aimer comme
au premier jour dans ce monde qui court plus vite que nos sentiments ?
Pourquoi on s’aime, pourquoi on ne s’aime plus ? Mais surtout, comment
faire pour s’aimer dans une société où l’individualisme règne en roi et
où l’épanouissement personnel est devenu le Graal ?
Un Adam et Eve d’aujourd’hui, elle féministe et italienne, lui
ambitieux et paumé dans les méandres du quotidien, mais toujours « un
couple ». Une grande scène d’explication, une enquête sur les pourquoi
qui va tourner à la comédie, l’histoire d’un amour, un vrai, où l’on se
fait mal pour se faire du bien. Ils vont nous faire rire, puis pleurer,
puis rire encore, eux qui sont si loin de nous, mais tellement proches.
Pièce détachée
C'est l'histoire d'une bande de potes qui se retrouvent pour fêter un 31 décembre alors qu'ils ne se sont pas vus depuis trois ans. Edouard, publicitaire dans une agence de communication, rentre des Etats-Unis pour présenter à ses anciens associés, et néanmoins amis, sa nouvelle compagne Katherine. Evidemment, tout ne se passe pas comme prévu, et à minuit, tout bascule dans le "cauchemarrant".
Une semaine… Pas plus !
Paul rêve de plus en plus souvent que sa petite amie, Sophie, se fait écraser par un gros camion rouge. Le quadragénaire souhaite en fait qu'elle quitte l'appartement qu'ils partagent depuis quatre mois, mais il manque de cette « composante essentielle en totale voie de disparition : le courage » pour le lui avouer. Il demande alors à son meilleur ami Martin de venir habiter avec eux dans l'espoir que Sophie ne supportera pas cette proximité et finira par s'en aller.
Les aventures de la diva et du toréador
L'opéra vous faisait pleurer, maintenant il va vous faire rire !
Au cours d’une réception, une diva célèbre et fraîchement veuve (mais pas très éplorée), fait la connaissance d’un toréador auréolé de gloire (et un tantinet arrogant). Entre eux deux, le coup de foudre est immédiat... et nous voilà entraînés dans une histoire d'amour pleine de rebondissements, prétexte à un voyage musical à travers les plus belles pages de l’opéra, de l’opérette et de la comédie musicale.
Parallèlement à leurs carrières de solistes internationaux, Raphaëlle Farman et Jacques Gay ont eu l’envie de proposer un spectacle lyrique très rythmé et joyeux, qui mêle humour et émotion, alternant courtes scènes de comédie et grands airs connus et qui s’adresse aussi bien à un large public qu’aux mélomanes avertis.
Adam et Eve
Un homme, une femme et de jeunes étudiants, se retrouvent dans une garçonnière haut de gamme...Mais ce n'est pas du tout ce que vous croyez !
L’abribus
Isa, hyperactive, star du show business parisien, tombe en panne de GPS en rase campagne où même son portable ne marche pas. La rencontre avec l’apiculteur local, Eric, particulièrement paisible, ne calme pas tout de suite son stress. En attendant un bus qui ne passera qu’ «après la décrue», la voilà condamnée à attendre. Elle finira par se laisser aller à l’écoute : de la nature, de son unique interlocuteur, d’elle-même… pour retrouver, qui sait, sa créativité perdue !
Moi, Moi et François B
François Berléand attend son taxi dans la rue. En retard pour le théâtre, il est de mauvaise humeur. Ce soir, il joue Dom Juan de Molière. Quelques instants plus tard, il se réveille dans une agence de voyage, sans porte, ni fenêtre. Il est emmuré aux côtés de Vincent, un jeune auteur farfelu et inculte, qui prétend être otage lui aussi et qui va rendre François complètement fou. Pour se sortir de cet enfer, François Berléand va devoir tour à tour menacer, mentir, supplier, séduire. Alors qu’il pense avoir trouvé un moyen de s'échapper, il va être confronté à une vérité sidérante…
Drugs kept me alive
Le monologue Drugs kept me alive (Les drogues m’ont maintenu en vie) parle d’un survivant. Il explore toutes les issues de secours, l’aiguille de sa boussole toujours tournée vers les raccourcis entre le ciel et l’enfer, pour toujours avoir une longueur d’avance sur la menace de la Faucheuse. Sa rapidité est sa meilleure arme, son humour un médicament puissant et ses acolytes répondent à des noms illustres issus des sphères supérieures, tels que ecstasy, kétamine,GBH,poppers,speed,cocaïne,2C-B,2C-1,2C-7.
Avec ces cristaux à inhaler, ces ‘démangeurs’ de sang et ces envoûteurs cérébraux, il se repousse et se jette dans le magma de ce qui le maintient en vie : le désir tourbillonnant de l’ivresse permanente. Il se meut à bord d’un gigantesque dirigeable, loin au-dessus des nuages, il amarre aux quais de chimères qui semblent être en perpétuelle transformation, se crée des mirages qui semblent l’envelopper aimablement et lui procurent un bonheur intense. C’est précisément cette intensité hors du monde qui fait battre ce désir obsessionnel. Une intensité emplie d’une sorte de pureté : l’extase. C’est une sensation étrange qu’une chose puisse être à la fois aussi floue et aussi transparente. Comme une bulle de savon que l’on peut tendre tout autour de la peau pour ainsi s’enfoncer lentement et disparaître. Cette bulle d’air est sa seconde nature, une enveloppe où le silence est assourdissant et qui le protège de la mort.
Mais on approche du plaisir ultime, du superlatif de l’extase quand les médicaments du monde d’en haut se mêlent à ceux du royaume des ombres.
Dans Drugs kept me alive, Jan Fabre esquisse une vie au bord du gouffre de la mort.
Plus on s’approche de la mort, plus les pilules, les poudres et les boissons doivent soutenir la vie. Telle est la situation dans laquelle se trouve le personnage de cette pièce : il a vu la mort en face et décide de jouer au poker avec la maladie dans son corps : drugs kept me alive.
Luk Van den Dries