MENU
Theatron, Romeo Castellucci
54 min

Theatron, Romeo Castellucci

2017 - Réalisation Giulio Boato
Romeo Castellucci est metteur en scène, scénographe, créateur de lumières et costumes de plus d’une centaine de spectacles et opéras. THEATRON trace un parcours inédit à travers sa pensée et son oeuvre, portant à l’écran 25 ans de carrière du metteur en scène, notamment des documents d’archives, des images des répétitions et des tournées européennes. Le commentaire de Romeo et Claudia Castellucci se lie aux témoignages de dramaturges, compositeurs, chorégraphes, critiques et acteurs (dont Willem Dafoe) qui ont collaboré avec le réalisateur. THEATRON n’est pas seulement la biographie de l’un des metteurs en scène italiens les plus acclamés au monde, mais aussi une réflexion sur les racines profondes du théâtre, intrinsèquement liées à la nature humaine.
Paradiso (Cesena)
6 min

Paradiso (Cesena)

2008 - Mise en scène Romeo Castellucci, Giacomo Strada
Romeo Castelluci nous propose une oeuvre inspiré de La Divina Commedia qui nous pousse à réfléchir sur le sens de notre existence en tant qu'individu dans notre société.
Le Radeau de la Méduse
82 min

Le Radeau de la Méduse

2018 - Mise en scène Romeo Castellucci
Inspiré par la peinture de Théodore Géricault, Le Radeau de la Méduse (Das Floß der Medusa) est un oratorio (opéra spirituel) composé par Hans Werner Henze, créé en 1968.L’ intérêt de cette histoire mondialement connue, c’est qu’elle est encore aujourd’hui d’une tragique actualité. C’est pourquoi Romeo Castellucci fait un lien direct et évident entre les naufragés du radeau et les réfugiés des bateaux qui traversent la Méditerranée et dont le destin est souvent le même. Romeo Castellucci souhaite avant tout parler de naufrage, mais pas seulement celui du Radeau de la Méduse, celui du spectateur. Pour cela, il s’est inspiré du philosophe allemand, Hans Blumenberg, qui a écrit Naufrage avec spectateur. Il y parle du plaisir du spectateur qui, assis sur un rocher, dans la rivière est en train de regarder un naufrage, loin en pleine mer et qui a un sentiment ambivalent : il est rassuré par sa position devant le désastre, le plaisir d’être sauvé, mais il ressent aussi de la culpabilité.
Bros
69 min

Bros

2022 - Mise en scène Romeo Castellucci
Romeo Castellucci, le grand maître d’un théâtre qui fait parler les images et provoque les imaginaires, réunit sur le plateau un groupe d’hommes anonymes, qui ne sont pas des acteurs, pour questionner notre rapport à la loi et la responsabilité individuelle et collective que nous avons face à sa force de domination, à l’heure de la menace de la montée du totalitarisme dans nos sociétés.Derrière la critique apparemment limpide de l’État policier et de la fascisation de l’Europe, Bros nous met à l’épreuve de notre sidération. Et de la facilité avec laquelle nous nous laissons hypnotiser par le sens faussement univoque des images.Pour les 27 hommes non professionnels sur scène, qui doivent suivre en direct les ordres qu’ils ignorent avant d’entrer en scène et qu’ils reçoivent dans une oreillette individuelle, Bros est une expérience d’aliénation.Pour le spectateur, une expérience physique qui irrite les nerfs et fatigue les muscles. On rit de leur comportement avant que le trouble ne s'invite.
Purgatorio
73 min

Purgatorio

2008 - Mise en scène Romeo Castellucci
Lassé par l’égoïsme, l’orgueil et les guerres des hommes, Dieu décide d’en finir et de créer une nouvelle créature. Cette fois-ci, elle sera parfaite ! Pour préparer sa « recréation », Dieu va exécuter l’homme. Mais ce dernier ne compte pas se laisser faire... Il envoie ses chefs religieux, ses représentants politiques, ses sages et ses assassins pour Le faire changer d'avis. L'homme a-t-il une chance d'échapper au projet divin?
Le vent souffle dans la Cour d’Honneur
90 min

Le vent souffle dans la Cour d’Honneur

2012 - Réalisation Nicolas Klotz, Elisabeth Perveval
Dans un bar la nuit, à Paris, Jeanne Moreau et Juliette Binoche dialoguent ensemble pendant qu’un des très grands photographes actuels, Michael Ackerman, fait leurs portraits. Entre celle qui fut là dès la première édition du Festival, en 1947, dans "Richard II", et celle qui a découvert la scène avignonnaise en 2011 dans "Mademoiselle Julie", naît une parole inédite. Les deux actrices échangent à propos de leurs expériences d'Avignon, de leurs perceptions de la ville, de leurs approches d'une scène si particulière où jouent sans cesse les éléments agités par le mistral, témoignant ainsi d'un Festival qu'elles jugent fondamentalement émancipateur.