Des chiens qui hurlent à la mort dans la Cour d'Honneur; les rêves vénéneux et monstrueux d'un enfant pris dans l'enfer familial; un piano reposant sur le sol d'une église baignée d'eau. Avec La Divine comédie, de Dante, créée au Festival d'Avignon en 2008, le metteur en scène et plasticien italien Romeo Castellucci illustre les évolutions théâtrales de la décennie : un regard personnel sur l'histoire, le goût de la déconstruction et de la méditation, l'inscription naturelle des arts plastiques sur scène.