57 résultats pour Th����tre de Villeneuve Saint-Georges
Addition
Hier soir, Axel a invité ses deux amis Jules et Antoine à dîner au restaurant. Ce matin, il regrette d’avoir payé l’addition et leur demande de le rembourser. Antoine sort son chéquier. Jules sort de ses gonds. ADDITION, c’est une comédie qui raconte un weekend pendant lequel trois amis, en pleine crise de la quarantaine, vont tout compter : leurs défauts, leurs manques, leurs jalousies, leurs coups bas...
La Dame de chez Maxim
Après Le système Ribadier à la Comédie-Française, Zabou Breitman retrouve Georges Feydeau et l’une de ses pièces les plus mythiques, La Dame de Chez Maxim, qu’elle met en scène,
au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Le Docteur Petypon (Micha Lescot), médecin respectable, a fait la fête jusqu’au petit matin chez Maxim. Son meilleur ami le découvre endormi à midi sous un canapé renversé. De la chambre sort la Môme Crevette (Léa Drucker), une danseuse du Moulin-Rouge. Celle-ci est forcée de se faire passer pour sa femme. Elle se pique au jeu et provoque une cascade de quiproquos, d’imbroglios et de coups de théâtre à un rythme effréné.
On Purge Bébé – Feu la Mère de Madame
Georges Feydeau avait l’intention de rassembler sous le titre « Du mariage au divorce » les farces conjugales qu’il écrivit après 1908, au moment où lui-même connaissait des difficultés dans son couple, pour finir par divorcer en 1916. Le Théâtre Marigny respecte sa volonté !Monsieur Follavoine cherche à décrocher le marché des pots de chambre incassables à destination de l’armée française. Pour tenter de conclure l’affaire, il invite à dîner Chouilloux, fonctionnaire influant du ministère des armées, son épouse et l’amant de celle-ci. Mais ce jour-là, le fils Follavoine est constipé et ne veut pas prendre sa purge… et rien ne se passe comme prévu.
Le Tartuffe
Pour la première fois réunis sur scène, Michel Bouquet et Michel Fau seront Orgon et Tartuffe. Après L'avare et Le Malade Imaginaire, Michel Bouquet retrouve la scène du Théâtre de la Porte St-Martin, pour une série exceptionnelle de l'une des plus fortes comédies de Molière. Orgon et sa mère, Madame Pernelle, ne jurent que par Tartuffe, qui se dit dévot et vit à leurs crochets. Les autres membres de la famille partagent quant à eux le sentiment de la suivante Dorine, scandalisée par l'emprise de l'homme d'église sur son maître. Ils vont tout entreprendre pour convaincre Orgon que Tartuffe est un hypocrite de la pire espèce. Rien n'y fait, ni les mises en garde du beau-frère Cléante, ni les supplications de Mariane – la fille promise en mariage à l'imposteur. Il faudra toute la ruse d'Elmire, sa femme, pour qu'Orgon ouvre enfin les yeux sur les desseins de Tartuffe. Au moment d'être chassé de la maison, ce dernier brandit un acte de donation qui en fait le nouveau propriétaire. Et seule une intervention royale, véritable deus ex machina, sauvera la famille de la ruine.
Camille Chamoux – Née sous Giscard
Camille descend de Françoise et Jean-Pierre, militants UDF. Elle est née sous Giscard. Comment devenir artiste quand on a des bases molles ?
Valery Giscard d'Estaing descend du roi Louis XV et de Catherine Éléonore Bénard, l'une des maîtresses royales, par leur fille adultérine Adélaïde de Saint-Germain.
Jan Fabre à l’Ermitage
Presque 10 ans après son exposition au Louvre, à Paris, Jan Fabre fait
résonner son travail avec la collection permanente du Musée de l’Ermitage de
Saint-Pétersbourg, en Russie.
Le film documentaire Jan Fabre au
Musée de l’Ermitage raconte les 4 jours qui ont précédé l’inauguration
officielle de l’exposition par Dr. Mikhail Piotrovsky, directeur du Musée
depuis 1990. Il résume la collaboration de l’Ermitage avec Jan Fabre en ces
termes : « Travailler avec un artiste de son vivant, ce n’est pas
facile ».
Durant le film, la deadline de l’inauguration pousse Fabre et son équipe
jusqu’à leur limite. Plus de 200 œuvres ont été transportées à
Saint-Pétersbourg et elles doivent être installées dans le Palais d’Hiver et le
Bâtiment de l’Etat Major, autour de la Place du Palais.
Alors que l’installation suit son cours, Jan Fabre doit échanger avec le
personnel technique du Musée pour leur expliquer comment il veut que son
travail soit exposé dans les différentes salles. C’est beaucoup plus compliqué
qu’au Louvre. Mais en même temps, il est surpris de voir à quel point
l’institution de l’Ermitage est très ouverte à ses demandes. « Ils sont
d’accord pour bouger des chefs d’œuvre de grands peintres comme Jacob Jordaens
afin que mes œuvres soient plus visibles. Fantastique ! ».
L’une des œuvres exposée est une projection d’une performance réalisée
auparavant par Jan Fabre en 2016, un lundi lorsque que le Musée est fermé au
public. Vêtu d’une armure de chevalier, Jan marche à travers le Musée vide et
montre son respect et son amour pour toutes les œuvres présentes dans le Musée
depuis des siècles.
Cette performance, retranscrite dans le documentaire, sert de pause à la
narration et se mélange régulièrement aux autres scènes d’installation, pleines
de stress et d’imprévus à gérer, jusqu’à l’inauguration de l’exposition.
Durant toute cette période d’installation, Jan Fabre révèle comment il
avait imaginé l’exposition dans un premier temps et comment il l’a ancré dans
la réalité. Parallèlement, il se confie sur lui-même, de son enfance à Anvers,
lorsqu’il se déguisait en chevalier avec son armure et ses boucliers en bois, à
la vie d’un artiste international voyageant à travers le monde.
À la fin du film, sur des images montrant les œuvres de l’exposition, les
mots de Pouchkine caractérisent l’artiste : « C’était un homme
étrange. Le chevalier meurt sans avoir reçu les derniers sacrements, mais la
Sainte Vierge le défend et lui offre sa protection ».
Jan Fabre – Beyond the Artist
Dans ce documentaire inédit à la télévision, Jan Fabre nous ouvre les portes de son antre : l’énigmatique Troubleyn, lieu d’échanges et de convivialité, véritable laboratoire artistique. Derrières ces murs, le processus de création de l’artiste se dévoile. Et derrière l’artiste aux multiples facettes, l’homme.
Sulfureux, provocateur, intense, talentueux, Jan Fabre ne laisse personne indifférent. Certains crient au génie, d’autres au scandale. Dérangeant, l’artiste interroge, secoue, n’a pas de limite. Dessinateur, sculpteur, chorégraphe, plasticien, metteur en scène, il est de ces artistes qui marquent l’Histoire, bouillonnant de créativité, insatiable, déplaçant systématiquement les frontières des genres qu’il aborde.
Un grand moment de solitude
Simon Perez, célibataire de la quarantaine, est psychothérapeute. Souffrant d'agoraphobie, il n’est pas sorti de chez lui depuis trois ans. Une autre psy vient régulièrement à son cabinet pour le traiter, Brigitte Gaillard, la cinquantaine, apparemment efficace et pleine de bon sens, mais qui, elle aussi, a un gros problème : elle est accumulatrice compulsive, et son appartement est devenu un tel bric-à-brac, qu’elle ne peut plus exercer chez elle faute de place. Brigitte a un autre secret qui va bouleverser l’existence de Simon...
Le fils du comique
Après le triomphe de la saison dernière, Le Fils du Comique revient à Paris. Pierre Palmade, toujours dans la peau de Pierre Mazar, son alter ego à la scène, veut un fils. Toujours égocentrique et à la recherche de bons mots, toujours homosexuel assumé, mais cette fois-ci en couple avec un compagnon qu’il adore martyriser, c’est maintenant son envie de faire un enfant qui sera le nœud de l’histoire.
Il veut un fils et il l'a promis à deux femmes : Sylvie, sa meilleure amie, et Isabelle, l’actrice très prometteuse de sa prochaine pièce ! Une vraie bataille de « femelles » opposera alors les deux jeunes femmes, chacune d’une nature très affirmée… Cinq personnages qui se déchirent pour notre plus grand plaisir.
Parce que je la vole bien
Une vieille dame milliardaire est très généreuse avec un dandy mondain qui l’amuse follement. La fille et le gendre de la vieille dame n'apprécient pas de voir leur héritage ainsi dilapidé.
Le décor est celui d'un cossu salon bourgeois. Trois personnages vont s’affronter. La mère, Madame Caquencourt maraboutée par un dandy mondain, Jean-Florent Marnier, et la fille, tous trois rejouent à leur façon une des affaires familiales les plus passionnantes de ces dernières années qui faillit s'achever en tragédie grecque : celle de la famille Bettencourt. Mais la solitude et la vulnérabilité de la vieillesse sont aussi l’autre sujet de Parce que je la vole bien et ce thème n'intéressera pas que les milliardaires !
Toute ressemblance ou similitude avec des personnages existant ou ayant existé n'aurait qu’un seul but : vous faire rire.
Le jeu de l’amour et du hasard (2019)
Après Le Bourgeois Gentilhomme et Les Femmes Savantes de Molière, Catherine Hiegel revient à la Porte Saint-Martin avec la célèbre pièce de Marivaux.
M. Orgon décide de marier sa fille Silvia au jeune Dorante. Les deux promis ne se sonnaissent pas encore, et inquiets de décourir leur véritable personnalité avant de s’engager, ils sont la même idée sans le savoir : se présenter à l’abri sous un masque, et scruter le coeur de l’autre. Silvia se fait passer pour sa femme de chambre Lisette, tandis que Dorante endosse le costume d’Arlequin, son valet. M. Orgon et son fils, Mario, qui seuls connaissent le stratagème des quatre jeunes gens, se taisent, et décident de laisser ses chances au jeu de l’amour et du hasard. S’en suivront quiproquos et rebondissements sur un rythme endiablé jusqu’au triomphe de l’amour.
«Rien ne nuit tant à l’amour que de s’y rendre sans façon. Bien souvent il vit de la résistance qu’on lui fait» (Marivaux)
Instants Critiques
Derrière les transistors fraîchement apparus, deux voix légendaires chroniquent le 7e art dans un duel de joutes verbales et font de l’émission d’Inter, Le Masque et la plume, un moment d’intelligence, d’insoumission, de liberté et de franche rigolade. Les esprits échauffés de Jean-Louis Bory et Georges Charensol s’opposent avec avidité, tantôt déployant un enthousiasme hallucinant pour quantités de films mineurs, tantôt défendant avec pugnacité les classiques. Au-delà de leurs prises de bec, ces deux caractères bien trempés apportent un regard neuf sur cet art alors encore jeune, lui donnant la noblesse de l’esprit critique d’un Voltaire.
François Morel théâtralise les échanges houleux de ces deux show-men des ondes et met à jour leur belle complicité. Avec ses comparses des Deschiens, Olivier Broche et Olivier Saladin, il aiguise sa plume acide pour faire s’étriper le tandem vedette. Adversaires de taille, ces acteurs - cinéphiles avertis - font revivre aux Laurel et Hardy de la critique, leurs plus belles heures radiophoniques et montrent combien les controverses artistiques rendent les amitiés fructueuses.
Le Centaure et l’animal
« Guidé par l’homme lors d’un long apprentissage que l’on nomme dressage, le cheval accède à « la connaissance » ; ainsi l’homme et l’animal deviennent centaure. A l’inverse, l’homme possède l’instinct animal à l’origine de sa création qu’il cherche à faire ressurgir comme une évolution à rebours, une régression vers les couches profondes de son être. » Bartabas
L’art de Bartabas nous propulse dans des voyages imaginaires ; ses œuvres vous empoignent par leurs étourdissantes mises en scène, parfois éblouissantes, tourbillonnantes, baroques, parfois mystérieuses, ascétiques, méditatives, proches d’un exercice spirituel, toutes porteuses d’une forte charge poétique. L’ampleur et la profondeur de sa démarche renouent avec les plus anciennes formes connues de l’activité artistique qui prennent l’animal pour sujet et moyen d’expression. Le philosophe Georges Bataille estime que l’invention de l’art « marque le passage de l’animal à l’homme ». L’homme cessa d’être animal en donnant de l’animal et non de lui-même une image poétique qui nous fascine et nous semble souveraine. Être artiste est le moyen d’avoir accès au monde fermé de la vie animale. Il m’a toujours semblé que l’art de Bartabas rentre en résonance sensible avec ce défi. La rencontre de Bartabas avec Ko Murobushi, artiste reconnu au Japon comme l’héritier des règles de Tatsumi Hijikata, à l’origine du Butô, se présente comme une excitante aventure artistique qui examine les frontières et les passages entre deux univers sensibles et exceptionnels. L’intense profondeur de la danse de Ko Murobushi et la force poignante du geste équestre de Bartabas nous ouvriront un continent inattendu qui nous propulsera dans un temps et un espace mythique d’une profonde et rayonnante beauté. JIl existe un documentaire de ce spectacle : Sur les pas du Centaure (ref 430) - réalisation : Jean-Luc Gunst
13 à table
13 à table, c’est l’histoire d’un réveillon de Noël qui tourne au cauchemar quand le maître de maison, hystériquement superstitieux, s’aperçoit qu’ils vont être 13 à table !
Un classique du boulevard revisité et mis en scène par Pierre Palmade magistralement interprété par Jean Leduc dont le génie comique, l’énergie, les manières et la voix font de lui un digne héritier des grands noms de ce genre théâtral. Les autres acteurs qui l’entourent également issus de l’atelier de Pierre Palmade assurent à la pièce une qualité et une sincérité de jeu impressionnantes.
Ils n’avaient pas prévu qu’on allait gagner
« J’irai à la mer, y aura des vagues de toutes les couleurs et je serai riche. »
Résonnent ici des voix que l’on entend bien peu. Qui sont ces jeunes qui, en toute verve et crudité, nous font part de leurs vies bouleversées ? On comprend, loin des caricatures et sans angélisme aucun, qu’il s’agit de mineurs en foyer d’accueil d’urgence. Brûlante chorale, coups de gueule, confidences...
Mais nous sommes au théâtre, les jeunes sont des comédiens, les deux éducateurs aussi. Christine Citti, l’auteure, joue son propre rôle d’intervenante extérieure. Le texte qu’elle a conçu, à l’issue de son expérience dans un foyer de Seine-Saint-Denis, restitue une langue et une réalité sociale. Tous les personnages sont dépassés par la situation, les encadrants sont réduits à du bricolage social, chacun cherche à s’en sortir du mieux qu’il peut.
Ces jeunes peuvent-ils « gagner » ?
Gilberto Gil – Refavela 40
Gilberto Gil est l’un des artistes les plus célèbres et les plus célébrés du Brésil. Pour le festival Les Suds à Arles, cette légende vivante revisite l’album "Refavela" - un concentré de bossa nova, de baiao, de samba et de funk publié en 1977. Adiante !
Originaire de Salvador de Bahia, Gilberto Gil est à l’image du Brésil : généreux, engagé et métissé. À cheval entre l’Amérique latine et l’Afrique, les musiques savantes et populaires, le musicien est devenu le chantre du tropicalisme, cette musique contestataire et universaliste créée en réaction au coup d’état du maréchal Castelo Branco. Cet engagement politique et musical sans failles vaudra d’ailleurs à Gilberto Gil d’être nommé Ministre de la Culture par Lula entre 2003 et 2008.
Pour célébrer les quarante ans de l'album "Refavela", Gilberto Gil est bien entouré : ce soir, il partage la scène du théâtre antique d’Arles avec la chanteuse capverdienne Mayra Andrade, la chanteuse et pianiste italienne Chiara Civello et l’accordéoniste brésilien Mestrinho. Cette joyeuse troupe est menée par Bem Gil, fils de Gilberto mais aussi et surtout directeur artistique et arrangeur de ce concert exceptionnel.
Concert capté le 10 juillet 2018 au Théâtre Antique d’Arles.
Nelson
Retrouvez Chantal Ladesou, entourée de six acteurs et d'un lapin, dans une comédie irrésistible taillée sur mesure pour la tornade des comédies de Boulevard...
D'un côté, une famille bourgeoise, menée par une mère avocate passionnée par l'argent, la gloire, et la fourrure.
De l'autre, une famille modèle, 100% écolo végétalienne passionnée par les missions humanitaires de toutes sortes et la défense des petits animaux.
Fantasmes de demoiselles
Music-Hall imaginaire pour quatuor de comédiens chanteurs et deux poly-instrumentistes
Ce Music-Hall onirique raconte le voyage nocturne de deux secrétaires en quête de l'âme soeur et de l'homme idéal... Au petit matin, il faut se rendre à l'évidence : le Prince charmant n'existe pas. C'est à l'amour de rendre le voisin de bureau prince et charmant !
Avec sa verve poétique et sa fantaisie jubilatoire, René de Obaldia est lui-même un fantasme, un ovni littéraire, un « académicien encore vert » , inventeur de « la littérature du plus léger que l'air » .
Bouquet Final
Une météorite géante fonce sur la Terre.
L'apocalypse est proche. Réunis dans un chalet, une poignée d'amis décident de s'offrir une ultime fête. Fête qui va rapidement tourner au scénario catastrophe. Si ce n'est pas vraiment la fin du monde, ce sera peut-être la fin de leur monde !
Camille Chamoux – L’esprit de Contradiction
Après le grand succès de "Née sous Giscard" que nous avons filmé en 2015, retrouvez Camille Chamoux dans son nouveau seul en scène : "L'esprit de contradiction". Elle s'associe pour l'occasion à Camille Cottin pour la mise en scène.
Les agents immobiliers. Les directrices de crèche. Les sages tibétains. Les sages-femmes. Les serveuses mannequins. Et même votre conjoint. Ne cédez pas à leurs discours. Cultivez plutôt avec moi ce qui garantira pour toujours votre indépendance : l'esprit de contradiction. Car comme je le répète sans cesse à mon fils : "Toute morale est suspecte. Sauf celle de ta mère".
Alors on S’aime
Max est à bout. Une fois de plus, alors qu’il rentre du travail épuisé à 22h00, il trouve le frigo vide et Charlotte en train d’essayer de nouveaux talons.
Au cours d’une énième engueulade, leur voisin du dessus, Docteur Love, auteur d’une thèse sur la vie à deux, descend pour les supplier de se séparer. Pourra-t-il les aider à mieux se disputer pour enfin s’entendre ?
A Vos Souhaits
Un richissime romancier, est foudroyé chez lui par une crise cardiaque.
Le testament n’est pas encore ouvert que les héritiers avides et peu chagrinés donnent le ton de ce vaudeville aussi cocasse que féroce.
Une bonne aussi innocente que désopilante, une jeune veuve vite joyeuse, une fille mariée à un faux-jeton, un voisin qui veut en profiter pour agrandir son appartement, un employé des pompes funèbres contrarié, un banquier pigeon sont autant de personnages cyniques et savoureux qui font une joyeuse ronde intéressée autour d’un cercueil pas encore fermé... avec un mort... pas si mort !
Topor 2, Les Prix de l’Inattendu
Une thérapie de groupe improvisée.
Humoriste engagé, dégagé, à la marge, Christophe Alévêque décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde. Pour s’amuser, ensemble, dans une thérapie de groupe improvisée.
Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo.
Christophe Alévêque était Super Rebelle ! en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans Les Monstrueuses Actualités en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans Ça ira mieux demain, il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée. » Pierre Notte
Le Tartuffe (2018)
Pour la première fois réunis sur scène : Jacques Weber et Pierre Arditi.
Dans cette célèbre comédie, Molière crée un personnage dissimulateur et sournois, qui fait perdre toute raison à Orgon (Jacques Weber), le maître de Maison. Entiché jusqu’à la folie de son Tartuffe (Pierre Arditi), qu’il a recueilli chez lui, il se moque des mises en garde de son épouse, son fils, son beau-frère et sa servante : aux yeux d’Orgon, et en dépit de tous, Tartuffe est le plus fervent des dévots, et le meilleur des hommes. La raison semble perdre le combat contre l’imposture... jusqu’au dénouement final.
Golgota
Pionnier d'une expression inédite, Bartabas conjugue art équestre, musique, théâtre et danse. Il fonde en 1984 le théâtre équestre Zingaro puis, voilà tout juste dix ans, l’Académie équestre de Versailles pour laquelle il orchestre ces chants magnifiques à la gloire de l’Animal. Pour l’amour de ses chevaux, il construit l’extraordinaire vaisseau d’Aubervilliers, une nef de bois, un rêve et une folie, à la fois démesure et perfection.
Opéra équestre, Chimère, Éclipse, Loungta, Triptyk, Battuta, Darshan, Calacas... Ses créations, chefs- d’œuvre avec chevaux, témoignent d’une quête incessante, jalonnée d’interrogations mystiques. Bartabas crée régulièrement pour les théâtres des œuvres plus intimistes basées sur des rencontres rares, comme Le Centaure et l’Animal avec Ko Murobushi au Théâtre national de Chaillot. Il initie alors des propositions plus audacieuses, parfois plus personnelles, dont il se fait l'auteur et l'interprète.
Bartabas choisit de partager cette nouvelle aventure avec Andrés Marín, le plus talentueux des étoiles du flamenco contemporain. Chorégraphe, danseur, créateur des pièces Mas alla del tiempo, Asimetrias ou El cielo de tu boca, Andrés Marín fonde sa propre compagnie en 2002, et voyage depuis à travers le monde. Ensemble, ils choisissent les effluves mystiques des œuvres liturgiques de Tomás Luis de Victoria pour ouvrir des voies nouvelles dans leurs disciplines respectives « à la recherche, dit Bartabas, d'une musique silencieuse ».
Pierre Notte / Théâtre du Rond-Point
Coup de Griffe
La prestigieuse maison de couture Laurence Duchenal subit de plein fouet une concurrence redoutable de nouveaux et jeunes créateurs. Sa clientèle déserte ses collections. Trop autoritaire et intransigeante avec elle-même et son personnel, Laurence Duchenal comprend qu’elle doit agir au plus vite. Une rencontre va tout changer !
Elle surprend dans ses ateliers le fils de sa gardienne qui semblait bien vouloir la voler. Surprise, intriguée puis séduite par son charisme, elle l’embauche comme chauffeur. Ce garçon modeste, généreux et de surcroit passionné par la mode, va bouleverser ses certitudes, sa situation familiale et professionnelle. Des étincelles, un sacré remue- ménage va avoir lieu avenue Montaigne...
Ecrite « sur mesures » pour l’iconique « Mado la Niçoise », Noëlle Perna en Laurence Duchenal n’est pas seulement odieuse et tyranique : elle est séduisante. Un rôle de composition aussi cinglant qu’hilarant.
Tristan
De Tristan et Iseult, on se souvient d’un philtre d’amour, de bateaux traversant les mers, d’une voile noire ou blanche, d’une épée séparant des corps endormis, de ronces éternelles entrelaçant les tombes des amants, d’une violente nature, forêt, lande, rocs, âpres et sauvages, du vent, des chiens et d’un cheveu d’or dans le bec d’une hirondelle.
Eric Vigner n’a pas choisi de raconter tous les épisodes connus de la fable mais de recomposer les fragments d’un discours amoureux entre Iseult et Tristan. De l’inachevé de ce mythe originel, en réécrire la part manquante, celle qui reste à inventer ici et maintenant. Et en rendre compte. Sensiblement. Musicalement.
Rappeler la légende d’origine, c’est retrouver la colère, la passion, l’élan du désir pur et indomptable confronté à la brutalité d’un monde cruel, et se brancher sur l’énergie vive de la jeunesse dans l’éclosion de sa pleine immaturité.
Tristan et Iseult, c’est le scandale de l’extrême jeunesse dans sa beauté insolente qui défie les lois des pères et ne résigne pas à l’abandon. C’est le désir absolu mené jusqu’au bout de vivre cet amour là, ou bien mourir, c’est égal : Lui par Elle, Elle par lui.
Tristan sera créé en novembre 2014, dans le cadre du Festival Mettre en Scène par Eric Vigner, metteur en scène et directeur du CDDB-Théâtre de Lorient.
L’Amour Vainqueur
Parce qu’elle a refusé d’obéir à son père, une jeune fille amoureuse est enfermée dans une tour. À sa sortie, elle découvre un monde ravagé par les conflits et la misère. Pour retrouver son prince, notre héroïne laisse place à l’écoute de ses désirs et affronte un général qui ne sait que semer le chaos. Quatrième spectacle d’Olivier Py inspiré des frères Grimm, L’Amour vainqueur est une opérette où cinq personnages – une princesse volontaire, un prétendant défiguré, un général diabolique, un jardinier écolo et une fille de vaisselle – nous emmènent en alexandrins blancs dans leurs aventures faites d’amour, de travestissement et de lutte. Dans ce spectacle tout public, l’auteur et metteur en scène allie avec esprit le plaisir du théâtre musical et la conscience d’un monde trouble : le nôtre. Au désespoir il répond par la fantaisie, à la guerre par le chant, pour que l’amour, en compagnie des comédiens, chanteurs et musiciens, soit vainqueur.
Gerald Dahan tombe les masques
Coté sketchs, on connait ses imitations saisis- santes de Sarkozy, Timsit, Clavier, Luchini et Palmade. Vous allez découvrir ses incarnations hilarantes de Hollande, Valls, Montebourg, Dupontel, Mister Bean et bien d’autres... Dans ce nouveau spectacle, Gérald DAHAN vous fait notamment revivre dans les condi- tions du direct son canular à Olivier Falorni en imitant Manuel Valls. Un document « House of cards » qui en dit long sur les coulisses du pouvoir... En fin de spectacle, ses imitations chantées, accompagnées au piano, sont « à la carte ». L’occasion de réentendre vos standards préférés de la chanson française et pour l’artiste de rendre hommage à ses références artistiques : Aznavour, Gainsbourg, Nougaro, Brel ... Un show interactif où c‘est le public qui choisit les artistes de la soirée.
POUR L’ANECDOTE : Le plus célèbre canular de Gérald Dahan est celui où il a réussi, en imitant Jacques Chirac, à convaincre Zinedine Zidane et ses co-équipiers de chanter la Marseillaise, la main sur le cœur lors d ‘un match de foot décisif pour la sélection de la France à la coupe du monde. Dans ce nouveau spectacle, vous découvrirez aussi comment l’imitateur est intervenu dans la sélection de l’équipe de France de football : Sélectionneur d’un jour, Gérald a réussi égale- ment le même jour à convaincre Domenech de faire jouer Lilian Thuram... Résultat : France / Irelande (1-0) la France est sélectionnée de justesse pour la coupe du monde.
Station Bonne Nouvelle
Julie, artiste-peintre déjantée et fantasque, est au bord de la crise de nerfs.
Après vingt ans de vie commune, elle apprend que son mari, fonctionnaire à la RATP, quitte précipitamment le domicile conjugal pour une jeune blonde glamour, rencontrée sur son lieu de travail..
Furieuse, elle se précipite à la station de métro et réclame des explications auprès du chef de station, le bourru et tendre David.Une confrontation explosive. Un face à face tonitruant. Une rencontre choc.
Une comédie irrésistible, virevoltante et romantique incarnée avec panache par Charlotte Valandrey et Christian Vadim, duo tendre et complice.
Constance – Partouze sentimentale
"Partouze sentimentale" est le titre de mon nouveau spectacle romantico- trash. Si tu viens, tu te feras violer les oreilles et les yeux mais ne t'inquiètes pas je mettrai de la poésie et de l'humour dans mes mots pour que tu n'aies pas mal. Pendant ce spectacle tu verras mes sentiments coucher les uns avec les autres et tu verras qu'ils sont très souples. Tu pourras me pénétrer pendant une heure quinze et je promets de me donner toute entière à toi. Ce sera cérébralement bucolique et cochon! Viens si tu es ouvert aux expériences! Viens aussi si ton esprit est étroit car j'essaierai de l'élargir...
Kallagan – Une très belle surprise
« Chouchou du Montreux Comedy Festival, Kallagan se démarque au milieu des meilleurs stand-uppers francophones grâce à son style unique. Trash mais jamais vulgaire, sensible mais pas dupe, on passe volontiers du rire aux larmes au fur et à mesure de sujets auxquels onne s’attendait pas à rire ! Il se peut que vous ayez honte de rire de certaines vannes, c’est normal c’est ce qu’ilcherche…Bref, c’est une très belle surprise… Enfin c’est ce que disent les gens en sortant duspectacle… »
L’Illusion Comique
Vingt ans après avoir l’avoir créée à son arrivée au CDDB, Éric Vigner remonte L’Illusion comique de Pierre Corneille pour refermer vingt années d’aventures théâtrales à Lorient. Une pièce féérique qui résonne comme un fervent plaidoyer pour le théâtre. Corneille y joue avec les codes de la narration, mélange les genres — tonalités farcesques, accents élégiaques, motifs tragiques — pour faire la démonstration du propos qui l’anime. Et cette pièce écrite en 1636, qui entrelace tous les genres du théâtre qui existe alors, impressionne aussi par la vigueur de son propos . Une réflexion d’une étourdissante modernité sur la quête d’identité, sur les choix que l’on fait pour s’affranchir du désir des autres, sur la réconciliation entre les pères et les fils... Sur le plateau du Grand Théâtre, L’Illusion comique formera un diptyque inattendu avec Tristan, la pièce écrite et mise en scène par Éric Vigner — qui sera jouée un soir de la même semaine avec six des sept mêmes comédiens. L’un des grands rendez-vous de la saison, dans une mise en scène qui exalte l’art du théâtre au diapason du texte et sera magnifiée par la dramaturgie musicale d’un remarquable quatuor à cordes.
Thais – Hymne à la joie
Tu vas rire ! La vraie histoire du spectacle, notre histoire, commence dans une lointaine contrée du nom de Lyon. Y vit Thaïs, une jeune fille de 23 ans qui a les cheveux blonds comme l’huile d’olive (suite à une coloration maison ratée), la peau rouge eczéma et pas un seul dragon.Un jour elle rencontre sur son chemin Stéphane Casez Lord du Boui Boui qui lui propose de coécrire un one woman show.De cette union nait un beau bébé du nom d’”Hymne à la joie”.Dès le premier mois, le spectacle se place premier des ventes et le reste pendant un an et demi.En juillet 2017, Thaïs n’écoutant que son courage part à la conquête du Festival d’Avignon, le succès est à nouveau au rendez-vous.11 raisons d’aller voir le spectacle :1. Pendant une heure tu n’entendras par parler de “corps parfait pour la plage”2. Tu t’es levé en te disant que ta vie était compliquée ? Viens écouter celle de thaïs, c’est pire.3. Tu peux t’asseoir à côté d’un charmant jeune homme/jeune fille, c’est le coup de foudre.4. Si tu es sage, à la fin tu gagnes une bière5. Tu peux voir plein de personnages, de la danse et du chant en une soirée6. Tu peux faire ton rire, tu sais celui que tu n’oses jamais faire, celui que tout le monde confond avec une alarme de voiture. Et bien là tu peux le faire.7. On ne parlera pas de politique.8. La bière.9. Si tu viens, que tu en parles à 3 personnes et qu’elles viennent, tu auras le bonheur sur 3 générations.10. Promis personne ne te spoilera ta série péférée11. J’ai mentionné la bière ?
Ça n’arrive pas qu’aux autres
Tout est allé très vite...
C’était un mardi. Il était 20h.
Ils étaient venus visiter cette maison.
Personne n’aurait pu prévoir ce qui s’est passé.
Comment l’alchimie entre quatre personnes peut-elle transformer
une simple visite immobilière en un véritable cauchemar?
Et si vous aussi vous aviez eu le malheur de les rencontrer?
Revivez, comme si vous y étiez, la version intégrale non censurée
de ce fait divers aussi drôle qu’improbable.
On achève bien les anges
Dans un espace unique - on songe au fond d'un volcan - Bartabas revient sur scène et nous livre une fascinante rêverie équestre et poétique. Pour cette nouvelle création, il redescend dans l'arène tel un archange déchu depuis son purgatoire.
Car ici le ciel des anges s’annonce de terre ferme et les envolées se veulent cavalières. Même le paradis des chevaux n’est plus de tout repos. À quel messager se vouer, quand le cercle des enfers ne cesse de s’inverser et les séraphins aux ailes amochées de reconquérir leur royaume ? À quelle étoile se fier quand on marche sur un fil au-dessus des volcans ? À quelle assomption croire quand le châtiment advient au son des grandes orgues ?
Avec ce nouveau spectacle, le treizième en trente ans, Zingaro poursuit sa quête indomptable, équestre et poétique, dans l’inconnu. Le rire souvent va aussi l’amble en cette fosse aux chimères chaque fois réinventée, où des clowns blancs aux allures de bouchers s’agitent sur des airs populaires.
L’amour sur un plateau
Mariés depuis 20 ans, Caroline et Jean-Louis tiennent une auberge dans la Creuse. Mais rien ne va plus dans le couple et ils envisagent de se séparer. Une mystérieuse cliente de l’auberge leur propose alors de tenter le tout pour le tout : pourquoi ne pas faire venir MAP, la célèbre médiatrice des amours perdus ? Elle est connue dans toute la France pour ses émissions télévisées où l’on voit des couples en difficulté s’aimer comme au premier jour ! La télévision va donc débarquer à l’auberge. MAP réussira-t-elle à rapprocher Jean-Louis et Caroline ?
Anthony Kavanagh – Show Man
Kavanagh à cœur ouvert : Dans ce nouvel opus Anthony nous laisse découvrir ses différents visages : ceux que vous connaissez : le fou imprévisible, le comédien, le chanteur, le bruiteur, le danseur (ou presque) et ceux que vous connaissez moins : le petit garçon toujours aussi curieux, le papa et surtout l'être humain. "Showman" est un condensé de tous les talents d'Anthony : humour, rythme, émotion, tout y est ! Sans être donneur de leçons, Anthony nous fait partager avec lui, de façon décalée et drôle, le plus beau show de l'univers : la vie.
Thé à la Menthe ou t’es citron ?
Thé à la menthe ou t’es citron ?, c’est l’histoire d’une troupe de comédiens qui répète une pièce de boulevard où il est question d’un gentleman cambrioleur qui s’est introduit chez une aristocrate.
Tout y est : le cocu, l’amant dans le placard et les quiproquos attendus. Nous sommes à quelques jours de la première, rien n’est prêt ; les techniciens restent flegmatiques, la costumière est à côté de la plaque et la metteur en scène, nébuleuse, est débordée par les événements.
Le soir de la première arrive, et là… ça tourne au délire, en une succession d’imprévus qui s’enchaînent dans une folie vertigineuse. Les acteurs tentent désespérément de récupérer catastrophes sur catastrophes. C’est une apothéose de quiproquos et de gags inattendus…
Redouanne Harjane – À la Cigale
Personnage aux multiples facettes, Redouanne Harjane est rare et paradoxal.
Après avoir sillonné la France aux côtés de Patrick Timsit, Stromae, Orelsan, et fait des apparitions remarquées au cinéma (Prêt â tout, Comment c’est loin, bientôt un premier rôle dans le prochain film de Sara Forestier) Redouanne Harjane revient avec un nouveau spectacle.
Il nous emporte dans un monde habité par une douce folie où l’absurde et l’étrange transcendent notre quotidien, le tout porté par une écriture poétique et musicale.
Silence, on tourne !
Une équipe de cinéma a investi un théâtre pour le tournage d’un film. Aujourd’hui on tourne la séquence du mari trompé qui interrompt une représentation pour tuer l’amant de sa femme. Au cours du tournage on va découvrir que le producteur est véreux, que le réalisateur, amoureux de la jeune actrice et dévoré de jalousie, s’est promis de démasquer son rival pour lui faire la peau. L’éternel second rôle, quant à lui, est prêt à toutes les crapuleries pour faire décoller sa carrière et l’assistant-réalisateur doit ménager les uns et les autres, d’autant qu’il rêve de réaliser son premier film avec la jeune actrice dans le rôle principal. Quant au public, il fait partie de l’histoire, c’est le figurant du tournage...
Bernard Mabille – De la tête aux pieds
L'humoriste et ancien journaliste Bernard Mabille revient dans "De la Tête aux pieds". Un spetcacle qui navigue entre one-man)show et stand up, sur le quotidien et l'actualité où, comme à son habitude, il n'épargne personne : polotique, people, etc; Tout le monde en prend pour son grade, rien ne lui échappe.
Surprise – Cirque d’Hiver Bouglione
Au Cirque Bouglione, les spectacles enchanteurs se suivent mais ne se ressemblent jamais. C'est la règle d'or ! Seule l'excellence perdure. Les maîtres des lieux y veillent ; ils ont à coeur de faire toujours rimer excellence avec élégance et flamboyance ! Découvrez les éléphants, les acrobates, les fauves et bien plus encore...Surprise !
Alil Vardar – Comment garder son mec
«Comment garder son mec» est le premier One Man Show d’Alil Vardar que l’on a notamment
découvert avec le fameux «Clan des divorcés». Il a ensuite joué dans «10 ans de
mariage», «Familles recomposées» et «Abracadabrunch».
Ce solo d’Alil Vardar reste donc dans la même thématique que les précédents spectacles,
le couple. Pourtant, son spectacle n’est pas réservé aux couples ; c’est un spectacle à voir
entre amis, en couple ou en famille, tant c’est drôle et efficace. Alil Vardar passe en revue
tous les clichés mais avec une touche d’humour supplémentaire qui nous fait rire de tout.
On retrouve dans ce one man show tout ce que l’on aime chez Alil Vardar avec une «maturité
scénique» supplémentaire et un texte encore plus précis que ses précédents écrits.
Avec ce spectacle, c’est 85 minutes de bonheur et de rire assurées aux spectateurs.
Topors 1- Les Prix de l’Inattendu
« VIVRE EN MARGE POUR NE PAS MOURIR AU MILIEU. » ROLAND TOPOR Dans un décor créé par Sophie Perez, la cérémonie orchestrée par Jean-Michel Ribes se déroulera en musique et avec une succession d’interventions aussi inattendues, burlesques et insolites que les œuvres des lauréats récompensés. La remise des trophées sera à elle seule une performance savoureuse. « Le Théâtre du Rond-Point crée un prix destiné à récompenser les créateurs du spectacle vivant oubliés des chapelles du bon goût et de la morale définitive, à saluer les mauvaises herbes de la culture trop folles pour être taillées à la française, les incongrus qui ridiculisent les gens qui savent. Bref tous ceux qui sautent dans le vide pour découvrir d’autres planètes. Ces prix qui célèbreront toutes les disciplines du spectacle vivant seront remis à des lauréats désignés par un jury composé de personnalités sensibles à l’extravagance, au pas de côté, au monde à l’envers, au rire de résistance, à l’issue de secours, aux utopies, à la joie d’être soi, au chant de baleine devant la lune, à la musique de l’insolence, bref des personnalités qui ne voient pas la beauté que dans les belles choses. La sélection des spectacles concourant à ce prix sera faite de façon arbitraire par le jury selon ses goûts, ses envies, et pourquoi pas ses amis. Tous les prix sont injustes, les Topor le seront encore plus. » Jean-Michel Ribes
Les voisins du dessus
Les voisins du dessus c’est comme la famille, on ne les choisit pas…Accompagné de sa femme Julie, Octave s’installe à Paris pour terminer ses études notariales. Ce jeune couple sérieux trouve l’appartement au calme dont ils rêvaient.Ils font rapidement connaissance de leurs voisins, des cinquantenaires excentriques qui vont leur rendre la vie difficile. Mais ils ne s’imaginent pas à quel point…Octave et Julie sont bien décidés à ne pas se laisser faire.
20ème festival du cirque de Massy
Depuis maintenant 20 ans, le Festival International du Cirque de Massy propose à tous, petits et grands, de venir découvrir une sélection des meilleurs artistes internationaux.
Le Cid
Le Cid, c’est d’abord une lutte de générations et l’histoire de deux jeunes gens face aux héritages, aux lois sociales, aux codes familiaux, face à leur histoire. Comment ne pas évacuer les contraintes de l’âge baroque et la convention inhérente ? Car si l’on meurt en coulisses, c’est pour qu’aient lieu les récits de ces combats. Et si l’alexandrin est un corset, une armure plutôt, c’est pour mieux garantir la posture héroïque qui fait foin de la psychologie mais définit durablement un code de l’honneur qui pourrait s’appeler aujourd’hui la loyauté ou le courage. S’il faut éviter d’être coincé entre le respect béat et la subversion bébête, il faut décoller de la tradition, la revivifier, pour, ensuite, retrouver la narration. L’exaltation de la fête dans ce qu’elle a d’essentiel, la bravoure à l’état brut, le courage naturel, cela aussi, c’est le chant profond des Espagnes que crie l’alexandrin. Les alexandrins cornéliens sont un sport circassien où l’émotion ne trouve son compte qu’à force d’abandon. Corneille est un guérillero de l’imagination, toujours ingénieux, souvent génial, parfois gênant. Le théâtre, c’est une larme et un sourire. Avec Le Cid, c’est un torrent de larmes et un rire tonitruant.
Ex Anima
Comme un souffle de l’âme,
« un cheval hennit quelque part,
jusqu’à la fin du monde »…
Voilà presque trente ans qu’au cœur de l’Aventure Zingaro les chevaux vivent et travaillent à nos côtés. Ils sont les inspirateurs de nos créations, notre moteur de désir.
À leur contact, nous avons appris à nous ensauvager pour recevoir les leçons qu’ils ont bien voulu nous enseigner et comprendre qu’ils sont une ‘‘partie mémorielle de nous-mêmes’’.
Pour cette ultime création, je souhaiterais les célébrer comme les acteurs véritables de ce ‘‘théâtre équestre’’ si original… Montrer un rituel sans mémoire, une cérémonie où le spectateur se surprendra à voir l’animal comme le miroir de l’humanité.
Pour cela nous devons apprendre à nous dépouiller de notre ego, de notre corps individuel au profit d’un corps partagé, anonyme… N’être plus qu’une présence en retrait et devenir des ‘‘montreurs de chevaux’’ et avec eux, défricher des terres nouvelles…
BARTABAS
Mes parents sont des enfants comme les autres
Arnaud Baudrillard juge ses parents trop égocentriques, trop cools, trop bobos. Alors, il s'évade chez son ami Serge Sitbon pour y trouver une vraie famille. Mais les parents de Serge ont perdu, eux aussi, les rituels et les règles. Les deux ados découvrent brusque- ment, que leurs parents sont des enfants comme les autres.
Renaud Meyer revient avec ce nouveau spectacle, après avoir conquis le public en 2013 avec sa pièce Zelda et Scott. Auteur, metteur en scène mais aussi acteur, Renaud Meyer s'illustre dans plusieurs domaines. Sur scène, il a travaillé sous la direction de Daniel Mes- guich, Jean-Michel Ribes ou encore Véronique Vella. Il est également l'auteur de plusieurs romans dont Les Deux Morts d'Hannah K. (2003).
Du côté des comédiens, Rudy Milstein a été révélé par la Troupe à Palmade et par son spectacle Les Malheurs de Rudy (2012), joué notamment au Point-Virgule et au Casino de Paris. Nous retrouvons également à l'affiche José Paul. Ces dernières années, le comé- dien a surtout joué sous la direction d'Agnès Boury (Tailleur pour dames, 2015 ; Le Dîner de cons, 2014) et de Jean-Luc Moreau (L'Illusion conjugale, 2009 ; Les Conjoints, 2011). Les spectateurs se souviendront aussi de Marie Montoya, qui était cette année à l'affiche de la pièce d'Arthur Jugnot et David Roussel, Une chance inestimable.
Le triomphe de l’amour
Orfèvre du théâtre, Galin Stoev semble apprécier autant les créations inspirées par des textes contemporains (Ivan Viripaev, Hanoch Levin) que la fine approche d’oeuvres classiques. Pour sa première venue à Vidy, il propose une vision très personnelle du Triomphe de l’amour de Marivaux. Dans cette comédie, l’on voit une princesse nommée Léonide se déguiser en homme et s’introduire dans une maison avec l’idée de se faire aimer de tous ses occupants. Aimer ? Pas au sens d’apprécier, évidemment ! Non : il s’agit véritablement que le vieux philosophe, sa soeur et un jeune homme qui vivent là éprouvent pour elle de l’amour. Suite à diverses péripéties, intrigues et rebondissements, Arlequin venant aussi mêler son grain de sel à l’affaire, elle parvient à ses fins : d’où le triomphe… Une fois de plus, Marivaux joue sur les quiproquos et les travestissements, rendant ainsi plus troubles les limites entre les deux sexes, comme si décidément il ne fallait pas se fier aux apparences. Galin Stoev rajoute un niveau à ce jeu : la distribution est entièrement masculine.