Directeur de la photographie
Auteur(s)
Fiodor Dostoievski (d'après), André Markowicz, Jean Bellorini, Camille de La Guillonnière
Mise en scène
Avec
Michalis Boliakis, François Deblock, Mathieu Delmonte, Karyll Elgrichi, Jean-Christophe Folly, Jules Garreau, Camille De La Guillonniere, Jacques Hadjaje, Blanche Leleu, Clara Mayer, Teddy Melis, Marc Plas, Geoffroy Rondeau, Hugo Sablic
Lieux de tournage
Carrière de Boulbon, Festival d'Avignon
Coproduction
Théâtre Gérard Philippe - Scène nationale de Saint-Denis, La Compagnie des Indes, ARTE
1er diffuseur
Telle une enquête grandiose, le roman de Dostoïevski explore les tourments et les contradictions qui conduisent l’un des fils Karamazov au parricide de Fiodor. L’intempérant Mitia est revenu pour exiger l’héritage maternel indûment conservé par le père. Ivan, aussi instruit qu’intransigeant, nourrit un mépris insondable pour cet homme dépravé. La perversité de Smerdiakov, fils illégitime, pèse comme une menace sur la maison. Seul le jeune Aliocha, dévoué et pieux, semble déterminé à écouter chacun, à comprendre et aimer. En contrepoint des rancoeurs qui les occupent, une tragédie se joue dans la famille d’un homme blessé, offensé puis humilié sous les yeux de son fils Ilioucha qui ne s’en remettra pas. C’est le point de vue que Jean Bellorini et sa troupe choisissent pour déployer la symphonie de Karamozov : une datcha de verre abrite une famille pauvre, simple et honnête qui raconte l’histoire d’Aliocha et ses frères. Porteurs d’autant de sens, la musique, le silence et la parole se relaient pour se poser, amplifier et transmettre les questions essentielles de l’oeuvre du romancier russe : la possibilité d’une justice dans un monde sans Dieu, la possibilité d’une valeur accordée à l’amour et à la charité.