Directeur de la photographie
Auteur(s)
Mise en scène
Giuseppe Verdi, Jean-François Sivadier
Avec
Nicolas Bouchaud, Marie Cariès, Charlotte Clamens, Vincent Guédon, Jean-François Sivadier, Nadia Vonderheyden
Lieux de tournage
Coproduction
1er diffuseur
Première partie Italienne scène – durée 91 minutes environ
Deuxième partie Italienne avec orchestre – durée 96 minutes environ
Dans Italienne scène et orchestre, Jean-François Sivadier nous propose de suivre les répétitions de la Traviata, l’un des opéras les plus populaires de Verdi, traduisant par là même, son désir de s’adresser à un large public à travers des formes jubilatoires qui ne cessent d’interroger ce que créer et représenter veulent dire.
Ce spectacle plonge le spectateur, désormais le téléspectateur, au coeur d’une répétition de La Traviata, l’un des opéras le plus populaires de Verdi où s’agitent divas, chanteur, metteur en scène et chef d’orchestre.
Le spectateur devient protagoniste du travail en cours, témoin-acteur des répétitions de cet opéra. Mis en jeu comme choriste sur la scène puis comme musicien dans la fosse d’orchestre, il intègre le processus de création et assiste à l’éternelle petite guerre entre le plateau et la fosse, les mots et les notes, le metteur en scène et le chef d’orchestre. Le spectacle conçu comme une déclaration d’amour et de guerre au monde de l’opéra, nous fait ainsi découvrir l’univers des coulisses, où tentent de s’accorder les ego des chanteurs et des créateurs, les aléas de la technique et l’enfer du planning.
Avec cette mise en abîme où le théâtre regarde l’Opéra, où maintenant grâce à cette adaptation filmique du spectacle par Philippe Béziat, la caméra regarde l’opéra qui regarde le théâtre, l’abolition de la frontière ente auteurs et spectateurs, Italienne scène et orchestre se vit avant tout comme une véritable expérience. Jean-François Sivadier traduit là son désir d’adresser à un large public, à travers des formes jubilatoires qui ne cessent d’interroger, ce que créer et représenter veulent dire.