9 résultats pour secondo uomo : Janet Williams Befana
Personne n’est parfait
Un pauvre statisticien abandonné par sa femme, élevant seul leur adolescente de fille, ayant en pension son vieux filou de père, écrit à ses heures perdues et en cachette sous un pseudonyme féminin, des romans de gare en espérant se faire publier un jour et arrondir ses fins de mois… Jusqu’au jour où les événements vont le contraindre à assumer pleinement son identité féminine…
Céséna
Présenté en 2011 dans la Cour d’Honneur du Palais des Papes d’Avignon à quatre heures et demie du matin, Cesena se présente comme le prolongement d’En Atendant. Cette pièce, qui amorce un mouvement de l’obscurité vers la lumière, avait en réalité été conçue en premier dans l’esprit de la chorégraphe belge mais des raisons matérielles avaient reporté sa création. Dans Cesena, Anne Teresa De Keersmaeker poursuit son travail autour de l’Ars Subtilior, ce courant de musique polyphonique d’une grande complexité apparu à la Cour papale au XIVe siècle. Cette fois-ci, elle s’est entourée des musiciens du groupe Graindelavoix. Sur scène, six chanteurs et treize danseurs, des hommes pour la plupart, tentent ainsi de fusionner leurs danses et leurs voix dans une pièce dépouillée qui fait appel à nos perceptions les plus fines. Dans le calme et la pénombre, danses et chants se mêlent, luttent contre la gravité et tracent un chemin vers la lumière. Ils nous invitent à entendre le mouvement, à regarder les sons. À parler et penser un ton plus bas pour mieux percevoir le mystère des choses. Plus qu’un spectacle, ce qui nous est proposé ici, c’est de partager l’expérience fondamentale d’une danse qui remet au centre la question de notre matérialité, de notre condition de mortels.
Dingue – Cirque d’Hiver Bouglione
La famille Bouglione revient, dans son Cirque d’Hiver, avec un tout nouveau spectacle, pour cette saison 2021 / 2022, intitulé ”Dingue !”. Un spectacle présenté seulement à l’occasion d’une poignée de représentations la saison passée avant la fermeture des salles de spectacles pour de longs mois. « Dingue » est donc de retour pour une nouvelle et complète saison.Après ”Bravo”, ”Extra”ou ”Défi”, ce nouveau spectacle s’annonce complètement dingue !Cette année encore, le Cirque Bouglione a fait appel à de grands artistes internationaux pour qu’ils présentent leurs numéros dans ”Dingue !”.Ainsi, on retrouve, sur la piste du chapiteau « en dur » du Cirque d’Hiver, le clown Totti ; la dresseuse Régina Bouglione qui présente cette année un numéro avec un maxi cheval et un mini poney ; le jongleurFrançois Borie ; Les Navas et leur roue de la mort ; Sergi Buka maître en art des ombres chinoises ;Géraldine Philadelphia la pro du hula hoop avec ses cerceaux ; et les acrobates Wesley Williams, Adèle Fame et Zora Espana.
Orlando ou l’Impatience
Orlando cherche désespérément son père.
Sa mère, célèbre actrice, lui donne à chaque acte une piste nouvelle qui l’entraîne dans une identification toujours plus extravagante. Chacun de ses pères possibles est aussi un théâtre tout autant qu’une philosophie possible. Le premier est un metteur en scène de tragédie politique, le second ne fait que des comédies érotiques, le troisième des poèmes religieux obscurs, le quatrième des épopées historiques et le dernier des farces philosophiques. Orlando tente chaque fois de séduire son nouveau père, jusqu’à ce que sa mère lui avoue qu’il est le fils d’un autre...
Nous sommes dans le registre de la comédie et de la métacomédie comme avait pu l’être Illusions comiques. Mais il est aussi question dans cette pièce de rêver une nouvelle éthique, c’est-à-dire un nouveau rapport au monde. La politique a-t-elle remplacé le politique, l’art n’est-il plus qu’une marchandise, le sexe est-il aujourd’hui un vecteur normalisateur et réactionnaire, la foi peut-elle survivre à l’effondrement intellectuel des religions, la philosophie se réduit-elle au commentaire de la gloire passée de l’Europe ?
La scénographie sera une chorégraphie d’espaces intérieurs, une cavalcade de lieux intimes qui feront de ce spectacle un ouvrage picaresque.
Une version longue et une version courte seront travaillées en amont, la version longue offrira des digressions subtiles, un droit à l’inutile que la version courte épargnera aux spectateurs plus impatients.
À la manière d’une grande promenade à travers les pensées et les théâtres de son temps, Orlando ou l’impatience est un portrait du présent, ni assassin ni béat. Il imagine que nous vivons dans un changement d’époque et que, sur cette ligne de fracture, les destins vacillent. Enfin, ce sera pour Avignon un spectacle manifeste où, bien évidemment, seul le théâtre est vainqueur.
Olivier Py, septembre 2013
Silence, on tourne !
Une équipe de cinéma a investi un théâtre pour le tournage d’un film. Aujourd’hui on tourne la séquence du mari trompé qui interrompt une représentation pour tuer l’amant de sa femme. Au cours du tournage on va découvrir que le producteur est véreux, que le réalisateur, amoureux de la jeune actrice et dévoré de jalousie, s’est promis de démasquer son rival pour lui faire la peau. L’éternel second rôle, quant à lui, est prêt à toutes les crapuleries pour faire décoller sa carrière et l’assistant-réalisateur doit ménager les uns et les autres, d’autant qu’il rêve de réaliser son premier film avec la jeune actrice dans le rôle principal. Quant au public, il fait partie de l’histoire, c’est le figurant du tournage...
Sans elles… il veut faire un bébé tout seul
Ils sont de retour pour la 4e année consecutive !
Romain célibataire et hétéro a fait passer une annonce pour trouver une mère porteuse et Estelle y a répondu favorablement. Aujourd'hui ils se rencontrent pour la 1ere fois mais leur entretien va être troublé par l'arrivée inopinée de 2 amis de Romain : Ace et Édouard.
Les quiproquos et les malentendus vont s'enchaîner, emportant le spectateur dans une « cascade de rires » (L’Est Républicain), en se jouant « avec délectation des rapports Homme-Femme, dans une mise en scène rondement ficelée, sportive et très rock’n’roll ! » (Vaucluse Matin). Au final, Estelle acceptera-t-elle de porter cet enfant que Romain désire tant?
Titoff – 15 ans de scène
15 ans de scène ça se fête ! Il y a 15 ans, c'est en pionnier du stand-up que Titoff débarquait sur les planches parisiennes...
Il avait pour alliés son jean, son tee-shirt noir, ses baskets, ses cheveux en bataille et un paquet de chips, parce que les chips c'est pas bon mais c'est bon.
Avec son regard toujours décalé sur ce monde qui devient fou, ce spectacle ne vous laissera pas une seule seconde de répit. Et vous fera voyager dans le monde déjanté de Titoff au rythme d'un tango endiablé.
Ma où ki sont passés ces 15 ans ?
Des chips au Kinder Bueno, en passant par le chasseur, le cosmonaute Popov, ou les toilettes des filles, beaucoup de surprises au programme, avec des inédits, des révélations, des guests, enfin, que du plaisir.
Un grand moment de solitude
Simon Perez, célibataire de la quarantaine, est psychothérapeute. Souffrant d'agoraphobie, il n’est pas sorti de chez lui depuis trois ans. Une autre psy vient régulièrement à son cabinet pour le traiter, Brigitte Gaillard, la cinquantaine, apparemment efficace et pleine de bon sens, mais qui, elle aussi, a un gros problème : elle est accumulatrice compulsive, et son appartement est devenu un tel bric-à-brac, qu’elle ne peut plus exercer chez elle faute de place. Brigitte a un autre secret qui va bouleverser l’existence de Simon...
Drugs kept me alive
Le monologue Drugs kept me alive (Les drogues m’ont maintenu en vie) parle d’un survivant. Il explore toutes les issues de secours, l’aiguille de sa boussole toujours tournée vers les raccourcis entre le ciel et l’enfer, pour toujours avoir une longueur d’avance sur la menace de la Faucheuse. Sa rapidité est sa meilleure arme, son humour un médicament puissant et ses acolytes répondent à des noms illustres issus des sphères supérieures, tels que ecstasy, kétamine,GBH,poppers,speed,cocaïne,2C-B,2C-1,2C-7.
Avec ces cristaux à inhaler, ces ‘démangeurs’ de sang et ces envoûteurs cérébraux, il se repousse et se jette dans le magma de ce qui le maintient en vie : le désir tourbillonnant de l’ivresse permanente. Il se meut à bord d’un gigantesque dirigeable, loin au-dessus des nuages, il amarre aux quais de chimères qui semblent être en perpétuelle transformation, se crée des mirages qui semblent l’envelopper aimablement et lui procurent un bonheur intense. C’est précisément cette intensité hors du monde qui fait battre ce désir obsessionnel. Une intensité emplie d’une sorte de pureté : l’extase. C’est une sensation étrange qu’une chose puisse être à la fois aussi floue et aussi transparente. Comme une bulle de savon que l’on peut tendre tout autour de la peau pour ainsi s’enfoncer lentement et disparaître. Cette bulle d’air est sa seconde nature, une enveloppe où le silence est assourdissant et qui le protège de la mort.
Mais on approche du plaisir ultime, du superlatif de l’extase quand les médicaments du monde d’en haut se mêlent à ceux du royaume des ombres.
Dans Drugs kept me alive, Jan Fabre esquisse une vie au bord du gouffre de la mort.
Plus on s’approche de la mort, plus les pilules, les poudres et les boissons doivent soutenir la vie. Telle est la situation dans laquelle se trouve le personnage de cette pièce : il a vu la mort en face et décide de jouer au poker avec la maladie dans son corps : drugs kept me alive.
Luk Van den Dries