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Céséna
98 min

Céséna

2011 - Réalisation Jan Claes, Olivia Rochette
Présenté en 2011 dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes d’Avignon à quatre heures et demie du matin, Cesena se présente comme le prolongement d’En Atendant. Cette pièce, qui amorce un mouvement de l’obscurité vers la lumière, avait en réalité été conçue en premier dans l’esprit de la chorégraphe belge mais des raisons matérielles avaient reporté sa création. Dans Cesena, Anne Teresa De Keersmaeker poursuit son travail autour de l’Ars Subtilior, ce courant de musique polyphonique d’une grande complexité apparu à la Cour papale au XIVe siècle. Cette fois-ci, elle s’est entourée des musiciens du groupe Graindelavoix. Sur scène, six chanteurs et treize danseurs, des hommes pour la plupart, tentent ainsi de fusionner leurs danses et leurs voix dans une pièce dépouillée qui fait appel à nos perceptions les plus fines. Dans le calme et la pénombre, danses et chants se mêlent, luttent contre la gravité et tracent un chemin vers la lumière. Ils nous invitent à entendre le mouvement, à regarder les sons. À parler et penser un ton plus bas pour mieux percevoir le mystère des choses. Plus qu’un spectacle, ce qui nous est proposé ici, c’est de partager l’expérience fondamentale d’une danse qui remet au centre la question de notre matérialité, de notre condition de mortels.
Promenade obligatoire
66 min

Promenade obligatoire

2014 - Mise en scène Anne Nguyen
Influencée par un cursus scientifique, l’écriture chorégraphique d’Anne Nguyen se situe à la croisée du hip-hop, des sciences et de la danse contemporaine. Elle met en lumière les performances techniques de la danse hip-hop tout en déstructurant la gestuelle, créant ainsi un vocabulaire sobre et fluide. En imposant des contraintes géométriques, elle invente une nouvelle mise en espace de la danse. PROMENADE OBLIGATOIRE est une traversée ininterrompue pour huit poppeurs, une marche dans le sens unique du temps, qui porte une réflexion sur l’« être ensemble » dans une société toujours en mouvement. En lutte contre le déterminisme et leur propre enfermement, les danseurs avancent inéluctablement dans des couloirs lumineux, comme une matière mouvante, créant une incroyable frise chronologique vivante… Surprenant ! Anne Nguyen est une chorégraphe à forte personnalité qui compte aujourd’hui dans le paysage chorégraphique hip-hop.
Amalgames
41 min

Amalgames

2014 - Réalisation Benjamin Silvestre
En 2013, le Palais des Papes ouvrait ses portes à la danse et au festival Les Hivernales, pour un marathon Bagouet qui conduisait le public à travers le Grand Tinel, la Grande Chapelle et la Grande Audience. Pour cette deuxième collaboration, Anne Le Batard et Jean-Antoine Bigot de la compagnie Ex Nihilo vont créer dans la Grande Chapelle,Amalgame(s), création in situ. Ils proposent d’y mettre en jeu la modestie des corps en relation avec l’immensité de ce lieu plus que chargé d’histoire. Ils veulent jouer sur la résonance sonore de la salle pour les musiciens et sur la dispersion dans l’espace pour les danseurs. Cette nouvelle création prend toute sa dimension avec la présence dans le spectacle du guitariste et compositeur Pascal Ferrari, accompagné du batteur Régis Boulard. Ce sont les danseurs Corinne Pontana et Rolando Rocha, avec lesquels ils travaillent et partagent depuis plusieurs années le plaisir et le défi de poser la danse dans les espaces les plus improbables, qui les accompagneront.
Les conjoints
90 min

Les conjoints

2011 - Mise en scène Jean-Luc Moreau
Dans un couple, la vérité est toujours mise à rude épreuve tandis que le mensonge ne demande qu'à s'installer. Les conjoints nous rappelle que le bonheur n'est pas un état permanent mais un équilibre précaire. Fertile en rebondissements, l'intrigue, qui mêle le pouvoir ravageur de l'argent et le jeu subtil des sentiments, met en scène deux hommes et deux femmes ballotés entre leur éthique, leurs intérêts et leurs émotions. Tout le monde a quelque chose à revendiquer. Tout le monde a quelque chose à cacher. Tenté par la transgression mais soucieux du qu'en dira-t-on, chacun se débat avec ses raisons. Bonnes et mauvaises, petites et grandes, morales et obscures. Une comédie fine et piquante qui est en équilibre entre gravité, légèreté et vivacité.
Représailles
96 min

Représailles

2017 - Mise en scène Anne Bourgeois
"C’est le soir du mariage de sa fille que Francis se fait prendre, la main dans le sac, par sa femme, Rosalie, qui découvre ses nombreuses infidélités. Le divorce qui s’annonce semble perdu d’avance pour Francis qui craint de se voir dépouiller, et puis, il aime toujours Rosalie. Alors, pourquoi ne pas signer la paix ? Mais on ne rattrape pas un mensonge par un autre mensonge. Sa maladresse et sa mauvaise foi vont provoquer les pires représailles de sa femme. "
Fanny et Alexandre
153 min

Fanny et Alexandre

2019 - Mise en scène Julie Deliquet
C’est dans une atmosphère joyeuse que commence l’histoire. Fête de Noël, fête familiale qui regroupe autour d’Helena Ekdahl ses trois fils, leurs femmes, leurs enfants, les servantes ainsi que les acteurs du théâtre dirigé par Oscar, époux de la belle actrice Emilie. À la mort d’Oscar, Emilie abandonne la direction de la troupe qui lui avait été confiée pour épouser l’évêque Edvard. Elle en a assez de jouer des rôles, elle veut vivre dans la vérité, la passion. Et ce sera en effet une passion, au sens le plus tragique du terme. Dans la maison sinistre où elle s’installe avec ses deux enfants, Alexandre et Fanny, l’évêque dévoile sa vraie nature : puritaine, sadique, perverse...
Le grand bye-bye 2014
136 min

Le grand bye-bye 2014

2014 - Mise en scène Gil Galliot
Régis Mailhot invite sur la scène du Théâtre des Bouffes Parisiens de nombreux humoristes : Laurent Gerra, Anne Roumanoff, Chevallier et Laspalès, Eric Antoine, Olivier de Benoist, Stéphane Bern, Julien Courbet, Caroline Vigneaux… pour passer en revue, à travers de nombreux sketches, les événements les plus marquants de l'année 2014. Spectacle sarcastique, pince sans rire, insolent, détonant, pétillant, enlevé et rythmé tantôt par l'humour noir, tantôt par l'absurde, ancré dans la réalité tout en le détournant avec l'humour décalé de Régis Mailhot et de ses invités. Des imitations sont distillées tout au long du spectacle… des invités surprises s'invitent aux côtés de Régis Mailhot, permettant une grande liberté de ton… de tous bords !
Répliques en rire pour Haiti
91 min

Répliques en rire pour Haiti

2010 - Mise en scène Rémy Caccia
Soutenir Haïti peut aussi passer par l'humour. Nombreux sont venus rire et se divertir au Casino de Paris avec des artistes solidaires et engagés : Anne Roumanoff, Tex, Les chevaliers du Fiel et bien d'autres. Grâce à leurs zygomatiques, Aide et Action, présente en Haïti depuis plus de 20 ans, a permis de développer son programme Nap Vansé (Nouveau départ en haïtien) et permettre ainsi aux enfants et aux orphelins de retrouver une vie "normale".
Richard III (Thomas Jolly)
240 min

Richard III (Thomas Jolly)

2016 - Mise en scène Thomas Jolly
Le monstre sculpte sa statue  En Avignon, à la fin des intégrales des trois parties de Henry VI, les spectateurs debout après dix-huit heures de spectacle scandaient : «Richard III ! Richard III !» Ils sont aujourd’hui exaucés : Thomas Jolly, qui interprétait lui-même le rôle du sinistre Duc de Gloucester, va conduire son personnage jusqu’à son couronnement puis l’accompagner dans sa chute, au terme d’une dernière bataille... Richard est le premier grand maître de la mise en scène de soi que le théâtre ait produit. Ou du moins le premier personnage théâtral depuis Dionysos en personne (dans Les Bacchantes d’Euripide) à se mettre soi-même au monde théâtralement, sous le regard fasciné d’autrui. Si Richard est un être aussi extraordinaire, cela tient à ce qu’il est aussi son propre auteur, fils de ses œuvres, et que celles-ci, puisant leur énergie dans le goût de l’excès et l’irrépressible sens du jeu de leur auteur, témoignent de la sûreté de ses dons artistiques. Richard se veut roi – nulle autre identité ne saurait lui suffire. Or cette identité royale lui est interdite. S’il veut pouvoir accoucher de sa royauté, il lui faut se frayer seul sa voie, que ce soit par la ruse – en multipliant les masques – ou par la force, et au besoin à coups de hache (ainsi qu’il le dit lui-même dans l'acte III, scène 2 du troisième Henry VI). Il lui faut simultanément éliminer ses rivaux dynastiques au sein de sa propre famille (d’abord son frère Clarence, puis ses neveux Édouard et Richard, princes du sang et héritiers légitimes de son autre frère, Édouard IV), réduire à l’impuissance ses rivaux politiques (dont sa belle-sœur, la reine Élisabeth, ainsi que ses frères et ses fils d’un premier lit) et travailler à asseoir sa propre légitimité (par exemple en épousant Lady Anne, veuve du fils d’Henry VI). À première vue, la tâche paraît impossible. C’est précisément le contraste entre cette impossibilité initiale et les ressources d’intelligence rusée ou de soudaine brutalité que Richard, un effroyable sourire aux lèvres, déploie pour enfin la surmonter qui contribue à nourrir notre plaisir de spectateur – plaisir qui n’est sans doute pas sans rapport avec le souvenir des joies païennes ou enfantines que nous devons au cirque. Car Richard a quelque chose du pur histrion (ainsi lorsqu’il fait retomber sur la tête de Marguerite, la vieille reine-mère, les malédictions dont elle comptait l’accabler). Mais il est également un peu hypnotiseur – voyez comment il séduit Lady Anne. Un dompteur, aussi, qui n’a pas son pareil pour mater, soumettre ou encager les grands fauves politiques qui lui barrent la route. Et si l’on veut, un peu escamoteur : il propage des bruits sur Clarence qui entraînent sa condamnation à mort, puis fait opportunément disparaître la grâce trop tardive que lui accorde Édouard (et les remords du roi, déjà éprouvé par une longue maladie, précipitent sans doute son agonie). Richard, en somme, n’est pas seulement une abomination de la nature, un bossu, un pied-bot, doté de dents dès sa naissance. «Richard» est le nom d’une machine à produire des possibilités théâtrales inouïes, proprement impensables. Derrière le monstre, il faut saluer le tour de force, voire le chef- d’œuvre d’une volonté de puissance qui ne cesse, scène après scène, de sculpter sa propre statue. Trente-deux ans après l’inoubliable monstre d’Ariel Garcia Valdès, voici donc un autre Richard qu’on vit grandir en Avignon, reprenant à nouveaux frais le cérémonial de sa propre invention, puis de sa déroute : après l’intégrale des Henry VI, la bande de la Piccola Familia est de retour pour mener à son terme, avec leur contagieuse vitalité, l’une des aventures théâtrales les plus follement ambitieuses de la décennie.
Iphigénie
120 min

Iphigénie

2022 - Mise en scène Anne Théron
Depuis l’Antiquité, la malédiction qui frappe la famille des Atrides hante le théâtre occidental. Racine comme Euripide se sont penchés sur Agamemnon, ce père qui, pour convoquer les vents nécessaires afin de rallier Troie et gagner la guerre, fait avancer sa fille, Iphigénie vers la mort. Mais c’était sans compter sur Tiago Rodrigues qui n’aime rien moins que tordre les chefs-d’œuvre du répertoire pour en filtrer une dimension inconnue. Dans cette interprétation du mythe, le dramaturge lisboète se demande quelle pourrait être la destinée de la dernière-née de la lignée si les hommes – qui décident de son sort –n’étaient pas soumis à l’autorité des dieux ? Une approche de la jouissance du libre-arbitre qui a immédiatement séduit Anne Théron dont le travail explore souvent le cri intérieur des femmes qu’elle convoque dans d’exceptionnelles mises en scène faites de sensations aussi sonores que visuelles, plastiques que théâtrales. « Clytemnestre est un personnage gigantesque. Elle demande aux hommes de renoncer. (…) C’est une femme en colère fermement décidée à ce qu’Agamemnon soit responsable de son crime face à l’histoire. En ce sens, elle fabrique ainsi une autre mémoire de la tragédie pour nous qui la regardons aujourd’hui. C’est vertigineux ! »Qu’il combine histoires vraies et fictions, qu’il revisite des classiques ou adapte des romans, Tiago Rodrigues est profondément marqué par la notion d’écriture faite avec et pour les acteurs. Tiago Rodrigues est l’auteur entre autres des pièces By Heart, Bovary, mais aussi d’Antoine et Cléopâtre et Sopro que les spectateurs du Festival d’Avignon ont découvertes en 2015 et 2017
Le suicidé
157 min

Le suicidé

2011 - Mise en scène Patrick Pineau
S’il est un metteur en scène qui incarne à lui seul le théâtre et l’esprit de « troupe », c’est bien Patrick Pineau. Fasciné par les comédiens et les grands textes, il décide de monter ce Suicidé férocement drôle, une des créations les plus attendues du 65e Festival d’Avignon. La vie de Sémione Podsékalnikov prend un drôle de tour quand sa femme le surprend en train d’engloutir un saucisson… qu’elle prend à tort pour un revolver. La rumeur de sa pseudo-tentative de suicide se répand alors plus vite qu’un verre de vodka avalé cul sec. Le quiproquo est total, chacun essayant de dissuader, puis finalement d’encourager - pour la bonne cause - le pauvre Sémione au suicide. Il devient alors un futur héros de l’intelligentsia, condamné à mort par lui-même. Le texte de Erdman est une formidable pièce pour les acteurs, une farce noire pleine de force de vie et d’humour. Songer que cette oeuvre, écrite en pleine ère stalinienne, a été interdite jusqu’en 1987 donne la mesure de sa portée subversive. Une comédie loufoque et mordante servie par des acteurs de premier ordre : Anne Alvaro, Hervé Briaux, Sylvie Orcier et Patrick Pineau en tête.
Didier Bénureau – Best of (la Cigale)
116 min

Didier Bénureau – Best of (la Cigale)

2012 - Mise en scène Dominique Champetier
C'est porté par la ferveur d'un public en chaleur hurlant comme des veaux à la fin de mon dernier spectacle, les titres de mes anciens sketches, que j'ai décidé de refaire cet ultime best-of. Reprenant le meilleur de mes sketches et toutes mes chansons idiotes accompagnées par un groupe de cochons musiciens ! " Les cochons dans l'espace". Du cochon sauvage et joueur de rock ! Véritable cadeau pour ce public en chaleur ! Comme moi d'ailleurs, déjà tout excité... !
Stéphane Rousseau brise la glace
101 min

Stéphane Rousseau brise la glace

2015 - Réalisation Medhi Idir
L’humoriste et comédien québécois, Stéphane Rousseau, est de retour sur scène et en tournée en France. Son spectacle « Stéphane Rousseau brise la glace » se veut plus spontané et naturel. Sur le principe du stand up à l’américaine, il est accompagné par deux musiciens-comédiens. À 48 ans, avec des faux airs de « Brad Pitt de la Belle Province », il affiche toujours un physique de trentenaire avenant. Il a pourtant cet âge canonique et joue dans son nouveau spectacle avec l’inquiétude du temps qui passe. Contrairement aux habitudes, c’est un spectacle rôdé qu’il propose. Il nous accueille sur scène, comme à la maison, entouré de ses amis musiciens et nous offre une expérience originale, un spectacle électro-pop-rock-acoustique-humoristique dans un show d’un genre unique.
Topor 3 – Les Prix de l’Inattendu
102 min

Topor 3 – Les Prix de l’Inattendu

2020 - Mise en scène Jean Michel Ribes, Valérie Ferrere
Troisième édition des « Topor ».Soirée spéciale : on célèbre ici toutes les disciplines du spectacle vivant, et de préférence les plus indisciplinées.Les prix, injustes comme tous les prix, sont remis à des lauréats désignés par un jury composé de personnalités sensibles à l’extravagance, au pas de côté, au monde à l’envers, à l’issue de secours, aux utopies, au chant de baleine devant la lune. Aux personnalités qui ne voient pas la beauté que dans les belles choses. Et la remise des prix a lieu lors d’une soirée de fête, surprises et audaces garanties.La sélection des spectacles concourant à ce prix sera une fois encore faite de façon arbitraire par le jury selon ses goûts, ses envies, et pourquoi pas ses amis. Si tous les prix sont iniques, partiaux ou inéquitables… les Topor le sont encore plus. Honneurs destinés à récompenser les créateurs du spectacle vivant oubliés des chapelles du bon goût et de la morale définitive, les « Topor » saluent les mauvaises herbes de la culture, trop folles pour être taillées à la française : tous les incongrus qui ridiculisent les gens qui savent. Pour Jean-Michel Ribes, il est temps de rendre grâce à « celles et ceux qui sautent dans le vide pour découvrir d’autres planètes. »France 3 Paris Île-de-France soutient et diffuse pour la troisième année consécutive la soirée inattendue des Topor. 
Alors on S’aime
106 min

Alors on S’aime

2018 - Mise en scène Anne Bourgeois
Max est à bout. Une fois de plus, alors qu’il rentre du travail épuisé à 22h00, il trouve le frigo vide et Charlotte en train d’essayer de nouveaux talons. Au cours d’une énième engueulade, leur voisin du dessus, Docteur Love, auteur d’une thèse sur la vie à deux, descend pour les supplier de se séparer. Pourra-t-il les aider à mieux se disputer pour enfin s’entendre ?
On Purge Bébé – Feu la Mère de Madame
95 min

On Purge Bébé – Feu la Mère de Madame

2011 - Mise en scène Alain Françon
Georges Feydeau avait l’intention de rassembler sous le titre « Du mariage au divorce » les farces conjugales qu’il écrivit après 1908, au moment où lui-même connaissait des difficultés dans son couple, pour finir par divorcer en 1916. Le Théâtre Marigny respecte sa volonté !Monsieur Follavoine cherche à décrocher le marché des pots de chambre incassables à destination de l’armée française. Pour tenter de conclure l’affaire, il invite à dîner Chouilloux, fonctionnaire influant du ministère des armées, son épouse et l’amant de celle-ci. Mais ce jour-là, le fils Follavoine est constipé et ne veut pas prendre sa purge… et rien ne se passe comme prévu.
LARBINS

LARBINS

2019 - Mise en scène ANNE ?
Cochons d’Inde
80 min

Cochons d’Inde

2010 - Mise en scène Anne Bourgeois
Cette pièce, sorte de «  Boulevard kafkaïen », montre un bourgeois dont les certitudes et l’arrogance, finiront par s’effriter petit à petit face à une situation absurde qui le dépasse. Le thème de la mondialisation, les rapports de force entre les faibles et les forts, sont au centre de  cette histoire. Les indiens imposent leurs règles aux français. Le guichetier impose ses règles au client. Bref, les règles ont changé …
Architecture
209 min

Architecture

2019 - Mise en scène Pascal Rambert
Architecture, une brutale histoire de famille qui s’apparente à un naufrage. Aux lendemains de la première guerre mondiale et aux portes de l’Anschluss, au sein d’une période nourrie d’espoir et de combats, chaque membre de cette famille, aussi brillant soit-il – compositeur, architecte, philosophe, écrivain, scientifique, actrice, peintre – pense encore que donner sa vie pour la pensée et la beauté a un sens. Mais si eux, les plus talentueux des talentueux, n’ont pu empêcher le sang, comment ferons-nous si le sang se présente à nouveau ?
Foresti and co
135 min

Foresti and co

Imaginé pour le Festival Juste pour rire de Nantes 2008 dont Florence Foresti était la Marraine, exporté et adapté au Festival Juste pour rire de Montréal en juillet 2008, ce show inédit, tant sur la forme que sur le contenu arrive, enrichi de surprises et crée l’événement à Paris. Entourée de ses invités et mise en scène par Josée Fortier, Florence Foresti explore les relations “hommes-femmes” et leurs nouvelles règles du jeu à travers des numéros spécialement écrits pour l’occasion : sketches, danses, chansons, parodies, imitations... en solo, duos, ou trios. Lorsque Florence Foresti se voit offrir carte blanche, elle nous en met plein la vue. “On s'amuse comme des gosses et je crois que le public aussi!” Florence Foresti
La tragédie du roi richard II
167 min

La tragédie du roi richard II

2010 - Mise en scène Jean-Baptiste Sastre
La pièce s’ouvre sur un royaume perdu. Un monde fini dont il ne reste que des traces, des empreintes. Pièce historique, dit-on. Prophétique plutôt, au sens où les prophètes s’attachent à dénoncer la catastrophe présente par une projection historique imaginaire. Le jardin harmonieux et protecteur n’est plus. De ce monde ancien et parfait, équilibré et vertueux, il ne reste que le roi comme l’image mélancolique d’une souveraineté dont on découvre que l’on est exclu. Lentement le roi lui-même exprimera sa propre impuissance. Tentera en vain de faire réapparaître le paradis comme de dire la Loi. Un autre voudra restaurer la puissance rêvée, l’harmonie, mais son rêve deviendra cauchemar.
Les juments de la nuit, récit d’une création
52 min

Les juments de la nuit, récit d’une création

2008 - Réalisation Michel Viotte
Les Juments de la Nuit est le troisième spectacle mis en scène par Bartabas à Versailles, utilisant les talents conjugués de l’Académie Equestre de Versailles, qu’il dirige, et de la troupe de Zingaro. Mais pour la première fois, après Le Chevalier de Saint Georges et Voyage aux Indes Galantes, le thème du spectacle n’est pas lié à la Cour du Roi de France. Dans Les Juments de La Nuit, Bartabas a imaginé un univers décalé dans ce lieu, plus proche de celui des spectacles de Zingaro. Il a cette fois puisé son inspiration dans le cinéma : la version de Macbeth réalisée par Orson Welles, et la transposition de la pièce de Shakespeare dans le Japon des seigneurs de la guerre du Château de l’Araignée, par Akira Kurosawa. Les Juments de la Nuit s’annonce comme une série de poèmes visuels épiques et baroques, mettant en scène les songes de Lady Macbeth, et faisant fusionner deux lieux et deux époques : l’Ecosse du XIème siècle et le Japon du XVIème. Une fusion de couleurs aussi, mêlant chevaux « crème », argentins ou lusitaniens. Une fusion de talents, enfin, réunissant danseurs, écuyers de l’Académie et voltigeurs de Zingaro. Captation : Les juments de la nuit - 65 minutes - référence : 309
Léonie est en avance – Mais n’te promène pas toute nue
118 min

Léonie est en avance – Mais n’te promène pas toute nue

2011 - Mise en scène Alain Françon
Georges Feydeau avait l’intention de rassembler sous le titre "Du mariage au divorce" les farces conjugales qu’il écrivit après 1908, au moment où lui-même connaissait des difficultés dans son couple, pour finir par divorcer en 1916. Le Théâtre Marigny respecte sa volonté ! Résumé : Au coeur de l'été et de ses vacances au bord de la mer, Léonie est sur le point d'accoucher avec un mois d'avance. Les mauvaises langues se délient, les règlements de compte et les mesquineries entre beaux-parents et gendre vont bon train, l'arrivée d'une sage-femme tyrannique finit de chambouler toute hiérarchie dans la maison, et ce qui devait être un moment de joie va tourner à la catastrophe...
Les juments de la nuit
65 min

Les juments de la nuit

2008 - Mise en scène Bartabas, Anne Perron
80 chevaux, une centaine de cavaliers, danseurs et acrobates, jeux d'eaux et feux d'artifice sur la scène flottante du Bassin de Neptune ! Fondateur du Théâtre Zingaro et de l'Académie équestre de Versailles, Bartabas réunit parfois ses deux ensembles artistiques pour des projets spécifiques : ce fut le cas l'été 2008 à Versailles (dans le cadre des Fêtes de Versailles). Après le Chevalier de Saint-George et le Voyage aux Indes galantes, Bartabas a choisi, pour ce spectacle, d'évoquer l'univers de Macbeth à travers un hommage à Kurosawa (auteur du Château de l'Araignée). Revisiter l'oeuvre du cinéaste japonais fut pour lui l'occasion de faire du Bassin de Neptune un espace cadré en cinémascope. Documentaire : "Les juments de la nuit, récit d'une création" - 52 minutes - référence : 297
13 à table
128 min

13 à table

2012 - Mise en scène Pierre Palmade
13 à table, c’est l’histoire d’un réveillon de Noël qui tourne au cauchemar quand le maître de maison, hystériquement superstitieux, s’aperçoit qu’ils vont être 13 à table ! Un classique du boulevard revisité et mis en scène par Pierre Palmade magistralement interprété par Jean Leduc dont le génie comique, l’énergie, les manières et la voix font de lui un digne héritier des grands noms de ce genre théâtral. Les autres acteurs qui l’entourent également issus de l’atelier de Pierre Palmade assurent à la pièce une qualité et une sincérité de jeu impressionnantes.
Le vent souffle dans la Cour d’Honneur
90 min

Le vent souffle dans la Cour d’Honneur

2012 - Réalisation Nicolas Klotz, Elisabeth Perveval
Dans un bar la nuit, à Paris, Jeanne Moreau et Juliette Binoche dialoguent ensemble pendant qu’un des très grands photographes actuels, Michael Ackerman, fait leurs portraits. Entre celle qui fut là dès la première édition du Festival, en 1947, dans "Richard II", et celle qui a découvert la scène avignonnaise en 2011 dans "Mademoiselle Julie", naît une parole inédite. Les deux actrices échangent à propos de leurs expériences d'Avignon, de leurs perceptions de la ville, de leurs approches d'une scène si particulière où jouent sans cesse les éléments agités par le mistral, témoignant ainsi d'un Festival qu'elles jugent fondamentalement émancipateur.
Le comique
142 min

Le comique

2009 - Mise en scène Alex Lutz
Un comique célèbre, à la vie débridée, est en panne d’inspiration pour son prochain spectacle qui commence dans un mois. Et pour cause : l’alcool, les boites de nuit et les conquêtes amoureuses masculines l’empêchent de se concentrer sur son écriture. Son entourage panique et décide de le mettre « au vert ». Son assistante, sa sœur, son meilleur ami mais aussi d’autres personnages vont se lancer dans une course contre la montre pour sauver cette carrière qui sent le roussi. PIERRE PALMADE aborde dans cette comédie décomplexée et (très) librement inspirée de sa vie, des thèmes qui lui sont chers : l’âge, la célébrité, la fuite, l’humour, l’amitié, l’homosexualité, la famille. C’est également le prétexte qu’il a trouvé pour jouer avec sa troupe de 7 acteurs aux natures comiques incontournables et avec qui il travaille depuis deux ans.
Ruy Blas
130 min

Ruy Blas

2019 - Mise en scène Yves Beaunesne
Ruy Blas est un drame romantique de Victor Hugo, en cinq actes, et en vers (alexandrins) où des personnages soumis à un destin fatal tentent vainement d’y échapper. L’action se déroule dans l’Espagne de la fin du xviie siècle, sur plusieurs mois. Le héros de ce drame romantique, Ruy Blas, déploie son intelligence et son éloquence, tant pour dénoncer et humilier une oligarchie accapareuse des biens de l’État que pour se montrer digne d’aimer la reine d’Espagne. Mais cette voix du peuple, éprise de justice, éclairée par l’amour, est prisonnière d’une livrée de valet et d’un maître attaché à perdre la réputation de la Reine en lui donnant « son laquais pour amant
Richard III (Ludovic Lagarde)
92 min

Richard III (Ludovic Lagarde)

2007 - Mise en scène Ludovic Lagarde
Cette adaptation de la pièce de Shakespeare a ceci de particulier qu'elle déplace la perspective habituelle : ce sont les femmes, dans ce "Richard III" qui sont les réceptacles de la douleur. Le public découvre Richard III à travers les yeux de la duchesse d’York, atterrée par la tyrannie de son fils, mais dominée par son amour maternel pour cet enfant qu’elle a vu tourner au monstre depuis sa naissance. Dédaignant toute péripétie anecdotique, Peter Velherst se concentre sur les motifs émotionnels des protagonistes. Il dissèque le cœur ténébreux de Richard, dans lequel le mal se mesure à la recherche de l’innocence, à la quête d’un monde plus pur et à la soif d’amour que Richard invoque pour légitimer la violence. Etablissant des parallèles avec les criminels d’aujourd’hui infanticides, terroristes, chefs de gouvernement Verhelst campe un Richard III étonnamment complexe et contemporain.
Le prince de Hombourg
128 min

Le prince de Hombourg

2014 - Mise en scène Giorgio Barberio Corsetti
Toute la pièce est une énigme... ou peut-être un songe... qui commence par un somnambulisme et qui finit par un évanouissement... Ou bien est-ce l’histoire d’une lâcheté et d’un héroïsme ? Est-ce le résultat d’une impulsion inconsciente ou celui d’un véritable choix ? De quoi parle Le Prince de Hombourg ? De comment on peut vivre tout en dormant... ou rêver de la vie... comment Éros se mêle impitoyablement aux décisions conscientes... comment la mort joue avec les glissades et les chutes des hommes... comment on peut entendre sans écouter... en écoutant les voix intérieures plutôt que celles de l’extérieur... comment la guerre est le terrain extrême de toutes les possibilités d’action... par le geste le plus extrême, l’homicide... comment les impulsions nous dominent... et comment la raison nous condamne à mort pour faire taire ces impulsions... L'ordre, l’obéissance aux règles, est-cela la mort ? Qu’est-ce que cette pièce tente de nous dire ? Comment le symbole finit par l’emporter sur le réel... Le symbole, est-ce une couronne de laurier sur la tête des poètes et des héros ? Seul un geste de clémence ou d’appréciation du père peut nous sauver... mais cela vaut seulement une fois que nous aurons accepté de monter sur l’autel, le couteau sous la gorge. Le père dispense-t-il la justice... ? Ou la clémence... ? Ou bien le pardon quand il nous a condamnés à mort pour l’avoir emporté contre la loi ? Au fond, est-ce notre victoire qui a été condamnée ? Et cette victoire, peut-elle être seulement remportée contre les lois du père ? Pour ensuite nous emmener à une condamnation et accepter celle-ci comme la seule possibilité d’affirmation de notre être au monde ? La seule issue de la condamnation, est-elle vraiment notre acceptation, et la consé- quente clémence du père ? La mort, vient-elle vers nous habillée en femme perdant un gant ? Éros dissémine des gants perdus, dévoilant des mains délicates et gracieuses – l’histoire de notre culture... Combien de temps faudra-t-il pour que ces mains deviennent squelette ? Chaque scène est une énigme... le sens se perd dans les élans, dans les fulgurances... le prince est notre héros, l’avatar de nos songes... nous vivons avec lui dans des formes et des paysages durs, de pierre ou de fer... des scènes coupées au sabre... comme dans la charge d’une cavalerie exaltée... des scènes fragmentées, éclatées,LE PRINCE DE HOMBOURG de Heinrich von Kleist mise en scène Giorgio Barberio Corsetti livides... incongrues, l’une après l’autre... chaque scène, un tableau différent... qui répond à un système symbolique tour à tour différent... mais qui, toutes assemblées, créent une grande fresque... comme une chapelle cachée dans une grande cathédrale dépouillée... Sur le chemin du prince, une fosse... les croque-morts au travail... Par le biais de sa mère putative, le prince demande clémence à l’Électeur, son père électif... Au théâtre, est-il possible que, dès que le père prend du pouvoir, les fossoyeurs commencent à creuser ? La Cour d’honneur est une paroi ardue, un plateau sous un abîme... c’est là où le prince affronte la guerre, la peur, l’exaltation, le désir, la mort... c’est là où les personnages tombent et se redressent. On les croit morts, mais ils vivent pourtant pour condamner ou être condamnés, pour donner la grâce ou la recevoir... Mais où est la guerre dans tout cela ? Là, au fond, là où l’élan et le cri surgissent sans calcul, sans raison... c’est ce moment d’exaltation qui nous fait remporter la victoire ou perdre, qui nous perd, dans lequel nous nous perdons... car nous n’avons pas écouté... car nous pensions à autre chose... à l’autre... Images, rêves, fer, chevaux... armes... une paroi gravée de signes picturaux... explosions de couleurs... feu... lances incendiées... visions du jugement dernier... combats... chutes sans fin... corps nus et corps protégés... enveloppes... surfaces en mouvement transpercées par les coups... corps projetés... couleurs vives... explosions de couleurs... fer, pierre... Giorgio Barberio Corsetti, septembre 2013
Numéro complémentaire
120 min

Numéro complémentaire

2006 - Mise en scène Alain Sachs
Les Leblanc : Bernard, dit Nanard et sa femme Nadette, français moyens heureux, ont une fille, 19 ans, fan de Jean-Edouard Bernel, spécialiste des têtes couronnées. 25 millions d'euros, la super-cagnotte du Loto, leur tombe sur la tête! Ils peuvent tout s'offrir... sauf le rêve de leur fille : devenir princesse. La solution : kidnapper Bernel, lui seul pourra transformer leur fille.
Le Voyage de Shéhérazade – Cirque d’Hiver Bouglione
72 min

Le Voyage de Shéhérazade – Cirque d’Hiver Bouglione

2014 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
Le Cirque d’Hiver Bouglione présente «Le voyage de Shéhérazade», le Grand Cirque des 1 001 nuits.?Pour ce nouveau spectacle, plongez dans la magie de l’Orient avec?son exotisme et ses mystères. Vous y découvrirez beaucoup d’animaux : chameaux, chevaux, fauves et éléphants sous la direction de leurs dresseurs hors pair. Vous apprécierez l’agilité des acrobates et des trapézites sans oublier les incontournables clowns qui font la joie des petits comme des plus grands !?Toutes les grandes disciplines du cirque seront représentées. Laissez-vous envoûter par ces deux heures de fabuleux spectacle de vrai cirque signé le « Cirque d’Hiver Bouglione ».
Médée
140 min

Médée

2000 - Mise en scène Jacques Lassalle
Réfugiée à Corinthe avec Jason, pour lequel elle a trahi les siens et à qui elle a donné deux fils, Médée est désormais bannie de la terre grecque. Son époux a accepté l’offre du roi Créon et a épousé sa fille. Dans une rage folle, Médée ne mange plus, ne parle ni à ses enfants ni à ses serviteurs. Craignant sa colère, Créon la condamne à l’exil mais consent à lui laisser un jour de répit pour trouver une terre d’asile. Médée décide de mettre à profit ce délai pour se venger. Elle décide d’assassiner Jason, sa nouvelle femme et le roi Créon, pour ensuite égorger ses enfants.
La Dame de chez Maxim
125 min

La Dame de chez Maxim

2019 - Mise en scène Zabou Breitman
Après Le système Ribadier à la Comédie-Française, Zabou Breitman retrouve Georges Feydeau et l’une de ses pièces les plus mythiques, La Dame de Chez Maxim, qu’elle met en scène, au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Le Docteur Petypon (Micha Lescot), médecin respectable, a fait la fête jusqu’au petit matin chez Maxim. Son meilleur ami le découvre endormi à midi sous un canapé renversé. De la chambre sort la Môme Crevette (Léa Drucker), une danseuse du Moulin-Rouge. Celle-ci est forcée de se faire passer pour sa femme. Elle se pique au jeu et provoque une cascade de quiproquos, d’imbroglios et de coups de théâtre à un rythme effréné.
L’amour sur un plateau
118 min

L’amour sur un plateau

2011 - Mise en scène Agnès Boury
Mariés depuis 20 ans, Caroline et Jean-Louis tiennent une auberge dans la Creuse. Mais rien ne va plus dans le couple et ils envisagent de se séparer. Une mystérieuse cliente de l’auberge leur propose alors de tenter le tout pour le tout : pourquoi ne pas faire venir MAP, la célèbre médiatrice des amours perdus ? Elle est connue dans toute la France pour ses émissions télévisées où l’on voit des couples en difficulté s’aimer comme au premier jour ! La télévision va donc débarquer à l’auberge. MAP réussira-t-elle à rapprocher Jean-Louis et Caroline ?
Kadoc
92 min

Kadoc

2021 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Mosaïque de bizarreries, polyphonie des ego, irrésistible camaïeu des contraires, jalousies en incandescence, l’entreprise rend fou. Mais quel est donc ce petit homme qui ressemble à un singe que l’employé découvre tous les matins à son bureau ? La femme du chef est-elle folle ? Pourquoi veut-on absolument inviter son subalterne à manger un risotto ? Et ce rapport, où en est-on de ce rapport ? Trois couples, dont chacun des maris travaille dans la même entreprise à des postes hiérarchiquement différents, valsent dans cette comédie jusqu’à la faire basculer en un savoureux délire où les lois du monde du travail disparaissent. Cruelle satire du collectif dont l’absurdité jaillit avec délectation.Au Rond-Point, on a pu voir de Rémi De Vos Jusqu’à ce que la mort nous sépare, Sextett, Débrayage, Occident ou récemment Toute ma vie j’ai fait des choses que je savais pas faire. Jean-Michel Ribes dirige le Théâtre du Rond-Point, bateau pirate, depuis 2002. Il a signé Palace et Merci Bernard pour la télé, Batailles avec Topor, Les Nouvelles Brèves de comptoir avec Jean-Marie Gourio, René l’énervé, Théâtre sans animaux, Par-delà les marronniers – revue(s), Sulki et Sulku ont des conversations intelligentes ou Folie. Metteur en scène de Kadoc, il remarque : « Le monde du travail, Rémi De Vos ne le moralise pas, il n’en tire ni leçon ni message, bien mieux, il nous en dévoile son extravagante absurdité. Peu d’auteurs font de même, sans doute terrorisés à l’idée qu’ils risquent de faire rire. »
Les Fâcheux
90 min

Les Fâcheux

2022 - Mise en scène Julia de Gasquet
Première comédie-ballet de l’Histoire, Les Fâcheux est une pièce de Molière représentée au château de Vaux devant le roi, le 17 août 1661 et commandée par le surintendant Fouquet. Elle fut « conçue, faite, apprise et représentée en quinze jours ». Beauchamp se chargea des ballets, Lebrun peignit les décors, Pellisson composa le prologue. Les Fâcheux est un amusant spécimen de comédie à tiroir, absolument dénuée de toute intrigue.Eraste attend sa maîtresse Orphise à un rendez-vous qu’elle lui a donné et que vient empêcher toute une série d’importuns ou de « fâcheux » : un valet trop complaisant, un marquis ridicule, un danseur, un duelliste, un joueur de piquet, deux précieuses qui désirent consulter Eraste sur un point de métaphysique, un chasseur qui fait un long récit de chasse à courre, un pédant qui ne rêve qu’anagrammes et acrostiches, un inventeur enthousiaste et besogneux, etc.
Ensemble
92 min

Ensemble

2022 - Mise en scène Fabio Marra
Isabella est une femme déterminée, elle vit avec son fils Miquélé, un jeune homme simple d’esprit, impulsif et généreux.Cette relation fusionnelle entre une mère et son fils nous parle d’attachement avec un mélange de tendresse et d’ironie.Que se passe-t-il aujourd’hui quand quelqu’un a besoin de nous parce qu’il ne rentre pas dans le cadre ?Sommes –nous prêts à accepter la différence ?
In The Middle
66 min

In The Middle

2018 - Réalisation Mathieu Allard
Ouverture et métissage sont la devise de cette famille de femmes fortes et indépendantes. Très loin de l’étiquette exclusive «casquette à l’envers», les Swaggers bousculent le monde culturel pour proposer un hip-hop nouveau et alternatif. On retrouve chez elles de nombreuses inspirations, fruits de diverses collaborations individuelles avec les plus grands chorégraphes contemporains tels que Angelin Preljocaj, Blanca Li ou encore Sylvain Groud. Marion Motin a su créer une véritable synergie de groupe : contrepied de l’uniformité, c’est la diversité qui prévaut. Son écriture atypique révèle les styles et les personnalités artistiques. Swaggers se nourrit de ses invdualités.
Entre deux
44 min

Entre deux

2012 - Réalisation Simranjit Singh
Le poète Calédonien Paul Wamo,  nous montre ici l'étendue de son talent en mixant avec brio les langues et les styles avec un slam sur fond de danse traditionnel kanak, orchéstré et interprété par la troupe de danse du Wetr.
Topor 2, Les Prix de l’Inattendu
135 min

Topor 2, Les Prix de l’Inattendu

2019 - Mise en scène Jean-Michel Ribes
Une thérapie de groupe improvisée. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, Christophe Alévêque décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde. Pour s’amuser, ensemble, dans une thérapie de groupe improvisée. Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo. Christophe Alévêque était Super Rebelle ! en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans Les Monstrueuses Actualités en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans Ça ira mieux demain, il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée. » Pierre Notte
La Perle du Bengale – Cirque d’Hiver Bouglione
91 min

La Perle du Bengale – Cirque d’Hiver Bouglione

2011 - Mise en scène Joseph J. Bouglione
80 Artistes - 200 Costumes - Le plus grand troupeau d’éléphants d’Europe - 30 Chevaux - Le plus impressionnant groupe de Fauves du moment - Le Grand groupe d’animaux exotiques. Et toutes les attractions du Cirque que le public attend : Clowns, trapézistes, acrobates, magiciens… Des moyens colossaux mis en œuvre par les BOUGLIONE dans le seul but de faire vivre à toutes les familles un moment inoubliable plein de rêve et d’émerveillement. Un fabuleux spectacle accompagné par le grand orchestre et les Salto Dancers du Cirque d'Hiver Bouglione.
La Fiesta
87 min

La Fiesta

2017 - Mise en scène Israel Galvan
«Je crois que la fête est à la fois l’expression et la nécessité de ma culture». Israel Galván donne cette première indication sur la conception de son spectacle «La Fiesta». Il ne s’agit pas dans ce spectace de chorégraphier une fête comme on pourrait l’entendre au sens premier et culturel. Le chorégraphe andalou tente davantage de créer - chorégraphier -des fêtes qui n’ont rien à voir avec celles de sa communauté, avec la vie de famille. Il s’agirait de fêtes intimes de chacun, un chacun qui formerait un groupe acceptant de vous suivre vers un territoire inconnu. Israel Galván a ici regroupé neuf danseurs et musiciens atypiques. Ils ne sont pas tous de la même école : il ne s’agit pas d’une troupe homogène comme pourraît l’être le ballet. La Fiesta, c’est peut-être aussi l’expression d’un groupe qui singularise chacun au sein du groupe. C’est peut-être l’idée des corps qui bougent, qui s’expriment à partir d’une trajectoire commune par des biais différents. Des corps qui s’écoutent, qui en se voient pas : la musique est essentielle. Plus encore, elle est décisionnaire, elle rassemble.
Les Prêtres – Amen
110 min

Les Prêtres – Amen

2014 - Mise en scène Monseigneur Di Falco Leandri
En 2013, alors qu’ils lancent une campagne pour récolter de l’argent en faveur du diocèse de Gap et d’Embrun, les trois ecclésiastiques retrouvent le chemin des studios. Jean-Michel, Charles et Joseph Dinh ont ainsi accepté de se réunir à nouveau pour enregistrer un troisième album. Intitulé Amen, il est sorti le 7 avril 2014, est le dernier du groupe, et est vendu au profit de l’association Spirale, chargée de redistribuer les fonds à diverses associations caritatives. Plus de 1,7 million d’exemplaires de leurs deux premiers albums, Spiritus Dei (2010) et Gloria, ont déjà été vendus...
Sur les pas de l’académie CDDB
52 min

Sur les pas de l’académie CDDB

2010 - Réalisation Cyril Brody
Fin septembre 2010, huit jeunes comédiens venus d’Europe, d’Afrique et d’Orient, débarquent en Bretagne pour rejoindre l’académie créée par Eric Vigner, metteur en scène – directeur du CDDB, Théâtre de Lorient – Centre Dramatique National. D’ici à octobre 2011, ils vont régulièrement y travailler ensemble à monter trois pièces en triptyque, qu’ils interpréteront aussi bien dans leur langue maternelle, qu’en anglais et en français. Le film suit les répétitions sur le plateau et la vie du groupe à Lorient d’une part, et accompagnera d’autre part chacun de ces acteurs dans son propre pays, à la rencontre de sa culture, entre les sessions de répétitions, afin de le confronter au retour, à distance, aux changements que l’académie aura entraîné et aux fondements qui la constitue : partir et revenir, ce qu’on apporte et qui nourrit l’autre, et ce qu’on reçoit en retour et qui nous change. Pour prendre la mesure de ces allers-retours et suivre au plus prés le travail de création, le montage empruntera dans un premier temps la forme d’un webdocumentaire de 10 modules de 10 à 12 minutes, diffusés sur un mode de feuilleton, au rythme du travail jusqu’aux premières représentations. Ce matériau a été ensuite réinvesti pour monter un film de 52 minutes rendant compte de l’ensemble du projet.
Christophe Alévêque ne veut pas s’en aller
85 min

Christophe Alévêque ne veut pas s’en aller

2020 - Mise en scène Christophe Alévêque
Clown dérisoire ou missionnaire, comédien avant tout, Alévêque décortique l’actualité en temps et en heure, et tout ce qu’en dit la presse. Revue actualisée à chaque représentation. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles ni gilet jaune. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée. » Sur scène, il s’emmêle dans son foutoir de feuilles : articles, prises de bec et de notes. Les élections, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, la dette, Carlos Ghosn, le corona Virus et le monde dans tous ses états. Il met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information.
Tombouctou déjà-vu
100 min

Tombouctou déjà-vu

2015 - Mise en scène Emmanuelle Vo-Dinh
Une communauté de sept interprètes met à l’épreuve son unité et ses liens. Prise au piège d’une narration qui défile en boucle, elle fait vaciller chaque situation, sachant que la répétition n’interdit ni le déplacement ni la transformation. Sur le plateau, des cartes à tirer : les stratégies obliques du musicien-producteur Brian Eno et du peintre Peter Schmidt, consignes à exécuter, à transgresser, à empiler. Leur accumulation crée un terreau sur lequel le groupe joue et trébuche, curieux d’expé- rimenter des états, des émotions, des intentions. Enfants farceurs parfois pervers, per- sonnages romantiques qui basculent dans la mélancolie... Tout se fabrique sous nos yeux, entre extrême précision et fragilité, portées par des boucles sonores enregistrées et réinventées par les danseurs. Dans ce processus invariablement circulaire surgissent des brèches, comme des poches de liberté que chacun investit pour échapper au destin, au sens commun. Car à travers cette tentative d’affranchissement dans la répétition, c’est de création artistique qu’il s’agit, à l’image de Tombouctou, nom connu de tous, mais totalement fantasmé, interprété et sublimé. Emmanuelle Vo-Dinh est une chorégraphe des phénomènes. Sociaux, physiologiques, psychologiques ou mécaniques : elle s’empare de faits précis, les observe, les com- prend, puis, les transforme en matériaux chorégraphiques et plastiques.
Lelièvre, toujours givré
100 min

Lelièvre, toujours givré

2007 - Mise en scène Arnaud Lemort
Une petite compagnie théâtrale en difficulté financière tente de monter « Pataquès », un très mauvais vaudeville. Le metteur en scène-auteur, doit faire face aux caractères et aux comportements fantasques de ses comédiens hétéroclites, et, pour certains, peu motivés, voire rebelles, ... D’où tensions, pétages de plombs, règlements de comptes,... Heureusement, grâce à un gain providentiel au loto foot, la troupe part se ressourcer dans la campagne normande où les conditions semblent réunies pour que le groupe se ressoude, les couples se forment,...et que triomphe le Théâtre ! Dans le même temps comédien, comédienne, metteur en scène, réalisateur italien, régisseur,... Lelièvre passe d’un personnage à l’autre avec la maestria, la puissance comique, l’excès maîtrisé et l’énergie énorme que celles et ceux qui le connaissent lui reconnaissent.
Black M – Eternel Big Black Tour
108 min

Black M – Eternel Big Black Tour

2017 - Mise en scène Black M, HCUE, Raphael Maitrat
L'Artiste : Black Mesrimes est son pseudo complet : c’est un jeu de mots entre le nom de l’ennemi public numéro 1 dans les années 70 et son activité favorite qui consiste à faire des rimes. Voilà ce qui résume le personnage de Black M. De son vrai nom Alpha Diallo, le rappeur né le 27 décembre 1984 se fait connaître comme l’un des membres fondateurs de Sexion d’Assaut. Ses mimiques comme sa façon de rouler les gros yeux ou encore de ponctuer ses chansons par des onomatopées de colère, en font un rappeur à part. Après quelques années de galère, c’est en 2010 que le groupe rencontre son public avec leur premier album L’École des points vitaux. Les hits Désoléet Wati by night deviennent des tubes en un rien de temps. Un franc succès puisque l’album est certifié disque d’or seulement trois semaines après sa sortie. Rapidement, le groupe enchaîne avec un deuxième album, l’Apogée, et remporte grâce à lui deux NRJ music awards. Comme bien souvent dans la carrière des groupes, les membres décident de faire un break. 2014 est l’année des lancements solos. Pour sa part, Black M sort son album solo en mars 2014, intitulé Les Yeux plus gros que le monde. Dès sa sortie, il réalise un carton, porté par les hits Mme Pavoshko, Sur ma route, La Légende Black. Il se hisse directement dans le top des ventes de disques et est certifié disque d’or puis disque de platine. Logiquement, le rappeur est alors récompensé lors de la 16e édition des NRJ Music Awards, remportant le trophée de meilleur clip de l’année pour Mme Pavoshko. 550 000 spectateurs, plus de 800 000 albums vendus, Black M revient avec « Éternel Insatisfait » : des collaborations avec Shakira, MHD, Amadou et Mariam, une tournée dans toute la France à partir du 1er avril 2017 et un concert exceptionnel a l’Accor Hotels Arena de Paris le Samedi 2 décembre 2017 !
Battuta
90 min

Battuta

2006 - Mise en scène Bartabas
Bartabas a voulu retrouver une liberté liée à la notion de danger entraînant sa troupe dans une nouvelle création inspirée par les tsiganes. Les 45 chevaux et artistes sont littéralement emportés par les deux groupes de musiciens roumains, une fanfare de cuivres de Moldavie et un ensemble à cordes de Transylvanie. Allègre et inquiétant, "Battuta" se joue de la prouesse comme de la vitesse, nous parle du temps et de la mémoire, et renoue avec la veine populaire et le sens du spectacle festif de la troupe.  Documentaire : Poursuite tzigane - 52 minutes - référence : 197
Bora Bora
50 min

Bora Bora

2000 - Réalisation Luc Riolon
Le Heiva est l'immense fête polynésienne qui rassemble tous les danseurs de Polynésie française en un concours annuel très attendu, au début de l'été. Comme tous, Taïna prépare et attend toute l'année cet événement qui rythme la vie des îles. Le film s'immerge dans la passion de cette jeune femme pour la danse au travers de cet événement majeur qu'est le Heiva, depuis les préparatifs, longues discussions, rencontres, fabrication des costumes, répétitions... jusqu'au jour ultime où tous danseront - une seule fois ! - devant un jury qui déterminera le meilleur groupe, mais aussi le et la meilleure danseuse.
Bros
67 min

Bros

2022 - Mise en scène Romeo Castellucci
Romeo Castellucci, le grand maître d’un théâtre qui fait parler les images et provoque les imaginaires, réunit sur le plateau un groupe d’hommes anonymes, qui ne sont pas des acteurs, pour questionner notre rapport à la loi et la responsabilité individuelle et collective que nous avons face à sa force de domination, à l’heure de la menace de la montée du totalitarisme dans nos sociétés.Derrière la critique apparemment limpide de l’État policier et de la fascisation de l’Europe, Bros nous met à l’épreuve de notre sidération. Et de la facilité avec laquelle nous nous laissons hypnotiser par le sens faussement univoque des images.Pour les 27 hommes non professionnels sur scène, qui doivent suivre en direct les ordres qu’ils ignorent avant d’entrer en scène et qu’ils reçoivent dans une oreillette individuelle, Bros est une expérience d’aliénation.Pour le spectateur, une expérience physique qui irrite les nerfs et fatigue les muscles. On rit de leur comportement avant que le trouble ne s'invite.
Frère et sœur
61 min

Frère et sœur

2005 - Réalisation Don Kent
Frère et sœur se construit autour de la notion de scène comme un espace fictionnel, suite de courts récits qui constituent les différentes parties de la création. Dans la mise en scène de ces groupes, je souhaite développer l’idée de confusion des personnes et de leurs rôles. Essayer de créer un chaos et un malaise sur la reconnaissance du "qui est qui?” pour une mise en abîme de l'autre comme de son propre désir. Tenter de croiser un autre et en même temps d'inventer et d'interroger la nature discontinue de la relation à l’autre. Il s’agit de se dégager et de s’arracher à soi dans une certaine impudeur et dans un mimétisme par rapport à ceux que l’on croise. L'identité devient alors un objet changeant. Tous ces personnages provisoires se ressemblent, ils se comportent avec une similitude étonnante et leurs préoccupations se recoupent invariablement. Ils pourraient n’être qu’une unique et même personne et pourtant ils sont multiples, interchangeables, transitifs. Les rôles s’avèrent être de pures voix qui pénètrent les corps et les abandonnent, ouvrant une vision, celle des corps multiples que nous possédons, que nous construisons et que nous représentons face à l’autre.
Christophe Aleveque Revient Bien Sur
85 min

Christophe Aleveque Revient Bien Sur

2019 - Mise en scène Christophe Alévêque
Il revient toujours, il revient bien sûr, il s’emmêle encore dans son foutoir de feuilles : papiers, articles, prises de bec et de notes. Il prend les choses en main, il attaque : les élections, européennes ou pas, les faits divers, la crise de la confiance, la droite et la gauche déchirées, le gouvernement en place et en marche, la dette, le bio et les bobos, les petites phrases des uns, les grosses fortunes des autres et la place des femmes dans tout ça. Il fouine, trouve des sujets en or, il les secoue, met à mal l’impunité des gens de pouvoir et les manipulateurs de l’information. Rire de tout, en avoir le droit et le garder. Parce que c’est nécessaire, politique. C’est toujours son projet et son credo. Christophe Alévêque était « Super Rebelle ! » en 2009. Il chantait les aberrations d’une société ultralibérale dans « Les Monstrueuses Actualités » en 2011, puis il transformait le Rond-Point en QG des présidentielles avec son candidat super rebelle, en 2012. Dans « Ça ira mieux demain », il revenait en 2015 brûler le plateau avec sa liberté de ton, son insolence et sa sagacité : les avancées du Front National, la parité, les inégalités, les sales répétitions de l’Histoire... Il donnait la saison dernière ses « revues de presse ». Grand succès, il revient encore. Humoriste engagé, dégagé, à la marge, en clown dérisoire ou missionnaire, il décortique l’actualité et ce qu’en dit la presse : il fait sa « revue », actualisée chaque soir. Il déchiquette le monde, sans gilet pare-balles. « Pour s’amuser, ensemble, de nos vies, dit-il, dans une thérapie de groupe improvisée ».
Christophe Alévêque – Debout !
107 min

Christophe Alévêque – Debout !

2006 - Mise en scène PHILIPPE SOHIER
Si les rois d’aujourd’hui avaient un bouffon, il s’appellerait Christophe. Un amuseur qui, par le rire, balance ses vérités à la face du monde. Un Scapin aux fourberies savoureuses qui cloue le bec aux bonimenteurs de notre siècle. Un Robin des bois au nez rouge qui vole aux moralisateurs pour rendre aux jouisseurs. Un véritable auteur digne de ce nom, donc, aux textes acerbes, à la langue bien pendue… et au rythme dans la peau ! Un sacré bon rythme, d’ailleurs, fait de guitare, de batterie, d’accordéon et de cor. Un rythme qui swingue, rock, pop et fait voler en éclat notre idée de l’humour. En live, accompagné par son Groupe, le voilà qui pousse la chansonnette pour nous mettre au tapis en un tour de voix… Plus qu'un show comique, une véritable pièce qui, en alternant standup, sketches et chansons, brosse un portrait implacable de notre époque. "Debout !" c’est tout ça, et ça marche. Décidément, Christophe Alévêque n’a de Saint que son nom…
Puz/zle
124 min

Puz/zle

2012 - Réalisation Don Kent
À la question « pourquoi dansez-vous ? », Sidi Larbi Cherkaoui répond : « Pour honorer mes ancêtres. Pour rassembler des gens, pour se rencontrer grâce à la scène. Pour mieux comprendre la vie quotidienne. Pour exprimer les choses qu’on ne sait dire ». Son grand talent est d’avoir su donner une portée universelle à ses différentes raisons de danser. Accessible et généreux, le style du chorégraphe flamand d’origine marocaine porte l’empreinte de sa propre multiculturalité et sublime l’éclectisme de ses enthousiasmes esthétiques. Sa vocation artistique s’est en effet éveillée à la fois en dessinant traits pour traits des chefs-d’œuvre de la peinture flamande et en imitant les pas de danse de Michael Jackson. Comme en témoigne sa nouvelle création, Puz/zle, il aime réunir des danseurs et des musiciens issus d’horizons éloignés : le groupe polyphonique corse A Filetta donne de la voix aux côtés de la chanteuse libanaise Fadia El-Hage. À partir de cette alliance méditerranéenne inédite, il agence sous un jour nouveau les multiples pièces (aussi bien charnelles, musicales, intellectuelles ou émotionnelles) qui composent le grand puzzle de l’histoire de l’humanité.